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Québec (ville)

46° 48′ 58″ nord, 71° 13′ 27″ ouest
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Pour les articles homonymes, voirQuébec.

Québec
Québec (ville)
LeVieux-Québec, laporte Saint-Louis, laterrasse Dufferin, lacolline parlementaire et l'hôtel du Parlement du Québec ainsi que les pontsPierre-Laporte etde Québec
Blason de Québec
Armoiries
Drapeau de Québec
Drapeau de Québec
Administration
PaysDrapeau du CanadaCanada
ProvinceDrapeau du QuébecQuébec
RégionCapitale-Nationale
Subdivision régionaleAgglomération de Québec
Statut municipalVille etterritoire équivalent
Capitale
ArrondissementsLa Cité-Limoilou
Les Rivières
Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge
Charlesbourg
Beauport
La Haute-Saint-Charles
Maire
Mandat
Bruno Marchand
2025 -2029
Code postal
Fondateur
Date de fondation
Samuel de Champlain
[1]
Constitution
Démographie
GentiléQuébécois, Québécoise
Population549 459 hab.(2021)
Densité1 132 hab./km2
Population de l'aire urbaine839 310 hab.(2021[2])
Code géographique2423027
Géographie
Coordonnées46° 48′ 58″ nord, 71° 13′ 27″ ouest
Superficie48 518 ha = 485,18 km2
Divers
Site(s) touristique(s)Château Frontenac
Parlement de Québec
Chutes Montmorency
Citadelle de Québec
Promenade Samuel-De Champlain
Vieux-Québec
Langue(s)Français
Fuseau horaireHeure de l'Est
Indicatif418, 581 et 367
DeviseDon de Dieu feray valoir
Localisation
Géolocalisation sur la carte :Québec (ville)
Voir sur la carte administrative de Québec (ville)
Québec
Géolocalisation sur la carte :Capitale-Nationale
Voir sur la carte administrative de Capitale-Nationale
Québec
Géolocalisation sur la carte :Québec
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Québec
Liens
Site webwww.ville.quebec.qc.ca
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Québec (/ke.bɛk/[3]Écouter), en forme longue laVille de Québec, est lacapitale nationale duQuébec, une desprovinces duCanada. Située au cœur de larégion administrative de laCapitale-Nationale, elle est le siège de nombreuses institutions, dont leParlement du Québec et la quasi-totalité desministères de la province. En 2021, la ville de Québec compte 549 459 habitants et sacommunauté métropolitaine regroupe une population de 839 310 habitants.

Fondée en 1608 parSamuel de Champlain, Québec est une des plus anciennes villes d'Amérique du Nord. Le rétrécissement dufleuve Saint-Laurent entre les villes de Québec et deLévis, sur la rive opposée, a donné le nom à la ville,Kébec étant un motalgonquin signifiant« là où le fleuve se rétrécit ».

Lesremparts font de Québec la seule villefortifiée subsistant au nord duMexique. LeVieux-Québec a été déclarépatrimoine mondial en 1985 par l'UNESCO.

Présentation

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Québec et leChâteau Frontenac vus deLévis.

Berceau de l'Amérique française, Québec est la principaleagglomération urbaine de l’est du Québec et l'une des plus importantes au Canada. Située au milieu de la zone habitée du Québec, sur les rives dufleuve Saint-Laurent, elle est fondée en 1608. La ville a été la capitale coloniale de laNouvelle-France[4], duBas-Canada[5] et, pendant une courte période, la capitale duCanada-Uni[6].

Depuis 2001, Québec est l’une des villes canadiennes les plus prospères économiquement derrièreCalgary,Edmonton etSaskatoon[7]. Elle possède le plus bas taux de chômage au pays[8]. Les secteurs en croissance sont lesbiotechnologies, lamanufacture, letourisme, les sciences de la vie, la santé et la nutrition, les assurances et lestechnologies appliquées[9]. Québec est aussi un centre portuaire important : en 2011, sonport est le troisième en importance au Canada en tonnage[10]. De plus, il reçoit en 2013 près de 162 000 visiteurs par le biais des croisières. Depuis, 400 000 jours-passagers en 2023 ainsi que 711 M$ de retombées économiques directes ou indirectes furent enregistrés[11].

Surnommée« la vieille capitale »[12], Québec est connue pour son histoire visible, ses nombreux musées et ses institutions culturelles. Lequartier historique, leVieux-Québec, dont lesfortifications qui l’entourent, qui subsistent toujours, font de la capitale québécoise la seule ville fortifiée d’Amérique au nord du Mexique[13]. Le quartier compte notamment leChâteau Frontenac, un des emblèmes de la ville, qui serait l'hôtel le plusphotographié au monde[14].

Les expressions « à Québec » et « de Québec » sont utilisées pour parler de la ville, et « au Québec » et « du Québec » pour parler de la province ou de la nation québécoise en général.

En 2008, Québec célébrait son400e anniversaire[15],[16] en grande pompe, soulignant ainsi sa position de berceau de la civilisation française en Amérique, mais aussi sa place et sa contribution historique au sein duCanada[17],[18]. Des célébrations ont eu lieu un peu partout dans l’hémisphère nord, àOttawa par exemple[18].

Toponymie

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Attestations anciennes

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Le nom de la localité est attesté sous les formesQuebecq en 1601 (Levasseur[19]) ;Kébec en 1609 (Lescarbot);Quebec en 1613 (Champlain).

Parallèlement, le gentilé est mentionné sous les formesQuebequois en 1754,Québécois en 1775,Québecquois en 1825,Québeccois en 1835,Québécuois en 1910,Kébécois en 1935,Québéquois[Quand ?], et mêmeStadaconien[Quand ?], qui renvoie au nom autochtone de Québec,Stadaconé[20].

Étymologie

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Arrondissement historique du Vieux-Québec.

Le resserrement du fleuve[21] entre les villes de Québec et deLévis[22], sur la rive opposée, aurait donné le nom à la ville,kebec étant un motalgonquin[23] signifiant « là où le fleuve se rétrécit ». Une autre théorie, bien que moins répandue que la précédente, est aussi avancée pour expliquer l’origine du nom de la ville. Une autre hypothèse est que la ville porte simplement le nom des autochtones habitant près de cette région, les « Kebik », aujourd'hui connus sous l'appellation « Montagnais[24] ». Une autre source indique que le mot proviendrait de l'abénakisN'Kekak, qui signifie « sous l'eau », en référence aux terres du secteur aujourd'hui connu sous le nom de la Basse-ville de Québec qui étaient souvent inondées[25].

Deux autres noms ont été considérés, au cours des années, pour nommer la ville. Champlain lui-même envisagea, quelques années après la fondation, le nom deLudovica, pour nommer la nouvelle cité en l’honneur du roiLouisXIII[26], souverain français à cette époque. Aussi, lors de la création de la Confédération canadienne en 1867, le nom amérindien revient, sous la forme deStadacona, afin d’éviter toute ambiguïté avec le nom de la nouvelle province[27].

Carte de Marc Lescarbot,« Figvre de la terre nevve, grande riviere de Canada, et côtes de l'ocean en la Novvelle France, 1609 ». Il faisait partie de l'expédition de l'Acadie en 1603-1607, avecPierre Dugua de Mons et Champlain.

Marc Lescarbot[28] annote ainsi Québec sur sa carte de la grande rivière de Canada de 1609 :« Kebec. C’est un détroit de la grande rivière de Canada, queJacques Cartier nommeAchelaci, où le sieur De Monts a fait un fort & habitation de Français… ».

Histoire

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Article détaillé :Histoire de la ville de Québec.

Préhistoire

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Le site de la ville de Québec, il y a 14 000 ans, était sous une calotte glaciaire. 2 000 ans plus tard, ce même site se retrouva submergé par l’eau, à la suite de la fonte des glaciers, qui formera lamer de Champlain[29], devenue avec le temps un simple fleuve. Seule lacolline de Québec était visible à ce moment-là. Ainsi, 6 000 ans plus tard, l’emplacement de Québec se montre fièrement[30].

Avant la fondation - 1534-1608

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Le, Jacques Cartier quitte le port deSaint-Malo en France pour explorer, au compte du roi de FranceFrançoisIer, l'intérieur navigable des terres de l'Amérique septentrionale. Celui-ci connaît déjà les côtes maritimes de l'Est des continents américains jusqu'au Brésil. Il choisit de baliser les régions qui se trouvent sur le même parallèle et la plus directe avec la France. Le but est d'y trouver la route permettant de passer auxIndes, enChine et auJapon. S'il peut y arriver, Cartier serait en position d'établir un contrôle territorial et commercial sur ce nouveau passage maritime en direction des richesses de l'Orient. Le tout à l'avantage du royaume de France et des vues pécuniaires que ce dernier pourrait en obtenir.

À l'intérieur du golfe, le navigateur et l'équipage visitent différents lieux et se rendent à l'actuelle baie de Gaspé d'où ils auront un rendez-vous inattendu avec un important groupe d'Amérindiens. Cartier fait la rencontre d'un chef du nom deDonnacona[31]. Après avoir établi une relation « commerciale » avec ce premier groupe d'autochtones, Cartier amène les deux fils du chef Donnacona (Domagaya et Tainoagny) avec lui. Ceux-ci semblent connaître l'intérieur des terres de la vallée duSaint-Laurent. Comme la saison estivale passe rapidement, Cartier prend la décision de retourner en France. Il espère ainsi présenter ses découvertes (divers objets et « indigènes ») à la cour du roi avec les honneurs et attirer l'attention du roi sur ses « nouveaux sujets ». Domagaya et Tainoagny deviendront, à leur façon, explorateurs en accompagnant le Malouin jusqu’à la cour du roi de France.

FrançoisIer autorise à nouveau Cartier à entreprendre une seconde expédition. Jacques Cartier y apprend qu'il y a un endroit où commence une grande rivière, le « chemin du Canada » grâce aux confidences de ses « invités » amérindiens. Il décide donc de remonter le fleuve en 1535. C'est en parcourant les rives du fleuve Saint-Laurent (nom donné au fleuve par Jacques Cartier le jour du () de la fête religieuse de saint Laurent), que le navigateur entreprend de baliser à nouveau les rivières qui s'y trouvent. Le but, rappelons-le, est d'éventuellement trouver la bonne voie d'accès à la route de la soie. Il y marque de balises de nombreuses rivières ; larivière Saguenay et la rivière Ste-Croix (aujourd'hui connue sous le nom de larivière Saint-Charles[32]) entre autres. L'actuelle région de Québec vient d'être visitée par celui qui sera désigné comme le principal découvreur de la vallée du Saint-Laurent et l'un des cofondateurs du Canada avecJean Cabot[33] (pour les Anglais sur les côtes deTerre-Neuve-et-Labrador (1497)). Il ne faut pas oublier qu'à cette époque, d'autres navires des différents royaumes d'Europe, se promènent dans les eaux du fleuve et des côtes du Labrador, avant même le début des véritables intérêts de colonisation en Nouvelle-France, les marinsfrançais, espagnols, basques, portugais et anglais viennent chaque année pêcher la morue sur les bancs de Terre-Neuve. De plus en plus de navires font escale dans le golfe Saint-Laurent. Les Amérindiens se font la guerre en vue d’un meilleur positionnement pour le commerce avec les Européens.

Jacques Cartier[34] est le premier Français à avoir officiellement découvert la région de Québec (en 1535) pour le compte du roi de France. Lui et ses hommes localisent le village nomméStadaconé, une agglomération iroquoise à cette époque (Champlain y découvre en 1603 une population montagnaise). Ils furent accueillis par Donnacona à nouveau, le chef amérindien du village. Des relations s'établissent en vue de faire le commerce. Cependant, les craintes sont réciproques entre les Français et les habitants du village de Stadaconé. (Stadaconé est un village qui existait avant l'établissement de Québec) Plus tard, l'usage sera de présenter ces premiers habitants comme autochtones en opposition aux nouveaux occupants du continent européen.

Les hommes de Cartier construisent unfort sur la rive droite de la rivière Sainte-Croix, (l'actuelle rivière Saint-Charles, près du boulevard Hamel et de l'autoroute Laurentienne) en attendant de passer l'hiver. Cette fortification est suffisamment éloignée du village iroquois et gardée de jour comme de nuit.

Les relations demeurent tendues avec les Amérindiens. Puis, les Français affrontent les rigueurs de l’hiver. En effet, 110 des145 hommes de Cartier contractent le scorbut. Grâce à l'aidein extremis des Amérindiens de Stadaconé qui connaissent un remède pour les secourir, une infusion faite d’annedda (cèdre blanc[35]), beaucoup s'en sauveront, incluant Cartier lors de son voyage suivant.25 hommes mourront tout de même du scorbut cette année-là. Une fois le printemps revenu, Cartier retourne enFrance.

Par stratégie,Agona, un rival, aspire aux pouvoirs face àDonnacona. Cartier décide de retourner en France avec ce dernier et ses enfants afin de les protéger, le. Il lui promet de revenir d’ici un an. Il abandonne l'un de ses bateaux, la Petite-Hermine, faute d’hommes. Il quitte avec une dizaine d’Iroquois dont4 enfants qui lui avait été donnés à l’automne précèdent. Il arrive àSaint-Malo, en France, le. La presque totalité des Amérindiens vont mourir en France en raison des maladies contre lesquelles ils ne sont pas protégés par les anticorps. Seule, une jeune fille s'en sauve.

Carte de Québec réalisé en 1608 parSamuel de Champlain et illustrant la géographie de Québec aux débuts de la colonie.

Cinq ans plus tard, le, Jacques Cartier est de retour dans la future région de Québec pour s’y installer à nouveau. En effet, il y construit un nouveau bâtiment à l’embouchure de larivière du Cap Rouge, qu’il nommeCharlesbourg-Royal[36] en l’honneur du fils deFrançoisIer. C’est un lieu idéal pour les navires, l’artillerie et la construction d’habitations. L’ancien site de la rivière Sainte-Croix n’est plus du tout sûr. Le chef de Stadaconé est maintenant Achelacy.

Quelque temps plus tard, Jacques Cartier et ses hommes découvrirent de petites pierres blanches qu’ils croient être des diamants sur l’actuel siteCap Diamant. En réalité, ce n’est que duquartz. Durant l’hiver 1541-1542, une nouvelle vague de scorbut frappe son équipe. En plus, les Iroquois assassinent des membres de l’équipe de Cartier. Il en résulte la mort de35 personnes. Après avoir fait le plein de nouvelles marchandises (or et « diamants »), Cartier décide de retourner en France. À son arrivée en Europe, Jacques Cartier fait rapidement évaluer ses découvertes. La déception sera très grande et l'aventure mène à l'échec pour d'éventuels projets d'exploration dans le Nouveau Monde[37]. Pendant ce temps, toujours en 1542,Jean-François de La Rocque de Roberval[38] s'installe à l'endroit occupé par le second site de Cartier et le renomme France-Roy. Jean-François de La Rocque, sieur de Roberval y fait construire un édifice au bas et un autre sur la montagne. Il connaît également la difficile situation d'un hiver vigoureux. Les morts sont nombreux. L'idée de peupler les lieux par les Français s'estompe de ces nombreuses pertes de vies et des faux espoirs de richesse. Il faut attendre l'arrivée de Samuel de Champlain,60 ans plus tard, pour connaître à nouveau la volonté d'une colonisation française en Amérique du Nord, lors de la fondation de Québec en 1608, après celle deTadoussac en 1600.

De Stadaconé à James Wolfe - 1608-1759

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Habitation de Québec, 1608,perspective cavalière de Samuel de Champlain.
Québec en 1700.
Laredoute Dauphine, construite à partir de 1712

La ville de Québec a officiellement été fondée parSamuel de Champlain le[39], sous l’aile dePierre Dugua de Mons[40] au titre de gouverneur général de laNouvelle-France[41], sur un site situé à proximité d’un ancien villageiroquoien autrefois appeléStadaconé dont le chef étaitDonnacona. L’emplacement, connu aujourd’hui sous le nom deplace Royale[42], devient le berceau de lafrancophonie[43] enAmérique du Nord. À l’aube duXVIIe siècle, le site actuel de la ville de Québec n’était alors plus visité que par quelques nomadesalgonquins. Puisque c’est là où le fleuve rétrécit, le lieu semblait propice à l’établissement d’une colonie permanente.

Lors de la construction de l’Habitation de Québec[44], un complot est fomenté par les Basques afin d’éliminer Champlain et faire mainmise sur les provisions et produits nécessaires à l’établissement de la nouvelle colonie. Puis, on se prépare à l’hiver de 1608 et 1609. En l’absence d’une alimentation saine, la dysenterie et le scorbut provoquent la mort de vingt des vingt-huit personnes qui y sont restées.

Samuel de Champlain s'engage en- avec les Algonquins et lesHurons[45] dans les territoires iroquois. Les Français possèdent l’arquebuse et devront le faire savoir pour leur sécurité devant lamenace iroquoise. C’est le prétexte pour pouvoir s’établir en Amérique comme colonisateurs auprès desAmérindiens en guise de négociation. De retour à Québec en août, il repart en France en septembre en laissant 15 colons sur le site pour l'hivernage.

Le monopole de la traite ayant été attribué àCharles de Bourbon, celui-ci nomme Champlain lieutenant en Nouvelle-France, tenant le pouvoir du vice-roi, le. Champlain poursuit donc ses explorations en 1613 au sud du poste de traite et dans la région de larivière des Outaouais[46] et desPays-d'en-haut, dans sa quête de la route pour l’Asie puis retourne enFrance à nouveau. En, est créée laCompagnie des Marchands de Rouen et de Saint-Malo qui rachète le poste de Québec pour la somme de trois mille neuf cents livres tournois à Pierre Dugua de Mons.

En, Champlain revient à Québec avec des religieuxrécollets[47]. La Nouvelle-France sera catholique. Champlain participe à une nouvelle offensive guerrière dans laquelle il sera blessé au genou, considérée comme un succès par ses alliés hurons. Champlain sait que s'il ne renforce pas ces alliances, bientôt, les terres de la vallée du Saint-Laurent qui n’auront pas été occupées par la France, le seront par lesAnglais et lesNéerlandais.Toujours en poste, il reviendra brièvement en.

Pendant de nombreuses décennies, Québec demeurera unposte de traite, mais rencontrera des problèmes de développement liés à la contrebande, les marchands français voyant d’un mauvais œil l’établissement d’un poste permanent dans lavallée du Saint-Laurent[48]. Québec perdra son monopole, mais le poste de traite tiendra bon malgré les obstacles.

Avant 1619, Champlain est plutôt engagé sporadiquement dans un rôle d’explorateur. Les choses prennent une tournure différente au moment où il reçoit le titre de commandant effectif de l’Habitation de Québec. En 1620, il revient à Québec, accompagné cette fois de son épouseHélène Boullé[49]. Il fait remettre le poste de traite en ordre après plusieurs années de laisser-aller. Champlain y fait construire un fort dans le haut du site duCap-aux-Diamants et lui donne le nom dechâteau Saint-Louis en l’honneur deLouisXIII. (Le site archéologique du château Saint-Louis[50] longe lechâteau Frontenac au sud-est).

La colonie prend véritablement forme avec la présence d’une soixantaine de personnes, hommes, femmes et enfants cette fois. Les besoins sont nombreux dans tous les domaines de la vie de groupe. Peupler le pays est une tâche ardue et la population française est peu encline à quitter la France pour venir dans une Amérique dure à habiter en raison du climat. C’est à partir de 1617 que des gens sont venus dans la colonie pour des raisons autres que celle de la traite des fourrures. Les uns y arrivent sporadiquement par contrat, d’autres viennent tenter une chance d’améliorer leur sort., du fait de certains avantages, tel obtenir des terres et s’enrichir de son travail, suscitant de l’intérêt. Des familles commencent à s’installer à Québec et les hommes occupent les métiers liés aux besoins de la jeune colonie. On y obtient les droits et les privilèges liés aux métiers plus rapidement qu'en France où l'on doit suivre les règles strictes des professions. Il est bien entendu que les meilleurs artisans ne sont pas du voyage pour l’Amérique. Les bons artisans viendront plus tard. Le maintien par leRoi[51] des privilèges liés au commerce de la fourrure sera étendu au projet de développement du territoire. Cependant, l’essor de Québec ne se fera pas vraiment avant les années 1660.

En 1623, Champlain fait construire un chemin entre le fort et les nouvelles installations. De 1624 à 1626, Champlain s’occupe en France des préoccupations liées aux besoins de la jeune colonie. Celle-ci progresse peu durant ce temps. Les progrès du poste de traite sont encore peu nombreux lors d’une visite de Champlain en 1626. De fait, il n'y a en 1628 qu'un seul réel colon permanent :Guillaume Couillard[52].

À partir de 1627, la colonie de la Nouvelle-France est modelée selon le modèle durégime seigneurial[53].

En 1629, les frèresKirke[54],[55], envoyés parCharlesIer[56], roi d'Angleterre, remontent leSaint-Laurent jusqu'à la ville de Québec, et la prennent le en interceptant les ravitaillements, ce qui conduit Champlain et ses hommes à la famine, puis à la reddition. Québec est alors vidée de sa population qui doit rembarquer pour la France avec Champlain, hormis la famille du premier colonLouis Hébert[57] qui reste. Le poste de traite de Québec est néanmoins rendu en 1632 à la France par leTraité de Saint-Germain-en-Laye[58]. De retour en avec plus de 200 personnes, à bord de 3 navires, dont leDon de Dieu (la devise de la ville de Québec est « Don de Dieu ferai valoir »), Champlain fait rebâtir la cité et élargir les fortifications. Il installe une autre habitation à quinze lieux en amont, aussi bien qu'une autre àTrois-Rivières. Mais, frappé d'apoplexie, Samuel de Champlain meurt au jour de Noël de 1635 à Québec et y est enterré (on n'a toujours pas retrouvé l'emplacement exact de sa sépulture).

En 1635, la famille Hébert-Couillard possède à elle seule près des quatre cinquièmes de la future haute-ville intra-muros, dès lors vouée à l'agriculture, alors que les berges du fleuve, au pied de lacolline de Québec, étaient consacrées au commerce[52]. En 1636, Québec devient une ville davantage axée sur la défense : une garnison, des canons et une nouvelle forteresse sont ajoutés. C'est aussi en 1636 que Québec devient une ville à proprement parler, alors que legouverneur Montmagny fait dresser un plan de ville prévoyant des rues et des terrains davantage alignés[59]. Pour cela, laCompagnie de la Nouvelle-France récupérera entre 1638 et 1641 de la famille Couillard et de communautés religieuses environ 59 arpents de terre pour la suite procéder à une nouvelle redistribution du sol[59].

Beaucoup plus tard, lorsque la ville prend de l'envergure et après la tentative manquée de l’amiralWilliam Phips[60] de prendre Québec en 1690, le gouverneurFrontenac[61] fait ériger des remparts à l'ouest de la ville. Une cinquantaine d'années plus tard, sous la menace d'une nouvelle guerre contre les Anglais, d'autres remparts sont édifiés un peu plus à l'ouest. Lors d'une excavation, les traces de ces remparts ont été fortuitement retrouvées en 2018[62].

À la fin duRégime français, le territoire de l’actuelle ville de Québec est contrasté. Bois,villages, champs en culture etpâturages entourent la ville de 8 000 habitants. Celle-ci se démarque par sonarchitecture monumentale, sesfortifications, ses rues boueuses et insalubres, ses riches maisons de maçonnerie et ses bicoques des faubourgsSaint-Jean etSaint-Roch. Malgré son urbanité et son statut de capitale, Québec reste une petite ville coloniale étroitement liée à l’arrière-pays. Les habitants viennent s’y procurer des marchandises deFrance et vendre leurs surplus agricoles et dubois de chauffage aux deux marchés de la ville.

Québec après les bombardements anglais de 1760.
Le palais épiscopal de Québec après le siège de 1759.

En 1759, lesiège de Québec, puis labataille des Plaines d'Abraham[63] remet la capitale de laNouvelle-France aux troupesbritanniques. L'histoire de Québec sous la gouverne française se terminera par un événement majeur. En participant à laguerre de Sept Ans, la ville en ressort dévastée.

Régime britannique - 1760-1867

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En, lemaréchal de Lévis remporte labataille de Sainte-Foy. Cependant, l’arrivée de renfortsbritanniques oblige l’arméefrançaise à se replier vers Ville-Marie, qui capitule à son tour, en. Trois ans plus tard, la plupart des possessions françaises d’Amérique du Nord sont cédées à laGrande-Bretagne. L’ancienne capitale de laNouvelle-France devient celle de laProvince de Québec.

En 1775, à la suite du deuxième congrès continental, avant la révolution américaine, la garnison britannique de la ville de Québec est attaquée sans succès par les troupesaméricaines deBenedict Arnold lors de laBataille de Québec. Le général américainRichard Montgomery y trouvera la mort. Quant aumajor general britanniqueIsaac Brock, il fortifiera la ville en renforçant ses murs et en élevant une batterie d’artillerie juste avant laguerre de 1812.

Les faubourgsSaint-Jean-Baptiste etSaint-Roch vers 1858.

DébutXIXe siècle et pour un siècle, lecommerce du bois carré vers l'Angleterre va donner à des villes commeOttawa, mais aussi Québec etSaint-Jean (Nouveau-Brunswick), unarticle de base sur lequel une communauté de taille pourra être érigée[64]. La consolidation des fonctions majeures de la ville (commerciale, militaire et administrative), couplée à la conjoncture économique et à la politique internationale de cette époque, feront vivre à Québec son âge d'or au début duXIXe siècle, particulièrement entre 1808 et 1827[65] où la population passe d'environ 9 000 à 27 000 habitants, ce qui pour cette période représente au taux d'accroissement légèrement supérieur à celui de Montréal, supérieur ou égal à celui des grandes villes portuaires américaines, et nettement supérieur à celui des villes d'Angleterre[66]. L'activité portuaire de Québec et saconstruction navale connaissent un essor considérable[67]. Le bois arrivait à Québec par le fleuve en provenance des grandes rivières du nord de la région dans de l’ouest de la province. Les bateaux transportant le bois destiné à l'international ne pouvant dépasser la ville en aval, soit vers Montréal, la marchandise était obligatoirement expédiée depuis Québec. En 1860, on recensait 6 000 débardeurs au port de Québec, alors que la ville comptait moins de 60 000 habitants[68].

Québec a été la capitale (partagée avec Toronto) du Canada-Uni de 1859 à 1865, avant son transfert définitif versOttawa. La « Conférence de Québec » de 1864 sur la confédération canadienne y a été tenue. Cette perte de prééminence politique à l'échelle du pays sera l'occasion d'un réinvestissement sur un rôle provincial à l'échelle duCanada français[69].

Du fait d'une croissance rapide[70] qui ne s'est pas toujours accompagné des infrastructures et de la qualité de l'habitat nécessaire, la ville connait deux épisodes d'incendies : lesincendies de 1845 ainsi que leGrand incendie de 1866 ravagent à chaque fois plusieurs milliers d'habitations dans les faubourgs populaires de Saint Roch, Saint Sauveur, et Saint Valier situés à l'ouest de la ville[71]. En 1846, plus de44 personnes périssent dans l’incendie du Théâtre Saint-Louis (ancien manège militaire)[72], dépourvu de sorties de secours.

En-, une épidémie decholéra arrivée des États-Unis emporte 1 185 citoyens de la ville[73].

Après la Confédération - 1872-1917

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L'ancienne porte Saint-Louis en 1880, dès lors menacée de démolition.

En 1872, soit cinq ans après la Confédération canadienne, le gouverneur général du Canada,Lord Dufferin, décide d'établir une résidence officielle à la citadelle de Québec, décision facilitée par le renvoi d'une partie des officiers, qui étaient britanniques. Dès sa venue à Québec, Lord Dufferin entend consolider le patrimoine et l'esthétisme de la ville. Il ordonnein extremis la préservation et la rénovation desmurs de la fortification, alors qu'il était de plus en plus question de démolir une partie de ces infrastructures jugées anti modernes en droite ligne avec la conception de l'urbanisme duBaron Haussmann ayant fait raser des quartiers entiers de Paris vers 1850 pour faire place à de larges boulevards et jardins publics[74]. Il fait également concevoir des plans pour élargir lesportes de Québec en réponse à l'une des critiques adressées à ces infrastructures, à savoir qu'elles gênaient le passage du transit lourd[74]. Il fit également ériger une place publique adossée à la falaise, faisant face au fleuve et portant aujourd'hui son nom : laterrasse Dufferin.

Tout au long desXIXe et XXe siècles, la ville de Québec fut la principale destination d’un nombre croissant d’immigrants, qui quittèrent annuellement lesîles Britanniques pour venir s’établir enAmérique du Nord, en raison de sa situation sur lefleuve Saint-Laurent, principale voie navigable en Amérique du Nord. Ainsi, vers les années 1830, la ville de Québec accueillit une moyenne annuelle de 30 000 nouveaux immigrants, dont les deux tiers furent desIrlandais[75].

L'âge d'or de la ville, qui a débuté auXIXe siècle en lien avec la navigation à voile, se poursuit jusqu'au années 1870 où débute un déclin économique. En effet, la prospérité de la ville reposait alors sur la construction navale et l’exportation debillots de bois équarris. Plusieurs facteurs ont contribué à ralentir cette activité économique : leblocus de Napoléon, l'avènement desbateaux à vapeur à coque d'acier, le développement des chemins de fer, le tarissement des ressources forestières à proximité des cours d'eau, la construction d'écluses sur lavoie maritime du Saint-Laurent permettant de gagner l'intérieur des États-Unis depuis Montréal, ainsi que la faible rétention de la population immigrante[68].

XXe siècle - 1917-2000

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Centre-ville de Québec en 1906.

En 1917, la construction dupont de Québec, reliant Québec sur la rive nord dufleuve Saint-Laurent à Lévis sur la rive sud, est achevée. Il est, depuis ce jour, le plus longpont à structure cantilever au monde. Pendant sa construction, deux effondrements de la partie centrale du pont coûteront la vie à plus de80 ouvriers.

En 1920, leRoyal22e Régiment emménage à laCitadelle. Pour la première fois depuis 1759, des troupesfrancophones assument la garde de ce que certains ont appelé le « Gibraltar d’Amérique », du fait de sa localisation perchée sur un promontoire[76].

Lors de laSeconde Guerre mondiale, deuxconférences interalliées furent tenues à Québec. Lapremière rassembla en 1943Franklin Delano Roosevelt, président desÉtats-Unis ;Winston Churchill, premier ministrebritannique ;William Lyon Mackenzie King, premier ministre duCanada etT.V. Soong, ministre des Affaires étrangères de laChine. La seconde fut tenue en 1944 et Churchill ainsi que Roosevelt y participèrent. Elles furent tenues à la Citadelle de Québec et auChâteau Frontenac.

L'Édifice Marie-Guyart, et l'Édifice Hector-Fabre à gauche (ministère des Relations internationales) sur lacolline parlementaire.

À partir des années 1960, la ville de Québec bénéficie de la construction de l'État québécois moderne voulue par laRévolution tranquille. La part d'emplois occupés tant dans lafonction publique provinciale que fédérale augmente considérablement pour atteindre un sommet dans les années 1970 avec un peu moins de 18 %. C'est notamment dans ce contexte que sera construit l'imposantÉdifice Marie-Guyart. Ce pourcentage redescendra fortement par la suite pour se chiffrer au milieu des années 2000 au même niveau qu'il était en 1951, soit environ 11 %[77].

L’arrondissement historique de Québec, leVieux-Québec, est classé patrimoine mondial par l’UNESCO en 1985[78],[79].Québec demeure la seule ville enAmérique du Nord à avoir conservé ses remparts qui regroupent de nombreuxbastions, portes et ouvrages défensifs ceinturant toujours le Vieux-Québec[80]. La Haute-Ville, située au sommet de la falaise, centre social et administratif, avec ses églises, ses couvents et autres monuments comme la redoute Dauphine, laCitadelle et le Château Frontenac, et la Basse-Ville, avec ses quartiers anciens, forment un ensemble urbain qui est un des meilleurs exemples de ville coloniale fortifiée.

La fontaine Tourny, vue depuis l'Hôtel du Parlement

En 1997, le Gouvernement du Québec décide de créer un organisme d’État, laCommission de la capitale nationale du Québec, ayant comme but d’embellir la capitale, conseiller et promouvoir cette dernière.

XXIe siècle - 2001-aujourd'hui

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En, Québec fut l’hôte duSommet des Amériques pour discuter de l’accord de libre-échange des Amériques (ZLEA). La conférence fut marquée par des affrontements importants entre les forces policières et des groupesaltermondialistes ainsi que par la décision de murer une partie de la ville autour des lieux de la conférence pour des raisons de sécurité.

Le eut lieu laRéorganisation des municipalités du Québec qui amena la fusion des villes de la rive-nord de la Ville de Québec pour la création de la nouvelle grande ville de Québec. Le1er janvier 2006, le mouvement des défusions diminua la grandeur de la ville avec le reconstitution des villes deL'Ancienne-Lorette et deSaint-Augustin-de-Desmaures.

En 2008, la ville de Québec célèbre son400e anniversaire (la ville ayant été fondée en 1608 parSamuel de Champlain). En cet honneur, laMaison Simons offre à la ville lafontaine de Tourny, originaire de la ville deBordeaux, en France, et qui est ornée de sculptures qui sont l'œuvre deMathurin Moreau. La fontaine est installée devant le bâtiment de l'Assemblée nationale du Québec.

Capitale nationale

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Québec, depuis les débuts de son existence, a été la capitale d’un ensemble de territoires désignés :

Depuis 1867, elle est la capitale nationale[81],[82],[83],[84] duQuébec, et aujourd'hui, au sens de la Loi C-33.1 sur la Commission de la Capitale Nationale. Elle est donc le siège de nombreuses institutions dont leParlement du Québec avec l'Assemblée nationale[85].

Géographie

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Carte

Découpage territorial

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Arrondissements de Québec et municipalités limitrophes.
Vue partielle de La-Cité-Limoilou en avant plan, puis de Charlesbourg et Beauport

Québec est divisé en six arrondissements, subdivisés en35 quartiers et en21districts électoraux :

Territoires enclavés

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Québec comporte trois territoires enclavés : la ville deL'Ancienne-Lorette, la réserve amérindienne huronne-wendate deWendake et la petite municipalité de paroisse deNotre-Dame-des-Anges.

Municipalités limitrophes

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Rose des ventsShannon,
Saint-Gabriel-de-Valcartier
Stoneham-et-Tewkesbury,
Lac-Delage,
Lac-Beauport
Sainte-Brigitte-de-LavalRose des vents
Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier,
Saint-Augustin-de-Desmaures
NBoischatel
O   Québec   E
S
Fleuve Saint-LaurentFleuve Saint-Laurent
Enclave :Wendake,L'Ancienne-Lorette,Notre-Dame-des-Anges

Topographie

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La topographie particulière de la ville, constituée d’une part de lacolline de Québec où se trouvent les arrondissementsSainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge etLa Cité-Limoilou (en partie), et d’autre part du coteau de Beauport, a fortement influencé l’occupation du territoire.

La colline de Québec et le coteau ont connu des développements successifs très diversifiés depuis le début de la colonisation jusqu’aux temps récents. Sur le plateau de la colline, la succession des quartiers depuis le Vieux-Québec vers l’ouest traduit non seulement des époques d’urbanisation différentes, mais permet aussi de comprendre la constitution progressive de la Haute-Ville. Cette dénomination trouve toute sa force et sa signification par opposition à laBasse-Ville, qui s’est développée au pied ducap Diamant et au contact direct dufleuve Saint-Laurent et de larivière Saint-Charles.

La démarcation entre la haute-ville et la basse-ville fut de tout temps aussi sociologique que topographique, le plateau accueillant les familles les plus riches (mis à part le quartier ouvrier deSaint-Jean-Baptiste) alors que les classes laborieuses et défavorisées habitaient principalement le bas de la ville, tant du côté sud (Cap-Blanc) que du côté nord (Saint-Roch,Saint-Sauveur etLimoilou).

LeMont Bélair, un des points culminants de la ville.
Vue de la vallée de larivière Montmorency depuis lacolline de Québec.
Liste des sommets de la ville de Québec
NomHauteurCoordonnées
Montagne des Trois Sommets572 m46° 56′ 36″ N, 71° 14′ 53″ O
Mont Bélair485 m46° 49′ 23″ N, 71° 29′ 38″ O
Mont Brillant447 m46° 53′ 58″ N, 71° 26′ 50″ O
Montagne des Ormes420 m46° 56′ 00″ N, 71° 17′ 39″ O
Mont Roland-J.-Auger340 m46° 50′ 49″ N, 71° 28′ 21″ O
Mont Irma-LeVasseur322 m46° 54′ 05″ N, 71° 20′ 15″ O
Mont des Épinettes noires368 m46° 54′ 58″ N, 71° 16′ 23″ O
Colline de Québec105 m46° 46′ 19″ N, 71° 18′ 07″ O

Cours d’eau

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Larivière Saint-Charles.
Lepont de Québec surplombant lefleuve Saint-Laurent.

Plusieurs cours d’eau touchent le territoire de Québec. La vie de la ville a été en premier lieu façonnée par la présence dufleuve Saint-Laurent, particulièrement sur le plan économique puisqu’il permettait l’établissement d’un port commercial et touristique important. L’aménagement des berges du fleuve pour y permettre un accès et un usage récréotouristique aux citoyens fait l’objet d’investissements majeurs et doit être complété pour le400e anniversaire de la ville en 2008.

L’origine historique de la ville de Québec se situe au confluent du fleuve et de larivière Saint-Charles, dont le bassin hydrographique couvre une bonne partie du territoire. Le bassin versant de la rivière Saint-Charles est d’ailleurs le plus densément peuplé au Québec. De nombreux autres ruisseaux, petits lacs et rivières complètent l’irrigation de la ville, dont les trois plus importantes sont larivière Beauport, larivière du Cap Rouge et larivière Montmorency. Cette dernière forme leschutes Montmorency, les plus importantes chutes québécoises, juste avant son embouchure dans le fleuve.

Parcs et jardins

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Article détaillé :Parcs et jardins de Québec.

Québec possède de nombreux parcs et jardins sur son territoire. Il en existe plus d’une centaine, entre autres, lesPlaines d’Abraham, leBois-de-Coulonge, les berges de la rivière Saint-Charles, leparc de la Chute-Montmorency, le parc de l'Amérique-Latine et laPromenade Samuel-De Champlain sur les rives du fleuve Saint-Laurent inaugurée en. Elle constitue le don du gouvernement du Québec à sa Capitale-Nationale pour son400e anniversaire de fondation.

Vue panoramique du centre-ville de Québec, depuis leparc Cartier-Brébeuf et larivière Saint-Charles.

Climat

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Hiver québécois.

Avec un cumul annuel de précipitations s'élevant à 1 230 mm, la ville de Québec se situe dans la zone climatique continentale humide de la province qui appartient par conséquent au domainetempéré[86]. Son climat est d'influence plus océanique que celui de Montréal, plutôt géré par les Grands-Lacs. Il se caractérise aussi par quatre saisons bien définies. L'écart moyen annuel des températures est de32 °C, -12,8 en janvier, +19,2 en juillet (moyenne jour/nuit). Lesétés sont chauds et humides, avec des maximums pouvant atteindre35 °C (lors des journées chaudes d'été le taux d'humidité rend la chaleur plus intense) et leshivers très froids, avec des minimums pouvant atteindre−35 °C et d'abondantes chutes de neige. La plus haute température, soit38,6 °C, a été observée le à la station météorologique de Beauport. La plus basse a été observée le avec−36,7 °C. Dans la banlieue nord de la ville et en Beauce, sur la rive sud du fleuve, régions beaucoup plus abritées du vent soufflant fréquemment dans la vallée du Saint-Laurent, la température peut descendre exceptionnellement à−45 °C et monter à 35 durant la belle saison, passant la barre des30 °C jusqu'à vingt fois par été alors que la ville voit cette marque brisée de quinze fois durant la saison estivale, l'aéroport situé en banlieue l'atteignant cinq fois en moyenne. En effet, c'est dans ces mêmes régions, éloignées du fleuve qu'on peut voir le thermomètre s'emballer et pousser souvent le mercure à°C de plus qu'au centre-ville (printemps), lorsque la vallée du Saint-Laurent est balayée par les vents du nord-est. Ils amènent de l'air froid provenant du golfe Saint-Laurent où les eaux sont jusqu'à15 °C plus froides que celles du fleuve entre Montréal et l'île d'Orléans, à l'est de Québec. Les météorologues décrivent souvent lestempératures ressenties à Québec en tenant compte des indices derefroidissement éolien ethumidex. Le refroidissement éolien le plus intense fut atteint le, avec -52,4. Quant à l'humidex le plus élevé, celui-ci a atteint la valeur de 49,3 le et 50 le. Entre les deux saisons, il y a l'automne et le printemps, avec des pluies fréquentes et quelques chutes de neige.

Été

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En été, le temps est généralement ensoleillé mais lorsque l'air est chaud et humide, il se déclenche desorages violents lors du passage defronts froids.

Hiver

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Le Vieux Québec, sous la neige.

Les premières neiges arrivent en général en octobre ou novembre, et l'enneigement continu débute habituellement à partir et aux alentours du, pour se terminer vers le (données Environnement Canada). Pendant l'hiver 2006-2007, Québec a connu de longues périodes de températures bien au-dessus des moyennes et n'a commencé son enneigement continu qu'à partir de la mi-janvier. À l'hiver 2015-2016, le froid a montré les dents qu'à partir du, mais a perduré jusqu'à la fin avril, tout comme septembre de la même année ayant été les plus chauds en un siècle. À l'inverse, l'hiver 2007-2008 a vu l'augmentation du nombre de tempêtes de neige et le record de précipitations de neige a été battu, avec plus de 550 cm reçus[87]. Une des tempêtes hivernales les plus remarquables qui a frappé Québec est celle de et a été surnommée « la tempête du siècle ». Elle a vu une réplique l'année suivante, les et, cette dernière n'ayant pas touché le sud du Québec, elle est passée inaperçue chez les amateurs de statistiques. Dans les tempêtes mémorables, il ne faut pas oublier celle du au (52 cm), du (55 cm), sans oublier les et (43 cm chacune) et finalement les et avec ses 45 cm. Les trois dernières bordées mentionnées appartiennent à la fameuse saison 2007-2008 qui a vu Québec recevoir 558 cm de neige. La hauteur moyenne de neige au sol atteint généralement son maximum (80 cm en moyenne) vers la fin février, voire début mars. La couche la plus épaisse atteignit 165 cm le.

Relevé météorologique deAéroport international Jean-Lesage de Québec (1981-2010) - altitude : 74,4 m -46° 48′ N, 71° 23′ O
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−17,7−15,6−9,4−15,410,513,512,57,52−4,2−12,8−0,8
Température moyenne (°C)−12,8−10,6−4,63,711,216,419,318,112,76,6−0,7−8,64,2
Température maximale moyenne (°C)−7,9−5,60,28,31722,32523,617,911,12,9−4,29,2
Record de froid (°C)
date du record
−36,7
1890
−36,1
1962
−30
1950
−18,9
1954
−7,8
1947
−1,3
2020
3,9
1969
2,2
1965
−4,8
1980
−10
1959
−26,1
1875
−35,6
1917
−36,7
10/1/1890
Record de chaleur (°C)
date du record
17,7
1996
12
2000
18,3
2012
29,9
1990
33,1
2020
34,4
1947
36,1
1953
35,6
1876
33,9
1947
28,3
1949
22,9
1999
15
1951
36,1
17/7/1953
Ensoleillement (h)98,9121,2152170,6211,1234,7252,323216312276,681,91 916,3
Précipitations (mm)86,674,576,183,5115,9111,4121,4104,2115,598,3102,599,91 189,7
dont neige (cm)71,963,646,413,2000003,232,772,4303,4
Nombre de jours avec précipitations17,114,313,412,115,413,413,513,413,414,41618,5174,9
Humidité relative (%)67,864,660,755,951,65659,159,161,863,170,473,261,9
Nombre de jours avec neige16,313,210,54,30,13000018,116,670,1
Source :Environnement et Changement climatique Canada[88],[89],[90],[91],[92],[93],[94],[95],[96],[97],[98].
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
−7,9
−17,7
86,6
 
 
 
−5,6
−15,6
74,5
 
 
 
0,2
−9,4
76,1
 
 
 
8,3
−1
83,5
 
 
 
17
5,4
115,9
 
 
 
22,3
10,5
111,4
 
 
 
25
13,5
121,4
 
 
 
23,6
12,5
104,2
 
 
 
17,9
7,5
115,5
 
 
 
11,1
2
98,3
 
 
 
2,9
−4,2
102,5
 
 
 
−4,2
−12,8
99,9
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Démographie

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Vue satellite (2016) : Québec etLévis de part et d'autre dufleuve Saint-Laurent, et la pointe ouest de l’Île d’Orléans.
Revenu moyen brut des résidents de plus de15 ans (par quartier)[99][précision nécessaire]
  • 30 - 35 000 $
  • 35 - 40 000 $
  • 40 - 45 000 $
  • 45 - 50 000 $
  • 50 - 55 000 $
  • Plus de 55 000 $

Québec compte une population de 549 459 habitants tel qu'évalué lors durecensement canadien de 2021, la plaçantdeuxième ville la plus populeuse du Québec, aprèsMontréal et avantLaval, etdouzième au pays, aprèsSurrey et avantHalifax.

Évolution démographique sur le territoire actuel de la ville de Québec
160816661681175417901825
285471 3458 00014 00022 101
Évolution démographique sur le territoire actuel de la ville de Québec, suite (1)
185118611871188118911901
42 05251 10976 59380 24980 54688 615
Évolution démographique sur le territoire actuel de la ville de Québec, suite (2)
191119211931194119511956
102 214122 698168 249199 588245 742279 521
Évolution démographique sur le territoire actuel de la ville de Québec, suite (3)
196119661971197619811986
321 917372 373408 440429 757434 980440 598
Évolution démographique sur le territoire actuel de la ville de Québec, suite (4)
199119962001200620112016
461 894473 569476 330491 142516 622531 902
Évolution démographique sur le territoire actuel de la ville de Québec, suite (5)
2021-----
549 459-----
(Sources : Les recensements du Canada[100])

L'augmentation de la population de la ville a été de 3,3 % entre 2016 et 2021, comparativement à 3,0 % entre 2011 et 2016[101].

La population de la division de recensement de Québec, comprenant la ville de Québec,L'Ancienne-Lorette,Saint-Augustin-de-Desmaures,Wendake etNotre-Dame-des-Anges, est de 588 577 habitants selon le recensement de 2021, en augmentation de 3,3 % depuis 2016[102].

La population de la région métropolitaine de recensement (légèrement plus étendue que laCommunauté métropolitaine de Québec) atteint 839 311 hab. en 2021, en augmentation de 4,1 % sur 2016[103].

Selon le recensement de 2006, les habitants se définissaient eux-mêmes comme non-immigrants à 95 % (22 775 membres de minorités visibles sur 516 015 répondants), de langue maternelle française à moins de 96 % (498 645 sur 516 010 répondants). De plus, la proportion d’immigrants est la deuxième plus élevée au Québec[104],[105].

Québec est considérée comme une ville sécuritaire[106] ; selon des chiffres de 2007 il s'y commet en moyenne six meurtres par année, une moyenne inférieure à celle des autres villes canadiennes de population comparable[107]. Alors que lesannées 1990 voient un pic d'occurrences de meurtres causé par les affrontements entre bandes de « motards criminalisés » au Québec, en 2007, aucun homicide n'est enregistré sur le territoire de la ville[107].

Avant fusion

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Selon le recensement de 2001, avant la fusion, la ville de Québec était composée de 169 076 habitants.La Communauté-Urbaine-de-Québec était découpée comme suit[108]:

Municipalités et populations
MunicipalitéPopulation (2001)
Beauport72 813
Cap-Rouge13 700
Charlesbourg70 310
Lac-Saint-Charles8 912
L'Ancienne-Lorette15 929
Loretteville13 737
Notre-Dame-des-Anges409
Québec169 076
Saint-Augustin-de-Desmaures15 727
Sainte-Foy72 547
Saint-Émile10 940
Sillery11 909
Val-Bélair21 332
Vanier11 054
Wendake1 555

Francophonie

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Selon le recensement de 2016, 94,9 % de la population de la ville de Québec a commelangue maternelle lefrançais[109].

La ville de Québec est aussi considérée comme le berceau de la civilisation française en Amérique. La culture francophone y est présente continuellement depuis leXVIIe siècle. La culture francophone de la ville est considérée comme un trait identitaire propre à la localité[110],[111].

Anglophones

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Bien implantée dans la ville après laConquête, la populationanglophone de Québec a chuté après la création duCanada en 1867. Au recensement de 2006 les anglophones de la ville de Québec représentaient 1,46 % de la population[112].

Allophones

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La population totale de la ville de Québec est comparable à celle des allophones dans laville de Montréal[113].

En 2014, plus de 2 000 élèves des écoles de Québec ne connaissaient pas le français et étaient en processus de francisation[114].

Communauté LGBT

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On retrouve à Québec un festival annuel de la communautéLGBT locale, la fin de semaineFierté de Québec[115]. De plus on retrouve plusieurs associations LGBT telle l’associationAlliance Arc-en-ciel de Québec[116],[117].

Infrastructures

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Voici quelques infrastructures à Québec :

Réseau routier et accès routier

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Carte du réseau routier de Québec.

Québec possède un réseau routier très développé si on la compare aux autres villes de sa taille, voire plus grandes.

Laroute transcanadienne, l'autoroute 20, passe au sud de la ville, en passant notamment au sud deLévis. L'autoroute 73 est une autoroute très importante de la ville, car non seulement elle est le principal lien entre l'autoroute 20 et la ville de Québec via lepont Pierre-Laporte, mais elle est aussi l'autoroute de contournement de la ville, avec l'autoroute 40.

LaHaute-Ville vue de l'autoroute Laurentienne.

L'autoroute 73 est nommée l'autoroute de la Capitale et l'autorouteHenriIV, et est particulièrement congestionnée aux heures de pointes. L'autoroute 40 est aussi une autoroute importante, contournant Québec par le nord, et étant un des 2 principaux accès vers Montréal. De plus, on y trouve l'autoroute 573 versVal-Bélair, l'autoroute 540 (l'autoroute Duplessis), l'autoroute 440, reliant la 40 et la 73 au centre-ville de Québec (autoroute Charest, autoroute Dufferin Montmorency) et l'autoroute 740 (autoroute Robert-Bourassa). On y trouve aussi de nombreuses artères et rues principales, soit leboulevard Laurier (route 175), leboulevard Charest, leboulevard Champlain (route 136), laGrande Allée, lechemin Sainte-Foy, leboulevard Henri-Bourassa, l'avenue Saint-Sacrement, les boulevardsWilfrid-Hamel etSainte-Anne (route 138), leboulevard Pierre-Bertrand (route 358) et leboulevard René-Lévesque.

Québec est liée par les autoroutes 20 et 40 jusqu'àMontréal, la 20 sur la rive-sud du Saint-Laurent passant parDrummondville, et la 40 passant par la rive nord et parTrois-Rivières. La 20 vers l'est relie Québec àRivière-du-Loup,Rimouski, auNouveau-Brunswick et à la Gaspésie. De plus, l'autoroute 73 vers le sud rejointSaint-Georges (situé104 kilomètres de Québec) et Chaudière-Appalaches, et la 73 vers le nord relie Québec àSaguenay (situé211 kilomètres de Québec). Laroute 138 vers l'est relie Québec à Charlevoix, à laCôte-Nord, àBaie-Saint-Paul, àTadoussac, àBaie-Comeau et àSept-Îles[119].

Transport en commun

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Articles détaillés :Transport à Québec etRéseau de transport de la Capitale.
UnMétrobus duRTC sur l'avenue Honoré-Mercier.

LeRéseau de transport de la Capitale (communément appelé RTC) est l'organisme public responsable du transport en commun de l'agglomération de Québec. Il offre plus d'une centaine de parcours, transigeant par huit terminus, avec plus de600 autobus dont quelques autobus hybrides. Il est le troisième réseau detransport en commun en importance au Québec, après celui deMontréal et desbanlieues de Montréal. Le RTC possède le plus grand garage d'autobus en Amérique du Nord.

Plusieurs projets animent le réseau, dont l'ajout de la carte à puce comme système de perception monétaire à l'automne 2008 et la mise en place progressive de62 autobus articulés sur les parcours à haute fréquence. RTC Nomade a également été déployé afin de permettre le suivi des autobus en direct avec des écrans d'information à l'intérieur des autobus, sur l'application mobile et sur des écrans aux arrêts achalandés.

Un projet detramway de 19 km est présentement en phase de conception pour la Capitale, misant sur le potentiel structurant et l'augmentation de la capacité du service de transport en commun[120]. Le projet de réseau structurant est celui du Plan Cité, sa mise en service est prévue pour 2030[121]. Québec avait untramway entre 1865 et 1948.

Train

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Gare du Palais de Québec.

Québec fait partie ducorridor Québec-Windsor du service detrain assuré parVia Rail, une société du gouvernement fédéral. LaGare du Palais sert de terminus central et est présentée comme une œuvre architecturale.

Aéroport international

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Article détaillé :Aéroport international Jean-Lesage de Québec.

La ville de Québec est desservie par l’aéroport international Jean-Lesage, nommé ainsi en l'honneur de l'ancienpremier ministre du QuébecJean Lesage. Les compagnies aériennes telles queAir Transat,Air Inuit,Air Canada,CanJet,Continental Airlines,Delta Air Lines,Porter Airlines,United Airlines,Sunwing Airlines,US Airways,WestJet Airlines etPAL Airlines y sont présentes. Cet aéroport sert également de base pour les avions-ambulances qui desservent l'Est et le Nord du Québec.

L'aérogare a subi des transformations majeures, grâce aux subventions de65 millions de dollars accordées en 2006. Depuis, de nombreuses liaisons et de nouvelles compagnies aériennes se sont ajoutées. En 2008, l'aéroport a atteint le cap du million de passagers.

En 2015, un autre agrandissement débute et doit se terminer en 2018. L'objectif est de doubler la superficie de l'aérogare afin de pouvoir accueillir un centre de prédédouanement vers les États-Unis et de dépasser le cap des2 millions de passagers en 2020.

Port de Québec

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LePort de Québec auXIXe siècle.
Article détaillé :Port de Québec.

Le port de Québec est l'un des plus importants du Canada, pour ses nombreuses croisières qui y accostent et le transport de produits finis et en vrac. Environ 1,5 million de passagers, incluant les membres d'équipage, transitent par le port. Aussi, ce dernier possède des installations à vocation de divertissement, telles qu'une salle de spectacle en plein air, l'Agora du Vieux-Port, et laBaie de Beauport. Il est le troisième port le plus sollicité au Canada après ceux de Vancouver, en Colombie-Britannique et de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick[122]. Aussi un projet de conteneurs est sur la table pour 2020.

Organisation administrative

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Article détaillé :Politique de la ville de Québec.

Maire

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Article détaillé :Maire de Québec.

Le maire de Québec est élu au suffrage universel[123]. Le,Bruno Marchand est élu maire de la ville avec une courte avance sur Marie-Josée Savard[124]. Il entre en fonction le.

Conseil municipal

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Article détaillé :Conseil municipal de Québec.
L'Hôtel de ville de Québec et l'Édifice Price.

Le conseil municipal de Québec se compose du maire et de 21 conseillers représentant chacun un district électoral[123].

Conseils d'arrondissement

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La ville étant divisée ensix arrondissements, les 21 conseillers siégeant au conseil municipal sont également membres du conseil de l'arrondissement dans lequel se trouve leur district électoral. Les conseils d'arrondissement ont des pouvoirs de nature locale sur le territoire de leur arrondissement.

Comité exécutif

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Article détaillé :Comité exécutif de la ville de Québec.

Le comité exécutif est composé de neuf membres qui siègent à huis clos et dont la mission est de prendre certaines décisions liées au fonctionnement de la ville.

Conseil d'agglomération

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Article détaillé :Conseil d'agglomération de Québec.

Le conseil de l'agglomération de Québec se réunit deux fois par mois pour s'entretenir des compétences et des responsabilités que la ville de Québec entretient avec les villes voisines deL'Ancienne-Lorette etSaint-Augustin-de-Desmaures.

Histoire

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À la fondation de Québec, ce sont lesgouverneurs de Nouvelle-France qui assuraient la sécurité de la ville. Dès 1651, on voit apparaître les premiers agents de police dans les rues qui administrent alors les incendies et assurent la paix et la sécurité de la population.

En 1673, legouverneur Frontenac établit unelégislation sur leservice de police dans la ville de Québec. Après laconquête, un véritableservice de police est formé le.Robert Henry Russell, auparavant officier desa Majesté, est le premier chef[125].

Partis politiques

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En 2019, selon leDirecteur général des élections du Québec, lespartis politiques en activité dans la ville de Québec sont[126] :

Réglementation

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Les différentes instances décisionnelles de la Ville adoptent, en moyenne, environ300 règlements chaque année (règlements d'emprunts, règlements d'urbanisme, etc.). Depuis, la Ville a mis en ligne un portail des règlements à la fine pointe de la technologie, qui permet notamment de chercher un règlement par année, par titre, par mots-clés, par instance, par thème, et même d'accéder à une version historique de ce règlement, ou encore aux différentes versions d'un même article, à des fins comparatives.

Québec, la politique

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Depuis 1872, la ville de Québec accueille au sein de laCitadelle de Québec la seconderésidence officielle des gouverneurs généraux du Canada. Ces résidences, sont desrésidences officielles du Canada[127],[128].

La ville accueille aussi larésidence officielle duPremier ministre du Québec à l'intérieur de l'édifice Price depuis 2001 au16e et au17e étage[129].

Réseaux internationaux, jumelage et ententes

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Québec figure au sein :

  • de Cités et gouvernements locaux unis ;
  • de l’Association internationale des maires francophones ;
  • de l’Association internationale des maires des Grands Lacs et du Saint-Laurent;
  • de l’Association internationale des villes éducatrices ;
  • de l’Organisation des villes du patrimoine mondial, dont le siège social est à Québec ;
  • de la Ligue des villes historiques ;
  • du Réseau international pour l’amélioration des gouvernements locaux, parrainé par la fondation Bertelsmann ;

Québec est jumelée avec les villes de[130] :

Durant les administrations d'Alain Juppé etJean-Paul L’Allier, le jumelage Québec-Bordeaux a donné lieu à un grand nombre de collaborations : administration du territoire, transports en commun, économie, services sociaux, action sociale, jeunesse, culture, etc. Le bilan du plan triennal de 1999 a fait état de près de 90 réalisations. Un autre plan triennal fut signé en 2002. La Société de promotion économique du Québec métropolitain et laChambre de commerce et d'industrie Bordeaux Gironde ont collaboré pour permettre aux entreprises de faire des contacts. Des institutions québécoises ont des ententes de partenariat avec leurs équivalents bordelais : services municipaux, hôpitaux, universités. La première rame dutramway de Bordeaux (2003) a été nomméeVille-de-Québec. Une coopération universitaire intense existe entreSciences Po Bordeaux et l'Université Laval, avec un master-DESS en Affaires Publiques et Représentation des Intérêts.

Elle a des ententes de coopération et d’amitié avec d'autres villes, mais elles ne sont plus d'actualité ou ont été abandonnées[131] :

Carte
Jumelages et partenariats de Québec.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Québec.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Albany[132],[133]États-Unis
BeyrouthLiban
Bordeaux[134],[135],[136]Francedepuis le
Calgary[136]Canadadepuis
DinanFrance
GuanajuatoMexiquedepuis
IașiRoumanie
Liège[137]Belgiquedepuis
Namur[136]Belgiquedepuis
OuagadougouBurkina Faso
Saint-Pétersbourg[138]Russiedepuis
SousseTunisie
Xi'an[139],[136]Chinedepuis

Sécurité publique

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La ville est protégée par leService de police de la Ville de Québec et le Service de protection contre les incendies de Québec (service d'incendie). La région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec a l'un des taux de criminalité les plus bas auCanada, avec 3 193 pour 100 000 habitants en 2017, seulement derrière la RMR deToronto (3115)[140].

Représentation politique

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Provinciale

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Article connexe :Commission de la capitale nationale du Québec
L’Hôtel du Parlement, à Québec, siège de l’Assemblée nationale du Québec.
Édifices H et J à Québec. Secrétariat au conseil du Trésor, secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes.
Parti politiqueDéputé(e)CirconscriptionFonctions[141]
Québec SolidaireEtienne GrandmontTaschereau
Parti québécoisPascal ParadisJean-Talon
Coalition avenir QuébecGeneviève GuilbaultLouis-HébertVice-première ministre,ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de larégion de la Capitale-Nationale
Québec SolidaireSol ZanettiJean-LesagePorte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de santé et de services sociaux, en matière delaïcité, en matière desouveraineté et en matière de relations intergouvernementales canadiennes
Coalition avenir QuébecSylvain LévesqueChauveauWhip adjoint du gouvernement, membre du Bureau de l'Assemblée nationale
Coalition avenir QuébecJonatan JulienCharlesbourgMinistre de l'Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de larégion de la Côte-Nord
Coalition avenir QuébecÉric CaireLa PeltrieMinistre délégué à la Transformation numérique gouvernementale etleader parlementaire adjoint du gouvernement
Coalition avenir QuébecMario AsselinVanier-Les RivièresPrésident de séance
Coalition avenir QuébecJean-François SimardMontmorencyPrésident de la Commission des finances publiques

Fédérale (Chambre des communes)

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Parti politiqueDéputé(e)CirconscriptionFonctions
Parti conservateur du CanadaGérard DeltellLouis-Saint-Laurent
Parti libéral du CanadaSteeve LavoieBeauport—Limoilou
Parti conservateur du CanadaPierre Paul-HusCharlesbourg—Haute-Saint-Charles
Parti libéral du CanadaJoël LightboundLouis-HébertSecrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile
Parti libéral du CanadaJean-Yves DuclosQuébec
Parti conservateur du CanadaGabriel HardyMontmorency—Charlevoix

Fédérale (Sénat)

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Parti politiqueSénateur(trice)Division[142]FonctionsAnnée de nominationNommé(e) par…
Parti conservateur du Canada[143]Pierre-Hugues Boisvenu[143]La Salle[143]2010Stephen Harper
Groupe des sénateurs indépendants[144]Renée Dupuis[144]Les Laurentides[144]2016Justin Trudeau
Non affilié[145]Marc Gold[145]Stadacona[145]Représentant du gouvernement au Sénat[146]2016Justin Trudeau

Éducation

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Article détaillé :Liste des établissements d'enseignement de Québec.

Professionnel

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Collégial

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Québec compte :

Universitaire

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Pavillon Louis-Jacques-Casault,Université Laval.
L'École nationale d'administration publique a son siège social à Québec de Québec

L'Université Laval est la principale université de la ville. Fondée en 1852, c'est l'une des plus vieilles universités d'Amérique du Nord. Québec abrite aussi le siège social de l'Université du Québec ainsi que les institutions universitaires suivantes :

Gouvernemental

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Personnalités contemporaines

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Article détaillé :Liste de personnalités liées à la ville de Québec.

Économie

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LeQueen Mary 2 dans lePort de Québec.

Acteurs économiques

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Article connexe :Liste des sièges sociaux de Québec.

Le secteur des services est nettement prédominant dans l'économie de la ville de Québec et de la région de la Capitale-Nationale, représentant 81,3 % du PIB régional total de 30,8 milliards de dollars en 2011. Dans l'ordre, les trois principales industries de la région sont la finance et les assurances (17,5 %), l'administration publique (15,8 %) et la santé et les services sociaux (9,3 %)[148].

Québec compte plusieurs acteurs économiques dont la Chambre de commerce des entrepreneurs de Québec, laChambre de commerce et d'industrie de Québec, active depuis200 ans et regroupant environ 4 500 membres de la communauté économique[149],Québec International, le Conseil régional de concertation et développement de la région de Québec, la Chambre de commerce française au Canada, section Québec, la Jeune chambre de commerce de Québec, etc.

La région de Québec possède un indice boursier qui rassemble une trentaine entreprises de la région qui a pour nom « Indice boursier régional de Québec », abrégé en IBR-Q[150].

Indices économique

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Le taux de chômage est relativement faible dans la Capitale-Nationale, centrée autour de la ville de Québec[151]. Il se situait à 5,8 % en 2011. C’est le quatrième plus bas taux du Canada[152].

Chez les immigrants de la capitale nationale, 65 % d’entre eux arrivés il y a moins de5 ans, de 2001 à 2006, occupent un emploi, et ceux arrivés il y a 5 à10 ans, 1996 à 2001, leur occupation atteint 80 %[153].

Centres commerciaux

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Québec compte plusieurs centres commerciaux importants dont :

Laurier Québec, Place de la Cité et Place Sainte-Foy sont bâtis un à côté de l'autre et forment un ensemble commercial majeur.

Organisations internationales

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Diversesorganisations internationales présentent dans la ville de Québec sont[154],[155],[156]:

Monnaie locale

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À partir de les résidents de la ville de Québec pourront jouir d'une nouvellemonnaie locale appelée le BLÉ. Cette monnaie, leBillet Local d’Échange, qui sera la première monnaie locale de la ville de Québec, aura comme objectif d'être un instrument démocratique, économique et environnemental. La création de cette monnaie relève d'un regroupement de citoyens, laMonnaie Locale Complémentaire de Québec[157],[158].

Culture

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Héritage du Régime français

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Les éléments marquants encore présents du Régime français dans la ville de Québec sont les suivants[159],[160]:

Héritage du Régime britannique

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Les éléments marquants du Régime anglais dans la ville de Québec sont les suivants[159],[160]:

Bibliothèques

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Article détaillé :Bibliothèque de Québec.

Québec offre un réseau des vingt-cinq bibliothèques réparties dans les huit arrondissements de la ville. LaBibliothèque Gabrielle-Roy est la principale bibliothèque du réseau. Les bibliothèques sont gérées par la Ville en partenariat avec l'Institut canadien de Québec.

Cultes

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Le nombre de catholiques dans la ville de Québec est de 628 675 individus. À cela il faut ajouter 89 585 individus qui se disent sans appartenance religieuse. De plus il faut considérer les autres chrétiens (de différentes confessions) en incluant les protestants qui sont au nombre de 12 335 individus. Enfin, il faut considérer aussi les protestants de la branche royaliste, les anglicans, qui, bien que très peu nombreux, représentent une valeur historique importante pour tout le Canada, en incluant la ville de Québec, qui sont au nombre de750 personnes à Québec[161]. Les deux grands courants d’influence au Canada, les catholiques et les anglicans (protestants royalistes), sont présents à Québec comme ailleurs au Canada et ils sont organisés de la façon suivante : les catholiques de la ville de Québec sont représentés par l'Archidiocèse de Québec au sein de l'Église catholique au Canada[162] et les anglicans, qui sont intégrés à l'Église anglicane du Canada, sont regroupés dans leDiocèse anglican de Québec[163].

  • La basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec
    La basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec
  • La cathédrale anglicane de la Sainte-Trinité (Holy Trinity)
    La cathédrale anglicane de la Sainte-Trinité (Holy Trinity)
  • L'église Saint-Ignace-de-Loyola, à Beauport
    L'église Saint-Ignace-de-Loyola, àBeauport
  • L'église Saint-François-Xavier du quartier Duberger
    L'église Saint-François-Xavier du quartierDuberger
  • Le sanctuaire Sainte-Thérèse-de-Lisieux à Beauport
    Le sanctuaire Sainte-Thérèse-de-Lisieux à Beauport

Catholique

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Les paroisses relèvent de l'archidiocèse de Québec dont labasilique-cathédrale Notre-Dame de Québec est l'église-mère. Québec est également le siège duPrimat du Canada, soit en quelque sorte le siège social de l'Église catholique au pays.

Église Unie du Canada

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L'Église Unie du Canada est une des plus importantes Églisesprotestantes au pays[164].

Québec compte deux paroisses de l'Église Unie :

  • La paroisse anglophone Chalmers-Wesley[165] ;
  • La paroisse francophone Saint-Pierre[166].

Les deux communautés occupent l'église unie Chalmers-Wesley, construite en 1853[167].

Anglicans

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Lesanglicans de la ville de Québec sont intégrés auDiocèse anglican de Québec au sein de l’Église anglicane du Canada[163]. Ils comptent lacathédrale anglicane Holy Trinity, première cathédrale anglicane à avoir été construite à l'extérieur des îles britanniques.

Évangéliques

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Dans lechristianisme évangélique, l’égliseCarrefour chrétien de la Capitale est fondée en 1974, avec le pasteur américainAllan D. Bowen[168]. L'Église Chauveau, de courantbaptiste, est fondée en 1975 avec le pasteurJan Gazdik, originaire de l’Europe de l'Est[169].

Camping

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Selon l'Office du tourisme de Québec on retrouve 17 campings dans la grande région de la ville de Québec. La principale qualité de tous ces campings est leurs proximité par rapport à la ville de Québec en offrant le calme d'une expérience en pleine nature. On retrouve la liste de ces campings sur le site de l'Office[170],[171].

Musées, lieux historiques et centres d’exposition

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LeMusée de la civilisation.
Article détaillé :Musées et centres d'exposition de Québec.

Québec, fondée en 1608 et la capitale duQuébec, est l'un des berceaux de la culture francophone enAmérique. On y retrouve un grand nombre de musées, de centres d'artistes et d'organismes culturels, de centres d'exposition et d'interprétation et desites et monuments historiques classés. Lieu historique, lechâteau Frontenac est l'un des éléments dominants dupanorama urbain de la ville.

Sites de sciences naturelles

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  • L'Aquarium du Québec, rouvert en 2002, présente au public, sur un site surplombant lefleuve Saint-Laurent, environ 3 500 spécimens de mammifères, de reptiles et de poissons de la faune aquatique de l’Amérique du Nord et de l’Arctique. Lesours blancs et les différentes espèces de phoques du secteur arctique et le « Grand Océan », un grand bassin sous lequel peuvent circuler les visiteurs, font partie des principaux attraits.
  • LeJardin zoologique du Québec, fermé par décret gouvernemental le, présentait au public750 spécimens de300 espèces différentes. Le zoo était spécialisé dans la faune ailée et dans les jardins thématiques, mais présentait également plusieurs espèces de mammifères. En plus de la faune indigène auQuébec, l’un des attraits principaux en était la serre indo-australienne avec ses représentants de la faune et de la flore de ces régions.

Châteaux et domaines

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Vue de l'ancienChâteau Saint-Louis de la ville de Québec.

L'ancienChâteau Saint-Louis se dressait à l'époque duRégime français sur le cap Diamant. Ce château servait de résidence pour le gouverneur de la Nouvelle-France. Il fut par la suite la résidence du gouverneur-général de l'Amérique du Nord Britannique, puis du lieutenant gouverneur duBas-Canada. Le Château Saint-Louis sera détruit par un incendie en 1834. Le lieu est aujourd'hui occupé par leChâteau Frontenac, hôtel luxueux qui domine la Ville de jour comme de nuit (le Château est mis en lumières)[172],[173].

Château duDomaine de Maizerets entouré du domaine.

LeDomaine de Maizerets dans le quartierBeauport—Limoilou est lui aussi un héritier duRégime français ; il se compose d'un château central et d'un vaste domaine consacré en aujourd'hui aux loisirs[174].

Dans le quartierSainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge, leparc du Bois-de-Coulonge, qui dans la même lancé que les autres sites hérite à l'origine duRégime français (laChâtellenie de Coulonges) fut réhabilité comme un lieu propice à l'édification de résidence de luxes quand on y érigera entre autres laVilla Bagatelle en 1849. De plus le site devint entre 1854 et 1966 le lieu de résidence deslieutenants-gouverneurs du Québec. Encore aujourd'hui le site consacré dorénavant aux loisirs représente un domaine qui intègre entre autres un parc public, les anciennes écuries de la résidence dulieutenant-gouverneur du Québec et laVilla Bagatelle[175].

Théâtres et salles de spectacle

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Article détaillé :Liste de théâtres et salles de spectacle de la ville de Québec.
Palais Montcalm.

Québec est connu pour être une ville vivante sur le plan théâtral. En ce sens, Québec est surnommé « Québec, ville de théâtre ».

Le premier lieu d'expression théâtrale est leGrand Théâtre de Québec avec lethéâtre du Trident. Ce dernier présente des pièces de style plutôt classique et de répertoire. Le théâtre du Périscope est le lieu de création par excellence avec le théâtre du Premier-Acte, situé un en face de l'autre. Pour les élèves duconservatoire, ils possèdent leur propre lieu de diffusion, soit le Théâtre du Conservatoire d'art dramatique de Québec. Lethéâtre de la Bordée présente plutôt des pièces contemporaines, mais penche quelquefois vers le classique. Puis, il y a lethéâtre du Gros Mécano qui se spécialise dans le théâtre jeune public.

LePalais Montcalm est la salle la plus connue du public ayant place sur laplace D'Youville. Cette salle est la plus moderne au Canada pour ce qui est de lasonorisation et est siège de l'organisation orchestrale des Violons du Roy. La salle Louis-Fréchette, du Grand Théâtre de Québec, est le lieu de l'Orchestre symphonique de Québec et de l'Opéra de Québec. On y retrouve aussi les principaux spectacles duGrand Rire de Québec, un festival d'humour. Lasalle Albert-Rousseau présente aussi régulièrement des spectacles d'humour et des spectacles intimistes.

Le Cercle, l'ANTI ainsi que l'Impérial de Québec sont les salles qui diffusent généralement de lamusique indépendante et dites « underground » qui rejoint ainsi les jeunes urbains. LeThéâtre du Capitole de Québec est la salle fétiche de bien des artistes. L'aménagement intérieur lui donne un esprit de grandeur. Le Théâtre du Petit-Champlain, qui sis dans le quartier du Petit-Champlain, est une salle de spectacle très intimiste habituellement fréquenté par des artistes recherchant cet effet.

Le théâtre Le Diamant, prendra la place du Cabaret duCapitole de Québec et des anciens locaux duYMCA à laplace D'Youville. Le projet est géré par la compagnieEx Machina deRobert Lepage et l'ouverture est prévue en 2019[176],[177],[178].

Festivités et événements

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Article détaillé :Liste des festivals et événements de la ville de Québec.
Bonhomme Carnaval

Québec compte de nombreux festivals et événements se déroulant tout au cours de l’année et qui permettent aux habitants et aux visiteurs d’assister à des spectacles de musique de toutes sortes, de faire connaissance avec des cultures de différents peuples et époques, ou tout simplement de s’amuser entre amis ou en famille. Les évènements les plus notables sont :

  • LeCarnaval de Québec est le plus important carnaval hivernal au monde et le troisième toutes saisons confondues au monde. Il présente annuellement, en février, deux semaines d’activités hivernales culturelles, sportives et familiales, dont les plus courues sont les défilés dans les quartiers de la Haute-Ville et de la Basse-Ville de Québec, qui regroupent chaque année plusieurs centaines de milliers de spectateurs. Plusieurs incontournables : le château de glace du Bonhomme Carnaval (la mascotte), le concours international de sculpture sur neige, la course en canot sur le fleuve gelé, etc.
  • LeFestival d'été de Québec est un événement majeur qui présente annuellement, pendant deux semaines en juillet, un grand nombre de spectacles musicaux (populaire, francophone et anglophone, musique du monde, musique classique), pour la plupart en plein-air, et de nombreuses prestations en arts de la rue à différents endroits dans la vieille capitale ainsi que des spectacles intérieurs dans différentes salles de la capitale.
  • LesFêtes de la Nouvelle-France sont un événement qui présente, durant une semaine en août, diverses activités permettant de se replonger auXVIIe siècle, à l’époque de la Nouvelle-France, dans leVieux-Québec et à laplace Royale (défilés, spectacles, animations, démonstrations de la vie quotidienne de l’époque, marché en plein-air de la Nouvelle-France, figurants et citoyens costumés, etc.).
  • Les Grands Feux Loto-Québec, une compétition de feux d’artifice, à ne pas confondre avec l'International des Feux Loto-Québec deMontréal.
  • LeGrand Rire de Québec, festival d’humour, devenu en 2015 leComediHa! Fest-Québec[179]
  • LeFestival de cinéma de la ville de Québec,
  • LeFestival du film étudiant de Québec,
  • LaManif d'art,
  • LaBiennale de Québec, arts visuels actuels,
  • LeSalon international du livre de Québec,
  • LeSalon de l'auto de Québec,
  • Lafête de la Saint-Jean, à Québec, a le statut de fête nationale. Le au soir, la ville accueille une fête de la danse et de la musique 100 % francophone. Plus de 80 000 personnes se réunissent sur les pelouses duparc des plaines d'Abraham pour assister à une série de concerts. C'est aussi l'occasion pour les Québécois de célébrer leur identité culturelle. Les défilés du lendemain, jour férié, sont le rendez-vous des familles et des artistes de rue.
  • LeCarrefour international de théâtre de Québec
  • Le Festival de la bande dessinée francophone de Québec
  • Le Mois Multi

Médias

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Article détaillé :Liste de médias à Québec.

La ville possède le deuxième plus grand pôle de studios de télévision au Québec ainsi que les grands réseaux de diffusion francophones tels queRadio-Canada,TVA,Noovo,RDI, ainsi que la télé communautaire VOX etTélémag.

Québec, la militaire

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L’ancienne mairesse de Québec,Andrée P. Boucher, inspecte la garde duRoyal22e Régiment lors de la cérémonie du droit de cité, le.
LaCitadelle de Québec.

En raison de la présence de laCitadelle de Québec, de laGarnison Valcartier et du Complexe naval de la Pointe-à-Carcy, les militaires possèdent un droit de cité à Québec. Cela arrive d’ailleurs plusieurs fois durant l’été et les habitants peuvent alors les voir et les entendre, soit en musique soit en marche militaire, habituellement dans l'arrondissement historique du Vieux-Québec.

La Citadelle est une forteresse militaire située dans la haute-ville de Québec, à l'intérieur des remparts de la ville. Elle a été construite par l'armée britannique entre les années 1820 et 1850 afin de protéger la ville de Québec. Cette large construction s'élève au-dessus de boulevard Champlain et permet d'observer le trafic maritime sur le fleuve Saint-Laurent[180].

Les origines de la cérémonie du droit de cité remontent auXVIe siècle, alors que les artisans de l’époque se regroupent en corporations, forment des villes et en restreignent le droit de résidence à leurs membres. D’origine britannique, le droit de cité est accordé pour la première fois en 1748. Civil au départ, ce droit d’usage est ensuite accordé aux unités militaires, qui le conserventad vitam æternam.

Le manège militaire de Beauport datant de 1914, a servi pendant laPremière Guerre mondiale de camp d'internement à des prisonniers provenant de l'Europe de l'Est.

En 1879, le gouvernement canadien transformait les casernes désaffectées du Parc de l'Artillerie (nouvelles casernes) en usine de munitions pour l'armée canadienne. En 1901, la cartoucherie a connu une forte croissante et a changé son nom pour Arsenal du Dominium. Elle a été pendant les deux guerres mondiales, un joueur important.

Toujours en 1879, le Cercle de la garnison de Québec est fondé par des officiers de la milice canadienne. Le lieu est le seul cercle militaire au Canada à perpétuer la tradition issue de la période coloniale britannique qui consiste à rassembler les officiers militaires dans un endroit propice à la vie mondaine.

En 1998 Jacques Du Sault et quelques militaires créent le Festival de musiques militaires de Québec.

Québec et sa diversité ethno-culturelle

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Depuis plusieurs années, un creuset culturel se dessine peu à peu. En effet, comparativement aux autres grandes villes canadiennes, Québec était moins diversifiée ethniquement. Par contre, des « communautés ethniques » commencent à s’y organiser. La grande majorité d’entre elles proviennent de pays francophones.

Ainsi, par exemple, les musulmans issus de divers pays et établis à Québec possèdent plusieurs organisations : le Conseil de la femme musulmane de Québec, le Centre culturel islamique de Québec (CCIQ), les scouts musulmans de Québec, etc. Ils sont actuellement en achat d’un bâtiment au centre-ville de Québec pour y construire une grande mosquée[181].

Du côté de la communauté asiatique de Québec, maintenant identifiée auquartier Saint-Sauveur, celle-ci est en progression.Jocelyn Toy, homme d’affaires de Québec, s’est donné comme mission de redorer le blason de la communauté, puisqu’au début desannées 1970, Québec possédait son propre quartier chinois, avant que la construction des bretelles de l’autoroute Dufferin-Montmorency n'entraine sa destruction. La majorité des Asiatiques à cette époque ont alors déménagé à Montréal. Plusieurs initiatives ont été créées, dont le Festival chinois de Québec et le Festival du film asiatique de Québec. Un projet de quartier chinois à Québec est toujours d’actualité.

Québec dans les arts et la culture

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Créations et diffusions artistiques

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Complexe Méduse, sur laCôte d'Abraham.

Québec compte plusieurs coopératives, compagnies et organismes de création et diffusion artistique.

En chanson

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À la télévision

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Au cinéma

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Dans la littérature

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Sports

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Article détaillé :Sport à Québec.

Infrastructures sportives de la Ville de Québec

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LeCentre Vidéotron et leColisée Pepsi dans le quartierLairet

La Ville possède des patinoires réfrigérées accessibles pendant la saison hivernale dont la patinoire des plaines d'Abraham et de la place D'Youville.

D'autres patinoires traditionnelles pour leur part sont aussi accessibles comme le Centre de glaces Intact Assurances.

En ce qui a trait au ski de fond, plusieurs sites dont les plaines d'Abraham et le domaine de Maizeret, offre un accès à des pistes durant la saison hivernale.

Plusieurs piscines intérieures et extérieures (en été) sont également disponibles dont la piscine Sylvie-Bernier et la piscine du Centre communautaire Lucien-Borne qui sont des piscines intérieures. De nombreuses piscines extérieures sont aussi disponibles (en été) dont la piscine de la marina Saint-Roch et la piscine Maria-Goretti.

Pour le baseball,Stade Canac offre pour sa part un lieu qui contribue à l'expansion de ce sport dans la ville de Québec[182].

LeCentre Vidéotron est un aréna moderne de 18 259 sièges domicile desRemparts de Québec et la présentation de nombreux spectacles.

Événements sportifs

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Québec possède plusieurs évènements sportifs majeurs, parmi lesquels :

Candidature olympique

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Québec a étécandidat pour organiser lesJeux olympiques d'hiver de 2002[185],[186] mais, cette édition est accordée àSalt Lake City, aux États-Unis. Par la suite, Québec a démontrer de l’intérêt pour organiser les Jeux de2010 (finalement disputés dans une autre ville canadienne àVancouver), 2014, 2022[187], 2026[188],[189],[190].

Équipes sportives

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Centre Vidéotron.

En 2008, laUnited Soccer Leagues accorde à Québec deux équipes desoccer[191] La première, une équipe féminine, commencera ses activités dans la division Nord de laW-League à l'été 2009[191]. La seconde, une équipe masculine de laPremier Development League, commencera ses activités également en 2009 à condition d'obtenir l'accord de l'Impact de Montréal qui a l'exclusivité de la USL pour le Québec[191].

ÉquipeLigueStadeCréationTitres
Remparts de QuébecLHJMQ (hockey junior)Centre Vidéotron19973Coupe Memorial
6Trophée Gilles-Courteau
(en comptant les titres de lapremière incarnation des Remparts)
Capitales de QuébecLigue Frontière (baseball professionnel indépendant)Stade Canac199911
Rouge et OrU Sports(sport universitaire canadien)PEPS de l’Université Laval199511
Diamants de QuébecLBJEQ (baseball junior)Stade Canac19954
Alouettes de CharlesbourgLBJEQ (baseball junior)Parc Henri-Casault19787
National de QuébecLNAH (hockey professionnel)Complexe Sportif Bonair de L'Ancienne-Lorette20240

Anciennes équipes sportives

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La ville de Québec a déjà par ailleurs compté ces équipes sportives majeures.

ÉquipeLigueStadeCréationFinÉvénementTitres
Bulldogs de QuébecAMH puisLNH (hockey professionnel)Quebec Skating Rink18881920Déménagé pour devenir lesTigers de Hamilton2
Castors de QuébecCan-Am (hockey professionnel)?1926 (à 1928) puis 19321935Déménagé pour devenir lesIndians de Springfield
As de QuébecPlusieurs, finalement laLAH (hockey professionnel)Colisée de Québec19281971Déménagé pour devenir lesRobins de Richmond
Remparts de QuébecLHJMQ (hockey junior)19691985Déménagés pour devenir leCollège français de Longueuil
Nordiques de QuébecAMH puisLNH (hockey professionnel)Colisée de Québec19721995Déménagé pour devenir l'Avalanche du Colorado1
Rafales de QuébecLIH (hockey professionnel)Colisée de Québec19961998Dissous0
Citadelles de QuébecLAH (hockey professionnel)Colisée Pepsi19992002Déménagé pour devenir lesBulldogs de Hamilton0
Keb’s de QuébecABA puisPBL puisLNB (basketball professionnel)Cégep de Sainte-Foy puis
PEPS de l’Université Laval puis
Pavillon de la Jeunesse
20062012Déménagé àLaval0
Caribous de QuébecNLL (crosse professionnelle)Colisée de Québec19741976Dissous1
Carnavals de Québec/
Métros de Québec
EL (baseball professionnel)Stade Canac19711977Déménagé aux États-Unis0
Dynamo de QuébecPLSQ (soccer professionnel)Stade Honco20172019équipe quitte la ligue0
Dynamo de QuébecW-League (soccer professionnel)20142015Ligue dissoute0

Records et traits marquants

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Québec possède :

Plus ancien

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Premier

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Statut particulier

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Événements importants

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Distinctions

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Galerie

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Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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