AuXVIIe siècle, des auteurs se mettent à appeler plaisamment l'université le « pays latin », en raison de l'usage intensif dulatin dans l'enseignement de l'époque. Ce terme existait déjà dans les livres d'histoire pour désigner leLatium[2]. Ils attribuent cette invention à l'écrivainGuez de Balzac (1597-1654)[1],[3], celui-ci emploie le terme par exemple dans leSocrate Chrétien[4], où intervient « un homme du pays latin », pédant et vaniteux :
«
Cet homme ne parlait que de la pureté de la diction et de la noblesse du style. Il ne connaissait de véritableRome que celle de l'ancienne république, et n'avouait pour légitimes Romains queTérence,Cicéron et deux ou trois autres. Tout le reste lui semblait barbare et à son avis, la barbarie avait commencé dès les premières années de l'empire des premiers césars.Sénèque était une de ses grandes aversions, le latin dePline lui faisait mal au cœur, celui deTacite lui donnait la migraine.
»
Les dictionnairesFuretière (1690) etLittré (1872) attestent du terme « pays latin », à l'entrée « latin ».
quartier de Saint-Benoît, également appelé quartier Saint-Jacques, borné à l'est par le marché de la place Maubert, la montagne Sainte-Geneviève les rues Bordet, Mouffetard et de Lourcine, au nord par laSeine, à l'ouest par lesrues du Petit-Pont etSaint-Jacques et au sud par le Faubourg Saint-Jacques jusqu'à la rue de Lourcine.
C’est un quartier encore très fréquenté par les étudiants et professeurs, du fait de la présence de nombreux établissements d'enseignement supérieur et de recherche.
Vue générale des Instituts de géographie des Universités de Paris (à gauche) et océanographique (à droite),rue Saint-Jacques : ces institutions font partie du « Campus Curie ».
Outre leCNRS et diverses autres institutions publiques et/ou privées, les Universités disposent de leurs propres laboratoires ou centres de recherche, souvent regroupés pour des raisons pratiques au sein d'instituts :
↑a etbCharles Le Maire,Paris ancien et nouveau, page 7, éditeur Michel Vaugon, 1685[(fr) lire en ligne]
↑Principes d'un bon gouvernement considérés sous les différens rapports qu'ont ensemble l'agriculture, le commerce et la navigation intérieure avec la prospérité de l'étal, puisés dans les meilleurs ouvrages de législation ancienne et moderne, page 21, éditeur Blaizot, 1789[(fr) lire en ligne]
↑Claude Jordan,Voyages historiques de l'Europe, Tome 1, page 161, éditeur Pierre Aubouyn et Nicolas Le Gras, 1693-1700[(fr) lire en ligne]