| Régie mixte des transports toulonnais | |
| Création | |
|---|---|
| Disparition | |
| Forme juridique | Société anonyme àconseil d'administration |
| Siège social | Toulon |
| Direction | Gérard Couturier (PDG) |
| Actionnaires | Métropole Toulon Provence Méditerranée |
| Activité | Transport en commun de voyageurs, exploitation et gestion d'infrastructure |
| Produits | Autobus Bateau bus Téléphérique |
| Société mère | Transdev |
| Effectif | 750 salariés |
| Site web | reseaumistral.com |
| Chiffre d'affaires | 58 499 600 € (2010) |
| Résultat net | 721 900 € (2010) |
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LaRégie mixte des transports toulonnais ouRMTT était la société qui gérait leréseau de transports en commun Mistral, desservant le périmètre de lamétropole Toulon Provence Méditerranée. Celle-ci en était l'unique actionnaire.
Le Réseau Mistral dessert douze communes de lamétropole Toulon Provence Méditerranée.
La RMTT (Transdev) a été remplacé le 1er Mai 2023 parRD TPM (RATP Dev)

À l'origine, la STVG (Société des tramways du Var et du Gard) était la première compagnie de transports en commun de l'aire toulonnaise.
Comme indiqué, elle gérait le réseau de tramways pour les communes de Toulon et la Valette, mais certaines lignes allaient jusqu'à Sanary, Le Beausset ou Hyères.
Plus récemment, la RMTT (Régie municipale des transports toulonnais, puis Régie mixte des transports toulonnais, créée le) est devenue dans la1re moitié duXXe siècle, la compagnie de transports en commun de l'agglomération (ou du moins ce qu'il en existait à l'époque), reprenant à son compte les tramways, lestrolleybus et mettant en place des lignes d'autocars sur Toulon et La Valette.Ce schéma est resté en place jusqu'à l'après-guerre.
C'était l'époque du « tout-automobile » et du « tout-gazole », les tramways jugés désuets, inesthétiques et gênants pour la circulation automobile, ont disparu en et lestrolleybus quant à eux cessèrent toute exploitation le. Bien avant cette date, dès 1948, une ligne ferroviaire à voie métrique appelée le « Macaron » reliant Toulon àSaint-Raphaël par la côte fut fermée à tout trafic et déferrée (elle fut remplacée par une piste cyclable).
À partir de 1978, le réseau de la RMTT s'est agrandi de manière conséquente, avec la création du Sitcat (Syndicat intercommunal de transports en commun de l'aire toulonnaise créé le), qui étendit le réseau urbain de Toulon à six communes (Toulon, La Valette, La Garde, Le Pradet, La Seyne-sur-Mer, Saint-Mandrier), puis à huit (Ollioules et Le Revest en plus des six d'origine).
C'est à cette époque également que les Cars Étoile, qui assuraient la liaison entre Toulon, La Seyne, Les Sablettes et Saint-Mandrier, disparurent au profit de la RMTT et du Sitcat. LaSodetrav (Société départementale des transports du Var), basée à Hyères, reçut la concession des lignes urbaines de La Garde et du Pradet.
C'est alors que se dessina au fur et à mesure, et jusqu'en 2002, date à laquelle la jeunecommunauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée, reprit l'exploitation du réseau via les compagnies RMTT, Sodetrav, Transvar, Orlandi et Littoral Cars.
Depuis le, la ville de La Crau a rejoint le réseau ce qui porte à douze le nombre de villes ou de communes desservis par le Réseau Mistral. C'est également depuis cette date que les livrées des transporteurs Sodetrav et Littoral Cars disparaissent au profit de la livrée bus unique du Réseau Mistral sur les lignes 6, 17, 23, 29, 39, 63, 64, 66, 67, 68, 69, 102 et 103 pour la Sodetrav, et sur les lignes 70, 71, 72, 84,120 et 122 pour Littoral Cars.
Le Réseau Mistral se décompose en trois parties : bus, bateau-bus et téléphérique.
Avant sa destruction complète en1955, leréseau de tramway de Toulon était l'un des plus étendus de France, allant deSanary-sur-Mer àHyères. En1972, à la suite d'un plan gouvernemental du redéploiement des tramways dans certaines villes pilotes,Toulon est choisie[1].
Le projet se poursuit lentement au fil des années, le matériel (AnsaldoBreda Sirio) finit par être commandé. Le premier coup de pioche est prévu en2002 avec un tracé de 20,7 kilomètres entre La Seyne-sur-Mer et La Garde, 31 stations et un budget prévisionnel de 378,7 millions d'euros[2]. Toutefois, le projet se retrouve compromis par l'arrivée d'une nouvelle municipalité issue desélections municipales de 2001. Mais en2005, le projet revient sur le devant de la scène, il est voté à l'unanimité et quelque temps plus tard l'enquête d'utilité publique aboutit positivement.
Le projet comporte alors deux tranches, la construction d'une ligneLa Garde-Toulon et ensuite d'une ligneToulon-La Seyne-sur-Mer, le tout inauguré à l'horizon2013. Mais il est à nouveau suspendu en 2007 par le président deTPMHubert Falco. Celui-ci confirme son choix en2008 en qualifiant la technologie dutramway de « dépassée »[3].

Après l'annulation du projet de tramway,Hubert Falco propose la réalisation d'unbus à haut niveau de service avec un début des travaux à l'horizon2012, c'est-à-dire après l'inauguration du secondtunnel routier. La première phase du projet debus articulé en site propre devrait être opérationnel en 2014[4] et relier La Valette-du-Var à La Garde par le pôle universitaire de Toulon, 9 kilomètres pour 15 stations[5].
À terme, le premier tronçon du TCSP devrait se rendre à La Seyne-sur-Mer en partant de La Garde, soit un tracé de 18,3 kilomètres avec 37 stations. Deux prolongements devraient suivre : à l'est jusqu'au Pradet et à l'ouest jusqu'à Saint-Mandrier, ce qui ajoute 12,1 kilomètres et 20 stations[6]. La ligne fonctionnera de 5 heures à 1 heure du matin et sera vraisemblablement opérée par des bus de 24 mètres de longueur mais la décision sur le matériel sera prise courant 2011.
La RMTT (Transdev) affirmait que le Réseau Mistral est un des réseaux les plus propres et des plus denses deFrance.


Dans le programme des municipales toulonnaises de 2008, il est inscrit qu'une nouvelle liaison maritime serait ouverte entre la petite rade et la ville duPradet.
À la suite d'une réunion qui s'est tenue mi-octobre 2010 dans les locaux du siège de la communauté d'agglomération, Yannick Chevenard, responsable de l'urbanisme et des transports au sein de la Communauté, a annoncé que le réseau maritime serait agrandi de plusieurs lignes en 2017.
La ligne duPradet àToulon est donc bel et bien lancée, d'autres lignes commeLe Mourillon ↔Saint-Mandrier-sur-Mer ou bien une ligne de cabotage faisant le tour de la petite rade feront leur apparition.
Les compagnies exploitées parTransdev devraient vraisemblablement se regrouper pour exploiter un réseau commun dans le Grand Toulon. Il s'agit des sociétés suivantes :
D'un autre côté, le groupeKeolis possède deux compagnies exploitant des lignes dans le Grand Toulon :
De plus, TPM envisage un système dit « multimodal », c'est-à-dire qu'avec un seul ticket, on pourrait prendre le bus, le bateau, le train, et par la suite le TCSP (transport en commun en site propre).
SiTransdev affirme que le réseau est un des plus denses deFrance, les associations d'usagers relèvent que seules dix lignes (1, 3, 5, 7, 8, 9, 15, 18, 36A/B, 191) ont une fréquence satisfaisante (au moins 4 passages par heure), que l'intermodalité avec la GareSNCF et routière est très mal assurée (notamment en venant de l'ouest) et que la vitesse commerciale est l'une des plus basses de France (à cause de l'absence de couloirs sur certaines avenues très encombrées telle l'avenue de la République sens ouest-est[réf. nécessaire].
Sur le Réseau Mistral, les lignes les plus fréquentées sont les : U, 1, 3, 6, 8, 9, 11, 12, 15, 18, 19, 20, 36, 40 et 81. Si les lignes U, 1, 3, 9 et 191 sont équipées de bus articulés (Agora L,GX 427 ou437), les autres sont équipées de bus standard (GX 317,GX 327,GX 337) ce qui n'est pas toujours sans poser des problèmes aux heures de pointe.
Le 1er Mai 2023, RMTT fut fermé définitivement, et RD TPM fut créé ce même jour, Transdev et Keolis-Sodetrav laissent la place àRATP Dev et la SNT Suma ![réf. nécessaire]
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