Au, Puy-Saint-Pierre est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8].Elle appartient à l'unité urbaine deBriançon, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de labanlieue[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Briançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (11 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %), prairies (5,3 %), zones urbanisées (1,3 %)[13].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le Puy-Saint-Pierre ne formait, au Moyen Age, qu'une seule communauté, de même qu'une seule paroisse, avec lePuy-Saint-André, cette communauté portait le nom d'Universitas Podiorum.
Le nom de la localité est attesté sous sa forme latinePodium en 1148, qui aura donnéPuei en occitan, que les locuteurs de langue d'oïl connaissent pour être un « mont »;Petrus de Podio en 1158[14].
AuXIXe siècle, larévolution industrielle touche la commune. La mine de Combarine exploite l'anthracite : il s'agit de la plus importante du bassin briançonnais, face au village du Villard-Saint-Pancrace. Elle est accompagnée d'une usine de la Société des charbonnages et électricité du Sud-Est. Elle ferme en 1962 et employait entre cinquante et centsalariés, pour la plupart des ouvriers-paysans[15].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2022, la commune comptait 517 habitants[Note 3], en évolution de −3,18 % par rapport à 2016 (Hautes-Alpes : +0,4 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Parmi les descendants des mineurs-paysans qui ont exploité le "charbon de terre" du bassin houiller du briançonnais, et participé à l'établissement des "petites républiques de montagne", on citera Pierre-Jacques Weulersse, petit-fils deGeorges Weulersse.[réf. nécessaire]
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)