
Lesrégiments français sous l’Ancien Régime constituaient la composante principale de ce que l'on appelait déjà à l'époque l'Armée française ou les « Armées duRoi de France ». Ils portaient les noms de leur propriétaire puis par la suite les noms de leurprovince ou ville de recrutement.
Comme lesbrigades aujourd'hui, chaque régiment avait sa spécialité (infanterie, cavalerie, etc.) et était appelé à servir sur les champs de bataille selon les exigences militaires. Comme pour la Marine, tout Français avait le droit de s'y engager, mais les offices de commandement des régiments et les hauts grades étaient réservés à la noblesse militaire (noblesse d'épée) et inaccessible autiers état.
Dans l'organisation territoriale de l'Ancien Régime, chaque régiment avait également le rôle d'assurer la sécurité de sa province. Il était alors placé sous l'autorité d'ungouvernement militaire.
Aujourd'hui, certains régiments existent toujours et ont conservé leur emblème et leur spécialité d'origine. Le8e régiment d'infanterie par exemple est l'héritier de l'ancienrégiment d'Austrasie, formé lui-même à partir du vieuxrégiment de Champagne. Les régiments font partie des plus anciennes institutions françaises qui ont persisté jusqu'à nos jours.
En 1448, parCharles VII crée le corps desfrancs-archers.
En 1479,Louis XI réunit enPicardie 10 000 aventuriers et 2 500 pionniers, destinés à remplacer lamilice desfrancs-archers et à être entretenus d'une manière permanente en créant lesBandes françaises copiées sur lesBandes suisses. Ces bandes formeront les noyaux des futurs régiments français d'Ancien Régime.
LorsqueHenri IV de France monte sur le trône, il n'y a que quatre régiments d'infanterie[1] connus sous le nom deVieux corps et célèbres par leurs divers exploits. ce sont les
En 1616, le nombre de régiments était porté à dix. Outre les quatre vieux corps initiaux un cinquième avait pris rang, le
Cinq autres régiments avaient reçu le nom dePetits Vieux[1]
Cinq nouveaux régiments sont ensuite créés, puis d'autres successivement si bien qu'à la mort deLouis XIII (de France), en 1643, on compte33 régiments.
En 1670, les corps d'infanterie sont réorganisés.
En 1701, il y a138 régiments d'infanterie, en 1702 il y en a 176 puis 235 en 1705, 259 en 1706 et 260 en 1712 dont deux régiments de la Garde[1].
Toutefois à l'exception desvieux corps, des petits vieux et de quelques autres régiments qui comptaient quatrebataillons, la grande majorité n'en avait que deux et certains ne comportaient qu'un seul bataillon.
En 1715 après letraité de Rastatt le nombre de régiments d'infanterie est réduit à 117.
Toutefois après de nouvelles guerres, plusieurs corps sont créés et l'on compte137 régiments en 1747.
À l'avènement deLouis XVI, il n'y a plus que91 régiments dont lerégiment des Grenadiers de France formé des compagnies d'élites des régiments supprimés en 1749.
En 1762 les corps d'infanterie sont réorganisés puis d'autresréorganisations ont lieu en 1771,en 1775, eten 1776 ou il y a alors103 régiments[1].
En 1791 avec une nouvelle réorganisation, ils changèrent tous de dénomination, avec leur numéro d’ordre dans leur arme (selon la classification d’Ancien Régime) et leur arme spécifique.
Cette liste comprend un court résumé historique de chaque unité.
NB : Sous l'Ancien Régime, le corps de l'artillerie, a toujours fait partie de l'infanterie. Ce sont lesrégiments Royal-Artillerie,de La Fère,de Metz,de Besançon,de Grenoble,de Strasbourg,d'Auxonne,de Toul etdes Colonies.
Pour plus de détails, se reporter au lien de ladite unité[2],[3].
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