L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (50,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,2 %), prairies (24,7 %),terres arables (15,7 %), zones urbanisées (10,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,8 %), mines, décharges et chantiers (0,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Dépendait de l'ancienduché de Luxembourg, était annexe de la paroisse deSoleuvre. Cédé à laLorraine en 1602 avecHussigny[18]. Plus précisément, cet endroit a été réuni à la Lorraine par l'effet d'un traité de partage et de limites passé en 1602 entre les archiducs Albert et Isabelle, souverains desPays-Bas, et le duc Henri de Lorraine[22]. Rédange fit ensuite partie dubailliage de Villers-la-Montagne (1751-1790).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2022, la commune comptait 1 004 habitants[Note 6], en évolution de +1,11 % par rapport à 2016 (Moselle : +0,52 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Le dialecte traditionnel de la commune est le francique luxembourgeois. Dialecte qui était encore largement parlé par les anciens dans les années 1980. Cependant le vocabulaire local est quelque peu différent par rapport au luxembourgeois standard.
la ferme de la Foiret (ou Forêt) apparaît aussi sur la carte de Cassini tout comme sur le cadastre allemand de 1875. Elle se situait entre les deux chemins qui vont vers Belval et était constituée de deux bâtiments. Il semblerait que cette ferme fut détruite par l'attaque allemande du ; les Allemands croyant avoir affaire à un poste de résistance français. Cette ferme était habitée par la famille de Philippe Krier Philippe époux de Marie-Catherine Hannen durant la Révolution et la Restauration (voir la généalogie des familles de Rédange). La dernière famille à y avoir séjourné était la famille Melchior.
Église Saint-Quirin, construite en 1753, désaffectée, seul le clocher a été rénové en 2009.
Église Saint-Brice de style néo-gothique, construite en 1890 et possédant un orgue de 1926 construit par Franz Kriess et transformé en 1954-1955 par Jean-Georges Koenig. Cet instrument de 19 jeux à traction pneumatique possède également un magnifique buffet néo-gothique.
Chapelle Saint-Mathias : elle se trouvait à l’intersection de la voie romaine qui venait deTiercelet pour aller vers leTitelberg. À l’emplacement de la chapelle il y eut longtemps une croix qui, une fois tombée n'a plus été remise à sa place.
Chapelle de Rédange.
Ancien temple protestant réformé style néo-Renaissance, rue de Belvaux vendu en 1960.
Jean-Joseph Welter, né à Rédange en 1763 et décédé à Paris en 1852. Il travailla avecClaude Louis Berthollet,Lavoisier etJean-François Clouet en tant qu’« instructeur chimiste ». Il a été enterré aucimetière du Père-Lachaise dans le caveau de la famille Michelez. La plaque en fonte fixée sur la tour de l’ancienne église de Redange par la famille Welter date de 1853 et retrace l’œuvre du savant[29].
Gabriel Welter, né à Rédange en 1822 et décédé à Rédange en 1889. Il fut maire du village de 1865 à 1889. Il se distingua au cours de laGuerre de 1870 par l’épisode de l’escarmouche du. Il paya très cher son patriotisme et ne se remit jamais vraiment des mauvais traitements infligés par les Prussiens mais surtout de l’annexion de Rédange à l’empire allemand. Il était le neveu de Jean-Joseph Welter, il est enterré au cimetière de Rédange mais sa tombe est en très mauvais état.
Ferréol Welter, fils de Gabriel, né à Rédange en 1859, retraça l’escarmouche d’Audun-le-Tiche du dans un fascicule daté de 1921. Il réhabilite l’action méconnue de son père et permet ainsi d’avoir une bonne base d’étude pour l’histoire locale.
Symphorien Welter (1850-1917), fils aîné de Gabriel (Jahr-Buch der Gesellschaft für lothringische Geschichte und Alterkunde 1902 Metz).
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Esch-sur-Alzette (LUX)-Villerupt (partie française) comprend deux villes-centres (Villerupt etAudun-le-Tiche) et trois communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Concernant Welter, l'on peut tenter de se procurer : Ferréol Welter,Jean-Joseph Welter, Professeur et Chimiste-Mécanicien, dans lesMémoires de l'Académie de Metz, 1910,p. 319-354, et le lire.