Pour les articles homonymes, voirShi (homonymie).
Président du Comité permanent de l’Assemblée nationale populaire | |
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Membre du Comité permanent du politburo du Parti communiste chinois | |
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Secrétaire du Comité central pour l'Inspection disciplinaire du Parti | |
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Wei Jianxing(en) | |
Secrétaire de la Commission des Affaires politiques et juridiques du PCC | |
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Chen Pixian(en) Ren Jianxin(en) | |
Député 8e Assemblée nationale populaire(en) | |
Membre permanent de l'Assemblée nationale populaire 8e Assemblée nationale populaire(en) |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Formation | Université Tongji No.1 High School Affiliated to East China Normal University(en) ![]() |
Activité | |
Conjoint | Yu Wen(d)(de à) ![]() |
Parti politique |
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Qiao Shi (enchinois : 乔石), né en dans ledistrict de Dinghai et mort le àPékin, est unhomme politiquechinois. Il a été vice-Premier ministre de la république populaire deChine et deux fois membre duComité permanent du bureau politique de1987 à1997, dont il fut président durant les cinq dernières années.
Après avoir participé à des mouvements étudiants contre leKuomintang au pouvoir, il rejoint leParti communiste chinois en1940. Il travaille ensuite à laLigue de la jeunesse communiste chinoise, mais durant larévolution culturelle, il est persécuté du fait de ses liens familiaux éloignés avecTchang Kaï-chek. En1985, il devient membre du bureau politique, puis en1986 vice-Premier ministre. En1987, il intègre leComité permanent du bureau politique. Ainsi, lors desmanifestations de la place Tian'anmen, il est le seul à s'abstenir concernant l'intervention armée, créant ainsi un blocage alors queLi Peng etYao Yilin votent pour etZhao Ziyang etHu Qili contre[1]. Cette position lui permet de conserver son poste après la répression et il est même reconduit dans le bureau suivant, jusqu'en1997. En1992, il devient président duComité permanent de l'Assemblée nationale populaire. Le sinologueJean-Luc Domenach indique queJiang Zemin, avant son accession à laprésidence de la république populaire de Chine en 1993, fait appel aux « Immortels » du Parti communiste pour assoir son autorité vis-à-vis de Qiao Shi et obtenir son départ en raison de son âge[2].
Au cours d'un voyage en France en tant que président de l'ANP, et sachant déjà qu'il va être exclu de la vie politique Chinoise par Jiang Zemin, il accorde une longue interview auFigaro, dans lequel il expose son idéal d'une Chine avec séparation des pouvoirs, en particulier entre la présidence et le parlement. Il y précise aussi à mots couverts les regrets d'avoir du renier certaines valeurs morales au bénéfice de la ligne du parti pendant ses années de politique. Cette interview lui vaut à la fois une image de démocrate à l'international, et scelle définitivement la fin de sa carrière publique en Chine[3].
À la suite du dépôt d'une plainte par leComite de Apoyo al Tibet, laCasa del Tibet et son président-fondateurThubten Wangchen, député duParlement tibétain en exil ayant la nationalité tibétaine[4], le, la Cour suprême d'Espagne avait annoncé qu'elle allait instruire une enquête concernant l'implication de sept anciens dirigeantschinois, entre autres l'ancien présidentJiang Zemin et l'ancien Premier ministre Li Peng, dans lasinisation du Tibet. Cette instruction était la conséquence d'un arrêté de la Cour constitutionnelle espagnole du qui autorisait le traitement des plaintes pour génocide, même si elles n'impliquaient pas de nationaux espagnols[réf. souhaitée]. Si, à la suite de pressions émanant d'Israël, de laChine et desÉtats-Unis, leSénat espagnol est amené, le, à limiter la loi de compétence universelle de sorte qu'elle ne s'applique qu'à des cas impliquant des Espagnols ou à des suspects présents sur le territoire de l'Espagne[5],[6], cela ne gène nullement la procédure, Thubten Wangchen, un Tibétain en exil possédant la nationalité espagnole[7].Le, la Cour nationale espagnole a rendu un arrêt qui devrait entraîner l'émission de mandats d'interpellation de Qiao Shi et de 4 autres anciens dirigeants chinois soupçonnés d'avoir bafoué lesdroits de l'homme au Tibet :Jiang Zemin, ancien président et secrétaire du Parti,Li Peng, Premier ministre lors de la répression au Tibet dans les années 1980 et au début des années 1990,Chen Kuiyuan, secrétaire du Parti de larégion autonome du Tibet de 1992 à 2001 etDeng Delyun (également connu sous le nomPeng Pelyun), ministre de la Planification familiale dans les années 1990[8],[9].
(15 avril 1989 – 4 juin 1989) | |
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