| RCS MediaGroup | |
| Création | 1927 |
|---|---|
| Dates clés |
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| Fondateurs | Angelo Rizzoli |
| Personnages clés | Urbano Cairo (président) |
| Forme juridique | Società per azioni |
| Action | Borsa Italiana :RCS Borsa Italiana :RCSR FTSE Italia Mid Cap |
| Siège social | Milan |
| Direction | Urbano Cairo(en)(depuis)[1] |
| Actionnaires | Cairo Communication(en) |
| Activité | Médias de masse |
| Produits | Presse,livres,périodiques,publicité |
| Filiales | Éditions Bompiani |
| Effectif | 4433 |
| Site web | www.rcsmediagroup.it |
| Chiffre d'affaires | |
| Résultat net | |
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RCS MediaGroup (pourRizzoli-Corriere della Sera) est un groupe d'édition multimédiaitalien, dont le siège est situé enLombardie, àMilan, via Angelo Rizzoli 8.
Tout commence avecAngelo Rizzoli, qui est aussi un grand producteur de films : il fonde en 1927 la maison A. Rizzoli and Co et rachète cette année-là à ArnoldoMondadori le bimensuelNovella qui publie à l'époque des auteurs commePirandello. Ciblant un public féminin, en 1930, le tirage moyen était de 130 000 exemplaires. Au cours des dix années qui suivent, Rizzoli, surnommé « Il cumenda », acquiert et développe les périodiques suivants :Annabella,Bertoldo (qui publia les premiers dessins deFederico Fellini),Candido,Omnibus,Oggi etL'Europeo.
À partir de 1949, Rizzoli se lance dans l'édition de livres : des classiques avec laBiblioteca Universale Rizzoli aux éditions enformat poche. En 1950 est fondée laCineriz, maison de production disparue en 1993 et qui eut à son catalogue plus de 150 films (d'Antonioni àVisconti en passant par Fellini,Pasolini ouDe Sica).
En 1952, le groupe prend le nom de Rizzoli Editore et le siège est àMilan. En 1960, débute sous la direction d'Andrea Rizzoli (1914-1983), le fils d'Angelo, la construction duMilanello, devenu centre d'entraînement sportif duMilan AC : Andrea devient le patron de l'une des équipes les plus en vue du football européen. En 1974, Andrea rachète pour 40 milliards delires[2], une somme inhabituelle à l'époque, le groupeEditorialeCorriere della Sera : par là-même, il acquiert 100 % des parts de la famille Crespi, d'Angelo Moratti et deGiovanni Agnelli qui possédaient à eux trois le groupe éditorial qui publiait leno 1 des quotidiens italiens.
Rizzoli Editore devient alors le1er groupe de presse italien mais leCorriere della Sera perdait à cette époque près de5 milliards de lires par an : le taux d'endettement du Groupe Rizzoli augmente alors de façon sensible. En 1977, Rizzoli se porte pourtant acquéreur d'un autre titre :La Gazzetta dello Sport,no 1 en Italie des quotidiens sportifs. En 1978, Angelone Rizzoli (1942-2013), petit-fils d'Angelo, reprend la présidence du groupe et hérite d'une situation pour le moins catastrophique. En 1981, alors qu'il est impliqué dans l'affaire de la logeP2 et de laBanco Ambrosiano, il signe une promesse de ventes d'actions laquelle se révèlera être illégale. En 1983, il est arrêté, lui et son directeur général, Bruno Tassan Din, officiellement pour mise enfaillite frauduleuse.
Entre 1982 et 1985, le groupe est placé enredressement judiciaire puis sous contrôle administratif. L’État italien veille à ce que le contrôle de la presse nationale par le groupe ne dépasse pas 20 %. L'actionnariat est redistribué via la GEnerale Mobiliare INteressenze Azionarie -Gemina (46 %), Mittel (11,6 %), etc. La famille Rizzoli ne possède plus que 3,7 % des parts. Le groupe est rebaptisé RCS Editori et renoue bientôt avec la croissance et le désendettement. Le groupeHachette par exemple se porte acquéreur pour 100 milliards de lires d'actions. Sont alors créées les branches RCS Quotidiani, RCS Periodici et RCS Pubblicità. De nouvelles maisons éditoriales sont acquises commeBompiani, Fabbri Editori, Sonzogno, Sansoni. Entre 1986 et 1996, le groupe a multiplié par dix son capital.
Dans les années 1990, le groupeFeltrinelli se porte acquéreur des points de vente au détail sur le sol italien (kiosques, librairies) : seule demeure dans laGalleria Vittorio Emanuele II à Milan, la librairie historique fondée par Alberto Rizzoli avant la guerre. En 1997, le groupe intègre une nouvelle holding nommé la H.d.P. (Holding di Partecipazioni Industriali) dans laquelle est présente laFila.
Le, la H.d.P. devient le RCS MediaGroup dirigé par Vittorio Colao qui démissionne en 2006 : Antonello Perricone lui succède. Après plusieurs exercices déficitaires et une augmentation de son endettement, RCS MediaGroup décide en de revendre sa filiale françaiseGroupe Flammarion pour un montant de 300 millions d'euros. Le, la proposition de rachat faite par leGroupe Gallimard à hauteur de 251 millions est acceptée par RCS[3].
En, RCS MediaGroup lance un plan de restructuration visant la suppression de 470 postes sur un total de 3 963 salariés, ainsi leCorriere della Sera passe de 330 journalistes à 260[4]. En,Mondadori acquiert RCS Libri, les activités d'éditions de livres de RCS MediaGroup pour 127 millions d'euros. Les deux éditeurs sont au moment du rachat respectivement le premier et le second éditeur d'Italie avec une part de marché de 27 % et 11,7 %[5]. Placé en situation de monopole, Mondadori cèdeBompiani àGiunti. En, au terme d'une offre publique d'achat, le groupeCairo Communication (it) d'Urbano Cairo (it), associé à la banqueIntesa Sanpaolo, qui détenait 4,6 % du capital, l'emporte face au financierAndrea Bonomi, représentantDiego Della Valle (Tod's),Mediobanca,UnipolSai etPirelli, qui détenaient 22,6 % du capital. Il possède désormais 48,82 % du capital de la société[6].
Elles se répartissent suivant cinq domaines :
Au[7], l'actionnariat de RCS MediaGroup S.p.A., se présente ainsi :Mediobanca : 23,564 %,Giovanni Agnelli & C., viaFiat : 17,701 %,Italmobiliare : 12,761 %, Fondiaria-SAI : 9,042 %,Pirelli & C : 9,011 %,Intesa Sanpaolo : 8,874 %,Generali : 6,386 %, Sinpar Società di Investimenti e Partecipazioni, via famille Lucchini : 3,506 %, Gruppo Francesco Merloni : 3,440 % , Mittel Partecipazioni Stabili : 2,205 %, Eridano Finanziaria : 2,112 %, Edison : 1,797 %.
Actionnaires ayant revendus leurs parts en 2010-2011 : Giuseppe Rotelli via Pandette Finanziaria : 7,546 %, Efiparind BV via famille Pesenti : 7,748 %, Dorint Holding S.A. via familleDella Valle : 5,499 %, Premafin Finanziaria via famille Ligresti : 5,461 %, Si.To. Financiere via famille Toti : 5,140 % ,Benetton Group : 5,100 %, et GroupeUBS : 3,522 %.