Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Réforme des collectivités territoriales françaises

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Cet article concerne la réforme mise en place sous le mandat deNicolas Sarkozy. Pour la réforme engagée en2012 sous le mandat deFrançois Hollande, voirActe III de la décentralisation.

Laréforme des collectivités territoriales est uneréforme structurelle de l’organisation territoriale française engagée par leprésident de la RépubliqueNicolas Sarkozy en 2008. Elle s'est traduite par un ensemble de lois dont la loi principale est la loino 2010-1563 du, dite précisément « de réforme des collectivités territoriales »[1].

Une partie de la réforme est cependant remise en cause à partir de2012 par les gouvernementsAyrault puisValls. La nouvelle catégorie d’élu local devant remplacer à la fois lesconseillers généraux et lesconseillers régionaux est supprimée[2] et la répartition des compétences entre régions et départements, qui devait s'appliquer à partir du, fait l'objet d'une nouvelleréforme.

Grands principes

[modifier |modifier le code]

La réforme des collectivités territoriales de 2010 affiche comme objectif la simplification de l’organisation territoriale française :

Sur le plan fiscal, cette réforme est doublée d'une réforme de lafiscalité locale avec la suppression de lataxe professionnelle en 2009 à l'occasion de laloi de finance 2010, remplacée par de nouveaux prélèvements, en particulier lacontribution économique territoriale.

La réforme crée une nouvelle catégorie de collectivité d'outre-mer : lacollectivité territoriale unique, issue de la fusion de la région et du département pour les régions monodépartementales et régie par l’article 73 de la Constitution (principe d'identité législative)[3].

Historique

[modifier |modifier le code]

2008 : la commission Attali préconise la suppression des départements

[modifier |modifier le code]

Lacommission pour la libération de la croissance française, ou, du nom de son présidentJacques Attali, la « Commission Attali », est une commission chargée par le président Sarkozy de rédiger un rapport fournissant des recommandations et des propositions afin de relancer lacroissance économique de la France. Elle a commencé ses travaux en et a rendu son rapport final le.

Pour lesréformes à mettre en place, la commission recommande, entre autres, la simplification de l’organisation territoriale pour en accroître son efficacité. Elle part du constat que le nombre de divisions administratives françaises est trop important et que les différenteslois de décentralisation n’ont pas été menées à leur terme, créant une complexité difficilement compréhensible pour le citoyen. La France compte en effet, en 2008, 36 783 communes, 100 départements, 26 régions et plus de 2 580EPCI à fiscalité propre. On recense près de 500 000 fonctions électives dans ces différentes collectivités décentralisées. Par ailleurs aux services administratifs de ces différentes entités viennent s’ajouter les ministères et les services déconcentrés de l’État ainsi qu’une quarantaine d’autorités administratives indépendantes créées depuis 1978. Selon le rapport de la commission, les redondances et chevauchements de compétences entre les divers échelons territoriaux créent à la fois un éclatement de la responsabilité, la paralysie de la décision, et la déroute de l’administré[4]. La Commission préconise ainsi de renforcer les régions, de transformer les intercommunalités en « agglomérations », entités de niveau constitutionnel, et enfin de faire disparaître en dix ans l’échelon départemental, tout en clarifiant les prérogatives de chaque collectivité publique[4].

Il n’y aurait ainsi dans cette organisation plus que deux niveaux : des régions fortes et peu nombreuses et des intercommunalités plus puissantes, notamment des agglomérations, dont la population moyenne devrait, selon la commission, se situer dans une fourchette comprise entre 60 000 et 500 000 habitants afin d’atteindre la taille critique qui permet de diminuer le coût des services publics locaux pour le citoyen. Les départements seraient quant à eux supprimés[4].

Cette recommandation permettrait une diminution du coût de la dépense territoriale et s’inscrit dans une autre recommandation qui vise à réduire la dépense publique qui s’élève annuellement à plus de 1 000 milliards d’euros sur unPIB qui s’élève à environ 1 800 milliards d’euros. Des dépenses publiques, rapportées au PIB, qui étaient les plus élevées de lazone euro en 2007[5].

La suppression des départements suscite les réticences du président Sarkozy qui déclare le jour même de la remise du rapport : « Je ne crois pas que les Français sont prêts à renoncer à la légitimité historique des départements. »[6], mais aussi des principaux intéressés :Claudy Lebreton (PS), président de l'Assemblée des départements de France, reconnaît qu'il faut « faire des économies », mais trouve cette proposition « parfaitement incongrue et iconoclaste »[7]. Les députés UMP émettent aussi des réserves, principalement pour le fait que Jacques Attali considère que les propositions de la commission ne sont pas dissociables les unes des autres[8].

Nicolas Sarkozy revient toutefois sur le sujet lors d’un déplacement àLimoges le :« Il va falloir qu'un jour — je me demande si ce ne sera pas un chantier pour 2009, on parle des structures territoriales en France. Parce que nous sommes arrivés à un degré de complexité sans précédent. Tout le monde est attaché à sa région, et puis il y a l'Europe, il y a les communautés de communes. Comment on s'y retrouve, c'est très difficile. À un moment donné, il faut qu'on se mette ensemble et qu'on voit dans le consensus comment on peut faire évoluer les choses. ». Le secrétaire d’État aux collectivités locales,Alain Marleix, précise dans un communiqué qu’il n’est pas question de supprimer les départements[9].

Mais ceci ne calme pas l’inquiétude des présidents de conseils généraux, d’autant que le président de la République annonce d’abord dans un entretien auMonde[10], puis dans un discours à Toulon le l’engagement en 2009 d’une réforme en profondeur des administrations locales. Il ne parle pas des départements mais dit que« le moment est venu de poser la question des échelons de collectivités locales dont le nombre et l'enchevêtrement des compétences est une source d'inefficacité et de dépenses supplémentaires. La compétitivité de notre économie est capitale. Elle ne peut supporter un poids excessif de dépenses publiques. »[11]

2009 : le comité Balladur préconise deux couples régions-départements et communes-intercommunalités

[modifier |modifier le code]

Les modifications législatives de la loi du résultent plus directement des propositions élaborées au sein ducomité pour la réforme des collectivités locales présidée par l'ancienpremier ministreÉdouard Balladur. Celui-ci est créé par un décret présidentiel du, dans le but« d'étudier les mesures propres à simplifier les structures descollectivités locales, à clarifier la répartition de leurs compétences et à permettre une meilleure allocation de leurs moyens financiers, et de formuler toute autre recommandation qu'il jugera utile. »[12]. Il remet son rapport au président de la République le.

Le comité établit un diagnostic similaire à celui de la commission Attali, au moins en ce qui concerne l’excessive stratification de l’administration française, particulièrement en regard de l’organisation des pays européens comparables à la France qui n’ont que trois niveaux, et l’absence de maîtrise de la dépense publique. Il y ajoute la problématique de trouver le bon impôt pour financer chaque strate, le fait que la plupart des décisions locales sont prises au niveau des établissements publics dont les membres ne sont pas élus au suffrage direct et enfin une inadaptation de l’administration au développement économique du pays[A 1].

La première préconisation de simplification vise à renforcer le rôle des régions en en réduisant le nombre de 22 à 15, afin de les doter d’une population moyenne de l’ordre de trois à quatre millions d’habitants. Il n’est plus question de supprimer les départements mais de favoriser des regroupements volontaires par des dispositions législatives de même nature que pour les régions. Leurs rôles respectifs seraient mieux définis. Les conseillers régionaux et les conseillers généraux seraient dénommés conseillers départementaux et seraient désignés en même temps et selon le même mode de scrutin[A 2].

Pour les communes, le rapport préconise l’achèvement de l’intercommunalité avant 2014 et une rationalisation du paysage des syndicats intercommunaux à vocation unique ou multiple, qui sont nombreux et couvrent des périmètres variés et incohérents entre eux. Il préconise ainsi l’inclusion des syndicats à vocation unique ou multiple dans lesEPCI, l’interdiction de la mise en place de nouveaux « pays », au sens de la loi du et l’élection directe des assemblées délibérantes des intercommunalités[A 3].

Il préconise enfin la création de onze grandes métropoles pour donner une impulsion nouvelle aux intercommunalités les plus peuplées et les plus importantes du pays. Il s’agirait des actuelles communautés urbaines deLyon,Lille,Marseille,Bordeaux,Toulouse,Nantes,Nice,Strasbourg et des communautés d’agglomération deRouen,Toulon etRennes[A 4]. Enfin une collectivité territoriale à statut particulier, dénommée « Grand Paris », serait créée[A 5].

Enfin un important travail de clarification des compétences de chaque niveau serait fait[A 6] et les impôts directs locaux, dont la taxe professionnelle, seraient réformés[A 7].

2009 : la mission sénatoriale prône un quasistatu quo avec renforcement de l'intercommunalité

[modifier |modifier le code]

Parallèlement au comité Balladur, une mission temporaire d’information avait été créée par le Sénat en pour formuler également des propositions sur la réorganisation territoriale. La mission était composée de 36 membres et était présidée parClaude Belot[13]. Elle rend ses conclusions le[14].

En matière d’organisation territoriale, elle propose la création d’un nombre limité de métropoles (neuf contre onze pour la mission Balladur), avec des pouvoirs restreints. Elles n’acquerraient le statut de collectivités territoriales de plein exercice bénéficiant de la mise en commun des ressources communales qu’à la condition que les communes membres en décident ainsi, par délibérations concordantes. Elle préconise également l’achèvement de l’intercommunalité et le maintien de toutes les strates existantes. Pour la coordination des politiques territoriales, elle ne retient pas le principe du conseiller territorial, mais privilégie un conseil régional des exécutifs[15].

En matière de compétences, la mission propose de maintenir la clause de compétence générale des différentes collectivités territoriales, à savoir leur capacité d'initiative sur le fondement de leur intérêt territorial respectif. Elle précise toutefois les vocations propres à chaque niveau : le développement économique et la formation à la région, la solidarité territoriale et sociale pour le département et les compétences de proximité aux communes. Letourisme, la culture, la jeunesse et les sports resteraient toutefois des compétences partagées entre différents niveaux[15].

Enfin, la mission propose également une réforme des finances locales[15].

2009-2010 : cheminement des projets de lois

[modifier |modifier le code]

Devant le Parlement, Nicolas Sarkozy réaffirme, le, sa volonté d'aller jusqu’au bout de la réforme et en particulier de réduire le nombre d'élus locaux[16]. Le, il dévoile dans un discours àSaint-Dizier, les grands axes de la réforme. Il confirme la création des conseillers territoriaux et la suppression de la clause de compétence générale pour les départements et régions, deux propositions du comité Balladur qui n’avaient pas été retenues par le Sénat. Cette clause de compétence générale ne serait ainsi réservée qu’à l’État et aux communes. Un statut de métropole pour les agglomérations de plus de 450 000 habitants serait créé, ce qui autoriserait la création de huit métropoles. L’objectif de l'achèvement de la carte de l’intercommunalité pour 2014 est confirmé et en matière de finances locales, la taxe professionnelle serait supprimée[17].

Lors duconseil des ministres du, quatre projets de loi ont été adoptés[18] :

  • un projet de loi organisant la concomitance des renouvellements des conseils généraux et des conseils régionaux ;
  • un projet de loi organique relatif à l’élection des membres des conseils des collectivités territoriales et des établissements publics de coopération intercommunale ;
  • un projet de loi relatif à l’élection des conseillers territoriaux et au renforcement de la démocratie locale ;
  • un projet de loi de réforme des collectivités territoriales.

Élections avant 2014

[modifier |modifier le code]

La première réforme est mise en œuvre par la loi n° 2010-145 du organisant la concomitance des renouvellements des conseils généraux et des conseils régionaux[19].

Elle réduit le mandat des conseillers régionaux élus en2010 à quatre ans, et celui des conseillers généraux élus en2011 (la moitié d'entre eux) à trois ans, au lieu de six ans habituellement pour les deux mandats, renouvelant ainsi ces assemblées en même temps, en2014. Ces changements sont censés ouvrir la voie à l’élection de conseillers territoriaux en 2014.

Réforme fiscale des collectivités

[modifier |modifier le code]

Le, la taxe professionnelle, principale ressource fiscale des collectivités territoriales est supprimée à l’occasion de l’adoption du projet de loi de finances 2010 et est remplacée par laContribution économique territoriale[20].

Grand Paris

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Grand Paris.

Le rapport Balladur prévoyait la réorganisation de la régionÎle-de-France avec la création d’une nouvelle collectivité, le Grand Paris, qui résulterait de la fusion du département deParis et des départements dits de « Petite Couronne ».

En fait ce projet est dissocié du projet de réforme global et a fait l’objet d’un projet de loi spécifique, qui concerne essentiellement leréseau de transport public du Grand Paris et créée son outil de mise en œuvre, laSociété du Grand Paris. Présentée en conseil des ministres le parChristian Blanc, secrétaire d’État chargé du développement de la région capitale, la loi n° 2010-597 relative au Grand Paris[21] est promulguée le[22].

La réforme de la gouvernance duGrand Paris est remise à une loi ultérieure.

Principale loi de réforme

[modifier |modifier le code]

Le, le principe de création du conseiller territorial, article premier de la réforme, est voté par le Sénat non sans quelques réserves, certains jugeant que l’élection d’un élu régional sur une base cantonale était antinomique avec une volonté de région puissante ou bien arguant que le fait de siéger dans deux assemblées différentes interdirait d’avoir une activité économique personnelle et créait des professionnels de la politique[23]. Le lendemain le principe d'une élection au suffrage universel direct pour le conseiller communautaire, représentant la commune dans un établissement public de coopération intercommunale, est entériné[24]. Le débat se polarise ensuite sur le mode de scrutin, particulièrement après que les élections régionales du ont été remportées par l'opposition dans 23 des 26 régions.

Le projet de loi est adopté par l’Assemblée nationale le à une courte majorité (276 voix pour, 240 contre)[25]. Le Sénat adopte le projet de loi le après l’avoir profondément remanié, particulièrement en supprimant du texte les deux principales dispositions : le mode d'élection du futur conseiller territorial et la nouvelle répartition des compétences entre communes, département et régions, renvoyée à un projet de loi ultérieur[26].

Le, le projet de loi est adopté en deuxième lecture par l’Assemblée nationale après suppression des modifications du Sénat. La version finale de la loi, très édulcorée par rapport au projet initial, est élaborée par une commission mixte paritaire et est adoptée par le Parlement, après le vote de l'Assemblée nationale le par une courte majorité (258 pour, 219 contre)[27]. Le Conseil constitutionnel valide à son tour le texte le[28] en censurant toutefois le nombre de sièges de conseillers territoriaux prévu pour chaque département, ce qui nécessite le vote d’une nouvelle loi sur cet aspect[29]. Le tableau annexé au projet de loi prévoyait en effet trop de conseillers pour cinq départements (Aude,Cantal,Mayenne,Meuse,Savoie) et insuffisamment pour un département (Haute-Garonne).In fine la loi de réforme des collectivités territoriales est promulguée le, mais de nouveaux textes législatifs sont nécessaires pour qu'elle soit pleinement applicable.

2011 : la loi de répartition des compétences

[modifier |modifier le code]

Nicolas Sarkozy confie le au maire deSarlat-la-Canéda et ancien ministreJean-Jacques de Peretti une mission sur la clarification des compétences des départements et des régions. Il doit en particulier réfléchir aux "conditions précises d'élaboration des futurs schémas régionaux d’organisation des compétences et de mutualisation des services"[30],[31].

2011 : collectivité unique pour la Guyane et la Martinique

[modifier |modifier le code]

Le projet deloi organique visant à créer un statut decollectivité unique, issu de la fusion de la région et du département, pour les régions mono-départementales, a été présenté en conseil des ministres le. Seules laMartinique et laGuyane seront dotées de ce statut. La première élection des membres des assemblées de Guyane et de Martinique est alors prévue avant le[32].

2012 : changement de majorité

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Acte III de la décentralisation.

À la suite des résultats de l'élection présidentielle,François Hollande est élu président de la République. Lors de la campagne électorale, celui-ci fait la promesse de supprimer le conseiller territorial. LeSénat, passé à gauche quelques mois plus tôt lors desélections sénatoriales de 2011, vote en première lecture le l'abrogation de sa mise en place[33] mais cette décision n'est pas validée par l'Assemblée nationale, qui est majoritairement de droite. Il faut attendre leslégislatives suivantes et une majorité de gauche à l'Assemblée pour concrétiser la suppression du conseiller territorial.Marylise Lebranchu est alors nommée ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique. Elle annonce que les élections départementales et régionales seront repoussées en 2015 tandis que les municipales auront bien lieu en 2014. Elle indique aussi que le mode de scrutin aux régionales ne sera pas changé mais le scrutin départemental sera revisité, estimant que les « cantons n'existent plus en tant que tels et qu'il faut donc réfléchir à un nouveau mode d'élection[34] ».

Ces projets font l'objet d'une nouvelle série de textes législatifs soumis au Parlement.

Organisation territoriale avant la réforme

[modifier |modifier le code]

Région

[modifier |modifier le code]

D'abord simples territoires ayant une cohérence économique, puis érigées au statut d'établissement public à vocation spécialisée avec la loi du, les régions deviennent des collectivités territoriales autonomes avec leslois de décentralisation de1982. Il existe au 27 régions, dont 22 situées enFrance métropolitaine (en comptant lacollectivité territoriale de Corse) et 5régions d'outre-mer.

Département

[modifier |modifier le code]

Les départements sont créés en tant que divisions administratives avec la loi du. Ils acquièrent le statut de collectivités territoriales avec des pouvoirs propres avec la loi du. Il existe 101 départements dont cinqd'outre-mer,Mayotte ayant acquis le statut deDOM le[35].

Commune

[modifier |modifier le code]

Les communes existent en tant que divisions administratives depuis la loi du. Elles acquièrent leur autonomie juridique et donc leur statut de collectivité territoriale avec la loi du. Il existe 36 682 communes au.

Intercommunalité

[modifier |modifier le code]

Paysage de l'intercommunalité en 2009

[modifier |modifier le code]

Avant la loi de réforme, il existe six modalités de regroupements de communes, de typesétablissements publics de coopération intercommunale qui, aux termes de l’art. L. 5210-1 du code général des collectivités territoriales (CGCT), « [se fondent] sur la libre volonté des communes d'élaborer des projets communs de développement au sein de périmètres de solidarité » :

  • lessyndicats intercommunaux à vocation unique (SIVU), structure classique organisée par la loi du[36], lessyndicats intercommunaux à vocation multiple (SIVOM), créés en 1959[37], qui unissent des communes voisines pour la gestion d’un ou plusieurs services tels que l’assainissement et le ramassage scolaire, et lessyndicats d'agglomération nouvelle (SAN) mis en place après la loi dite « Rocard » du pour organiser lesvilles nouvelles.
  • les groupements de communes rassemblées autour de projets, avec une fiscalité propre, qui peut être additionnelle aux taxes perçues par les communes ou prendre la forme d’unetaxe professionnelle unique (TPU), qui n’est dès lors plus perçue par la commune. Trois établissements publics de ce type peuvent être distingués : communautés de communes, communautés d'agglomérations et communautés urbaines.
Évolution du taux de communes regroupées au sein d’un EPCI à fiscalité propre

De 1999 à 2009, le taux de communes regroupées au sein d’un EPCI à fiscalité propre est passé au niveau national de 50 % à 93 %[C 1]. Au, 2 601 EPCI regroupent en effet 34 166 communes (93,1 %), soit 56 429 080 habitants (89,7 %)[C 2].

Seules 2 516 communes ne sont pas regroupées au sein d’un EPCI à fiscalité propre, ce qui représente 8,2 millions d’habitants (6 millions hors Paris). Sur les 100 départements, 5 ont toutes leurs communes regroupées dans des EPCI à fiscalité propre (l’Allier, laLoire-Atlantique, leMaine-et-Loire, lePas-de-Calais et laMartinique), 50 ont moins de 5 % de leurs communes isolées, et à l’opposé les 10 derniers départements ont plus de 30 % de leurs communes non regroupées. Pour deux départements (laGuadeloupe et laSeine-Saint-Denis), le taux de communes isolées dépasse même les 50 %, avec respectivement 56,3 % et 67,5 % de leurs communes non regroupées[C 3].

Représentation des départements selon le nombre et la population des communes n’appartenant pas à un EPCI à fiscalité propre au1er janvier 2009.

Toutefois, ce succès quantitatif doit être relativisé par plusieurs aspects négatifs :

Par ailleurs la montée en puissance de l’intercommunalité à fiscalité propre n’a pas eu pour corollaire le reflux des syndicats.

Communauté urbaine

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Communauté urbaine.

Formule jusqu'alors la plus intégrée des intercommunalités, lescommunautés urbaines[38], instituées en 1966[39], sont d’un seul tenant, sans enclave et réservées aux agglomérations de plus de 500 000 habitants. Leurs compétences obligatoires sont très larges et la TPU y est obligatoire.

Au, il y avait 16 communautés urbaines regroupant 409 communes et 7 596 835 habitants. Les trois les plus peuplées dépassent le million d’habitants. Les communautés urbaines, pour lesquelles, depuis 1999, un seuil de 500 000 habitants est requis lors de leur création, regroupent entre 5 et 85 communes, avec des populations totales s’étalant d’environ 52 000 habitants à plus d’un million d’habitants. Le seuil de 500 000 habitants est dépassé par 7 communautés urbaines sur les 16[C 5].

Communauté d'agglomération

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Communauté d'agglomération.

Lescommunautés d'agglomérations[40], qui ont été créées en 1999, sont d’un seul tenant, sans enclave et regroupent un ensemble de plus de 50 000 habitants autour d’une ville centrale de plus de 15 000 habitants. Elles perçoivent une TPU.

Au, il y avait 174 communautés d’agglomération regroupant 2 983 communes et 21 016 706 habitants. Hormis une communauté d’agglomération qui compte 29 371 habitants, toutes les autres ont plus de 50 000 habitants. La moitié ont une population comprise entre 67 000 et 140 000 habitants. La moyenne s’élève à plus de 120 000 habitants[C 5].

Communauté de communes

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Communauté de communes.

Lescommunautés de communes[41], créées en 1992[42], d’un seul tenant, sans enclave et pour lesquelles il n’existe pas d’exigence de seuil démographique. Elles ont des compétences obligatoires en matière d’aménagement et, de façon renforcée si elles optent pour une TPU, de développement économique. Leurs autres compétences, facultatives, peuvent être étendues.

Au, il y avait 2 406 communautés de communes regroupant en moyenne un peu plus de 11 000 habitants, et environ 13 communes. 33 dépassaient le seuil des 50 000 habitants[C 5].

Pays

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Pays.

Les pays, apparus sous une forme associative dans les années 1970 et définis depuis par laloi Pasqua d'orientation pour l'aménagement et le développement du territoire du, modifiée par laLoi Voynet d'orientation pour l'aménagement et le développement durable du territoire du[43] comme des regroupements de communes et d’EPCI liés par une communauté d’intérêts en raison de leur appartenance à un territoire caractérisé par une cohésion géographique, culturelle, économique ou sociale, étaient au nombre de 371 au. Ils représentaient 81 % de la superficie métropolitaine et 47 % de la population[44].

Outre-mer

[modifier |modifier le code]

La révision constitutionnelle du a conduit, avec les deux articles 73 et 74 de la Constitution, à une répartition binaire de ces collectivités : les départements et régions d’outre-mer, d’une part, et les collectivités d’outre-mer, d’autre part. Quelques nuances les différencient néanmoins et des passerelles permettent à ces collectivités de passer d'un statut à un autre[45].

Les départements d'outre-mer (DOM), issus de la loi de départementalisation du, relèvent en principe du régime d’assimilation législative (article 73 de la Constitution) : « les lois et règlements sont applicables de plein droit. Ils peuvent faire l'objet d'adaptations tenant aux caractéristiques et contraintes particulières de ces collectivités ». Il s'agit de laGuadeloupe, de laGuyane, de laMartinique, deLa Réunion, et depuis 2012 deMayotte. Ils sont comptés dans les 100 départements français[45].

Lescollectivités d’outre-mer (COM) relèvent quant à elles en principe du régime de spécialité législative (article 74 de la Constitution) et ont donc un statut d'autonomie : « les collectivités d’outre-mer régies par le présent article ont un statut qui tient compte des intérêts propres de chacune d’elles au sein de la République ». Il s'agissait au deMayotte (mais qui est devenu depuis 2012 un DOM et une ROM à collectivité unique et non plus une COM), de laPolynésie française, deSaint-Barthélemy, deSaint-Martin, deSaint-Pierre-et-Miquelon et deWallis-et-Futuna[45].

LaNouvelle-Calédonie constitue une collectivitésui generis relevant du titre XIII de la Constitution. Son statut a été défini en1999 sur la base de l’accord de Nouméa de1998.

Enfin lesTerres australes et antarctiques françaises (TAAF) ont la particularité de ne compter aucune population permanente et n'entrait dans aucune catégorie car ils ne peuvent disposer d'aucune autonomie de gestion (c'est aussi le cas deClipperton). Le siège administratif du territoire est àSaint-Pierre (La Réunion). Mais les TAAF ont intégré le statut de COM à part entière. Ces territoires sont gérés au nom de l'État par le gouvernement, dans un conseil exécutif et consultatif, disposant de son budget autonome fixé par le Parlement[45].

Organisation territoriale après la réforme

[modifier |modifier le code]

Région

[modifier |modifier le code]

La réforme maintient larégion en tant quedivision administrative etcollectivité territoriale. Le comité Balladur préconisait la réduction du nombre de régions afin d’accroître leur importance économique. La loi ne retient pas de mesure autoritaire mais autorise une réduction par fusion et par consensus.

Plusieurs régions formant un territoire d’un seul tenant et sans enclave peuvent, par délibérations concordantes, demander à être regroupées en une seule région. Ce projet de regroupement est soumis pour avis aux conseils généraux concernés. Il doit recueillir lors d'un référendum l’accord de la majorité absolue des suffrages exprimés, correspondant à un nombre de voix au moins égal au quart des électeurs inscrits[B 1].

De même un département et deux régions contiguës peuvent demander, par délibérations concordantes de leurs assemblées délibérantes, une modification des limites régionales visant à inclure le département dans le territoire d’une région qui lui est limitrophe[B 2].

Enfin, une région et les départements qui la composent peuvent, par délibérations concordantes, demander à fusionner en unecollectivité territoriale unique exerçant l'ensemble des compétences des collectivités fusionnées. Cette fusion est décidée par la loi, qui détermine l’organisation et les conditions d’administration de la nouvelle assemblée[B 3]. Ce type d'évolution est celle envisagée, dès l'annonce d'une réforme, par la régionAlsace et les deux départements qui la composent (Bas-Rhin etHaut-Rhin)[46].

Département

[modifier |modifier le code]

Ledépartement est maintenu en tant quedivision administrative etcollectivité territoriale. Lescantons demeurent également en tant que divisions administratives. Une loi postérieure à la loi de réforme est censée définir le nouveau découpage territorial des cantons.

Comme pour les régions, la loi ne prévoit pas de mesures autoritaires de suppression ou de fusion mais privilégie la recherche de consensus en permettant le regroupement de départements entre eux ou de départements et de régions sous réserve de l’accord de la majorité des suffrages exprimés.

Plusieurs départements formant, dans la même région, un territoire d’un seul tenant peuvent ainsi, par délibérations concordantes de leurs conseils généraux, demander à être regroupés en un seul département. Le gouvernement ne peut donner suite à la demande que si ce projet de regroupement recueille par référendum, dans chacun des départements concernés, l’accord de la majorité absolue des suffrages exprimés, correspondant à un nombre de voix au moins égal au quart des électeurs inscrits. Le regroupement éventuel est décidé par décret enConseil d’État[B 4].

Commune

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Commune nouvelle.

Lacommune est maintenue en tant que division administrative et collectivité territoriale.

Les dispositions antérieures à la loi de réforme permettant de réduire le nombre de communes sont issues de laloi « Marcellin » du 16 juillet 1971 dans laquelle la fusion de communes est décidée par le préfet, à l’initiative des conseils municipaux de communes limitrophes et après une consultation favorable de la population de chaque commune concernée n’ont eu que peu d’effet depuis 1971[C 6]. Afin de relancer le mouvement de réduction de communes, la loi de réforme prévoit une nouvelle modalité de regroupement : la commune nouvelle[B 5] qui peut être créée :

  • soit à la demande de tous les conseils municipaux ;
  • soit à la demande des deux tiers au moins des conseils municipaux des communes membres d’un même établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, représentant plus des deux tiers de la population totale de celles-ci ;
  • soit à la demande de l’organe délibérant d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, en vue de la création d’une commune nouvelle en lieu et place de toutes ses communes membres ;
  • soit à l’initiative dureprésentant de l’État dans le département.

Les conditions de création sont ainsi élargies, avec en particulier la suppression de la nécessité de recourir à une consultation de l’ensemble du corps électoral.

Intercommunalité

[modifier |modifier le code]

La loi de réforme crée deux nouveaux types d'établissements publics : la métropole et le pôle métropolitain. Afin de ne pas préjuger sur les débats à venir sur la gouvernance duGrand Paris, les nouvelles structures intercommunales ne s'appliquent pas à l'Île-de-France.

À l’issue de la loi de réforme, la catégorie des groupements de collectivités territoriales regroupe les établissements publics de coopération intercommunale et les syndicats mixtes, les pôles métropolitains, les agences départementales, les institutions ou organismes interdépartementaux et les ententes interrégionales[B 6].

La catégorie des établissements publics de coopération intercommunale regroupe quant à elle les syndicats de communes, les communautés de communes, les communautés urbaines, les communautés d’agglomération, les syndicats d’agglomération nouvelle et les métropoles[B 6].

Achèvement et la rationalisation de la carte intercommunale

[modifier |modifier le code]

Pour achever, simplifier et rationaliser l’intercommunalité au niveau national, la loi de réforme prévoit, avec l’objectif principal de parvenir au à une couverture de la carte intercommunale de l’ensemble du territoire, plusieurs dispositifs :

Métropole

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Métropole.

Une nouvelle forme d'intercommunalité, très intégrée, est créée sous le nom demétropole. Peuvent obtenir le statut de métropole[B 8] :

Les métropoles disposent de compétences déléguées de plein droit par les communes (développement et d’aménagement économique, social et culturel, aménagement de l’espace métropolitain, politique locale de l’habitat, politique de la ville, gestion des services d’intérêt collectif, protection et de mise en valeur de l’environnement et de politique du cadre de vie), mais également par le département (transports scolaires, gestion de la voirie départementale, compétences du Conseil général relatives aux zones d’activités et à la promotion à l’étranger du territoire et de ses activités économiques) et la région (promotion à l’étranger du territoire et de ses activités économiques). Par voie conventionnelle, d'autres compétences peuvent être déléguées[B 8].

Au, huit communautés urbaines peuvent donc prétendre au statut de métropole. Quatre de ces communautés urbaines regroupent plus la moitié de la population départementale, jusqu’aux trois-quarts pour leGrand Lyon. La population cumulée de ces communautés urbaines s’élève à 6,4 millions d’habitants. Ainsi, près d’un habitant sur 10 pourrait être concerné par cette transformation administrative. Géographiquement, les métropoles « potentielles » sont naturellement réparties selon un certain équilibre. Elles sont situées, à l’exception du Grand Lyon, dans des départements côtiers ou frontaliers. Seule lacommunauté urbaine Nice Côte d'Azur n'est pas un chef-lieu de région[C 7].

Les 8 principales communautés urbaines ayant vocation à devenir métropoles
RangNom de l'EPCIDépartementCapitale de régionNombre de communesPopulation totale 2009
(référence 2006)
Taux d’accroissement
annuel,
en composition 2009
% de la population
départementale couverte
1CU du Grand LyonRhôneX571 274 0690,7 %75 %
2CU de Lille MétropoleNordX851 124 8160,6 %43 %
3CU Marseille Provence MétropoleBouches-du-RhôneX181 038 5210,6 %53 %
4CU de BordeauxGirondeX27714 7610,9 %50 %
5CU du Grand ToulouseHaute-GaronneX25661 5351,5 %55 %
6CU Nantes MétropoleLoire-AtlantiqueX24594 7320,7 %47 %
7CU Nice Côte d'AzurAlpes-Maritimes24517 6990,5 %48 %
8CU de StrasbourgBas-RhinX28473 8280,5 %43 %

Pôle métropolitain

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Pôle métropolitain.

La réforme crée un nouveau mode desyndicat mixte, lepôle métropolitain, qui regroupe desEPCI à fiscalité propre formant un ensemble de plus de 300 000 habitants dont l’un compte plus de 150 000 habitants.

Par dérogation, le pôle métropolitain peut regrouper, sur un territoire d’un seul tenant et sans enclave, des EPCI à fiscalité propre formant un ensemble de plus de 300 000 habitants et comprenant au moins un EPCI de plus de 50 000 habitants seulement, mais limitrophe d’un État étranger[B 9] (ce cas concerne notamment des zones fortement urbanisées dont les agglomérations s'étendent à la fois sur ces autres États et en France, notamment pour les EPCI limitrophes des agglomérations deBâle et deGenève en Suisse, ou des EPCIlorraines touchant des agglomérations duGrand Duché du Luxembourg et celles de laSarre en Allemagne, et où des formes de coopérations transfrontalières renforcées sont également souhaitables entre ces pôles métropolitains français et les agglomérations étrangères limitrophes, essentiellement pour la gestion concertée des plans et équipements pour les transports, l'environnement et des ressources communes comme l'eau ou l'énergie, ou l’action économique conjointe des zones industrielles et commerciales).

Communauté urbaine

[modifier |modifier le code]

Afin de tenir compte de la création desmétropoles, qui les concurrencent par l'importance de leurs compétences, le seuil démographique permettant la création descommunautés urbaines est abaissé avec la loi de réforme de 500 000 à 450 000 habitants.

Communauté d'agglomération

[modifier |modifier le code]

Le seuil démographique est abaissé avec la loi de réforme de 50 000 à 30 000 habitants lorsque la communauté d’agglomération comprend le chef-lieu du département[B 10].

Communauté de communes

[modifier |modifier le code]

La loi de réforme n'apporte pas de modification à leur statut.

Pays

[modifier |modifier le code]

L'article 51 de la loi de réforme[B 11] supprime la procédure de création despays. Les pays créés antérieurement subsistent jusqu'à leur échéance.

Collectivités territoriales d'outre-mer

[modifier |modifier le code]

Collectivité unique

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Collectivité territoriale unique.

Lacollectivité unique est une nouvelle catégorie de collectivité territoriale, issue de la fusion de la région et du département pour les régions monodépartementales, créée par uneloi organique dont le projet de loi a été présenté en Conseil des ministres le. Seules laMartinique et laGuyane seront dotées de ce statut. La première élection des membres des assemblées de Guyane et de Martinique aura lieu avant le[32].

Autres collectivités

[modifier |modifier le code]

Les autres collectivités territoriales situées outre-mer demeurent inchangées par les lois de réforme.

Représentation territoriale après la réforme

[modifier |modifier le code]

Conseiller territorial

[modifier |modifier le code]

Le point le plus médiatisé de la réforme est la création des conseillers territoriaux censés se substituer à partir de 2014 auxconseillers généraux et aux conseillers régionaux : les conseillers territoriaux devaient siéger à la fois au sein duconseil général et au sein duconseil régional.

L'article1er de la loi n° 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales[1] prévoyait que les conseillers territoriaux seraient élus pour 6 ans dans le cadre decantons rénovés au scrutin uninominal majoritaire à deux tours, selon les modalités prévues au titre III du livreIer ducode électoral. Afin de limiter le nombre de triangulaires au second tour, la loi relevait de 10 % à 12,5 % des électeurs inscrits le nombre de suffrages nécessaires pour pouvoir participer au second tour[47]. Ce point, qui a fait l'objet de débats animés au parlement, a été validé par le Conseil constitutionnel[48].

Un premier tableau de répartition des conseillers territoriaux par département[49]. Il a fait l’objet de modifications, dans plusieurs régions, réduisant ainsi des écarts de représentativité infrarégionale importants. Le deuxième tableau est ainsi adopté par le Sénat le[50] puis par le Parlement le[51] mais est censuré par le Conseil constitutionnel qui constate en effet que « six départements présentaient des écarts de plus de 20 % à la moyenne régionale quant à leur nombre de conseillers territoriaux rapportés à la population du département » : laMeuse, leCantal, l'Aude, laHaute-Garonne, laMayenne et laSavoie[52],[53]. Un nouveau tableau de répartition est adopté enjuillet 2011[54] :

Répartition des conseillers territoriaux par région et département
CollectivitéSituation avant réforme1re lectureVersion adoptée par le parlement le[55]
invalidée par décision du conseil constitutionnel du
Version définitive[56]
RégionDépartementnb CGnb CRnb total d'élus par régionNb CT/ CGNb CT / CGNb CT / CRPopulation totale 2008[57]Pop. moy. région. par CTPop./ CTÉcart / moy. région. (en %)Diff élus / situ. antér.Nb CT/ CGNb CT/ CRDiff élus / situ. antér.
AlsaceBas-Rhin44271223943741 109 00225 26525 7912-484374-48
Haut-Rhin31202731760 62524 536-331
AquitaineDordogne50133203333211421 94115 47212 786-17-10933211-109
Gironde633779791 450 03918 3551979
Landes3092727386 16014 302-827
Lot-et-Garonne4082727337 88312 514-1927
Pyrénées-Atlantiques52184545668 46714 855-445
AuvergneAllier35142073535146353 3159 47810 0957-6135145-62
Cantal2752021154 8247 373-2220
Haute-Loire3572627229 9668 517-1027
Puy-de-Dôme61236363645 72310 250863
BourgogneCôte-d'Or43182314141134535 39112 61513 0584-9741134-97
Nièvre3292221228 18410 866-1421
Saône-et-Loire57204343573 23513 331643
Yonne42102929353 61112 193-329
BretagneCôtes-d'Armor52182843635190602 47817 10417 2141-9435190-94
Finistère54245555921 56816 756-255
Ille-et-Vilaine53235857992 57517 414257
Morbihan42184243733 14617 050043
CentreCher35112762525172321 81015 13012 872-15-10425172-104
Eure-et-Loir29123029435 04515 002-129
Indre2791919239 33212 596-1719
Indre-et-Loire37173535600 10617 1461335
Loiret41183839668 91317 1521339
Loir-et-Cher30102525337 22613 489-1125
Champagne-ArdenneArdennes37111953233138292 7229 9718 870-11-5733138-57
Aube33113333309 6899 385-633
Haute-Marne3272423193 3888 408-1623
Marne44204949580 26511 8421949
Franche-ComtéDoubs35191593939104537 56011 54113 78419-5539104-55
Haute-Saône32102423246 12910 701-723
Jura34102627271 22010 045-1327
Territoire de Belfort1541515145 3609 691-1615
GuadeloupeGuadeloupe4141383843408 29910 745434545
Île-de-FranceEssonne422466933333081 221 72238 32037 022-3-36133308-361
Hauts-de-Seine452841411 566 66838 211041
Paris1634154552 233 81840 615655
Seine-et-Marne432535351 325 23537 864-135
Seine-Saint-Denis402040391 518 22538 929239
Val-de-Marne492236351 323 38937 811-135
Val-d'Oise392132331 181 32235 798-733
Yvelines392838371 432 11438 706137
Languedoc-RoussillonAude35102532627167358 29315 79113 270-16-8626166-87
Gard46183839709 77618 1991539
Hérault492655551 037 68618 8671955
Lozère252151581 0835 406-6615
Pyrénées-Orientales31113031450 23914 524-831
LimousinCorrèze3715149302991251 5038 3828 6733-582991-58
Creuse2772019128 7996 779-1919
Haute-Vienne42214643382 4518 894643
LorraineMeurthe-et-Moselle44222303437134742 90417 91720 07812-9637130-100
Meuse3161519200 43710 549-4115
Moselle513148511 063 76020 8581653
Vosges31142327393 75614 584-1925
MayotteMayotte232323302 98313 173
Midi-PyrénéesAriège2253841515250155 53011 67410 369-11-13415251-133
Aveyron46103029287 5359 915-1529
Gers3152019192 56110 135-1319
Haute-Garonne533791891 239 90313 9311990
Hautes-Pyrénées3472323237 49010 326-1223
Lot3161919179 4169 443-1919
Tarn46143333383 58511 624033
Tarn-et-Garonne3072423242 36310 538-1023
Basse-NormandieCalvados49221884949117694 25312 91914 16810-7149117-71
Manche52163839515 20713 210239
Orne4092929302 02510 415-1929
Haute-NormandieEure4316167343598593 03719 04916 944-11-693598-69
Seine-Maritime693964631 273 79120 219663
Nord-Pas-de-CalaisNord797026976811382 606 36929 66432 1778-13181138-131
Pas-de-Calais774360571 487 19926 091-1257
Pays de la LoireLoire-Atlantique593529152531751 290 53320 64524 35018-11653174-117
Maine-et-Loire41144039798 43420 473-139
Mayenne3271619312 97516 472-2018
Sarthe40153231574 69118 538-1031
Vendée31173033636 22319 279-733
PicardieAisne42161863133109553 55517 92316 774-6-7733109-77
Oise41233739819 19021 0051739
Somme46183437580 90915 700-1237
Poitou-CharentesCharente35122122625124364 24714 56814 5700-8825124-88
Charente-Maritime51183841629 61215 356541
Deux-Sèvres33112627376 68613 951-427
Vienne38143031435 88714 061-331
Provence-Alpes-Côte d'AzurAlpes-de-Haute-Provence3043591515226162 91121 96810 861-51-13315226-133
Alpes-Maritimes522649491 099 41622 437249
Bouches-du-Rhône575175751 992 85526 5712175
Hautes-Alpes3031515139 4979 300-5815
Var432545451 018 97622 644345
Vaucluse24142527551 17920 414-727
La RéunionLa Réunion4945434949808 25016 495
Rhône-AlpesAin43144923233296598 32321 17418 131-14-19634299-193
Ardèche3391819321 45316 919-2019
Drôme36142727492 50818 241-1428
Haute-Savoie34173937738 02019 946-637
Isère583249491 214 77624 7911749
Loire40204039759 94819 486-839
Rhône544168691 720 30824 9321869
Savoie37102323422 14918 354-1324
Total général4 0651 7645 8193 4713 5123 517
 

La création des conseillers territoriaux est finalement annulée après lesélections de 2012, avant que cette réforme soit entrée en vigueur.

Élus intercommunaux

[modifier |modifier le code]

La réforme prévoyait qu'à partir desélections municipales de 2014, les conseillers descommunautés de communes, d'agglomération,urbaines ainsi que desmétropoles, représentant des communes de plus de 3 500 habitants seront élus au suffrage universel direct, dans le cadre des élections municipales. Les représentants des communes de plus petite taille devaient rester élus en leur sein par les conseils municipaux[58].

Après les élections de 2012, une loi de 2013 a confirmé ce principe tout en modifiant les modalités[59].

Élus municipaux

[modifier |modifier le code]

Les modalités d'élections des conseils municipaux demeurent inchangées pour les communes, comme pour les communes nouvelles créées par la loi. Pour ces dernières, jusqu’au renouvellement général des conseils municipaux suivant la création de la commune nouvelle, le préfet fixe la composition du conseil municipal dans lequel entrent tout ou partie des membres en exercice des anciens conseils municipaux et, dans tous les cas, le maire et les adjoints de chacune des anciennes communes. L’effectif total du conseil ne peut dépasser soixante-neuf membres, sauf dans les cas où la désignation des maires et adjoints des anciennes communes rend nécessaire l’attribution de sièges complémentaires[B 5].

Rationalisation de la répartition des compétences

[modifier |modifier le code]

Répartition des compétences avant la réforme

[modifier |modifier le code]

Leslois de décentralisation de 1982 et de 1983 ainsi que la loi sur les responsabilités locales du avaient, entre autres, pour objectif de donner aux collectivités locales des compétences propres, distinctes de celles de l’État et d’assurer ainsi un meilleur équilibre des pouvoirs sur l’ensemble du territoire. Mais la succession des textes a conduit à un enchevêtrement des compétences et à un éloignement certain de l’objectif initial de constitution de blocs de compétences pour chaque catégorie de collectivités, même si des grands axes se dessinent : la proximité pour les communes, le social pour les départements et l’action économique et de l’aménagement du territoire pour la région[C 8]. Cet enchevêtrement des compétences conduit à des financements croisés et à un risque de dispersion des ressources et de dilution de la capacité d’intervention des collectivités[C 9].

L’étude d’impact annexée au projet de loi présenté à l’Assemblée nationale dresse un état synthétique comparatif des budgets primitifs 2009 des départements et des régions, classés selon une présentation fonctionnelle. Même si la nomenclature par fonctions peut, dans l’application, laisser une part à l’appréciation, des grands blocs de compétences peuvent être distingués[C 10].

Au-delà des deux blocs de compétences « exclusives » et « non exclusives, il a paru utile de créer pour les régions, une troisième catégorie, appelée « compétences intermédiaires ». Il s’agit de compétences (telles que l’aménagement du territoire ou le développement économique) que la loi attribue aux régions, mais dont les contours sont très vastes et ne sont pas précisément délimités et dans lesquelles les autres catégories de collectivités peuvent également intervenir[C 11].

Il ressort ainsi que les domaines dans lesquels les départements interviennent concurremment avec d’autres catégories de collectivités représentent près de 20 % de la dépense et presque 11 milliards d’euros. Pour les régions, les dépenses dans les champs des compétences appelées ici « non exclusives » et « intermédiaires » représentent plus du quart de la dépense et presque7 milliards d’euros[C 11].

DépartementsRégions
Compétencesen Md€En %
des dépenses
ventilées
Compétencesen Md€En %
des dépenses
ventilées
Compétences exclusives48 84882 %Compétences exclusives17 31273 %
SDIS2 365formation professionnelle et apprentissage5 247
collèges4 478lycées publics et privés5 643
prévention médico-sociale1 051transports6 422
action sociale hors RMI, APA, RSA18 578Compétences intermédiaires3 58415 %
revenu minimum d'insertion (RMI)6 917aménagement des territoires1 409
allocation personnalisée d’autonomie (APA)5 257action économique2 175
revenu de solidarité active (RSA)820Compétences non-exclusives2 79712 %
routes et voirie5 776enseignement hors lycées1 001
transports3 606culture, sport, loisir989
Compétences non-exclusives10 82318 %santé et action sociale166
sécurité hors SDIS159environnement641
enseignement hors collèges1 296
culture, vie sociale, jeunesse, sport, loisir2 260
réseaux et infrastructures hors voirie2 185
aménagement et environnement2 872
développement économique2 051
Dépenses ventilées59 671

100 %

Dépenses ventilées23 694

100 %

Dépenses non-ventilées10 040Dépenses non-ventilées5 639
Total général69 711Total général29 333

Suppression de la clause de compétence générale

[modifier |modifier le code]

La clause de compétence générale est, enFrance, un concept juridique traduisant la capacité d'initiative d’unecollectivité territoriale dans un domaine de compétences au-delà de ceux qui lui sont attribués de plein droit, sur le fondement de son intérêt territorial en la matière.

Un des objectifs principaux de la loi de réforme des collectivités territoriales était, dès lors que l’option de suppression des départements n’était pas retenue, de clarifier les compétences respectives de chaque collectivité, ce qui devait se traduire par la mesure phare de suppression de laclause de compétence générale. La loi votée le met en œuvre cette disposition pour les départements et régions en précisant que ces collectivités interviennent désormais dans des domaines qui lui sont attribués, créant ainsi des blocs de compétences, mais introduit quelques exceptions.

L’article 73 de la loi précise en effet, pour ce qui concerne le conseil général, que le premier alinéa de l'article L. 3211-1 ducode général des collectivités territoriales, libellé ainsi :« Le conseil général règle par ses délibérations les affaires du département »[60], est complété par« dans les domaines de compétence que la loi lui attribue ». Ceci constitue de fait une suppression de la clause de compétence générale et renvoie de fait à un bloc de compétences bien identifiées. Mais il modifie parallèlement le deuxième alinéa en introduisant une exception :« Il peut en outre, par délibération spécialement motivée, se saisir de tout objet d’intérêt départemental pour lequel la loi n’a donné compétence à aucune autre personne publique[B 12]. »

L'article L. 4221-1 du code général des collectivités territoriales relatif aux compétences des conseils régionaux est modifié de manière similaire.

Ces dispositions sont validées par le Conseil constitutionnel par décision du[52],[53].

En2014, laloi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles rétablit la clause de compétence générale, mais leprojet de loi portant nouvelle organisation territoriale de la République la supprime de nouveau en ne leur conservant que les compétences partagées tourisme, sport, culture et langue régionale.

Compétences attributives, partagées ou déléguées

[modifier |modifier le code]

La clarification des compétences interviendra formellement dans une deuxième loi à publier dans un délai de 12 mois suivant la promulgation de la loi de réforme de[C 11].

Seules les compétences attribuées à la métropole sont précisées dans la loi de réforme. Outre les compétences transférées par les communes, la métropole bénéficiera de compétences transférées à titre obligatoire par le département (transports scolaires, routes, zones d'activités et promotion à l'étranger du territoire et de ses activités économiques) et par la région (promotion à l'étranger du territoire et de ses activités économiques). D'un commun accord avec le département et la région, elle pourra en outre se doter de compétences supplémentaires, déterminées par convention. L’État pourra également, le cas échéant, leur confier la propriété et la gestion des grands équipements et infrastructures[61],[B 8].

Si les compétences sont attribuées par la loi aux collectivités territoriales à titre exclusif, la loi de réforme prévoit d'ores et déjà que les compétences relatives au tourisme, à la culture et au sport sont partagées entre les communes, les départements et les régions[B 12].

La loi prévoit également qu’une collectivité territoriale peut déléguer à une collectivité territoriale relevant d’une autre catégorie ou à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre une compétence dont elle est attributaire, qu’il s’agisse d’une compétence exclusive ou d’une compétence partagée. Cette délégation est régie par une convention qui en fixe la durée et qui définit les objectifs à atteindre et les modalités du contrôle de l’autorité délégante sur l’autorité délégataire[B 12].

Schéma d’organisation des compétences et de mutualisation des services

[modifier |modifier le code]

Afin de faciliter la clarification des interventions publiques sur le territoire régional et de rationaliser l'organisation des services des collectivités, les régions et les départements qui la composent ont la possibilité d'élaborer conjointement, dans les six mois qui suivent l'élection des conseillers territoriaux, un projet de schéma d'organisation des compétences et de mutualisation des services. Ce schéma devra organiser la répartition des compétences entre les deux collectivités, l'organisation de leurs interventions financières et la mutualisation des services[B 13].

Encadrement des cofinancements

[modifier |modifier le code]

Cette clarification des compétences s'accompagne d'un encadrement des cofinancements. À compter du, la participation minimale dumaître d'ouvrage d'une opération d'investissement (sauf en matière de renouvellement urbain, de patrimoine protégé, de réparations de dégâts causés par des calamités publiques et pour les contrats de projets) sera fixée, pour toutes les collectivités territoriales et leurs groupements, à 20 % du montant total des financements publics[B 14].

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. p. 66
  2. p. 66-72
  3. p. 73-77
  4. p. 78-80
  5. p. 108 - 113
  6. p. 84 - 90
  7. p. 97 - 101
  1. art. 28
  2. art. 27
  3. art. 29
  4. art. 26
  5. a etbart. 21
  6. a etbart. 30
  7. a etbart. 35
  8. ab etcart. 12
  9. art. 20
  10. art. 19
  11. art. 51
  12. ab etcart. 73
  13. art. 75
  14. art. 76
  1. p. 58
  2. p. 62
  3. p. 99-103
  4. p. 63
  5. ab etcp. 61
  6. p. 44-46
  7. p. 37
  8. p. 78
  9. p. 79
  10. p. 80-83
  11. ab etcp. 80
  1. a etbLoi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales.
  2. Proposition de loi relative à l'abrogation du conseiller territorial, dossier législatif du Sénat, consulté le 8 mars 2013.
  3. Seules la Guyane et la Martinique ont opté pour cette solution. Le projet de loi organique a été présenté en Conseil des ministres le 26 janvier 2011 et devrait entrer en vigueur avant le1er janvier 2013.
  4. ab etc[PDF]Collectif sous la présidence de Jacques Attali,« Rapport de la Commission pour la libération de la croissance française »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surlesrapports.ladocumentationfrancaise.fr,Direction de l'information légale et administrative,(consulté le)p. 195-197.
  5. [PDF]Collectif sous la présidence de Jacques Attali,« Rapport de la Commission pour la libération de la croissance française »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surlesrapports.ladocumentationfrancaise.fr,Direction de l'information légale et administrative,(consulté le)p. 179.
  6. « Trop de départements ou trop de régions ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surliberation.fr,(consulté le).
  7. « Rapport Attali: les mesures qui font débat », surlexpress.fr,(consulté le).
  8. « Le rapport Attali provoque le mécontentement des députés UMP », surlemonde.fr,Le Monde,(consulté le).
  9. Jean-Pierre Bédéï, « Sarkozy s'interroge sur les départements », surladepeche.fr,La Dépêche,(consulté le).
  10. Xavier Ternisien, « Le rôle des régions et des départements revu en 2009 », surlemonde.fr,Le Monde,(consulté le).
  11. « Le discours de Nicolas Sarkozy à Toulon », surlemonde.fr,Le Monde,(consulté le).
  12. Décret n° 2008-1078 du 22 octobre 2008 portant création du comité pour la réforme des collectivités locales - sur Légifrance.
  13. « La mission temporaire sur l'organisation et l'évolution des collectivités territoriales », sursenat.fr,Sénat(consulté le).
  14. « Faire confiance à l'intelligence territoriale », sursenat.fr,Sénat(consulté le).
  15. ab etc« Rapport d’information « Faire confiance à l'intelligence territoriale » - Introduction », sursenat.fr,Sénat(consulté le).
  16. « La réforme territoriale "ira au bout" mais devra sauter les obstacles », surlexpress.fr,L’Express,(consulté le).
  17. Kévin Deniau, « Ce qu'il faut retenir de la réforme territoriale de Nicolas Sarkozy », surlexpress.fr,L’Express,(consulté le).
  18. « Réforme des collectivités territoriales »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surgouvernement.fr,(consulté le).
  19. Loi n° 2010-145 du 16 février 2010 organisant la concomitance des renouvellements des conseils généraux et des conseils régionaux
  20. « Le budget 2010 de l’État définitivement adopté », surlexpansion.com,L’Expansion,(consulté le).
  21. Loi n° 2010-597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris
  22. « Loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris », survie-publique.fr,(consulté le)p. 195-197.
  23. « Débats du sénat sur la création du conseiller territorial », sursenat.fr,Sénat,(consulté le).
  24. « Le conseiller communautaire élu au suffrage universel direct (29/01/2010) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surinterieur.gouv.fr,(consulté le).
  25. « Collectivités, réforme en marche »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surlejdd.fr,(consulté le).
  26. « Le Sénat ampute la réforme territoriale »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surlexpress.fr,L’Express,(consulté le).
  27. « La réforme territoriale est définitivement adoptée », surlexpress.fr,L’Express,(consulté le).
  28. « Décision du Conseil constitutionnel n° 2010-618 DC du 9 décembre 2010 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surconseil-constitutionnel.fr(consulté le).
  29. Guillaume Perrault, « Le «oui mais» des Sages à la réforme territoriale », surlefigaro.fr,Le Figaro,(consulté le).
  30. « Réforme des collectivités : le maire de Sarlat chargé d'une mission sur la clarification des compétences »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surlalettredeladoc.hautetfort.com,(consulté le).
  31. « La lettre de mission de Jean-Jacques de Peretti », surelysee.fr,(consulté le).
  32. a etb« Guyane et Martinique : vers deux nouvelles collectivités uniques »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surgouvernement.fr,(consulté le).
  33. Le Sénat supprime le conseiller territorial,Le Figaro, 17 novembre 2011.
  34. Lebranchu veut repousser les régionales,Le Figaro, 26 juillet 2012.
  35. Mayotte devient le101e département français,Le Monde, le.
  36. Loi du 22 mars 1890 sur les syndicats de communes ajoutant un titre VIII à la loi du 5 avril 1884 relative à l’organisation municipale, six ans seulement après cette dernière loi
  37. Ordonnance n° 59-33 du 5 janvier 1959 relative à la décentralisation et à la simplification de l’administration communale.
  38. Articles L. 5215-1 et suivants du CGCT
  39. Loi n° 66-1069 du 31 décembre 1966 relative aux communautés urbaines
  40. Articles L. 5216-1 et suivants du Code Général des Collectivités Territoriales
  41. Art. L. 5214-1 et suiv. du Code Général des Collectivités Territoriales
  42. Loi n° 92-125 du 6 févr. 1992 relative à l’administration territoriale de la République
  43. art. 22 de la loi n° 95-115 du 4 févr. 1995 pour l’aménagement et le développement du territoire (LOADT) et loi n° 99-533 du 25 juin 1999 relative à l’aménagement et au développement durable du territoire (LOADDT)
  44. [PDF]Mission d’information présidée par Jean-Luc Warsmann, « Une clarification de l’organisation et des compétences des collectivités territoriales », surassemblee-nationale.fr,(consulté le)p. 195-197.
  45. abc etd« Vers des statuts «sur mesure» », surlesrapports.ladocumentationfrancaise.fr(consulté le).
  46. Bas-Rhin et Haut-Rhin rêvent d'«une assemblée d'Alsace», Le Figaro du 01/10/2008
  47. Article 2 de laLoi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales
  48. MichelVerpeaux, « La réforme des collectivités territoriales : la fin — provisoire — du parcours »,Revue Lamy des collectivités territoriales,no 64,‎,p. 52-57(ISSN 1770-1775)
  49. R. Mazon, « La représentativité des nouveaux conseillers territoriaux », surlagazettedescommunes.com,(consulté le).
  50. « Le Sénat a adopté le tableau fixant la répartition des sièges de conseillers territoriaux par régions et départements »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surinterieur.gouv.fr,(consulté le).
  51. « Réforme territoriale : les points clés du texte définitif »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surcourrierdesmaires.fr,(consulté le).
  52. a etb« Décision n° 2010-618 DC du 9 décembre 2010 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surconseil-constitutionnel.fr(consulté le).
  53. a etb« Communiqué de presse du Conseil constitutionnel du 9 décembre 2010 - “Communiqué de presse - 2010-618 DC »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surconseil-constitutionnel.fr,(consulté le).
  54. LOI n° 2011-871 du 26 juillet 2011 fixant le nombre des conseillers territoriaux de chaque département et de chaque région Légifrance, loi n°2011-871 du 26 juillet 2011
  55. « Tableau de répartition des conseillers territoriaux adopté au Sénat », suradf-dci.com(consulté le).
  56. « Tableau de répartition définitif des conseillers territoriaux (projet de loi et étude d’impact) », surassemblee-nationale.fr(consulté le).
  57. « Populations légales des départements 2008 », surinsee.fr(consulté le).
  58. Article L 5211-6 du Code général des collectivités territoriales, dans sa rédaction issue de la loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales
  59. Loino 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers intercommunaux, et modifiant le calendrier électoral, dossier législatif du Sénat, consulté le1er juin 2013.
  60. article L. 3211-1 du code général des collectivités territoriales
  61. [PDF]p. 11

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]
v ·m
Ministre de l'Intérieur
(2002-2004 et 2005-2007)
Président de la République
(2007-2012)
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Affaires judiciaires
Discours
Articles liées
v ·m
Collectivités
Collectivités de droit commun
Collectivités à statut particulier
Autres
Intercommunalités
EPCI
Àfiscalité propre
Sansfiscalité propre
Autres formes
Disparus
Lois et réformes
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Réforme_des_collectivités_territoriales_françaises&oldid=222883854 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp