Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Audomarois ». Ce document de planification concerne un territoire de 662 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de l'Aa et sa zone d'étalement : lemarais audomarois. Le périmètre a été arrêté le 4 février 1994 et le SAGE proprement dit a été approuvé le, puis révisé le, puis le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte pour l'aménagement et la gestion des eaux de l'Aa (SmageAa)[6].
L'inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.
et une ZNIEFF detype 2[Note 5] :la vallée du Bléquin et les vallées sèches adjacentes au ruisseau d'Acquin. Cette ZNIEFF se situe sur les marges septentrionales duHaut-Pays d'Artois, en bordure descuestas duBoulonnais et du pays deLicques[20].
Leréseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué dezones spéciales de conservation (ZSC) et dezones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini ensite d'importance communautaire (SIC) : lecoteau de la montagne d'Acquin et pelouses du val de Lumbres[22].
Au, Quelmes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 1].Elle est située hors unité urbaine[Insee 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[Insee 2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[Insee 3],[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (89,4 %), prairies (4,2 %), zones urbanisées (3,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), forêts (0,4 %)[25]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
À la suite du passage destempêtes Ciarán,Domingos etElisa et desinondations etcoulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du, en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au, comme179 autres communes du département[26].
Le nom de la localité est attesté sous les formesKelmiae en 723 ;Kelmae de 844 à 864 ;Kelmes en 1040 ;Chelmes en 1095 ;Quelmes en 1340 :Quelleme auXVIIIe siècle,Quelme en 1801[27] ;Quelme en 1793 ;Quelme etQuelmes depuis 1801[2].
En 1145, Eustache, fils de Ledbert de Quelmes, donne à l'abbaye de Saint-Bertin 10 mesures de terre (environ 4,5 hectares) situées à Sentèke (Setques)[29].
En 1175, Guillaume, châtelain de Saint-Omer et seigneur deFauquembergues atteste que Walter de Helme (sans doute Kelme) a cédé à l'abbaye de Saint-Bertin la juridiction sur les terres de Quelmes et d'Acquin (Acquin-Wesbécourt)[30].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[41].
En 2022, la commune comptait 536 habitants[Note 7], en évolution de −6,78 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 35,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 24,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait285 hommes pour280 femmes, soit un taux de 50,44 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[Insee 5]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
0,4
3,6
75-89 ans
5,9
19,7
60-74 ans
19,3
24,8
45-59 ans
25,2
13,9
30-44 ans
17,0
19,7
15-29 ans
17,4
17,9
0-14 ans
14,8
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[43]
De gueules au rais d'escarboucle pommeté d'or[46].
Détails
Inspiré des armes de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer, qui possédait le domaine de Quelmes avant la Révolution. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune, le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑« Distance, à vol d'oiseau, entre deux communes », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, surle siteGéoportail(consulté le).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Marie Jansana, « Bilan des maires à Quelmes : après deux mandats, « le moment est venu de passer le relais » : Élu conseiller depuis 1977 et maire depuis 2001, Paul Evrard ne se présentera pas en mars 2014. Satisfait de son expérience, il passe la main, après un dernier mandat essentiellement consacré à la voirie et à la création de l'assainissement. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑« Élu pendant trente-sept ans, Paul Evrard devient maire honoraire de Quelmes »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑« Quelmes : André Cordier succède à Paul Evrard à la tête de la commune »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Jennifer-Laure Djian, « Les nouveaux maires : à Quelmes, André Cordier, comme sapeur-pompier ou maire, a toujours aimé les responsabilités : Au conseil municipal depuis dix-neuf ans, troisième adjoint des deux derniers mandats de l'ancien maire Paul Évrard, André Cordier, 61 ans, a été élu maire, en mars, avec une grande partie de l'équipe déjà en place. Il découvre depuis le métier de maire, avec envie, et mène à bien ses projets, l'extension de la salle polyvalente notamment, dans une idée de continuité »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).