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République fédérale du Cameroun

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République fédérale du Cameroun
(en)Federal Republic of Cameroon

1er octobre 1961 – 
(10 ans, 7 mois et 19 jours)

DrapeauBlason
DevisePaix, Travail, Patrie
HymneChant de Ralliement
Description de l'image Carte des États de la République fédérale du Cameroun.png.
Informations générales
StatutRépubliquefédérale
CapitaleYaoundé
Langue(s)Français etanglais
ReligionSéculararchie
MonnaieFranc CFA (CEMAC)
Indicatif téléphonique+237

Démographie
Population 
• 19614 000 000
GentiléCamerounaise, Camerounais
Histoire et événements
-Conférence constitutionnelle de Foumban
Promulgation de la Constitution de Foumban
Création du parti uniqueUnion nationale camerounaise
Dissolution
Président
1er octobre 1961Ahmadou Ahidjo
Vice-président
1er octobre 1961John Ngu Foncha

Entités précédentes :

Entités suivantes :

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Larépublique fédérale du Cameroun (enanglais :Federal Republic of Cameroon) était unÉtat fédéral naît le de lafusion de larépublique du Cameroun (ancienCameroun français) et duCameroun méridional (partie de l'ancienCameroun britannique). L'existence des deux Cameroun est la conséquence profonde et majeure de laPremière Guerre mondiale (1914-1918) qui eut aussi lieu sur le sol camerounais[1].

La république fédérale du Cameroun va du au et est composée de deuxÉtats fédérés[2]:

Histoire

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Conférence constitutionnelle de Foumbam

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L'objectif de la conférence constitutionnelle de Foumban était de créer uneconstitution pour le nouvel État fédéral groupant le Cameroun méridional britannique et la république du Cameroun. La conférence réunit des représentants de la république du Cameroun, dontAhmadou Ahidjo, leur président, et des représentants du Cameroun méridional. Deux semaines avant la conférence de Foumban, des rapports indiquent que plus de cent personnes ont été tuées par desterroristes àLoum,Bafang,Ndom etDouala. Ces rapports inquiètent les partisans de l'unification qui souhaitent que le Cameroun britannique s'unifie avec le Cameroun français. Pour la conférence, le lieu de Foumban avait été soigneusement choisi pour donner l'impression à Ahidjo qu'il avait tout sous contrôle. M. Mbile, un représentant du Sud-Cameroun à la conférence, a noté : « Libérées de tous les troubles qui avaient effrayé les Camerounais anglophone, les autorités francophones avaient délibérément choisi l'endroit pour l'occasion. Toute la ville avait été nettoyée de manière exquise et les maisons avaient été badigeonnées à la chaux. La nourriture était bonne et les réceptions somptueuses. Le climat de Foumban, réel ou artificiel, a contribué à nous convaincre qu'en dépit des histoires de « meurtre et d'incendie », il pouvait exister au moins un îlot de paix à l'est du Mungo ».

Avant la conférence deFoumban, tous les partis du Sud-Cameroun, les conseils des autorités autochtones et les chefs traditionnels ont participé à la conférence deBamenda, qui a décidé d'une proposition commune à présenter lors des négociations avec la république du Cameroun. Entre autres choses, la conférence de Bamenda s'est mise d'accord sur une fédération non centralisée afin de s'assurer qu'il y ait une distinction entre les pouvoirs des états et les pouvoirs de la fédération. La plupart des propositions de la Conférence de Bamenda ont été ignorées par Ahidjo. Certaines de ces propositions comprenaient une législaturebicamérale et la décentralisation du pouvoir, mais au lieu de cela un systèmemonocaméral a été établi avec un système de pouvoir centralisé.

Lors de la conférence de Foumban, Ahidjo a présenté aux délégués un projet de constitution. À la fin de la conférence, au lieu de créer une constitution entièrement nouvelle, les contributions des délégués du Sud du Cameroun ont été reflétées dans les suggestions faites au projet qui leur avait été initialement présenté.John Ngu Foncha et Ahidjo avaient l'intention que la conférence constitutionnelle de Foumban soit brève ; cependant, les délégués ont quitté la conférence de trois jours avec l'impression qu'il y aurait des conférences séquentielles pour continuer la rédaction de la constitution. Mbile notera plus tard : « Nous aurions peut-être fait plus si nous avions passé cinq mois au lieu de cinq jours à rédiger notre constitution à Foumban ». La constitution de la nouvelle république fédérale est convenue à Yaoundé en août 1961, entre Ahidjo et Foncha, en attendant l'approbation de la Chambre d'assemblée des deux États. En fin de compte, la Chambre d'assemblée du Cameroun occidental n'a jamais ratifié la Constitution, mais le 1er octobre 1961, la république fédérale du Cameroun a néanmoins vu le jour.

Du multipartisme au monopartisme

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Le 11 novembre 1961, Ahmadou Ahidjo invente les autres partis de l'Assemblée à rejoindre l'UC pour fonder un parti unique camerounais afin de développer la société et l'économie camerounaises :« Je dis tout de suite qu’il est souhaitable qu’au Cameroun il y ait un grand parti unifié. En tout cas, moi, je le souhaite personnellement après une entente entre les différents partis qui existent. Un grand parti national unifié au sein duquel entreraient librement, après être convaincus, les Camerounais. Un parti au sein duquel existe une démocratie, la liberté d’expression, la liberté de discussion ; un parti au sein duquel peuvent exister plusieurs tendances, étant entendu que la minorité se rallie aux avis de la majorité ». L'Union des populations du Cameroun deThéodore Mayi Matip, leParti socialiste camerounais deCharles Okala et leParti des démocrates camerounais deAndré-Marie Mbida refuseront à la dérive autoritaire du Président[3].

Le 27 avril 1962,John Ngu Foncha etAhmadou Ahidjo forment le « Groupe d’unité nationale » qui comprend tous les députés de l'Assemblée fédérale et le Comité de coordination UC-KNDP dont le but est d'éliminer le pluralisme politique dans les deux États fédérés[4].

Formation de l'UNC

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Kamerun National Democratic Party
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Union camerounaise
 
 
 
 
 
 
Cameroon United Congress
 
Cameroon People's National Convention
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Union nationale camerounaise
 
 
 
 
 
 
 
 

Du fédéralisme à l'unitarisme

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Le 6 mai 1972, Ahidjo annonce sa décision de transformer la République fédérale en unÉtat unitaire, à condition que l'idée soit soutenue parréférendum. Cette suggestion viole les articles du document de Foumban qui stipulent : « toute proposition de révision de la présente constitution, qui porte atteinte à l'unité et à l'intégrité de la Fédération, est irrecevable » et « les propositions de révision sont adoptées à la majorité simple des membres de l'Assemblée fédérale, à condition que cette majorité comprenne une majorité des représentants [...] de chacun des États fédérés ». Ces violations ont facilement permis l'adoption du référendum qui a transformé la république fédérale enrépublique unie du Cameroun. En 1984, le successeur d'Ahidjo,Paul Biya, a remplacé le nom république unie du Cameroun par république du Cameroun, le même nom que le Cameroun francophone avait avant les pourparlers de la fédération. Avec les changements apportés à la Constitution de 1996, la référence à l'existence d'un territoire appelé le Cameroun occidental qui avait un « gouvernement autonome fonctionnel et des frontières internationales reconnues » a été essentiellement effacée.

Institutions

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Exécutif

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L'électorat élit, pour un mandat quinquennal, au suffrage universel direct et secret le président de la République fédéral et un vice-président originaire d'un État fédéré différent de celui du président. Le président est le chef des Forces armées, de l'État et du gouvernement fédéraux[5].

Législatif

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L'Assemblée fédérale est composée de 50 députés calculés sur la base 1 député pour 80 000 habitants. Ils sont repartis comme suit : 40 députés pour le Cameroun oriental et 10 pour le Cameroun occidental[2],[6]. Au Cameroun oriental, les 40 députés étaient divisés selon les régions : 14 députés pour le Nord, 10 pour le Centre-sud, 8 pour l'Ouest, 5 pour le Littoral et 3 pour l'Est[7].

Au Cameroun occidental

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Le Cameroun occidental possède une Assemblée des chefs traditionnels et une Assemblée législative. L'Assemblée législative du Cameroun occidental est composée de 37 représentants[8].

Au Cameroun oriental

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Le pouvoir traditionnel n'ayant pas été officiellement reconnu sur l'échiquier politique de l'ancien Cameroun français, l'Assemblée législative de cette partie de la république fédérale du Cameroun estmonocamérale.

Judiciaire

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La Cour fédérale de justice statue sur les litiges qui opposent un État contre la République ou les deux États[5]. Chaque État possède leur propre Cour suprême[6].

Les magistrats de la Cour fédéral de justice sont nommés par le président de la République, assisté d'un conseil fédéral de la magistrature.

Politique

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Au Cameroun français :Ahmadou Ahidjo, président de la république du Cameroun élu le[9].

Au Cameroun britannique : John Ngu Foncha, premier ministre élu et intronisé le, etSalomon Tandeng Muna, membre duParti démocratique national du Kamerun[10].

Emmanuel Mbela Lifafe Endeley est une personnalité politique camerounaise d'ethnieBakweri de laRégion du Sud-Ouest mais qui a milité pour le rattachement du Cameroun méridional à la Fédération duNigeria[11].

Les partis politiques

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Les deux principaux partis politiques qui ont participé à la construction de la république fédérale du Cameroun sont l'Union camerounaise (en) d'Ahmadou Ahidjo et leKNDP de Salomon Tandeng Muna etJohn Ngu Foncha[12].

Lors de l'élection législative du Cameroun occidental de 30 décembre 1961 (en), le KNDP remporte 55% des voix et gagne 25 sièges de représentants. LaConvention nationale du peuple camerounais d'Emmanuel Endeley gagne 27 % des voix et 10 sièges de représentants. Les deux autres siège sont représentés par des représentants indépendants[13].

Le 3 avril 1962, l’Assemblée législative du Cameroun oriental élit 40 députés issus de l'UC (en) à l'Assemblée fédérale et le 4 avril 1962, l'Assemblée du Cameroun occidental élit dix représentants du KNDP[7].

Liste des députés de l'Assemblée fédérale en 1962 par parti
  1. Moussa Yaya (UC)
  2. Charles Assale (UC)
  3. Arouna Njoya (UC)
  4. Oumarou Babalé (UC)
  5. Abdoulaye Yadji (UC)
  6. Djafarou Nana (UC)
  7. Abraham Tagne (UC)
  8. Jean Akassou Djamba (UC)
  9. Yero Mala (UC)
  10. Tchipoum Boukar (UC)
  11. Julienne Keutcha (UC)
  12. Mohaman Lamine (UC)
  13. Sadou Daoudou (UC)
  14. Marcel Marigoh Mboua (UC)
  15. Oumarou Sanda (UC)
  16. Ousmanou Mohamadou (UC)
  17. Gaston Medou (UC)
  18. Garba Gueime (UC)
  19. Hans Dissaké (UC)
  20. Louis Kemayou Happi (UC)
  21. Golopo Daïcro (UC)
  22. Alphonse Ndounokong (UC)
  23. Victor Kanga (UC)
  24. Henri Richard Manga Mado (UC)
  25. Gallus Fouda (UC)
  26. Jean Ekwabi Ewane (UC)
  27. Thaddée Nya Nana (UC)
  28. Henri Effa (UC)
  29. Josué Tétang (UC)
  30. Seïdou Njoya (UC)
  31. Ahmadou Abdoulaye (UC)
  32. Jean-Baptiste Mabaya(UC)
  33. Bouba Bello (UC)
  34. Jean-Calvin Metindi (UC)
  35. Bernard Kakiang Wappi (UC)
  36. Atangana Gabriel (UC)
  37. Diamaré Boubakary (UC)
  38. Max Batonga (UC)
  39. Paul Onana Shé (UC)
  40. Sébastien Ndeffo (UC)
  41. Abendoung Zakaria (KNDP)
  42. Ekhah Nghaky Nzo (KNDP)
  43. Fusi Martin (KNDP)
  44. Lifio Carr (KNDP)
  45. Mofor Sam (KNDP)
  46. Solomon Tandeng Muna (KNDP)
  47. Nji Simon (KNDP)
  48. Nsamé John (KNDP)
  49. Ncha Enow Simon (KNDP)
  50. Sona Eyumbi John (KNDP)

Symboles nationaux

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Monument de la Réunification

Lessymboles nationaux de la république fédérale du Cameroun sont quasiment ceux de la république du Cameroun[14].

Le drapeau

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Article connexe :Drapeau du Cameroun.

Ledrapeau de la république fédérale du Cameroun estvertrougejaune, trois bandes verticales d'égales dimensions. Pour représenter les deux États, la bande verte est frappée de deux étoiles d'or[15].

La devise

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La devise de la république fédérale du Cameroun est : Paix, Travail, Patrie.

Hymne national

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L'hymne national de la république fédérale du Cameroun est : « Ô Cameroun berceau de nos ancêtres »[16], le chant de ralliement composé par les élèves de la première promotion (1925-1928) de l'École normale de Foulassi[17].

Langues officielles

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La république fédérale du Cameroun estbilingue[18]. Les langues officielles sont lefrançais et l'anglais.

Capitale

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Yaoundé est le siège des institutions de la république fédérale du Cameroun. Buéa est la capitale de l'État du Cameroun occidental.

Notes et références

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  1. « Histoire du Cameroun », surLa France au Cameroun(consulté le)
  2. a etbzojohis, « LE CAMEROUN DE 1961 A L’ETAT UNITAIRE », surhistoiretech,(consulté le)
  3. Pierre Kamé 2018,p. 56
  4. Pierre Kamé 2018,p. 57
  5. a etbPierre Kamé 2018,p. 52
  6. a etbPierre Kamé 2018,p. 53
  7. a etbPierre Kamé 2018,p. 55
  8. Pierre Kamé 2018,p. 51
  9. « 05 mai 1960 : Ahmadou Ahidjo devient Président de la République nouvellement indépendante du Cameroun », surDaily Retro CMR,(consulté le)
  10. « Cameroon-Info.Net :: Cameroun-Info.Net: Le Portail du Cameroun », surwww.cameroon-info.net(consulté le)
  11. « Revisiting The Legacy of Dr. EML Endeley », surDibussi Tande: Scribbles from the Den(consulté le)
  12. « Un régime dominé par la stature du président Ahidjo »,Le Monde diplomatique,‎(lire en ligne, consulté le)
  13. Pierre Kamé 2018,p. 54
  14. Corpus constitutionnel : recueil universel des constitutions en vigueur, Leiden, Brill Archive,, 14 p.(ISBN 90-04-03887-6,lire en ligne)
  15. (en) Mark Dike DeLancey, Rebecca Mbuh, Mark W. Delancey, « Flag of Cameroon », inHistorical Dictionary of the Republic of Cameroon, Scarecrow Press, 2010 (4e éd.),p. 165(ISBN 9780810873995).
  16. Le chant de ralliement de 1928
  17. « René Jam Afane et Samuel Minkyo Bamba - Hymne national : Foulassi, berceau de nos ancêtres », surwww.nkul-beti-camer.com(consulté le)
  18. « Le Cameroun bilingue », surLe Cameroun bilingue(consulté le)

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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