| Réseau routier des Hautes-Pyrénées | |
Carte du réseau routier national (autoroutes et routes nationales) dans le département des Hautes-Pyrénées | |
| Géographie | |
|---|---|
| Pays | |
| Région | |
| Département | |
| Superficie | 4 464 km2 |
| Population | 231 453 hab.(2022) |
| Caractéristiques générales | |
| Longueur totale | 6 666 km(2017)[1] |
| Densité de réseau | 1.5 km/km2 |
| Densité de réseau 2 | 29 km/1 000 hab. |
| Consistance | |
| Autoroutes | 57 km(2017) |
| Routes nationales | 43 km(2017) |
| Routes départementales | 2 940 km(2017) |
| Voies communales | 3 626 km(2017) |
| Accidentalité routière | |
| Nombre d'accidents | 176(2017)[2],[a] |
| dont mortels | 9(2017) |
| Tués | 9(2017) -25 %(2017/2010) (France : - 14 %) |
| Blessés hospitalisés | 123(2017) |
| Blessés légers | 127(2017) |
Sont ici présentés l'histoire, les caractéristiques et les événements significatifs ayant marqué leréseau routier dudépartement desHautes-Pyrénées enFrance.
Au, la longueur totale du réseau routier du département des Hautes-Pyrénées est de 6 666 kilomètres, se répartissant en 57 kilomètres d'autoroutes, 43 kilomètres de routes nationales, 2 940 kilomètres de routes départementales et 3 626 kilomètres de voies communales.

De 1750 à 1784, l’ensemble du réseau routier est pour la première fois cartographié à grande échelle (au 86400e) et de manière complète parCassini de Thury[3], à la demande deLouis XV. Ces cartes sont d’une grande richesse toponymique, mais d’une grande pauvreté quant à la figuration du relief et de l’altimétrie. De même les chemins secondaires sont rarement représentés, du fait d’une part de leur état médiocre, d’autre part de leur faible importance économique.
L’Atlas national illustré réalisé parVictor Levasseur est un précieux témoignage duXIXe siècle, les cartes coloriées à la main sont entourées de gravures indiquant statistiques, notes historiques et illustrations caractéristiques des départements. Sur ces cartes sont représentées les routes, voies ferrées et voies d'eau. Par ailleurs, les départements sont divisés en arrondissements, cantons et communes[4].
Devant l'état très dégradé du réseau routier au lendemain de laPremière Guerre mondiale et l'explosion de l'industrie automobile, l'État, constatant l'incapacité descollectivités territoriales à remettre en état le réseau routier pour répondre aux attentes des usagers, décide d'en prendre en charge une partie. L'article 146 de la loi de finances du prévoit ainsi le classement d'une longueur de l'ordre de 40 000 kilomètres deroutes départementales dans le domaine public routier national[5].
En ce qui concerne le département des Hautes-Pyrénées, ce classement devient effectif à la suite du décret du[6].
En1972, un mouvement inverse est décidé par l'État. La loi de finances du prévoit le transfert dans la voirie départementale de près de 53 000 kilomètres de routes nationales[7]. Le but poursuivi est[8] :
Le transfert s'est opéré par vagues et par l'intermédiaire de plusieurs décrets publiés au Journal officiel. Après concertation, la très grande majorité des départements a accepté le transfert qui s'est opéré dès 1972. En ce qui concerne le département des Hautes-Pyrénées, le transfert est acté avec un arrêté interministériel publié au journal officiel le[9].
Une nouvelle vague de transferts de routes nationales vers les départements intervient avec la loi du relative aux libertés et responsabilités locales, un des actes législatifs entrant dans le cadre des actes II de la décentralisation où un grand nombre de compétences de l'État ont été transférées aux collectivités locales. Dans le domaine des transports, certaines parties des routes nationales sont transférées aux départements et, pour une infime partie, aux communes (les routes n'assurant des liaisons d'intérêt départemental)[10].
Ledécret enConseil d’État définissant le domaine routier national[11] prévoit ainsi que l’État conserve la propriété de 8 000 kilomètres d’autoroutes concédées et de 11 800 kilomètres de routes nationales et autoroutes non concédées et qu'il cède aux départements un réseau de 18 000 kilomètres[12].
Dans le département des Hautes-Pyrénées, le transfert est décidé par arrêté préfectoral signé le[13]. 74 kilomètres de routes nationales sont déclassées. La longueur du réseau routier national dans le département passe ainsi de 117 kilomètres en 2004 à 44 en 2006 pendant que celle du réseau départemental s'accroît de 2 793 à 2 876 kilomètres.
Le réseau routier comprend cinq catégories de voies : lesautoroutes etroutes nationales appartenant au domaine public routier national et gérées par l'État[14], les routes départementales appartenant au domaine public routier départemental et gérées par leConseil général des Hautes-Pyrénées[15] et les voies communales[16] et chemins ruraux[17] appartenant respectivement aux domainespublic etprivé descommunes et gérées par les municipalités. Le linéaire de routes par catégories peut évoluer avec la création de routes nouvelles ou par transferts de domanialité entre catégories par classement ou déclassement, lorsque les fonctionnalités de la route ne correspondent plus à celle attendues d'une route de la catégorie dans laquelle elle est classée. Ces transferts peuvent aussi résulter d'une démarche globale de transfert de compétences d'une collectivité vers une autre.
Au, la longueur totale du réseau routier du département des Hautes-Pyrénées est de 6 438 kilomètres, se répartissant en 57 kilomètres d'autoroutes, 43 kilomètres de routes nationales, 2 883 kilomètres de routes départementales et 3 455 kilomètres de voies communales.Il occupe ainsi le82e rang au niveau national sur les 96 départements métropolitains quant à sa longueur et le79e quant à sa densité avec 1,4 kilomètre par kilomètre carré de territoire[18].
Trois grandes réformes ont contribué à faire évoluer notablement cette répartition :1930,1972 et2005.
L'évolution du réseau routier entre2002 et2015 est donnée dans le tableau ci-après[18].
| Catégorie de route | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Autoroutes | 57 | 57 | 57 | 57 | 57 | 57 | 57 | 57 | 57 | 57 | 57 | 57 | 57 | 57 | 57 | 57 |
| Routes nationales | 117 | 117 | 117 | 44 | 44 | 45 | 43 | 43 | 43 | 43 | 43 | 43 | 43 | 43 | 43 | 43 |
| Routes départementales | 2 793 | 2 794 | 2 793 | 2 788 | 2 876 | 2 876 | 2 876 | 2 876 | 2 876 | 2 883 | 2 921 | 2 929 | 2 938 | 2 940 | 2 942 | 2 940 |
| Voies communales | 3 158 | 3 160 | 3 169 | 3 180 | 3 197 | 3 299 | 3 299 | 3 420 | 3 455 | 3 455 | 3 576 | 3 591 | 3 591 | 3 612 | 3 616 | 3 626 |
| TOTAL | 6 125 | 6 128 | 6 136 | 6 069 | 6 174 | 6 277 | 6 275 | 6 396 | 6 431 | 6 438 | 6 597 | 6 620 | 6 629 | 6 652 | 6 658 | 6 666 |
Le département est traversé par l'Autoroute A64, elle traverse le département d'ouest en est, deLuquet limitrophe avec lesPyrénées-Atlantiques àMazères-de-Neste limitrophe avec laHaute-Garonne :
Depuis la réorganisation du réseau routier en 2006, les routes nationales se limitent aujourd'hui à la portion congrue :
LaDirection interdépartementale des Routes Sud-Ouest : assure l'entretien, l'exploitation et la gestion de laroute nationale 21 deLourdes àRabastens-de-Bigorre.
ASF : assure l'entretien, l'exploitation et la gestion de l'autoroute A64
Leconseil départemental des Hautes-Pyrénées[20]assure l'entretien, l'exploitation et la gestion desroutes départementales du département.
Vingt cinq centres d'entretiens et d'exploitations sont répartis sur le territoire départemental.
Liste des centres :
Pays de Tarbes et de la Haute Bigorre |
Cette section a pour objet de recenser les événements marquants concernant le domaine de la Route dans le département des Hautes-Pyrénées depuis1990. Seront ainsi citées les déclarations d’utilité publique, les débuts de travaux et les mises en service. Seuls les ouvrages les plus importants soit par leur coût soit par leur impact (déviation de bourgs) seront pris en compte. De même il est souhaitable de ne pas recenser les projets qui n’ont pas encore fait l’objet d’une utilité publique.