Les altitudes au sein dufinage communal sont comprises entre33 mètres (près de l'anciensémaphore de Locmaria, dans la partie Nord de la commune) et le niveau de la mer. L'étroitesse de la presqu'île explique l'absence d'unréseau hydrographique notable.
La ville de Quiberon et le château Turpault (vue aérienne).La pointe du Conguel.
Le littoral présente des différences importantes : sa partie Ouest, dite « Côte sauvage de Quiberon », formée de falaises spectaculaires, très découpées et atteignant jusqu'à une vingtaine de mètres d'altitude, allant de la pointe de Kervihan au nord (limite avec la commune de Saint-Pierre-Quiberon au sein de laquelle la Côte sauvage se poursuit) et Beg er Lan au sud ; exposée aux vents dominants et dangereuse, mais très attractive touristiquement (elle est longée par leGR 34 et la route départementale D 186a), cette côte est inhabitée, sauf à son extrême sud, au voisinage du château Turpault. Sa partie Est, en climat d'abri, face à laBaie de Quiberon, est constituée d'une côte rocheuse basse dans sa partie Sud et sableuse dans sa partie située au Nord de Kermorvan ; le port de Port Haliguen y a été aménagé, ses alentours sont urbanisés ; plus au nord de cette côte se trouvent les plages de Kermorvan et de Saint-Julien. Le littoral Sud, qui forme l'extrémité de la presqu'île, entre la pointe de Beg er Lan et celle du Conguel (laquelle forme le point le plus avancé en mer de la presqu'île et est prolongée en mer par quelques îlots rocheux découvrant à marée basse, celui situé le plus au Sud-Est porte lephare de la Teignouse) est plus contrasté : de l'ouest vers l'est se succèdent le port de Port Maria, la Grande Plage de Quiberon, la Pointe de Beg er Vil, la plage du Goviro, la pointe de Goulvars, la pointe du Conguel et, au-delà, la plage du Conguel ; cette côte est très urbanisée dans sa partie Ouest ; par contre l'extrémité Sud-Est, aux alentours et de part et d'autre de la pointe du Conguel est restée en partie à l'état naturel, abritant toutefois l'institut de thalassothérapie près de la plage du Goviro et l'aérodrome de Quiberon dans sa partie Nord-Est.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique franc, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[2]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[4].
Statistiques 1991-2020 et records QUIBERON (56) - alt : 33m, lat : 47°29'41"N, lon : 3°07'36"O Records établis sur la période du 01-01-1976 au 30-06-2021
Quiberon est desservi par la D 768 (ancienneroute nationale 168) venant d'Auray viaPlouharnel ; une autre route départementale, la D 186a, longe la Côte Sauvage.
Les autocars du réseau régionalBreizhGo offrent des liaisons entre Quiberon (gare maritime et gare SNCF),Auray,VannesviaCarnac etLa Trinité-sur-Mer. La ville propose le service de QUIB’BUS le mois de juillet et août.
Le terminus de la voie ferrée et la gare de Quiberon.
Le bâtiment de la gare de Quiberon (vu côté quais).
Le "Tirebouchon" en gare de Quiberon en 2011.
Quiberon : Port-Maria.
Quiberon : Port-Maria.
Quiberon : Port-Maria.
Port-Haliguen : vue d'ensemble.
Port-Haliguen : vue partielle et le phare.
L'aérodrome de Quiberon est désormais géré par la ville de Quiberon. Un grand nombre d'activités aéronautiques y sont réalisées et la brasserie est ouverte toute l'année[10].
Au, Quiberon est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle appartient à l'unité urbaine de Quiberon[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quiberon, dont elle est la commune-centre[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[17].
L'abbé Le Cam rapproche Quiberon du nom de Beg Ruberon (beg désigant en breton un « cap », ru pouvant signifier « rouge, colline, tertre, tombe » et beron « propriétaire »), pointe rocheuse sur laquelle est construit le Fort-Neuf enPort-Haliguen[30].
SelonHervé Abalain, il est issu du vieuxbretonKeberoen, de[berv(enn)], « bouillant, bouillonnant (d'écume) », que qualifie [kib], « bassin, sources, fontaines »[31].
Jean-Yves Le Moing rapprocheKeberoen de probablement kib et de erv. Erf désigne la langue de terre reliant l'ancienne île donnant une forme de coupe (kib en vieux breton) à l'anse formant la baie de Plouharnel[32].
Lesite préhistorique deBeg-er-Vil est situé à l'extrémité sud de lapresqu'île de Quiberon, dans la baie de Port-Maria. Il a été occupé par deschasseurs-cueilleurs duMésolithique de 6 200 à 6 000av. J.-C., selon ladatation par le carbone 14. Beg-er-Vil est le plus ancien habitat côtier de cette période fouillé enFrance. Un os declavicule, trouvé en 1985 par l'archéologue Olivier Kayser lors d'une fouille, a pu être daté en 2022, grâce aux progrès d'analyse réalisés depuis, comme datant d'environ 8200 ans, et en fait le plus vieil humain retrouvé en Bretagne à ce jour ; de plus les analyses ont prouvé que la chair fraîche avait été volontairement retirée de l'os pour une raison qui reste inconnue[35].
L'âge du bronze révolu, lesGaulois de la tribu desVénètes règnent sur un territoire représentant l'actuelMorbihan (ce peuple donna son nom à la ville de Vannes).
« Par leur marine considérable, leur supériorité nautique bien reconnue et leurs relations commerciales avec l'île de Bretagne, les Vénètes étaient devenus un peuple très puissant, dont l'autorité s'étendait au loin sur tout le littoral de la Gaule et de la Bretagne insulaire. Ils possédaient un petit nombre de ports situés sur cette mer ouverte et orageuse à de grandes distances les uns des autres et rendaient tributaires presque tous les navigateurs obligés de passer dans leurs eaux. »
À la suite de l'invasion de laGaule par lesRomains, l'Armorique et les Vénètes sont asservis par ces derniers en56av. J.-C..
Vers l'an435, les Angles et les Saxons conquièrent laGrande-Bretagne. LesBretons sont voués à l'exil. Ils émigrent en Armorique qui deviendra peu de temps après la Bretagne. C'est à cette époque que débute la christianisation du territoire.
Les fouilles réalisées à partir de 1870 par l'abbé Levenot ont permis la mise au jour de sarcophages datant de l'époque mérovingienne et de poteries funéraires[42].
Le "Fort Neuf" est, malgré son nom, une ancienne batterie construite vraisemblablement pendant laGuerre de succession d'Espagne (1701 - 1714), transformée en redoute pendant la Révolution française, puis en fort entre 1883 et 1886.
Victor Maurice de Riquet de Caraman : carte de la presqu'île de Quiberon en 1756.Victor Maurice de Riquet de Caraman : "Le débarquement des Anglais à Quiberon" (1756).Victor Maurice de Riquet de Caraman : "Les défenses de Quiberon en 1756 (côte est)".
Pendant laGuerre de succession d'Autriche, à la suite dusiège de Lorient, l’escadre anglaise de l’amiralLestock, composée de quarante vaisseaux, débarque dans la presqu'île le. Le capitaine général, de Penhoët, gouverneur de la presqu'île, refuse de se rendre. Les combats s'intensifient, l'armée armoricaine est battue et les habitants se voient dans l'obligation de s'enfuir[43]. À la vision des dégâts engendrés par ces combats,Louis Jean Marie de Bourbon,duc de Penthièvre, aménage la presqu'île de redoutes. La construction du fort de Penthièvre débute en1747[44].
La pêche à lasardine qui se faisait sur la côte de la baie de Quiberon et dans les parages voisins « avait répandu une grande aisance parmi les habitants, qui sont tous propriétaires des champs attenant à leurs maisons ; mais en 1746 une partie de cette prospérité disparut : les Anglais brûlèrent onze villages sur les vingt-deux que renfermait la presqu'île, et tous les bâtiments [bateaux] qu'ils trouvèrent dans leshavres. La marine de Quiberon qui comptait à cette époque un grand nombre de barques et plus de quarante bâtimens de soixante à deux centstonneaux, fut réduite à trente-sixchasse-marées »[45].Jean-Baptiste Ogée précise que le roiLouis XV « vint au secours des malheureux qu'ils avaient ruinés ; il accorda des sommes pour leur être remises », mais ces aides ne parvinrent jamais aux Quiberonnais à qui elles étaient destinées[38].Pendant laguerre de Sept Ans, labataille des Cardinaux, dite aussi par les Anglais "Bataille de la baie de Quiberon" (Battle of Quiberon Bay) se déroula en 1759 dans laBaie de Quiberon.
« Quiberon ; presqu'île ; à 7lieues deVannes, sonÉvêché ; à 27 lieues deux-tiers de Rennes ; et à 5 lieues d'Aurai sasubdélégation et sonressort. On y compte1 100 communiants[Note 3] ; la Cure est présentée par l'abbé de Saint-Gildas de Rhuis. Cette presqu'île ne tient plus au continent que par une langue de terre qui, sous le fort Penthièvre, bâti à l'entrée de Quiberon, n'a pas vingt-cinqtoises de large, et presque aucune élévation au-dessus de la mer ; une partie de cette langue de terre est couverte d'eau à marée haute, et le passage n'est praticable, pour se rendre à Quiberon, qu'à marée basse. (...) Le seul port de Quiberon est le port Haliguen, fermé par unmôle en pierres sèches, et ne pouvant recevoir que des bâtiments de cent cinquante à deux centstonneaux[38]. »
En juin1795,Port Haliguen voitdébarquer quelque 5 400 émigrés royalistes venus d'Angleterre. 12 000Chouans du Morbihan, s’allient à eux. Mais les royalistes ne peuvent s'entendre sur les stratégies à adopter (notamment à cause du double commandement ducomte de Puisaye et ducomte d’Hervilly). L'armée républicaine, menée par legénéral Hoche, profite de la discorde et repousse les royalistes sur la presqu'île, à la suite de laBataille de Plouharnel. Ces derniers se retranchent dans leFort Penthièvre, mais sont assaillis par les républicains le 20 juillet. Le lendemain, les royalistes capitulent ; sur les 6 263 arrêtés, 748 sont fusillés[46].
Au début duXIXe siècle, le confiseurNicolas Appert fait une grande découverte : la stérilisation des aliments par la chaleur dite « conserve appertisée ». Il publie sa découverte en 1810. À partir de cette date le quartier des conserveries de Port Maria se développe. La ville devient le premier port sardinier de France en créant des « usines à sardines ».De nombreuses famillesbigoudènes s'y installent, venues principalement duGuilvinec, afin de profiter d'un port plus proche des bancs sardiniers qui s'étaient déplacés vers le sud. Les femmes travaillent dans les conserveries pendant que les hommes partent pêcher[47].
En 1836, Ernest Ménard écrit que « les maisons de Quiberon sont généralement bien bâties, et offrent un aspect d'aisance et de propreté inconnue dans les autres parties de la Bretagne. Le territoire, excessivement morcelé, est séparé par des murs de pierres froides, à hauteur d'appui, qui ressemblent de loin aux cases d'un damier. (...)L'œil fatigué cherche en vain un arbre pour se reposer ; le vent de mer balaie cette terre aride, plate et sans abri, brûlant toute végétation. Le figuier qui croît dans les sables, et la treille grimpant aux fenêtres, se découvrent à grand'peine entre de hautes murailles, dont leur feuillage sombre et jauni n'ose dépasser le faîte »[48].
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Quiberon en 1845 :
« Quiberon (sous l'invocation de laVierge) ; commune formée d'un ancien prieuré, dont l'église portait le nom de saint Clément ; aujourd'hui cure de 2ème classe, ayantsuccursale en l'ancienne chapelle deSaint-Pierre (ordonnance du) ; bureau des douanes à Poraliguen [Port-Haliguen]. (...) Principaux villages : Bach Priol, Portaliguen, Kerhostin, Portivy, Reraron, Le Roc-Quinaut, Keraut, Kergroix, Kerdavid, Kermahé, Keridenvel, Kerné, Kervihan, le Grand-Rohu, Kernavezet, Kerboulevin, Julien, le Manesmeur, Kermorvant,Saint-Pierre. Moulins à vent de Portivy, de Saint-Pierre, de Kerboulevin, de Saint-Julien, du bourg[49]. »
« Autour de cet ossuaire où cet amas d'ossements ressemble à un fouillis (...) est rangée à hauteur d'homme une série de petites boîtes en bois de six pouces carrés, chacune recouverte d'un toit, surmontée d'une croix et percée sur sa face extérieure d'un cœur à jour qui laisse voir à l'intérieur unetête de mort. Au-dessus du cœur, on lit en lettres peintes ; « Ici est le chef de ***, décédé tel an, tel jour ». (...) Il y a quelques années, on voulut abolir cette coutume : une émeute se fit, elle resta[50]. »
Entre 1865 et 1870 une épidémie devariole sévit dans le Morbihan : 160 malades furent atteints à Quiberon, l'épidémie y faisant 31 morts[51].
Une station de sauvetage est inaugurée à Port-Maria en 1870. On trouve à la fin duXIXe siècle dans ce port 4 usines de préparation de la sardine. « C'est le seul port de la côte ouest de la presqu'île à l'abri duressac. (...) C'est le point de la presqu'île où règne la plus grande activité commerciale et maritime » écrit Benjamin Girard. Le même auteur indique que Port-Haliguen « est un excellent mouillage pour les plus grands navires » et qu'ne 1885 les deux ports précités ont en tout accueilli 97 navires de commerce venant de l'étranger (important principalement de lahouille, du bois du Nord et de larogue) et 79 de différents ports français[36].
En1882, laligne de chemin de fer Auray-Quiberon est inaugurée. Elle permet de transporter des munitions vers les batteries de la côte, mais aussi facilite l'exportation des sardines et achemine les quelques touristes qui commencent à percevoir les bienfaits de la mer. On le surnommera le « train des cocus », car il transportait les hommes qui venaient le week-end rejoindre leurs femmes qui étaient en vacances sans leurs maris trop occupés par leurs affaires. « Depuis l'ouverture de la voie ferrée qui relie Auray à Quiberon, cette dernière localité s'est, pour ainsi dire, transformée et est devenue une petite ville. Des constructions se sont élevées de toute part, une très belle mairie a été édifiée dans le voisinage de la gare ; un marché couvert, où le poisson se vend à lacriée, a été fondé » écrit Benjamin Girard en 1889[36]. Des personnalités commencent à fréquenter Quiberon, par exemple l'académicien GoncourtHenry Céard qui s'installe dans une maison de Port Haliguen, auteur notamment deTerrains à vendre au bord de la mer (1906) etDescente des Anglais dans la presqu'île de Quiberon en 1746, récit d'un témoin (1906). La pêche, la conserverie et l'exploitation chimique des algues brûlées dans lesfours à goémons vont peu à peu décliner face à l'essor du tourisme[1].
Jules Fabre[52] écrit en 1889 que « le petit bourg de Quiberon semble vivre à peine ; il a l'aspect d'un village presque inhabité, aux maisons blanches et peu élevées, aux rues tellement tortueuses que l'étranger qui s'y promène ne sait jamais s'il est dans une cour privée ou sur une voie publique ; les animaux domestiques errent partout à l'aventure ; des ustensiles, des outils, des objets de tout genre gisent dans tous les coins »[53].
Le fort de Saint-Julien (dit aussi fort de Kernavest) est construit en 1885. Il abrite depuis 1947 unsémaphore[54].
En février1893, le premiercasino de Quiberon est construit.
En1899, c'est par Quiberon (Port Haliguen) que lecapitaine Dreyfus revient de l’île du Diable, de nuit et dans le plus grand secret, pour assister à son procès.
L'activité du port (Port-Maria) à l'arrivée des bateaux de pêche (carte postale, débutXXe siècle.
Quiberon est vers 1900 le premier port sardinier de France.
Sardiniers à Port-Maria vers 1903 (photographie d'Onésime Reclus).Une sardinerie à Port-Maria vers 1903 (photographie d'Onésime Reclus).Femmes mettant les sardines à sécher (carte postale).
« Port-Maria est le port d'été (...). C'est la partie la plus vivante, la plus industrielle de la presqu'île. Quand donne la sardine, il n'est pas rare de voir réunis dans ce petit port jusqu'à 150 bateaux. C'est un spectacle vraiment curieux que présente alors Port-Maria, avec ces mâts qui se dressent en l'air par centaines, ces filets aux mailles fines comme du tulle que fait flotter le vent et cette foule grouillante, affairée, qui vend, compte, lave et porte ses poissons à l'usine. La grande industrie de Port-Maria, c'est la pêche et la préparation de la sardine. Une fois les bateaux entrés dans le port, la sardine est achetée à des prix qui varient de 2 à 80 francs le mille, par les usines qui la mettent en boîtes. Le poisson nettoyé, décapité, lavé, salé, est mis à sécher dans des espèces de paniers métalliques où l'étendent les femmes. La cuisson, la fermeture des boîtes et l'emballage en caisses viennent ensuite. L'abondance de la pêche n'est pas moins variable que le prix. Aussi le chômage est-il fréquent pour cette industrie très prospère malgré des aléas considérables[55]. »
« Le second port de Quiberon est Port-Haliguen, à l'est de la presqu'île (...). Une belle route y conduit. Le port, très bien abrité, est fermé par deux jetées dont l'une porte un phare. C'est le rendez-vous des pêcheurs de homards, dont les petits canots vont et viennent sans cesse[56]. »
En 1906, la revue catholiqueLe Correspondant déplore qu'à Quiberon, de même que dans les ports voisins, on ne voit que très peu d'hommes à lamesse, mais que les femmes par contre y assistent nombreuses[57].
Jeune fille de Quiberon (carte postale, vers 1910).
Quiberon : la Danse du Dimanche (carte postale, vers 1910).
La station de sauvetage de Quiberon est créée en 1870 : le premier canot de sauvetage fut l'Alexine (un canot en bois à avirons en service jusqu'en 1905) ; il fut remplacé cette année-là par leGeorges et Marie Copin, installé à Port-Maria dans une maison lui servant d'abri ; comme il ne donna pas satisfaction, il fut remplacé en 1911 par leComte et Comtesse Foucher de Saint Faron, en service jusqu'en 1947. Ensuite Quiberon fut sans canot de sauvetage jusqu'en 1980, date de l'arrivée duRégine Dumée, remplacé en 2002 parLa Teignouse et en 2012 parLa Quiberonnaise[58].
Le leCarl Bech, untrois-mâts norvégien chargé deguano duPérou et à destination deNantes, sombra près de la Pointe de Beg Er Vil, victime d'une violente tempête ; ses 16 membres d’équipage périrent noyés[59].
En février 1941 lesConseils municipaux de Quiberon et de plusieurs autres communes adressent « aumaréchal Pétain l'hommage de leur admiration, de leur loyalisme et de leur gratitude pour l'œuvre de redressement qu'il a entreprise »[63].
Le monument aux morts de Quiberon porte les noms de 47 personnes mortes pour la France pendant laSeconde Guerre mondiale[60].
Cinq aviateurs britanniques ou australiens[64], ainsi qu'un polonais[65] engagé dans une formation polonaise de laRoyal Air Force, mort en 1942, sont inhumés dans le carré militaire des soldats duCommonwealth du cimetière de Quiberon.
Quatre soldats originaires de Quiberon sont morts pendant laguerre d'Indochine et quatre pendant laguerre d'Algérie[60]. Le colonel Félix Brunet, pilote d'avion et d'hélicoptère, troisième pilote militaire français le plus décoré, mort pendant la guerre d'Algérie est inhumé à Quiberon[66].
En1964, le Centre dethalassothérapie est créé par le docteur Raymond Denniel et le premier directeur de cet Institut estLouison Bobet.
La ville de Quiberon doit faire face aux lourdes charges engendrées par unemprunt toxique[67], négocié en mai 2007 auprès de la banqueSFIL (Société de financement local)[68].
Le, une violente explosion due au gaz fit dix blessés et provoqua des dégâts considérables, endommageant une trentaine de maisons et de commerces dans le centre de la ville de Quiberon[69].
Le un incendie a détruit une boulangerie à Quiberon[70].
En 2010, la question d'une fusion entre Saint-Pierre-Quiberon et Quiberon est relancée avec l'adoption du texte définitif du projet de loi de réforme des collectivités territoriales, grandement facilitée puisque ne nécessitant plus que l'accord du préfet et des conseils municipaux des communes concernées. En janvier 2019 la maire de Saint-Pierre-Quiberon, Laurence Le Duvéhat, a envoyé une lettre à ses administrés pour les consulter à ce propos qui, à ce jour, reste un projet non abouti[71].
L'Hôtel de Ville est situé 7 rue de Verdun, au centre même de la ville.
La ville est administrée par unconseil municipal de 27 membres – le maire Patrick Le Roux et 26 conseillers municipaux – soit deux de moins que lors de la mandature précédente, la commune passant sous le seuil des 5 000 habitants[74].
Au, s’est formé la communauté de communesAuray Quiberon Terre Atlantique (AQTA)[75]. Elle compte 24 communes et est issue de la fusion de quatre intercommunalités :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[80]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[81].
En 2022, la commune comptait 4 782 habitants[Note 23], en évolution de −1,24 % par rapport à 2016 (Morbihan : +3,82 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La ville regroupe quatre médecins généralistes, un médecin spécialiste, sept chirurgiens-dentistes, deux orthophonistes, trois cabinets infirmiers, deux cliniques vétérinaires. La ville regroupe aussi huit kinésithérapeutes, six ostéopathes et trois podologues. Quiberon possède un laboratoire d’analyses médicales et un centre d’imagerie médicale. Trois pharmacies sont à la disposition des habitants[87]. L’hôpital le plus proche se situe à Auray.
Une maison de santé a été créée début 2016 regroupant le laboratoire d'analyses médicales, le centre d'imagerie médicale ainsi que plusieurs professionnels de santé : médecins, kinésithérapeutes, ostéopathe, infirmiers, orthophoniste, pédicures-podologues, cardiologue, sage-femme.
Quiberon regroupe différents équipements sportifs : un stade municipal, un complexe omnisports, une salle detennis, une base nautique, unaérodrome, un skate park, et un terrain degolf, deux centres-équestre et un club de tennis de table.
Les lieux de culte de Quiberon sont liés auculte catholique comme l'atteste la présence de l’église Notre-Dame de Locmaria, la chapelle Saint-Julien, la chapelle Sainte-Anne et la chapelle Saint-Clément.
Le cimetière se situe à l’angle de l’avenue du Général-de-Gaulle et de la route de Kerné.
Lesémaphore de Saint-Julien a été implanté en 1947 au fort de Kernavest dans l’ancien poste de direction de tirs. Il a été rénové pour la dernière fois en 1976. Ce sémaphore a été mis en place à la suite de l’incendie du sémaphore de Locmaria en 1944 par les Allemands. Il garantit la surveillance des abords maritimes de Quiberon et la surveillance des pêches.
Le sémaphore de Saint-Julien[89] repose sur deux activités qui sont la veille sémaphorique et l'entraînement desfusiliers marins. Les infrastructures sont en bon état et sont régulièrement utilisés par l’école des fusiliers marins de Lorient où les élèves disposent de locaux de vie et d’un terrain d'entraînement[90].
Quiberon est composée de ⅔ de résidences secondaires (silver économie) et de ⅓ de résidences principales. La commune opte pour une politique générale de fiscalité faible afin de favoriser l’économie locale.
Quiberon est composée d’une criée, d’une zone artisanale, de deux entreprises de taille intermédiaires (Belle-iloise et Accord hôtel thalasso), et de nombreuses petites et moyennes entreprises.
Située à Port Maria, lacriée est un des lieux essentiels de l’activité maritime de la presqu’île, en réalisant un chiffre d’affaires de 6,5 à 7 M€.
Aujourd’hui, elle regroupe une centaine de bateaux qui débarquent leurs poissons, coquillages et crustacés pour les vendre aux enchères. La vente se fait aussi parInternet, pour la vente à distance. C’est aussi 1 500 tonnes de poissons vendues dont 7,5 tonnes de poissons vivants
De plus la criée est renommée pour sa filière d’excellence. Cette filière d’excellence est attribuée à la manière dont le poisson est neutralisé. L’ikejime est une manière ancestrale japonaise qui permet de ne pas stresser le poisson et évite tout saignement qui peut altérer le goût de ce dernier[91].
Le poisson peut aussi être transporté vivant avec différents moyens de transports en France et à l’étranger pour notamment de grands restaurants ce qui en fait un lieu unique sur le territoire national.
Quiberon possède plusieurs usines regroupées en majorité sur une même zone: la zone artisanale et le quai des saveurs[92].La Belle-Iloise,La Maison d'Armorine qui produit lesniniches, La Cour d'Orgères. Elles y emploient de nombreux habitants.
La conserverie desardinesLa Quiberonnaise (l'entreprise a été fondée en 1921), quant à elle, est située rue du Port de pêche à Port-Maria. Elle est connue notamment pour ses boîtes de sardinescollectors, notamment celles dessinées parFrank Margerin[93].
L'aérodrome de Quiberon est accessible à pied depuis les plages, permet aux visiteurs d'arriver dans la presqu'île par la voie des airs, offre un accès vers les îles et sert de base pour des baptêmes de l'air et de parachutisme[10].
La commune met à la disposition des visiteurs deuxcampings, Kerné et Le Goviro, une aire d'accueil decamping-cars, ainsi qu'une vingtaine d'hôtels, sans compter les locations saisonnières gérées par les agences immobilières et par les particuliers.
De nombreuses animations sont mises en place durant cette période avec comme événement majeur la fête de la sardine en juillet et en août, de nombreux concerts deux fois par semaine, des animations sportives (Le triathlon, les foulées du large, …) et culturelles (randonnées, ateliers,..)[96].
De nombreuses animations sont organisées en dehors de cette période comme :
Le port de plaisance dePort Haliguen I et II, bassins modernes et le vieux port, pouvant accueillir près de 1 000 bateaux. Créé dans les années 1960 à l'initiative du conseiller général et maire Victor Golvan, ouvre la commune sur la baie, les îles et les accueils nautiques diversifiés.
On trouve parmi les lieux d’archéologie présent à Quiberon, le site mésolithique deBeg-Er-Vil qui a fait l’objet de 3 campagnes de fouilles menées en lien avec l’Université de Rennes[96].
Église Notre-Dame de Locmaria,XIXe siècle : elle a été édifiée de 1900 à 1902. Elle accueille des spectacles et des concerts ;
Chapelle Saint-Clément : cette chapelle a été construite en 1875 sur les fondations duprieurébénédictin primitif, initialement dédié àsaint Colomban (francisé par la suite ensaint Clément) ; les fouilles entreprises en 1870 ont mis au jour deux chapelles successives et un cimetière contenant plusieurs niveaux de sépultures montrant une occupation pendant plus d'un millénaire à partir de l'an 500 environ ; ce fut le centre paroissial initial de Quiberon[97] ;
Chapelle Saint-Julien : elle a été construite en 1859 sur les vestiges d'une ancienne chapelle saccagée en 1746 par l'escadre anglaise de l'amiral Lestok ; lissée à l'abandon, vers 1910 elle servait d'entrepôt aux pêcheurs du village ; elle a été restaurée en 1928 et possède troisvitraux représentant laCrucifixion (1934), laNativité (1993) et laPêche miraculeuse (2009)[97] ;
Diverses sculptures sont présentes dans la ville de Quiberon comme la sirène et le pêcheur sur le port de Port-Haliguen. Il y a aussi le jardin de Bretinio avec « retour à l’envoyeur » et la vache du jardin de la mairie en hommage au jumelage avec le Grand Bornand.
Lelavoir du Ragot : il a été réhabilité en 2007 par l’association "Agapanthe" et est devenu un lieu de rencontre et de rassemblement. Des chasses aux œufs y sont organisées àPâques, il est accessible pour une visite lors des journées du patrimoine et des concerts à ciel ouvert s’y déroulent[98].
Le lavoir de Kerniscop : c'est un vieux lavoir en granite, pavé et entouré d’un petit mur. Il se compose de 2 bassins qui s’évacuent vers la mer une centaine de mètres plus loin.
La tour de Locmaria, située au point culminant de la presqu'île, est depuis au moins 1636 (c'est alors une tour de guet) liée à la défense des côtes ; unsémaphore y est construit en 1806 et reconstruit sous forme d'un bâtiment polygonal pendant le Second Empire (son sommet supportait un mât de signaux émergeant de la toiture). Ce sémaphore a été incendié pendant l'été 1944 et est resté en ruine jusqu'à sa démolition en 1976 ; il n'en subsiste que la tour ronde, transformée en point de vue.
L'ancien sémaphore de Locmaria.
La "tour de Locmaria".
Quiberon : le "Fort Neuf".
Le Fort Neuf est, malgré son nom, une anciennebatterie construite vraisemblablement pendant laGuerre de succession d'Espagne (1701 - 1714), transformée enredoute pendant laRévolution française, puis enfort entre 1883 et 1886. Désarmé en 1902, il est remplacé par la nouvelle batterie de Port-Haliguen[99].
Le fort de Saint-Julien (dit aussi fort de Kernavest) et sonsémaphore.
Kermorvan est un beau petit village situé dans la baie de Quiberon. il est composé de maisons de capitaine et de maisons typiques, représentatives du patrimoine architectural local.
Un détail signe l'authenticité de ces maisons : elles ont toutes aux bords du toit des pierres taillées qui débordent de celui-ci. Ces pierres appeléescrossettes sont parfois sculptées d’un visage. Quelques rares constructions possèdent encore un escalier extérieur, le deurgail ou dorgail (enbreton vannetais ou local) qui permettait d’accéder au grenier.
Une architecture balnéaire particulière est présente sur le front de mer à Quiberon, on y découvre différents styles architecturaux comme l'"Historicisme" qui consiste à imiter les églises, les chapelles et les châteaux par exemple. On retrouve également le styleArt Déco semblable au style des années 1930, mais aussi le "Pittoresque", le "Régionalisme", l'"Art nouveau" et le "Postmoderne".
Le château Turpault[101] qui essuie toutes les tempêtes du large, date de 1904 ; destyle anglo-médiéval, il fait partie du patrimoine architectural de Quiberon. Son constructeur, Georges Turpault[Note 24], a acheté à la pointe de Beg-er-Lan, une vieille redoute et le terrain attenant, pour y faire construire, par l’entrepreneur Hippolyte Jamet, un château de style anglo-médiéval qu’il avait baptisé « le château de la mer ». La construction du château a commencé en 1904 et s’est achevée en 1910. C'est la villa la plus emblématique de Quiberon[102].
Occupé par les Allemands qui y construisent unblockhaus pendant la Seconde Guerre mondiale, et fortement dégradé, le Château de la mer est vendu en 1946 par Mme Turpault à Marcel Robert, ancien maire de Quiberon qui le restaure partiellement avant de le revendre, en 1967, à Ferdinand Richard. La famille Richard y effectue d’importants travaux et l’habite pendant presque un demi-siècle. À nouveau mis en vente par son propriétaire, qui refuse une offre deJohnny Hallyday, le château Turpault a trouvé acquéreur (un avocat) en 2014 ; en 2020 sa rénovation est arrêtée en raison de procédures judiciaires et le château prend l'eau[103].
Le château Turpault.
Le château Turpault un jour de tempête vu de la mer.
Lemassif dunaire de Gâvres-Quiberon, connu pour être le plus vaste espace naturel du littoral breton, s’étire sur 35 km de linéaire côtier d’un seul tenant et avec une absence de presque toute urbanisation. Il est référencé à l’échelle européenne comme site Natura 2000 et abrite une biodiversité exceptionnelle, avec de nombreuses espèces d’oiseaux protégés au niveau européen ainsi qu’une flore rare et fragile, à la diversité unique[104].
Le, le ministère de la Transition écologique et solidaire a attribué au Massif dunaire de Gâvres-Quiberon le labelGrand Site de France sous le nom de « dunes Sauvages Gâvres-Quiberon », ce label reconnaît la gestion exemplaire et protectrice d’un site emblématique de la France. Le Grand Site englobe la Côte Sauvage, classés dès 1936, et couvre le plus vaste massif dunaire de Bretagne[105].
LaCôte Sauvage occupe la façade occidentale de lapresqu'île de Quiberon, sur les communes de Quiberon etSaint-Pierre-Quiberon. Elle s'étend sur environ 8 km entre la pointe du Percho au nord et le château Turpault au sud.
Port-Maria qui est connu pour son port de pêche, mais aussi pour son phare encore en activité, met à disposition des départs de bateaux à destination deBelle-Île-en-Mer,Houat etHoëdic (Compagnie Océane).
À l’extrême sud de la presqu’île, se trouve la pointe du Conguel qui mesure 1 kilomètre de long sur 200 mètres de large. Cette pointe est protégée par le Conservatoire du littoral et est accessible aux piétons uniquement.
Un port de plaisance, greffé sur le site de Port-Haliguen et créé dans les années 1960 à l'initiative du conseiller général et maire Victor Golvan, ouvre la commune sur la baie, les îles et les accueils nautiques diversifiés.
Le port de plaisance dePort Haliguen, situé sur la baie de Quiberon, connaît une activité nautique importante et participe tout au long de l’année à l’économie locale. Il est composé de 2 bassins modernes et du vieux port pouvant accueillir près de 1 200 emplacements.
La "Grande Plage" de Quiberon et ses aménagements estivaux.
On compte 12 plages naturelles[100] sur la commune de Quiberon. La ville compte de nombreuses plages : la Grande Plage, la plage du Goviro, la plage du Conguel, la plage de la Jument, la plage de l'Aérodrome, la plage du Fort Neuf, la plage du Porigo, la plage de Kermorvan, la plage du Castéro, la plage du Chat botté, la plage du Vahidy et la plage de Saint-Julien.
La Maison des Associations offre aux associations un lieu et des équipements de qualité pour mener à bien leurs activités. : ateliers, conférences, spectacles, réunions, assemblées générales, etc. Des salles sont destinées à la pratique de la musique et de la peinture. La maison des associations regroupe des salles de réunions, une salle d’exposition, des salles de travail mais aussi une salle de spectacle pouvant accueillir jusqu’à 214 personnes.
L’ancienne maison de gardiens de phare, située au cœur du port de plaisance de Port Haliguen à Quiberon, accueille aujourd’hui des artistes et artisans d'art, amateurs et professionnels, de toute la France. C’est une salle d’exposition qui reçoit chaque semaine des expositions de peinture, de sculpture ou de photographie par exemple.
La médiathèque de Quiberon est un espace culturel, convivial et ouvert à tous. Il est possible d’emprunter, de consulter sur place, mais aussi de voir et d’écouter les nombreuses collections de livres, de périodiques, de CD et deDVD. Une salle multimédia met aussi à disposition des ordinateurs pour ces utilisateurs.
L’espace Louison-Bobet dispose de plusieurs salles pour des séminaires, des mariages ou des spectacles. Il est situé face au Kasino de Quiberon avec une vue sur la grande plage.
Le cinéma Le Paradis offre toute l'année une programmation riche et variée, au sein de ses deux salles climatisées. On y retrouve des films en sortie nationale, des documentaires suivis de débats, des projections en version originale et française, etc. Le cinéma le Paradis reçoit régulièrement, et tout au long de l’année, des réalisateurs, des acteurs, des techniciens, mais aussi des écrivains et des artistes par exemple, pour des temps de rencontre. Des spectacles de théâtre et opéras sont retransmis en direct depuis la Comédie française et le Metropolitan Opera de New York mais aussi certaines projections spéciales. Le cinéma a le statut d’association.
Lecasino de Quiberon[112] dispose de nombreuses machines à sous et jeux de table. Il a la particularité d’avoir un restaurant panoramique avec vue sur mer et un bar à cocktail.
L’aérodrome de Quiberon[10], situé à l'extrémité Sud-Est de la presqu'île, est utilisé principalement pour la pratique d’activités de loisirs et de tourismes. Il dispose d’une piste bitumée orientée est-ouest. L’aéro-club, Quiberon Air Club, y est rattaché, c’est une école de pilotage qui propose aussi des baptêmes de l’air. Le Quiberon Air Club a pour objet de faire découvrir et d'enseigner l'aviation légère, et de fournir à ses membres des avions pour la pratiquer sous ses aspects de plaisance, sportifs, voire comme tremplin à une carrière professionnelle civile ou militaire. L’aéro-club propose aussi des vols de découvertes, d’initiations et il est possible d’y faire des saut en parachute tandem. L'aérodrome de Quiberon est accessible à pied depuis les plages, permet aux visiteurs d'arriver dans la presqu'île par la voie des airs, offre un accès vers les îles et sert de base pour des baptêmes de l'air et de parachutisme.
Quiberon aventure est un parc d’accrobranche en hauteur adapté à toute la famille avec vue sur mer. Il est situé sur la pointe du Conguel. Il s’agit d’un parc privé accessible à partir de quatre ans.
Le parc des Korigans[100] est un parc de multi-activités qui a été aménagé à l’arrière du stade municipal. Le terrain dispose de nombreux équipements pour des activités destinées à toutes les générations : espace pique-nique, détente,fitness, basket, ping-pong, tyrolienne,football, course à pied, saut en longueur, aire de jeux pour enfants, ainsi qu’unskatepark.
De nombreuses spécialités culinaires sont présentes à Quiberon. On retrouve des crêperies, des restaurants de fruits de mer, des salons de thé, des restaurants de cuisine traditionnelles et gastronomiques.
Le Quai des saveurs est un parc artisanal situé dans la zone industrielle, au nord de la ville qui permet de découvrir le savoir faire gastronomique local. Quatre entreprises familiales, ancrées sur le territoire, ouvrent gratuitement leurs portes pour des visites : la maison d'Armorine, la Cour d'Orgères, la Maison Lucas et la Belle-Iloise. Elles y emploient de nombreux habitants[92].
Victor Hugo, du 11 au 21 février écrit une ode sur Quiberon inspirée parl'Affaire de Quiberon (1795), publiée dans son recueilOdes et ballades (1826)[113]
Alphonse Daudet se rend à Quiberon en septembre1874. À la suite de sa visite, il écritLa Petite Paroisse.
Les armes officielles créées par Loïc Ermoy et adoptées en 1974, sont décrites ainsi :
blason : « D'Azur à une ancre de marine d'or dont la tige retient une vergue de même, pavillonée à dextre d'argent, la vergue retenant une voile triangulaire d'or chargée de trois fleurs de lys degueules à l'hermine passant portant son mantel d'hermine doublé d'or. »
timbre : « Une couronne murale à trois tours maçonnées de sable »
soutien : « Un cyclamor de gueules »
devise : « E kreiz en avel atao » au milieu du vent toujours
Ce blasonnement pèche à plus d'un titre: La tige d'une ancre se dit « stangue » ; le chef (cousu) de gueules n'est pas mentionné ; l'hermine passante (féminin), dont la couleur n'est pas précisée, ne porte pas son mantel, mais est colletée de celui-ci. En ornements extérieurs, la couleur (or) de la couronne murale n'est pas indiquée, et le cyclamor ne peut que difficilement passer pour un « soutien ». Un blasonnement plus rigoureux serait :
d'azur à une ancre de marine d'or dont la stangue retient une vergue du même pavillonnée à dextre d'argent et retenant une voile triangulaire aussi d'or chargée de trois fleurs de lys de gueules, au chef cousu du même chargé d'une hermine au naturel colletée d'une écharpe d'hermine doublée aussi d'or voletant sur son dos. Couronne murale à trois tours d'or maçonnée de sable; devise: « e kreiz en avel atao » (au milieu du vent toujours), le tout posé sur un cyclamor de gueules.
On connait également ceci :
d'azur à la fasce ondée d'argent chargée de quatre mouchetures d'hermine de sable, accompagnée en pointe de trois étoiles du second, et brochant sur le tout, une sirène d'or et aussi d'argent soufflant dans une conque de même
qui semble avoir précédé, en concernant toutefois la presqu'ile entière.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Alexis Georges Turpault, né le àCholet (Maine-et-Loire), filateur, adjoint au maire de Cholet, décédé le à Cholet.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑"Vacances d’été 2023 : Les 10 villes françaises les plus prisées des touristes sont loin d’être toutes sur la Côte d’Azur" le 31 juillet 23 dans20 Minutes, avec les grandes agences de presse[2]