Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Régine Skorka-Jacubert

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Régine Skorka-Jacubert
Régine Skorka-Jacubert avecLaurent Hénart devant l'Arc de triomphe, le 8 mai 2005, lors des commémorations du8 mai 1945, où elle reçoit la distinction de chevalier de laLégion d'honneur, remise parJacques Chirac.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Regina SkorkaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Conjoint
Henri Jacubert(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Régine Skorka-Jacubert,Rivka Skorka ouRégine Skorka de sonnom de naissance, née le àZagórów et morte le àNancy, est une résistantefrançaise, arrêtée par laGestapo en, déportée àAuschwitz et survivante de laShoah[1]. Elle témoigne au procès deKlaus Barbie avec son frèreJérôme Skorka[2],[3].

Biographie

[modifier |modifier le code]

Enfance

[modifier |modifier le code]

Rivka Sorka naît le àZagórów[4], enPologne, au sein d’une famille juive. Fille de Jacob Skorka,rabbin, et de Slatka Szejman,modiste. Elle a trois frères.

Arrivée en France

[modifier |modifier le code]

En 1929, son père rejoint la sœur de Slatka sa femme, installée en France, àNancy, et il y trouve du travail en usine. Un an plus tard, le reste de la famille (la mère et les trois enfants, dont le plus jeune mourra enfant) le rejoint[5]. Rivka y prend le nom de Régine. La famille ayant été déclaréeapatride par le gouvernement polonais en 1938, ils demandent lanaturalisation française.

Seconde Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]

Lorsque laSeconde Guerre mondiale commence, la procédure de naturalisation n'est pas terminée. En mai et juin 1940, la France est envahie par les troupes allemandes. La famille quitte laLorraine et gagne laGironde. Les parents tentent de trouver des emplois àLibourne puisBordeaux, ou de vivre en travaillant sur les marchés[1],[5]. En septembre 1940, Régine revient sur Nancy. Ses proches sont arrêtés et internés aucamp de la Lande de Monts enIndre-et-Loire. L'aîné de ses frères réussit à s'évader et Régine le récupère, grâce au concours decheminots, àDijon en[5].

De son côté, Régine est condamnée pour exercice illégal de commerce par le tribunal de Nancy, du fait de la loi de Vichy interdisant aux Juifs de faire commerce. Par la suite, elle échappe, avec son frère Jérôme, qui l'a rejointe, à une rafle en, grâce à la divulgation du projet de rafle par des policiers français du bureau des étrangers[5]. Ils gagnent alors lazone libre, vont àLyon, et s'engagent dans larésistance. Régine trouve par ailleurs un emploi de vendeuse de chaussures[1].

Déportation

[modifier |modifier le code]

Le, Régine et son frère sont arrêtés par lamilice française conduite par un membre de laGestapo. Elle se retrouve interrogée au siège de laGestapo à Lyon,place Bellecour, parKlaus Barbie[5], qui n'arrive pas à obtenir son nom mais lui indique qu'elle ne reverra pas la France[6]. Identifiés comme étantjuifs, l'un et l'autre sont envoyés àAuschwitz, par leconvoi numéro 77[2], en date du.

Les parents et l'autre frère, Leib ensuite appelé Léon, sont déportés sur lecamp d'Auschwitz en 1942[1],[5]. Léon Skorka, né le à Zagórów, est déporté par le convoino 8, en date du. Le père, Jacob Skorka, né le, à Ozorkow, est déporté par le convoino 31, en date du. La mère, Slatka Skorka née Szejman, née le à Zagórów, est déportée par le même convoino 31[7]. Tous les trois sont assassinés.

Retour à Nancy

[modifier |modifier le code]

Régine survit et est libérée le 9 mai 1945. Elle arrive à Nancy un mois plus tard où elle retrouve son frère, qui a fait lamarche de la mort. Plus tard, elle se marie avecHenri Jacubert, ancienrésistant du maquis de la Drôme. Puis, à partir des années 1980, et jusqu'à sa mort, elle témoigne sur ce qu'elle a vécu dans sa jeunesse et sur lashoah dans les collèges et lycées[1]. En 1987, elle est témoin à charge au procès deKlaus Barbie à Lyon[6].

Mort

[modifier |modifier le code]

Régine Skorka-Jacubert meurt le àNancy[8],[1],[5].

Distinction

[modifier |modifier le code]

Publication

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. abcde etf« Régine Jacubert, figure de la résistance, est décédée »,France 3 Lorraine,‎(lire en ligne, consulté le)
  2. a etb« SKORKA REGINE – Convoi 77 », surconvoi77.org(consulté le)
  3. Il est inscrit avec le prénom Jérémie dans Klarsfeld, 2012.
  4. Selon Klarsfeld, 2012, elle est née à Metz. C'est sans doute une erreur, car son frère Jérémie, plus jeune, est né àZagórów, toujours selon Klarsfeld.
  5. abcdef etgPhilippe-Jean Catinchi, « Mort de Régine Skorka-Jacubert, résistante et témoin au procès de Klaus Barbie »,Le Monde,‎(lire en ligne)
  6. a etb« Le procès de Klaus Barbie à Lyon »,Le Monde,‎(lire en ligne)
  7. Voir, Klarsfeld, 2012.
  8. « SKORKA Regina - Fichier INSEE des décès », surdeces.matchid.io(consulté le)
  9. « Ordre de la Légion d'honneur - Nominations, promotions et élévations du 14-04-2005 », surfrance-phaleristique.com(consulté le)

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
Cadre juridique
Rafles
Camps
Assassinats et déportation
Responsables allemands de la mise en œuvre
Responsables français de la mise en œuvre
Spoliation
 v ·m Victimes notables
Victimes notables
A – B
C – F
G – J
K – L
M – R
S – Z
 v ·m Survivants notables
Survivants notables
A – B
C – E
F – H
I – K
L
M – O
P – R
S
T – Z
Documentation
Lieux de mémoire
Justes parmi les nations
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Régine_Skorka-Jacubert&oldid=221029208 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp