Le pays est partagé entre dessavanes au nord etdes forêts équatoriales au sud et connaît pour l'essentiel unclimat tropical. La République centrafricaine dispose par ailleurs de nombreuses ressources naturelles, notamment l'uranium, l'or, les diamants, le bois, le pétrole, etc.[11] mais qui ne sont toujours pas exploitées de façon optimale[11].
Ce pays est ainsi désigné pour sa position géographique au centre du continent[15].
Le Centrafrique est un pays enclavé,sans accès à la mer donc. L'essentiel de la frontière sud du pays suit le cours du fleuveOubangui et de son affluent, leMbomou. La partie nord du pays constitue le haut bassin du fleuveChari. Lemont Ngaoui avec ses 1 420 m est le point culminant du pays[10]. Le pays est partagé entre lessavanes du nord et lesforêts équatoriales du sud[16]. La nation dispose par ailleurs de nombreuses ressources naturelles(dont minérales et ligneuses), notamment l'uranium, l'or et les diamants. Le pétrole et l'énergie hydroélectrique (chutes de Boali) sont d'autres ressources potentiellement importantes mais encore inexploitées à ce jour[17].
La République centrafricaine est reconnue pour sa biodiversité exceptionnelle, comprenant une faune et une flore variées réparties entre forêts tropicales, savanes et zones humides. Parmi ses zones emblématiques, laRéserve de Chinko abrite des éléphants, des lions, desprimates et plus de 100 espèces d’oiseaux[18]. Cette région est un refuge pour de nombreuses espèces en danger, malgré les menaces du braconnage et des conflits humains qui ont entraîné des déclins notables dans certaines populations animales.
Sur le plan de la flore, le pays présente une mosaïque de paysages allant des savanes boisées, riches en arbres comme lesisoberlinias, auxforêts-galeries longeant les rivières. Ces écosystèmes jouent un rôle clé dans la régulation du climat et la préservation de la biodiversité. Cependant, des initiatives locales et internationales, comme celles menées dans les réserves de Dzanga-Sangha et de Zemongo, cherchent à protéger ces habitats uniques et à promouvoir la conservation, en sensibilisant les communautés locales et en développant des stratégies de gestion durable[19].
Catastrophes naturelles et risques environnementaux
Le pays souffre d'inondations[20],[21] en raison du manque d'entretien des fleuves et des débits impressionnants qu'engendre la saison des pluies enAfrique centrale. Ladéforestation est, quant à elle, constatée dans les zones de brousse (où les paysans utilisent le bois pour leurs propres consommations), mais semble endiguée dans les zones forestières (similairement à laforêt du bassin du Congo). Les sources du ministère des forêts et du développement rural semblent prouver que depuis30 ans, la forêt gagne sur la savane. De gros efforts d'aménagement et de protection des forêts sont en effet engagés durablement, avec pour objectif d'éviter l'érosion, de protéger la faune et de préserver cette richesse rare qu'est la grande forêt centrafricaine[22].
Leclimattropical domine l'essentiel du pays avec une saison humide de mai à octobre et une saison sèche de novembre à avril. Au Sud, à la frontière des deux Congo (République du Congo et République démocratique du Congo), le climat est de type équatorial, intertropical deCarnot àBerbérati à l'ouest, subsahélien versBirao au Nord avec une saison sèche pouvant aller de 8 à 9 mois, et intertropical mais frais et orageux sur lesreliefs[23]
La RCA est véritablement au cœur de l'Afrique entourée de six pays, riche de ressources naturelles mais aussi avec tout ce qu'une telle position implique quant à l'équilibre politique et social précaire de la région environnante ; la République centrafricaine est entourée de pays dont les tensions se répercutent sur son territoire. La période s'étalant de1990 jusqu'à 2010 a vu de nombreux conflits périphériques pénétrer le pays puis entre 2010 et 2016 s'est vu installer un conflit dont la forme visible est la déchirure chrétienne-musulmane au point où les musulmans se sont majoritairement réfugiés au nord du pays[25]. Il y a aussi l'Armée de résistance du Seigneur, un mouvement originaire d'Ouganda que l'on dit toujours être présent dans le sud-est du pays, proche duSoudan du Sud[25]. Enfin, le pays servirait parfois de base arrière à des braconniers[25],[26].
Une civilisation mégalithique qui perdure jusqu’auIer siècleapr. J.-C. se développe dans la région deBouar (Ouest). C’est l’apparition de la métallurgie du fer qui semble avoir mis fin à la civilisation des mégalithes (Tazunu engbaya)[27]. La métallurgie du fer se répand d’ouest en est et s’accompagne d’une expansion de la population dont on considère qu’elle atteignit6 millions d’habitants sur l’ensemble du territoire centrafricain auXVIIIe siècle[27]. Les populations auraient alors vécu en relative autarcie car à l’écart des grandes voies commerciales africaines[30].
Entre les débuts archéologiques et la période qui précède immédiatement la colonisation, soit environ 1 700 ans, les données concernant l’histoire du territoire occupé par la République centrafricaine sont rares ou peu accessibles au grand public[28]. Il est probable qu’à l’instar de beaucoup de peuples établis dans la zone équatoriale, les populations de la région n’ont pas éprouvé le besoin de s’organiser autour de structures étatiques mais ont plutôt conservé un système de chefferies locales[31]. Rétrospectivement, et étant donné l’expansion démographique supposée de la population (six millions d’habitants), on peut se demander si ce système n’était peut-être pas plus performant que bien d’autres. Le défaut majeur de cette organisation politique très superficielle est toutefois de ne pas avoir pu protéger les populations de langues adamaoua-oubanguiennes des épreuves qui allaient survenir au cours de la période contemporaine[32].
Cette aristocratie de seigneurs va peu à peu s’imposer aux populations locales tout en adoptant sa culture. Une douzaine de royaumes Zandé[34] se forment ainsi. L’organisation du pouvoir mis en place par les souverains Zandé fait une certaine impression sur les premiers voyageurs Européens.
Sur l’ensemble du territoire centrafricain actuel, on considère que les habitants vivaient en petits villages dispersés et cultivant au nord le sorgho et au sud la banane plantain. Le niveau d’organisation politique était faible et les sociétés locales souvent troublées par des querelles. Le fait que ces sociétés soient très similaires à celles rencontrées dans leCameroun central suggère qu’un certain niveau de communication a perduré entre les deux régions au cours des millénaires[28].
D’autre part, au nord-ouest de la République centrafricaine, une alliance esclavagiste entre lesPeuls et laconfédération Mbum contribue aussi à la dépopulation du pays. Globalement, il semble que ce soit lesrazzias d’esclaves à destination des pays arabes qui soient la cause du plus grand prélèvement de populations sur le territoire appelé à devenir la République centrafricaine. Un des moyens d’échapper à l’esclavage étant la conversion à la religion musulmane, on considère parfois qu’il est probable que si la colonisation européenne n’était pas intervenue, toutes les populations vivant au nord de la grande forêt pluviale auraient été converties à l’islam[28],[35],[36].
Simultanément aux razzias des esclavagistes, les populations « centrafricaines », autrefois autarciques et donc dotées d’un faible niveau de protection contre les grandes épidémies, sont exposées à des microorganismes mortels comme les virus de la variole ou de la rougeole. En parallèle, syphilis etgonococcies provoquent l’apparition fréquente de stérilité chez les individus infectés. Il résulte du système esclavagiste et des changements épidémiologiques drastiques un dépeuplement massif du tiers voire de la moitié orientale du territoire centrafricain actuel auquel s’ajoutent des migrations intérieures de sauvegarde qui contribuent à semer un peu plus le chaos[28].
AuXVIIIe siècle, et à l’image de leurs voisinsZandé duMbomou, les populations riveraines de l’Oubangui se seraient fédérées autour d’un chef, Kola ngbandi, et adoptent le nom de ce dernier pour se désigner. Les Ngbandi développent par la suite une activité de piroguiers sur l’Oubangui, une forme simplifiée de leur langue devient lesango, langue vernaculaire centrafricaine développée essentiellement pour et grâce au commerce.
Le dernier évènement notable de la période précoloniale est l’installation sous l’impulsion d’un Soudanais,Rabah, d’un État esclavagiste à cheval sur la République centrafricaine et le Tchad. Il a pour capitale la ville de Dar-el-Kouti (près deNdélé) et est dirigé par un vassal deRabah (1842c—1900),Mohamed es-Senoussi (?—1911). L’influence néfaste dusultanat de Bilad el-Kouti[37] s’étend bien après les débuts de la colonisation française[28],[35],[36](République de Logone (ou deDar el Kuti, 2015)).
Les premiers colons européens apparaissent en 1884. Les Français installent des postes le long des cours d’eau, les Belges le long duM’Bomou près des zeriba de Bangassou, Rafaï et Sémio. En 1889Bangui est construit, en 1894, Victor Liotard, gouverneur de l'Oubangui dépendant du gouverneur du Congo Savorgnan de Brazza, récupère les postes belges sur la rive droite du M’Bomou. Les Français organisent le Haut-Oubangui en régions civiles et militaires, ainsi que le Chari après la première expédition d’Émile Gentil en 1896—97 jusqu’au lac Tchad ; puis après la mort de Rabah, vaincu à Kousseri en 1898 par les Français, les territoires colonisés sont partagés en circonscriptions administratives, le Chari étant joint à l’Oubangui, base de la future Centrafrique. Le territoire devient une colonie française en 1905 sous le nom d'Oubangui-Chari. Le territoire devient partie intégrante de l’Afrique-Équatoriale française (AEF) en 1910[38],[39],[40].
En 1920, l'Afrique équatoriale française est créée et l'Oubangui-Chari est administré depuisBrazzaville. Sur le modèle de l'État libre du Congo deRoi Léopold, les concessions sont attribuées à des sociétés privées qui s'efforcent de vider les biens de la région le plus rapidement et le plus économiquement possible, avant de verser un pourcentage de leurs bénéfices au Trésor français. Les concessionnaires forcent les populations locales à récolter le caoutchouc, le café et d'autres produits sans rémunération et retiennent leurs familles en otage jusqu'à ce qu'ils aient atteint leurs quotas. Entre 1890, un an après l'arrivée des Français, et 1940, la population a diminué de moitié en raison des maladies, de la faim et de l'exploitation[41]. De nouvelles formes detravail forcé sont également introduites et un grand nombre d'Oubanguiens sont envoyés travailler sur le chemin de ferCongo-Océan. Entre 20 et 25 % des 127 000 travailleurs employés pour ce chantier meurent d'épuisement, de maladie ou de mauvaises conditions de travail[42].
Les colons Français combattent l’anthropophagie[43] et l’esclavage, les missions religieuses prônent le mariage monogamique et l’État encourage l’arrivée des colons pour la mise en valeur du pays. Mais des hommes, ayant des relations au gouvernement, obtiennent d’immenses territoires concessionnaires. Des entreprises commencent à exploiter les ressources du pays en ayant recours de façon importante au travail forcé. La fuite en brousse de la population constitue alors une des formes de résistance, la plus marquante étant laguerre du Kongo-Wara et fait l’objet de répressions[38]. La colonisation française en Oubangui-Chari est considérée parRFI comme la plus brutale de l'Empire colonial français[44].
L'Afrique équatoriale française, en particulier la région d'Oubangui-Chari, avait un système de concessions similaire à celui de l'État libre du Congo et des atrocités similaires y ont également été commises. L'écrivain André Gide s'est rendu en Oubangui-Chari et les habitants lui ont raconté des atrocités telles que des mutilations, des démembrements, des exécutions, le brûlage d'enfants et des villageois attachés de force à de grandes poutres et obligés de marcher jusqu'à ce qu'ils tombent d'épuisement et de soif[45]. Le livreVoyage au Congo de Gide, publié en 1927, décrit les horreurs des sociétés concessionnaires en Afrique équatoriale française. Le livre a eu un impact important sur le mouvement anticolonialiste en France. Le nombre de victimes sous le système de concession français en Oubangui-Chari et dans d'autres parties de l'Afrique équatoriale française reste inconnu, mais en pourcentage, il était aussi meurtrier que l'État libre, dont la population a chuté de moitié[46].
Le premier chef de l'État,Barthélemy Boganda, est considéré comme le père de la nation centrafricaine. Parlementaire à Paris, il fut l'auteur de brûlots réguliers et de demandes de maintien de tous les droits français au peuple d'Afrique équatoriale française. Parlementaire français véhément, il prônait depuis longtemps l'indépendance des colonies et avait proposé la création desÉtats unis de l'Afrique latine, groupant Gabon, Congo, Cameroun et République centrafricaine[10]. Il y voyait la seule solution permettant d'éviter l'éclatement de la région en territoires trop petits, non viables, et sans rôle à jouer sur la scène internationale. Il meurt le, peu après son élection, dans un accident d'avion dont les causes n'ont jamais été élucidées[50]. Le nom de République Centrafricaine est adopté pour mettre en action son projet panafricain (étape 1 : Création d'un État africain central), bien que les pays voisins se soient opposés au projet[51].
Période Bokassa et empire centrafricain (1965 - 1979)
DavidDacko lui succède encore brièvement. Il sera chassé du pouvoir par uncoup d'État le par le généralAndré Kolingba, qui établit un régime militaire[55].
André Kolingba restera au pouvoir jusqu'en 1993, année où, suivant le courant de démocratisation lancé par le sommet de La Baule, les premières élections multipartites ont lieu etAnge-Félix Patassé est élu président de la République[56].
En 2001, une tentative de coup d'État provoque de violents affrontements dans la capitale,Bangui[59].
Après une nouvelle série de troubles, le, le généralFrançois Bozizé réussit, avec l'aide de militaires français (deux avions de chasse de l'armée française survolaient Bangui pour filmer les positions des loyalistes pour le compte de Bozizé)[60] et de miliciens tchadiens (dont une bonne partie va rester avec lui après son installation au pouvoir), un nouveaucoup d'État et renverse le président Patassé. Le général Bozizé chasse alors les rebelles congolais, auteurs de méfaits et crimes innombrables, notamment dans et autour de Bangui[61].
Une élection présidentielle a lieu, après plusieurs reports, le, sous la direction d'une Commission Électorale Mixte Indépendante (CIME), présidée parJean Willybiro-Sako. On peut relever comme candidatures, celles de François Bozizé (déjà chef de l'État), l'ancien présidentAndré Kolingba, et l'ancien vice-présidentAbel Goumba. Les candidatures de plusieurs autres candidats, dont celles deCharles Massi duFODEM, de l'ancien premier ministreMartin Ziguélé, de l'ancien ministre et ancien maire de BanguiOlivier Gabirault et deJean-Jacques Démafouth, sont refusées par la commission électorale avant la médiationgabonaise et les accords deLibreville[62]. À la suite de ces accords, seule la candidature de l'ancien président Ange-Félix Patassé est définitivement rejetée par la commission élue[63].
Le régime de François Bozizé est violemment contesté et unepremière guerre civile centrafricaine ravage le pays entre 2004 et 2007, jusqu'à la signature d'un accord de paix le 2 février 2007 àSyrte en Libye.
Cependant, les rebelles dénoncent la non-tenue des accords par le président François Bozizé, et reprennent les armes fin 2012, lançant une série d'attaques démarrant ladeuxième guerre civile centrafricaine. Le, les rebelles de la coalitionSeleka s'emparent de Bangui et François Bozizé s'enfuit.Michel Djotodia s'auto-proclame président de la République centrafricaine. Mais les nombreuses exactions commises par les miliciens de la Seleka, majoritairement musulmans, amènent l'insécurité dans le pays, et des milices d'auto-défense, lesanti-balaka se forment. Le conflit débouche sur une situation « pré-génocidaire » selon la France et lesÉtats-Unis. Le, une résolution de l'ONU permet à la France d'envoyer des troupes armées en République centrafricaine (opération Sangaris) aux fins annoncées de désamorcer le conflit et de protéger les civils[64].
Depuis 2013 : Instabilité politique, violences et mercenaires
Le, les belligérants signent un accord de cessation des hostilités àBrazzaville, au Congo. En dépit de cet accord, le pays est divisé en régions contrôlées par des milices, « sur lesquelles ni l’État ni la mission de l’ONU n’ont prise »[69].
Uneélection présidentielle est organisée en décembre 2015 et janvier 2016.Faustin-Archange Touadéra arrive deuxième du premier tour avec 19 % des voix, derrière son opposant,Anicet-Georges Dologuélé qui arrive en tête avec 23,7 %. Il est finalement éluprésident de la République à l'issue du deuxième tour, avec 62,7 % des suffrages contre 37,3 % àAnicet-Georges Dologuélé[70]. Ce nouveau président de la République lance un processus de réconciliation nationale afin de rendre justice aux victimes des guerres civiles, la plupart déplacées à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Pour ce faire, il charge par décret son ministre conseiller, Regina Konzi Mongot, d'élaborer le Programme national de réconciliation nationale et de paix, proposé en décembre 2016, adopté en séance tenante à l'unanimité par les organismes internationaux. Pour autant, en juin 2017, les affrontements à Bria, dans le centre-est du pays, font une centaine de morts[71]. Par ailleurs, un comité est également mis en place afin de juger les principaux acteurs et dédommager les victimes.
Depuis 2018, des mercenaires russes duGroupe Wagner et de la société privée Sewa Security Services (SSS) sont présents en Centrafrique, où ils participent à la formation de militaires desForces Armées Centrafricaines (FACA) et à la protection rapprochée du Président centrafricain.
Le, l'État centrafricain signe avec les 14 principaux groupes armés du pays un nouvel accord de paix négocié en janvier àKhartoum (Soudan)[72].Malgré cet accord, 80 % du territoire restent contrôlés par des groupes armés et les massacres de populations civiles continuent[73].
En décembre 2020, des mercenaires russes du groupe Wagner s'engagent aux côtés de l'armée centrafricaine, des forces de laMINUSCA et des forcesrwandaises contre les rebelles de laCoalition des patriotes pour le changement qui veulent prendre Bangui et empêcher la tenue des électionsprésidentielle etlégislatives. Le 31 mars 2021, le Groupe de travail desNations unies sur les mercenaires a dit sa préoccupation sur des violations répétées desdroits de l'Homme par les mercenaires du groupe Wagner. Une enquête deRFI a collecté de nombreux indices, dont des documents confidentiels et des témoignages allant en ce sens[74]. Le gouvernement centrafricain a réagi en mettant en place une commission d'enquête. La Russie a dénoncé « de fausses nouvelles » qui « servent les intérêts des malfaiteurs qui complotent pour renverser le gouvernement »[75].
En avril 2022, une « opération » militaire menée par l'État centrafricain et des paramilitaires russes cause la mort de dizaines de civils dans les villages de Gordil et Ndah, au Nord-Est de la capitale. À la suite de ce massacre, l'ONU indique ouvrir une enquête[76].
À la suite des pourparlers de Brazzaville, un accord de cessez-le-feu est signé le[78]assorti de la condition de la formation d'un gouvernement d'union nationale[réf. nécessaire]. Le,Mahamat Kamoun est nommé Premier ministre du gouvernement d'union nationale à la tête d'un gouvernement de30 membres où les femmes sont très représentées.
L’organisation administrative de la RCA, s’articule donc autour de sept régions, 20 préfectures,84 sous-préfectures et deux postes de contrôle administratif et175communes, dont six communes d’élevages, et environ 10 000 villages, quartiers de villes[81].
La ville deBangui, est la septième région et est structurée encommune urbaine avec huit arrondissements et les communes spéciales de Bimbo et Bégoua[81].
Le recensement général de la population et de l'habitat (RGPH) effectué en 2003 a donné un nombre de 5 391 539 habitants :
femmes : 2 707 092 (50,21 %) ;
hommes : 2 684 447 (49,79 %) ;
jeunes de moins de18 ans : 49,8 % ;
population en zone rurale : 3 349 224 (62,12 %) ; population en zone urbaine : 2 042 315 (37,88 %).
Les précédents recensements de 1975 et 1988 avaient quantifié la population respectivement à 2 056 000 habitants et 2 688 426 habitants.
Évolution de la démographie entre 1800 et 2021 (chiffre de laOur World in Data, 2022).
Depuis le début de 2007, de nombreuses organisations humanitaires non gouvernementales, de toutes obédiences et de tous pays, sont de retour en République centrafricaine, dans la foulée des historiques actions du réseauCaritas Internationalis ou deMédecins sans frontières. Les projets sontactuellement[Quand ?] priorisés sur l'éducation, le développement agricole et rural, le soutien aux populations déplacées ou migrantes, l'accès aux soins de santé primaire, et un peu de microfinance pour soutenir les initiatives locales créatrices de revenus.
En République centrafricaine, lesPeulsMbororos représentent sans doute plus de la moitié de la population musulmane du pays et vivent pour une majorité de l’élevage dans le monde rural[84] etnomade mais il existe dans certaines régions leurs camps où ils s'installent pendant la saison humide. Une partie de la communauté musulmane est originaire du Cameroun et est arrivée dans les années 1920[85], d’autres sont venus du Tchad (sans doute originellement du Niger, voire du Nigeria) avant desmigrations plus contemporaines à partir des années 1990[84]. Les mbororos oupeulhs sont les peuples éleveurs de bœufs et ce sont eux qui ravitaillent la population banguissoise en viande de bœufs (la viande la plus consommée sur le territoire)[86].
Les deux langues officielles de la République centrafricaine sont lefrançais et lesango[87]. Le pays compte plus de quatre-vingtethnies parlant chacune desdialectes différents. Le sango, la langue véhiculaire, représente une vraie langue de communication, largement partagée dans le pays à l'époque de la colonisation française pour commercer et échanger. Il n'est cependant pas parlé par les populations du Nord, région à dominante musulmane[88]. Le sango tire son origine dans la langueNgbandji parlée par les peuples venus de la Libye situé à l’extrémité méridionale de la Haute-Égypte selon les rapports oraux de cette ethnie homogène et solidaire qu’on retrouve entre autres en République centrafricaine et enRépublique démocratique du Congo. Après leur migration sur les rivières Oubangui et Mbomou, ils longent en majeure partie la rive gauche et s’étendent jusqu’à l’intérieur des terres. On peut noter entre autres les sous-groupes de cette ethnie qui sont lesYakoma, Sango,Dendi, Mbangui et Gbodo[89].
Pour beaucoup de Centrafricains, le terme « musulman » renvoie essentiellement à son synonyme « tchadien », même si les PeulsMbororos représentent sans doute plus de la moitié de la communauté musulmane[84].
Spécialisés dans le commerce et arrivés en plusieurs vagues de migration depuis l'époque coloniale, leurs enfants n’ont jamais été considérés comme Centrafricains même après plusieurs générations. La haine sociale de la population la plus modeste contre ces commerçants « profiteurs » et leur proximité avec le régime de François Bozizé ont contribué à leur mise à l'écart[84].
Le système éducatif en République centrafricaine est calqué sur le modèle de la France. Il y a des disparités en ce qui concerne l'accès à l'éducation selon des critères sociaux et régionaux. On constate aussi un faible pourcentage de femmes dans le système scolaire[95]. L’université de Bangui construite pendant le régime de Bokassa reste la seule qui fournisse un enseignement supérieur public. L'école est obligatoire depuis 2008[réf. souhaitée].
En septembre 2013, à cause de la situation sécuritaire, 60 % des écoles du pays étaient fermées[96].
En septembre 2013, on comptait sept chirurgiens pour l'ensemble du pays. À cause de la situation sécuritaire, la plupart des centres de santé sont fermés[96].
La capitale Bangui possède plusieurs hôpitaux dont le centre hospitalier Amitié, construit avec l'aide de fonds chinois[98], et l’hôpital communautaire.
Le potentiel des sols est estimé à15 millions d'hectares[105],[103] (150 000 km2).
Le nord-ouest et le centre du pays représentent un bassin agricole important pour les cultures decoton et decanne à sucre. Toutefois, la faiblesse des infrastructures et du soutien à la production, qui reste majoritairement extensive, limite très fortement les rendements, très inférieurs à ceux des pays voisins. L'enclavement du pays demeure unhandicap important.
En 2009, l’élevage s’appuie sur un cheptel d'environ15 millions de têtes[106].
L'exploitation forestière contribue largement au PIB, avec d'importantes ressources en bois tropicaux. La forêt centrafricaine couvre une superficie de 3,8 millions d'hectares[108],[109] (38 000 km2). Dès le début de lacolonisation, on a exploité l'hévéa pour sonlatex, aujourd'hui les essences sont plus diversifiées. Les moins nobles sont transformées localement par une petite industrie de contreplaqués, tandis que les plus précieuses sont exportées sans transformation sous forme de grumes.
Les premiers forages pétroliers sont réalisés au début des années 1980 par la compagnie pétrolière américaineEsso. Leprésident Patassé avait attribué un permis d'exploitation à la compagnie américaine Grynberg en 2000 mais celui-ci a expiré en 2004[110]. Le gouvernement américain suit de près la situation sur place[111].
Un milliard de barils de pétrole seraient présents dans le sous-sol du pays, principalement au nord, près de la frontière avec le Tchad, certains experts parlant de jusqu’à5 milliards de barils[114].
Quatre sites pétroliers prometteurs sont identifiés : Bagara, Doseo, Salamat et Doba/Bango[114].
Areva a cependant renoncé à l'exploiter en raison de l’insécurité et de la baisse mondiale du cours de l’uranium dû à l’accident nucléaire de Fukushima en 2011[117],[118].
Carbonado du sud-ouest du pays.Exploitation manuelle d'une carrière de pierre.
La production dediamants alluvionnaires de très bonne qualité (diamants de joaillerie) s'établit à environ500 000carats bruts par an[115]. La Centrafrique figure en quatrième ou cinquième place mondiale pour leur qualité[119].
Laproduction réelle est difficile à estimer, au double environ ; il existe une contrebande importante dans ce secteur[120]. La production, le commerce, ainsi que la taille des diamants, sont des activités qui font régulièrement l'objet de plans visant à les nationaliser, ou au contraire à les libéraliser. Les chefs d’État centrafricains ont toujours profité du diamant[121],Jean-Bedel Bokassa (1966-1979) les a utilisés à des fins diplomatiques comme lors de l'affaire des diamants avec le président français Giscard d'Estaing.
Le tissu industriel, qui n'a jamais été très développé par rapport aux pays voisins comme le Cameroun par exemple, a souffert des troubles militaires et politiques successifs, et est aujourd'hui quasiment inexistant. Quelques industries développées dans les années 1970 (manufactures de tissus, de chaussures…) ont disparu. Il subsiste une production locale de bière et de transformation d'aluminium. Le secteur privé emploie environ 11 000 salariés.
Les services publics (eau, électricité, téléphone filaire…),monopoles publics, sont dans des situations financières difficiles, et les équipements, faute de maintenance et d'investissement, sont pour la plupart vétustes, entraînant des ruptures de service très fréquentes. Le poids important de la dette dans le budget national, et la faiblesse du niveau des ressources propres, rendent la gestion de l'État difficile (non-paiement de salaires des fonctionnaires, grèves et mouvements sociaux) et contribuent à la fragilité des institutions politiques.
Un cadre législatif anachronique voire inexistant, l'absence d'infrastructures de transport et forte corruption, caractérisent l'économie de la République centrafricaine, qui fait également partie d'institutions visant à l'intégration sous-régionale ou régionale comme laCommunauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC).
La Centrafrique reste un des endroits de la planète où l'on trouve encore uneflore et unefaune très diversifiées, en particulier une population d'éléphants d'Afrique de forêt. Cette situation reste très fragile du fait dubraconnage pour l'ivoire et de la consommation de viande debrousse, mais représente un potentiel cynégétique et d'écotourisme important. Letourisme est peu développé, autant du fait de la faiblesse des infrastructures d'accueil et de transport que de la forte insécurité qui règne dans le pays.
La circulation routière dans les provinces en République centrafricaine reste très difficile et très dangereuse car l'état des routes est trop dégradé et reste archaïque sans mesure de sécurité routière adéquate pour les usagers. Il y a souvent l’image de cette grappe humaine, d’hommes, femmes, et enfants et nourrissons agrippés en équilibre précaire au sommet des véhicules de transport demarchandises, victimes de nombreux accidents aux conséquences dramatiques. Un carnet de route avec photos apporte quelques informations[128].
Des difficultés de transport urbain et interurbain existent aussi dans le pays. La RCA disposait il y a quarante ans d’une société de transport centrafricain appelée SOTRECA. Compte tenu de l’étroitesse de sa flotte, elle n’a pas pu satisfaire les besoins de la population en matière de transports. Dix ans plus tard, la Compagnie Nationale de Transport (CNTR) a succédé à la SOTRECA, mais avec une durée de vie éphémère.
La culture centrafricaine est diversifiée entre les peuples et ethnies.
FemmeAka (pygmée ) dansant dans la forêt.Tenue en pagne centrafricain.
La plupart des Centrafricains (80 %) parlent des langues du groupe Adamaoua-Oubanguien de la famille nigéro-congolaise.
Au nord du pays vivent des populations parlant des langues nilo-sahariennes (les Sara par exemple). Dans les régions de savane de la RCA sont dispersées différentes communautés de Peuls nomades (Mbororo). L'immense majorité des Centrafricains n'est donc pas de culture bantoue[130].
Certaines ethnies minoritaires, vivant au sud-ouest du pays, sont cependant desBantous, peuples communs au Congo et auCameroun.
La population centrafricaine est subdivisée en une myriade depopulations. Ainsi, chaque « grande » ville a son peuple, sa langue et une histoire récente liée aux personnalités politiques et hommes de pouvoir qui en sont issus.
LesPygmées[131] sont un peuple visiblement différent, de par leur gabarit, et leur culture de peuple de la forêt. Longtemps et massivement considérés comme des humains de seconde zone, ils ont préservé leurs habitudes et se maintiennent dans leur environnement, sans accès aux « progrès sociaux » minimaux qu'a vus le pays.
Enfin, avec des frontières arbitraires et poreuses, on retrouve tous les groupes des pays voisins. Ainsi, une part grandissante de la population, en particulier sur l'axe nord-sud courant duTchad à la capitale, se rattache à la culture musulmane.
Les Centrafricains consomment beaucoup les plats traditionnels ou plats locaux[138] c'est une alimentation purement bio[139]. Les ingrédients sont les mêmes pour chaque ethnies ou groupes d’ethnies, mais les préparations ou les recettes diffèrent d'une localité à l'autre, d'un peuple à l'autre.
Les spécialités centrafricaines sont diverses[139] manioc, feuilles de manioc et koko (feuilles de gnetum), qui comptent parmi les aliments préférés des Centrafricains. La population locale prise le ngoudja accompagné de gozo (manioc) ou mangbere (bâtons de manioc), beignets de bananes, kanda (mets de pistaches), decapitaine braisé au feu de bois, ngou ti kassa, koko à la viande, chouia (viande de bœuf, de poulet ou de chèvre braisée). Les kindagozo (criquets) et les makongo[140] (chenilles fraîches ou séchées) font également partie des spécialités locales.
Les groupes musicauxZokela, Formidable Muziki[141] l'artiste Thierry Darlan Yézo, Tropical Fiesta avec les artistes phares comme Charlie Perrière, Aggas Zokoko[142], Canon Star Champion[143], Cool Star, de l'artiste Zékétè monon[144] ont eu du succès dans les années 1970 - 1980. Depuis les années 2008, Losseba est un des musiciens les plus écoutés par les Centrafricains pour ses sons et paroles en faveur d'un retour de la paix. Il en est de même pourIdylle Mamba, une artiste féminine évoluant dans une carrière internationale, elle a également contribué pour le retour de la paix en Centrafrique pendant la grande crise de 2013[145] en collaboration avec l'artiste international sénégalaisYoussou N'dour. Sans oublier le rappeur engagé Veyzo du groupe Ngarangba Music[146], avec des titres très engageants. L’artiste musicien Ozaguin[147] effectue des concerts dans les différentes villes du pays[148].
La Centrafrique compte plusieurs artistes peintres, dont la plupart sont inconnus du grand public du fait du désintéressement d'une grande partie de la population et de la quasi-inexistence de musées et galeries d'art ; les plus chanceux exhibent dans les centres artisanaux ou à l'Alliance française située près du muséeBarthélémy Boganda, en rénovation depuis les événements de 2013.
Le cinéma centrafricain est un domaine qui était encore méconnu du monde jusqu'en 2017 quand 10 jeunes réalisateurs ont été formés[149],[150] par les Ateliers Varan de Paris en collaboration avec l'alliance Française de Bangui. De ces 10réalisateurs sont sortis dixcourts-métrages[151],[152] qui ont fait le tour des festivals dans le monde. 34 jeunes ont été également formés à l'Alliance Française de Bangui par laCinéFabrique aux métiers du cinéma(scénario, production, images, son et montage)[153]. À l'issue 8 courts-métrages de fiction ont été réalisés et continuent de faire le tour des festivals dans le monde. Aujourd’hui le cinéma centrafricain prend son essor et donne au monde une autre image[154] de la Centrafrique.
Le cinéma centrafricain commence à faire écho avec des festivals qui sont organisés, dont le but est d'apporter une ouverture aux jeunes cinéastes et cinéphiles en passant par des petites formations[155],[156] comme des master classes[155], des échanges avec les professionnels du monde entier. L'un des festivals qui revient depuis trois ansest le[156] réalisé[Quoi ?] avec le soutien du ministère des Arts et de la Culture[156].
Appelé communément dans la langue locale qu'est le sangoTongbôndâ ce qui signifie en français comédien, le domaine de la comédie centrafricaine est demeuré à l'état purement culturel et propre à la pratique d'antan. les spectacles se déroulent très souvent dans les rues ou lors des occasions et festivités officielles. Elle attire de nombreux spectateurs. Ces spectacles jouent un rôle non négligeable dans la sensibilisation de masse. Ces scènes de comédies mettent la lumière sur les réalités sociales centrafricaines. La Comédie centrafricaine devrait avoir sa renommée internationales, si elle a su vite se moderniser[158]. Nous pouvons citer quelques artistes comédiens de renommée nationale comme Yéyé Mou Niama, Gbavenu, Docteur Mandjéké[159], ce dernier a initié un festival dénomméBangui Rire[160] qui ont vu participer des artistes comédiens de renommée internationale commeMichel Gohou,Digbeu,Nastou,Michel Bohiri, et qui est à son cinquième édition en 2022. Toutefois, cette comédie centrafricaine prend un élan au niveau régional et international avec un groupe de trois comédiens,Les Perroquets de Bangui, une troupe au répertoire humoristique riche mais elle réalise aussi des pièces didactiques pour des institutions. Cette troupe a participé à plusieurs Festivals internationaux et participé à la compétition régionalel'Afrique a un incroyable talent[161] dont elle a été jusqu'à la phase finale de la compétition. Aussi, elle a aussi pris part au Festival mondial de théâtre amateur de Monaco[162]. cette troupe de comédie composée des artistes des noms comme Baba Kpion et autres. Il faut ajouter à cela un autre groupe de théâtre radiophonique populaire dénomméLinga théâtre, produisant des capsules radiophoniques à court métrage quotidiennes sur des sujets d'actualité[163]avec des artistesMama Monkonzi, Petit Courageux, Kala, Baba Assibôzô, Ousman et papa Biscuit. il demeure que beaucoup reste à faire dans ce domaine de la culture centrafricaine.
Le Silence de la forêt d'Étienne Goyémidé[165] (1984), adapté au cinéma en 2003 par Didier Florent Ouénangaré etBassek Ba Kobhio, raconte l'histoire d'un fonctionnaire centrafricain qui abandonne tout pour faire un voyage en forêt et rencontre despygmées Babinga.
Le romanLes mots étrangers deVassilis Alexakis (2002)[166], qui narre l'apprentissage par ce dernier de la languesango, se déroule en partie àBangui.
Didier Kassaï,Tempête sur Bangui (La Boîte à Bulles, Saint-Avertin, 152 p.(ISBN978-2-84953-225-6)) est une bande dessinée qui décrit le début des troubles en 2012[167].
Crépin Mboli-Goumba,Au contre courant des compromissions centrafricaine, livre paru en 2003[168], puis,Les voix du possible en Afrique: Le cas centrafricain paru en 2004 etLa Nation Centrafricaine et les récifs
Clautaire Saulet,Les États Généraux de la Défense Nationale en Centrafrique, Éditions Harmattan 2023.[169]La République centrafricaine : parenthèse Seleka[170]
Yetomane Ndema, (1997- Nom complet : Axel Deo Gratias Ndema Yetomane),Journal des nuits de guerre, Éditions Harmattan ( paru en 2018,(ISBN 978-2-343-13968-1[à vérifier :ISBN invalide])),Les Sanglots de l’homme sans cœur, Amour ou Amitié (2019,(ISBN978-2-414-39354-1))
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