En, Le Corbusier revient vivre àParis, où il fut présenté parAuguste Perret à Ozenfant avec qui il élaborera plus tard l'esthétique «machiniste» et englobante du purisme[2]. Ozenfant initie Le Corbusier au «purisme», sa nouvelle esthétique picturale qui rejette les abstractions compliquées ducubisme[3].Le manifeste artistique du purisme a été écrit en1918 par Ozenfant et Le Corbusier dans l'essai "Après le Cubisme"[4], où ils préconisent unretour à l'ordre Les aspects théoriques ont été analysés dans le magazineL'Esprit Nouveau, fondé par Le Corbusier, Ozenfant etPaul Dermée, publié entre 1920 et 1925, et par l'essaiLa peinture moderne, publié à Paris en1925. Enraciné dans laphilosophie néoplatonicienne, le purisme a étendu ses intérêts à toutes les formes d'expression plastique, de lapeinture audesign, en passant par l'architecture; c'était une théorie globale de la civilisation qui soutenait la perfection de tout. Leur première formulation complète de cetteesthétique a été confiée à l'essai "Le Purisme" paru dans le quatrième numéro du magazine "L'Esprit nouveau"[5].
Ils valorisaient les formes simples et la machinerie, et ils croyaient que lasection dorée était la forme idéale.
L'architecte tchèqueBedřich Feuerstein a été influencé par le purisme. Également le peintre d'avant-garde russeIvan Kliun dans les années 1930 vers la fin de sa carrière.