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Pur-sang

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Pour les articles homonymes, voirpur-sang (homonymie).

Pur-sang
Un Pur-sang en course de galop à l'hippodrome de Churchill Downs.
Un Pur-sang en course de galop à l'hippodrome deChurchill Downs.
Région d’origine
RégionDrapeau de l'AngleterreAngleterre
Région d'élevagePrincipalement auRoyaume-Uni, auxÉtats-Unis, enAustralie etNouvelle-Zélande, enIrlande, enFrance et auJapon
Caractéristiques
MorphologieCheval de selle à sang chaud
Registre généalogiqueoui (1791)
Taille1,57 m à 1,73 m selon l'emploi du cheval, moyenne 1,65 m
Poids450 à 500 kg
RobeGénéralementbaie, plus rarementalezane,noire ougrise
TêteLégère et sèche, profil rectiligne
PiedsPetits par rapport à la masse du cheval
CaractèreDélicat
Statut FAO (conservation)Non menacéVoir et modifier les données sur Wikidata
Autre
Utilisationsport hippique.
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LePur-sang (anglais :Thoroughbred, abréviation officiellePS) est unerace dechevaux de course. C'est le plus connu deschevaux à sang chaud et l'un des plus répandus, puisqu'il court sur les pistes d'hippodromes lors descourses degalop.

Le Pur-sang résulte d'unélevage sélectif commencé auxXVIIe et XVIIIe siècles enAngleterre, lorsque des juments locales sont croisées avec desétalons importés depuis despays arabes. Lepedigree de chaque Pur-sang peut être tracé jusqu'auxétalons fondateurs et à ces juments anglaises, justifiant le nom donné à cette race de chevaux. Les Pur-sang se sont exportés dans de nombreux pays qui ont développé une industrie des courses hippiques, principalement enAmérique du Nord dès1730, puis enAustralie, enFrance, enItalie, auJapon et enAmérique du Sud, au cours duXVIIIe siècle. Des millions de Pur-sang sont désormais élevés dans le monde. Chaque année voit l'enregistrement d'environ 118 000 nouvelles naissances.

Cheval réputé fragile et délicat, le Pur-sang se distingue en premier lieu par sa finesse, son agilité et sa vitesse. Il est élevé prioritairement pour devenir uncheval de course ensport hippique, mais peut concourir dans de nombreuxsports équestres tels que lesaut d'obstacles, leconcours complet d'équitation, lepolo et lehorse-ball. Certains sont montés enchasse à courre, ou deviennent des montures d'instruction dans lescentres équestres après uneréforme. Ils sont souvent croisés à d'autres races de chevaux pour en modifier le modèle, ou en créer de nouvelles. Le Pur-sang participe ainsi à la formation de l'Anglo-arabe, duSelle français, et de nombreuxchevaux de sport.

L'entraînement et la sélection des Pur-sang sont une source d'accidents et de problèmes de santé chez la race. Le taux d'accidents dans les courses hippiques est le plus élevé parmi lessports légaux impliquant desanimaux. Les Pur-sang ont fréquemment des saignements depoumons, unefertilité anormalement basse, un cœur et despieds trop petits par rapport à leur masse. Plusieurs théories expliquent les raisons desaccidents et des problèmes de santé. Les recherches tentent d'en réduire le taux et d'améliorer les soins aux animaux blessés ou malades.

Les courses de chevaux Pur-sang sont médiatisées dans un grand nombre de pays, tout particulièrement en Angleterre. Le Pur-sang et le monde des courses inspirent régulièrement écrivains et artistes, donnant des œuvres cultes telles queLe Grand National.

Étymologie et terminologie

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Le Pur-sang, longtemps nommé« anglais » ou« Pur-sang anglais » dans les pays francophones[1], est unerace de chevaux distincte, bien que le terme depur-sang puisse en théorie s'appliquer à n'importe quel animal de « race pure »[2]. Le mot français « pur-sang », ou ses variantes « Pur-Sang »[1] et « Pur Sang » (nom officiel de la race dans les documents deFrance Galop et de l'IFCE[3]), sont une traduction de l'anglaisThoroughbred, qui signifie littéralement« élevé dans la pureté »[4] ou« élevé de façon pure »[5].

Le terme officiel anglophone pour désigner les animaux qui n'ont jamais été croisés avec d'autres races depuis leur origine correspond à la notion de « pure race » ou « race pure », c'est-à-direpurebred[6],[7]. En anglais, les éleveurs d'autres races animales de « sang pur » utilisent généralement le terme depurebreed (race pure)[7], le nomThoroughbred n'est jamais utilisé pour d'autres races ou d'autres espèces[6],[7]. Selon les anglophones,Thoroughbred est unnom propre qui se réfère spécifiquement à ce cheval[8]. En revanche, enlangue française, le motpur-sang (sans majuscule) estpolysémique, pouvant désigner, d'après leCNRTL, un« cheval de selle de pure race » ou un« cheval de course inscrit au Stud-book et dont les ascendants appartiennent à une race obtenue en Angleterre »[2]. LesÉtats-Unis et lestud-bookaustralien utilisent aussi le nom anglaisThoroughbred[9],[7]. Le motthoroughbred n'apparaît pas dans la première édition duGeneral Stud Book (registre généalogique anglais du Pur-sang) ; laPr d'anthropologie Rebecca Cassidy souligne que les premiers compilateurs des lignées généalogiques n'avaient peut-être pas pour intention de préserver une« race pure »[S 1].

L'usage du termeThoroughbred s'est probablement généralisé après l'ouverture duGeneral Stud Book (abrégé : GSB), qui constitue l'un des tout premiers registres généalogiques officiellement créés[6]. Les éleveurs anglophones modernes du Pur-sang jugent l'emploi du terme dethoroughbred incorrect pour tout autre animal de « sang pur », en dehors de cette race de chevaux[6].

Histoire

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Le Pur-sang résulte d'unélevage sélectif basé sur la vitesse[10] : ses éleveurs ont croisé les meilleurs sujets entre eux pour aboutir à ce cheval, le plus rapide au monde[11]. De toutes les races de chevaux, le Pur-sang est probablement celle dont la création a eu la plus grande importance au niveau mondial, suscitant un tournant dans l'histoire de l'élevage[12].Ses premiers éleveurs sont desgentlemen anglais et irlandais qui créent des entreprises commerciales, avec le soutien des maisons royales deStuart, deHanovre et deWindsor[S 2]. La race rencontre le succès international à partir duXIXe siècle, dans le cadre de l'expansion de l'empire colonial britannique[S 2].

Bien que la croyance populaire voie dans le Pur-sang une race issue de l'Arabe, les études génétiques ne confirment pas une telle filiation[S 3],[S 4].

Naissance du Pur-sang en Angleterre

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L'origine du Pur-sang serait à rechercher dès leXIe siècle, lorsque lesNormands qui suiventGuillaume le Conquérant introduisent leur cavalerie formée de chevauxandalous[1]. Descourses hippiques de plat existent enAngleterre au moins depuis l'an1174[13], originellement pour la sélection militaire[S 5]. Vers1580, sous le règne d'ÉlisabethIre, les chevaux anglais sont issus de lignées andalouses,Arabe etBarbe[1]. Les premières sélections d'élevage et les premiers entraînements se mettent en place avec la création duhandicap sportif lors des courses de vitesse[14]. Pendant le règne deCharles II, la reineAnne de Grande-Bretagne, le roiWilliam III et le roiGeorge I posent les fondements de l'élevage du Pur-sang[14]. Les courses et l'élevage des chevaux de course obtiennent le soutien royal[14]. Avec cet appui, les courses de chevaux deviennent vite populaires auprès de toutes les catégories de la population[14]. À partir duXVIIe siècle, les Anglais élèvent des chevaux sur des critères de taille, mais aussi sur des critères de rapidité[S 5]. La première occurrence du termethro-bred pour décrire ces chevaux date de 1713[15]. En 1727 est créé un journal exclusivement consacré aux courses, leRacing Calendar, contenant les résultats des courses passées ainsi que les dates des courses à venir[14],[S 6]. LeJockey Club est fondé en 1750, originellement comme un club de propriétaires de chevaux de course[S 7].

Étalons fondateurs

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Articles détaillés :Byerley Turk,Godolphin Arabian etDarley Arabian.

Tous les Pur-sang modernes descendent de troisétalons fondateurs importés enAngleterre depuis leMoyen-Orient à la fin duXVIIe et au début du XVIIIe siècle :Byerley Turk (1680),Darley Arabian (1704), etGodolphin Arabian (1729)[16],[17].

L'étalon Darley Arabian, bien que qualifié d'« Arabe », était vraisemblablement unTurkoman (type turc)[S 3]. D'autres étalons issus de races orientales sont mentionnés, mais leur descendance est moins nombreuse, ils sont donc beaucoup moins influents. Ils ont néanmoins contribué à la formation de la race. Ce sont :Alcock's Arabian, D'Arcy's White Turk, Leedes Arabian etCurwen's Bay Barb[18],[19]. Le croisement de chevaux arabes avec des juments natives d'Angleterre marque la création du General Stud Book (GSB) en1791 et le début des enregistrements des chevaux issus de ces lignées[S 8]. Aussi, la création du GSB est considérée comme la date de la constitution du Pur-sang en race[20].

Chacun de ces trois étalons fondateurs fut l'ancêtre, grand-père ou arrière-grand-père, d'un cheval de course qui eut une immense influence sur chacune des trois lignées considérées comme fondatrices des Pur-sang modernes. Les quatre plus grands étalons duXVIIIe siècle sontMatchem, un descendant deGodolphin Arabian[21],Herod (ou King Herod), arrière-arrière-petit-fils deByerley Turk ;Highflyer, un fils d'Herod[22] etEclipse, célèbre arrière-arrière-petit-fils de Darley Arabian qui fut le plus grand cheval de course de son époque, et resta invaincu durant toute sa carrière[18],[23]. Les croisements ultérieurs avec des étalons extérieurs sont rarissimes, une exception étant leWellesley Arabian, un étalon méconnu[1], importé en Angleterre en août 1803 par Henry Wellesley[H 1].

Articles détaillés :Matchem,Herod,Highflyer etEclipse (cheval).

95 % des Pur-sangmâles sont des descendants patrilinéaires (via leurchromosome Y) deDarley Arabian[24]. Toutefois, le pedigree des Pur-sang modernes montre que la plupart des chevaux ont eu plus de croisements avec la lignée deGodolphin Arabian (13,8 %) qu'avec celle deDarley Arabian (6,5 %) si l'on prend en compte toutes les lignées de descendance maternelle et paternelle. Curieusement, en pourcentage d'influence dans les lignées du Pur-sang moderne, Curwen's Bay Barb (4,2 %) apparaît plus souvent queByerley Turk (3,3 %). La majorité des Pur-sang qui existent aujourd'hui descend directement de 27 ou 28 étalons desXVIIIe et XIXe siècles[S 9].

Juments fondatrices

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Lesjuments sélectionnées commepoulinières de la race du Pur-sang sont désignées par le nom deRoyal Mares (« juments royales »)[1]. Une analyse de l'ADN mitochondrial a été menée en 2011 pour déterminer leur origine[S 10]. Elle n'a apporté aucune preuve de l'existence d'origines maternelles arabes exclusives ni d'une importation importante de juments orientales, démontrant au contraire un« héritage européen cosmopolite, avec une contribution beaucoup plus importante des juments autochtones britanniques et irlandaises que ce qui avait été reconnu auparavant »[S 10]. Certaines de ces juments sont vraisemblablement issues d'une race irlandaise connue dans le Nord du pays depuis leXIIIe siècle, l'Irish Hobby[25].

Le chercheur Bruce Lowe a identifié auXIXe siècle certaines« familles » de juments dans la race du Pur-sang ; le nombre de juments fondatrices a été fixé à 74[26]. Toutefois, des études récentes à partir de l'ADN de juments Pur-sang indiquent que certaines de ces 74 juments semblent avoir elles-mêmes un ancêtre commun, ou bien que le registre anglais du Pur-sang comporte des erreurs[26].

Développement de la race

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Développement en Angleterre

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Le derby d'Epsom
Artiste
Date
1821
Technique
huile sur toile
Dimensions (H × L)
92 × 123 cm
Localisation

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Toutes les grandes courses classiques anglaises voient le jour à la fin duXVIIIe siècle : leSt. Leger Stakes en1776, lesOaks d'Epsom en1779 et leDerby d'Epsom en1780. Plus tard, les2 000 guinées Stakes et le1 000 guinées Stakes furent créés en1809 et1814. Le 1 000 guinées et les Oaks sont réservés aux pouliches, mais toutes les autres courses sont réservées aux poulains des deux sexes âgés de 3 ans. Les distances imposées pour ces courses, de 1 600 m à 2 820 m, ont modifié les pratiques d'élevage, les éleveurs produisant des poulains capables de commencer les courses beaucoup plus jeunes, et de courir beaucoup plus vite que par le passé. Au début duXVIIIe siècle, les distances de course moyennes, 6,4 km, sont favorables aux chevaux plus âgés[S 11].

L'élevage sélectif sur la vitesse et l'habileté aux courses commença à avoir une influence considérable sur le modèle des chevaux, ceux-ci gagnant en taille et en vitesse par rapport à leurs ancêtres. Au milieu duXIXe siècle, Bay Middleton, un vainqueur duDerby d'Epsom, mesurait plus de 1,62 m augarrot soit 10 cm de plus queDarley Arabian. À cette époque, les éleveurs estiment que l'amélioration de la race du fait de l'élevage sélectif était telle qu'il serait impossible d'obtenir de meilleurs résultats en effectuant des croisements avec l'Arabe. En 1885, une course est organisée entre un Pur-sang considéré comme un coureur moyen, Iambic, et le meilleur coursierarabe de l'époque, Asil. La course se déroule sur 4 800 mètres et bien que Iambic soit handicapé de 29 kg de plus qu'Asil, il parvient à le battre de 20 longueurs[S 12]. À cette époque également, l'élevage ne s'orienta plus uniquement sur les courses de plat, les premières courses d'obstacles de typesteeple chase voyant le jour[S 13]. Jusqu'à la fin duXIXe siècle, les Pur-sang ne sont pas élevés uniquement pour les courses, mais également commechevaux de selle[S 14]. L'implantation de l'élevage du Pur-sang au Royaume-Uni s'effectue au détriment des races natives[S 15].

Au début duXXe siècle, les Anglais craignent que leurs chevaux ne soient surclassés par des Pur-sang élevés auxÉtats-Unis, venus concourir dans les courses classiques anglaises à la suite de la fermeture de la plupart des pistes de course américaines au début desannées 1910. La loi de Jersey est votée en 1913, interdisant l'enregistrement d'un cheval dans leGeneral Stud Book anglais (GSB) si ses éleveurs ne peuvent pas prouver que tous ses ancêtres figurent eux-mêmes dans le GSB. Cette mesure exclut la plupart des chevaux de lignées américaines, car pendant les 100 ans qui séparent la création du GSB et de l′American Stud Book, la plupart des chevaux américains ont été croisés une ou deux fois avec des Pur-sang non enregistrés dans le GSB. La loi est abrogée en 1949, après quoi un cheval élevé hors d'Angleterre doit seulement avoir ses ancêtres sur neuf générations enregistrés dans unstud-book reconnu[S 16]. La loi Jersey a entravé le développement du Pur-sang d'Angleterre, en interdisant aux éleveurs d'avoir recours aux nouvelles lignées développées en dehors desîles Britanniques[S 17].

Développement aux États-Unis

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Animation en noir et blanc d'un jockey et son cheval au galop.
Séquence d'animation montrant uncheval de course augalop. Photos prises parEadweard Muybridge (mort en 1904), publiés en1887 àPhiladelphie sous le titre d'Animal Locomotion.

Après l'Angleterre, les États-Unis sont le premier pays à se lancer dans l'élevage de chevaux de course[S 18].Bulle Rock, importé en1730 par Samuel Gist àHanover, enVirginie, est le tout premier Pur-sang arrivé dans lescolonies américaines[27],[S 18].

LeMaryland et laVirginie deviennent les deux premières régions d'élevage de la race, rejointes par laCaroline du Sud et l'État de New York. Les importations de chevaux depuis l'Angleterre sont pratiquement stoppées durant larévolution américaine, puis reprennent après la signature du traité de paix. Deux étalons très influents sont importés au temps de la Révolution :Messenger en 1788, etDiomed, un peu avant cette date. Messenger a un impact important sur le Pur-sang américain ; il est également le fondateur de la raceStandardbred. Diomed, vainqueur duDerby d'Epsom en1780, a principalement influencé la race à travers la naissance de son fils Sir Archy[28]. L'historien des courses John F. Wall estime que Sir Archy fut le premier étalon exceptionnel natif des États-Unis[29]. Il termine sa carrière en course faute de concurrents, plus personne n'osant l'affronter[29].

Après la révolution américaine, les centres d'élevage de Pur-sang se déplacèrent vers l'ouest, notamment vers leKentucky et leTennessee qui devinrent d'importantes régions d'élevage.Andrew Jackson, septième président desÉtats-Unis, était aussi éleveur de Pur-sang dans le Tennessee[30]. Les premières courses classiques furent créées au début duXIXe siècle et contribuèrent grandement à la popularité du sport. L'une d'elles fut organisée en1823 àLong Island, entre Sir Henry et American Eclipse, une autre fut un match entre Boston et Fashion en1838, chacune avec une dotation de 20 000 dollars[31]. Le dernier grand match avant laguerre de Sécession eut lieu entre les chevaux Lexington et Lecompte, en1854 àLa Nouvelle-Orléans enLouisiane, et s'acheva sur une victoire de Lecompte. Le propriétaire de Lexington demanda un second match en1855 àLa Nouvelle-Orléans et acquit la victoire. Ces deux chevaux étaient des fils de Boston, descendant de Sir Archy[32]. Lexington eut une grande carrière d'étalon, et donna naissance à un grand nombre de gagnants[33].

Après la guerre de Sécession, la distance classique des courses américaines, 4 miles, soit 6 kilomètres, fut changée pour s'approcher des 1,5 mile, soit 2,4 km. Cela modifia considérablement les pratiques d'élevage aussi bien que l'âge des concurrents, et les sprinters devinrent très recherchés. C'est aussi après la guerre civile que les premiers Pur-sang nés auxÉtats-Unis coururent sur des pistes d'Angleterre. Iroquois fut le premier Pur-sang natif des États-Unis à s'imposer auDerby d'Epsom en1881. Le succès des Pur-sang américains sur les pistes anglaises poussa les Anglais à ratifier leJersey act en1913, limitant l'importation des Pur-sang nés auxÉtats-Unis sur le sol anglais[34]. Après la Seconde Guerre mondiale, les éleveurs américains continuent de rechercher la vitesse pure et des poulains de plus en plus précoces[35]. LeKentucky reste un important centre d'élevage mais laCalifornie,New York et laFloride se révèlent également d'importantes régions[36].

Les Pur-sang américains ont historiquement été utilisés, non seulement pour les courses, mais aussi pour améliorer le cheptel équin du pays[37]. Entre les deux guerres, l'armée desÉtats-Unis utilise des étalons Pur-sang pour saremonte, afin d'améliorer la qualité des chevaux decavalerie[S 19],[38].

Développement en France

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Peinture d'un cheval bai de profil dans son boxe; sa tête et son corps son fins et le dos est long.
Portrait du cheval françaisGladiateur, vainqueur de la triple couronne britannique en 1865.

C'est vers la fin duXVIIIe siècle que desaristocrates français amoureux du monde des courses anglaises importent le tout premier Pur-sang[11]. Le comte de Lauraguais, futur duc de Brancas, devient le premier à créer une action en faveur de l'introduction des courses et du Pur-sang[11], car il a été témoin du rôle joué par l'organisation desparis dans la progression des courses anglaises. Il met donc les cavaliers français au défi de battre à la course n'importe quel cheval venu d'Angleterre, le. Cette date est connue comme celle de l'organisation de la toute première course de chevaux enFrance[39]. Leprince de Lambesc, grand écuyer deLouis XVI, envoie une mission en Angleterre de 1777 à 1790 pour y choisir des reproducteurs[40]. Il faut cependant attendre laRestauration, en1817 et1818, pour que le Pur-sang gagne le pays de manière moins confidentielle. Quelques étalons anglais sont alors importés, mais les courses hippiques restent beaucoup moins populaires enFrance qu'elles ne le sont enAngleterre. Il fallut quinze ans pour que le premier Jockey Club français soit créé, en1833. L'année1834 voit la création de laSociété d'encouragement pour l'amélioration des races de chevaux en France, plus connue sous le nom deJockey Club de Paris[41]. Lestudbook français du Pur-sang est ouvert par le gouvernement àParis la même année[S 20].

L'élevage s'organisa rapidement, le Pur-sang était en effet beaucoup plus adapté à la vitesse que les races autochtones, alors sélectionnées sur les besoins militaires et non le sport. L'élevage français s'implanta principalement enNormandie, surtout dans l'Orne et leCalvados, probablement pour faciliter les échanges avec les éleveurs anglais. Il s'agit d'un élevage d'excellente qualité, si bien qu'en1865, le Pur-sangGladiateur, né et élevé en France, remporta la triple couronne britannique[42]. En1876, il n'est plus rare de voir des Pur-sang nés en France s'imposer sur les champs de course en Angleterre, c'est d'ailleurs un éleveur français qui accumule les plus gros gains sur les pistes d'hippodrome anglaises cette année-là[42].

LaPremière Guerre mondiale fait des ravages dans l'élevage car en raison de son coût, les courses cessent d'être organisées[43]. En comparaison avec les autres pays impliqués dans ce conflit, laSeconde Guerre mondiale ne cause cependant pas autant de pertes que la première pour l'élevage[44]. L'élevage français entre en régression à partir de 1974, notamment à cause de la vente d'excellents reproducteurs aux États-Unis[45].

Développement en Australie et en Nouvelle-Zélande

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Photo noir et blanc d'un cheval monté par un jockey au galop, vus de profil.
Phar Lap et son jockey Jim Pike à l'hippodrome de Flemington, vers 1930.

Les chevaux arrivent enAustralie avec laFirst Fleet en1788, accompagnant les premiers colons[46]. Le tout premier étalon Pur-sang est Northumberland, importé d'Angleterre en 1802 pour servir de cheval d'attelage[47]. En 1810, la première course hippique est organisée àSydney. Vers 1825, les premières juments de lignées Pur-sang rejoignent les étalons qui stationnent déjà sur le sol australien[46]. En 1825, leSydney Turf Club, premier vrai club de courses en Australie, est formé. Durant les années 1830, les colonies australiennes importent des Pur-sang dans le but d'organiser des courses et d'améliorer les chevaux locaux. Chaque colonie forme son propre club de courses et organise ses propres courses[47]. Progressivement, tous les clubs sont fondus en un seul, plus connu sous le nom d′Australian Racing Board[48]. Les Pur-sang d'Australie sont importés enNouvelle-Zélande vers 1840 et 1850. Les premières importations néo-zélandaises depuis l'Angleterre remontent à1862[49].

Développement en Irlande

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Les courses de chevaux enIrlande apparaissent dès leXVIIe siècle, où l'on voit pointer les prémices de l'amélioration systématique des chevaux irlandais par la mise en place de critères qui fixeront les standards de la race[50]. Il faut attendre leXVIIIe siècle pour voir des courses de chevaux Pur-sang telles que nous les connaissons actuellement[50].

Les écuries de Ballydoyle/Coolmore, dans le comté deTipperary, sous la direction deVincent O'Brien, sont reconnues mondialement, et ce pour avoir entraîné d'excellents chevaux de course commeNijinsky,Sir Ivor,Alleged etThe Minstrel[51].

  • Nijinsky, né au Canada et entraîné en Irlande.
    Nijinsky, né au Canada et entraîné en Irlande.
  • Squelette du champion de steeple-chase Arkle.
    Squelette du champion de steeple-chaseArkle.
  • Frankel, en 2013.
    Frankel, en 2013.

Développement en Italie

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Photo en noir et blanc d'un cheval de profil harnaché seulement d'un filet dans la cour d'une maison.
Ribot, élevé et entraîné en Italie, est l'un des Pur-sang les plus célèbres.

Les premières courses hippiques sont organisées enItalie dès 1837, avec un rassemblement de courses àFlorence et àNaples, puis àMilan en1842[52]. Les courses modernes voient le jour àRome en 1868[52]. Les éleveurs italiens importent tardivement d'excellents étalons, dont les vainqueurs duDerby Stakes Ellington (1856) et Melton (1885), qui arrive en Italie à la fin duXIXe siècle[52]. L'élevage moderne du Pur-sang italien est étroitement associé au programme d'élevage deFederico Tesio, à partir de 1898[53]. Considéré comme l'un des plus grands éleveurs de Pur-sang duXXe siècle, Tesio est le naisseur deNearco, l'un des étalons Pur-sang les plus influents de la fin de ce siècle[53], ainsi que deRibot[54].

Développement au Japon

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Photo d'une course de chevaux lancés au grand galop sur la ligne d'arrivée.
Arrivée de laJapan Cup en2007.

L'élevage du Pur-sang au Japon est un phénomène récent. Les premières courses hippiques à l'occidentale sont introduite vers 1860 dans la région deYokohama[55]. Les chevaux japonais n'étaient pas élevés pour la vitesse, certains étaient importés deShanghai et d'autres régions deChine. Les premiers Pur-sang sont importés vers 1870 depuis lesÉtats-Unis[55], avec quelques pics d'importations importants vers1895[56], et1907, sous l'impulsion du groupeMitsubishi qui importe un étalon et vingt juments directement duRoyaume-Uni.

Les premiers règlements des courses hippiques voient le jour[55] mais laSeconde Guerre mondiale faillit être fatale à l'élevage. Le pays se relance sérieusement dans la filière au sortir de la guerre. Le nombre de chevaux de courses élevés sur le sol de ce pays n'a pas cessé d'augmenter jusqu'au début des années 1990, où la filière d'élevage rencontre de graves problèmes[55]. Le Japon est peu à peu devenu l'un des principaux pays du business des courses hippiques[56]. Les élevages ont la particularité d'être concentrés dans une seule région, car 94 % des poulains proviennent de l'île d'Hokkaidō et 80 % de la région d'Hidaka. Le Japon organise chaque année l'une des courses internationales les plus prestigieuses, laJapan Cup[55].

Développement dans d'autres pays

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Photo d'un jockey habillé en rose et noir sur un cheval alezan que tient un groom sur un hippodrome.
Pur-sang àHong Kong.

Les Pur-sang se sont exportés dans beaucoup d'autres pays depuis la création de la race. Vers la fin duXVIIe siècle, des chevaux orientaux sont importés enAfrique du Sud dans le but d'améliorer les chevaux locaux grâce à des croisements. Les premières courses de chevaux voient le jour à la fin duXVIIIe et au début du XIXe siècle, les Pur-sang furent alors importés en très grand nombre[57]. Les premiersétalons Pur-sang arrivent enArgentine dès 1853, mais il faut attendre1865 pour l'arrivée des premièresjuments. Lestudbook argentin du Pur-sang est ouvert en 1893[58]. LaTurquie[S 21], l'Allemagne[S 22], laCorée du Sud[59], laRussie, laPologne et laHongrie[S 23] élèvent aussi le Pur-sang ; cependant, aucun de ces pays n'a fait naître de champion ni n'a eu d'influence notable sur l'évolution de la race[S 24].

Description

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Le Pur-sang est le plus rapide coureur du monde équin[60],[61],archétype du cheval de course[62].

Taille et poids

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Article connexe :Masse corporelle du cheval.

Les Pur-sang sont des chevaux de grande taille, généralement de 1,57 à 1,73 m augarrot, pour une moyenne de 1,65 m[63],[60]. Historiquement, ils ont gagné en taille au cours de l'histoire : la taille moyenne d'un cheval vers 1700 était de 1,35 m au garrot, alors que vers 1876, elle était de 1,55 m[64]. Cet accroissement est dû à la bonne qualité des soins donnés aux chevaux[H 2]. Les Pur-sang modernes peuvent atteindre 1,80 m[20].

Le record de taille et de poids chez cette race appartient à Tritonis, un Pur-sang né auCanada, enregistré comme le plus grandcheval au monde qui ne soit pas uncheval de trait[65]. Mort en septembre1990 à l'âge de 7 ans, il mesurait 1,98 m au garrot et pesait 950 kg[65].

La taille du cheval est un critère important pour les acheteurs et les entraîneurs de chevaux de course, bien que l'on trouve de célèbres cracks de toutes tailles, deMan o'War etSecretariat, qui toisaient tous deux 1,64 m[66],[67], àHyperion, qui ne toisait que 1,53 m[68]. Il semble que les meilleurs chevaux de course soient de taille moyenne[69]. Les chevaux de grande taille atteignent généralement leur maturité plus tard que les petits, et ont également les jambes et les pieds plus fragiles, ce qui les prédispose davantage aux boiteries[P 1]. Les chevaux de petite taille sont désavantagés à cause de leurs foulées plus réduites et de la tendance aux bousculades aux départs des courses, plus particulièrement derrière lesstarting-gates[69].

Lepoids va de 320 à 450 kg en moyenne selon l'auteur italien Maurizio Bongianni[4], 450 à 500 kg selon Martin-Rosset[S 25].

Morphologie

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Article connexe :Morphologie du cheval.
Photo d'un cheval alezan marchant, vu de profil.
Pur-sangalezan, au modèle.

Le Pur-sang étant sélectionné sur performances, il n'existe pas destandard de race[61],[70]. Une impression générale de légèretélongiligne, harmonieuse et athlétique, s'en dégage[61],[4], mais la morphologie est très variable[20].

Un Pur-sang est généralement classé par« types », en fonction de la distance des courses pour lesquelles il est sélectionné[4],[11]. Lesprinter, ouflyer, est élevé pour courir sur de courtes distances, de 800 à 1 200 m. Lemiler court sur 1 600 m, leclassique sur 2 400 m et lestayer, plus endurant, est élevé pour parcourir de longues distances, sur 3 000 m et plus[71],[11]. Lessprinters sont habituellement plus musclés et plus grands que les Pur-sang coureurs de fond, qui sont plus secs et fins[71].

Tête

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Tête d'un cheval bai sortant de son boxe muni de barreaux, dits « en col de cygne ».
Les Pur-sang ont une tête fine et bien découpée. Sur la photo : le championRock of Gibraltar.

La tête est petite[4] et expressive[10], souvent légère et sèche[20]. Le front est large[70]. Le profil en est rectiligne[4], mais il peut aussi être légèrement convexe[20]. Les yeux sont grands et vifs[4],[10]. Lesoreilles sont fines, de taille moyenne[10] ou un peu longues[20], mais proportionnées, et très mobiles[4]. Lesnaseaux sont larges[72], et les lèvres minces[4],[70].

Corps

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Ces animaux possèdent uneencolure fine[20] et longue[10],[70], gracieuse, et de forme droite ou bien légèrement arquée[72],[4], bien attachée au corps[4]. Legarrot est long et bien sorti[20], sec[4]. La poitrine est haute et profonde[20], de forme ogivale[70]. Le thorax est haut et ample chez unstayer, plus profond chez unsprinter[4]. Les épaules sont longues et inclinées[20], longues et musclées, mais plus droites chez unsprinter[4]. Le passage de sangle est profond[70]. Ledos est assez court, bien qu'il puisse également être droit et relativement long[20]. Le corps est typiquement allongé[72], longiligne avec beaucoup d'air sous le ventre[73] (ventre rentré ou levretté[4],[70]), mais il est plus court chez unstayer[4]. Les reins sont longs, solides et bien attachés à la croupe[4]. Lacroupe et les reins sont extrêmement forts, pour permettre le galop rapide[60]. La croupe est musclée[10], longue[70], de forme oblique chez unsprinter, plus droite chez unstayer[4]. Laqueue est attachée haut[4]. Lamusculature est bien marquée[20]. Lapeau très fine, aux poils fins, doux[10], ras et luisants, laisse apparaître le réseau veineux superficiel au moindre effort[74],[4]. Les crins sont peu abondants, et très fins[70].

Membres

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Les jambes sont de grande taille[73], dotées d'articulations larges et sèches[4]. Les avant-bras sont musclés[72] et longs, les bras courts et musclés, et les canons courts et minces[4]. Les tendons sont secs, bien détachés et résistants[4]. L'articulation du jarret est excellente[60]. L'éloignement entre les membres antérieurs et les postérieurs détermine la longueur desfoulées au galop[60]. Le paturon est long[4]. Lepied est relativement petit par rapport à la masse du cheval, avec une fourchette bien marquée et une corne relativement dure[45].

Caractère et tempérament

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D'après la journaliste Nathalie Pilley-Mirande, il est difficile d'établir des généralités en ce qui concerne le caractère du Pur-sang, car l'influence du vécu de chaque cheval est majeure[61]. Les Pur-sang sont sélectionnés pour leur agilité, leur aptitude à la vitesse et leursperformances sportives, et non sur leur caractère ou leur mental[61]. Ils sont généralement considérés comme audacieux etintelligents[75], mais se révèlent aussi très délicats et sensibles, en particulier s'ils ont vécu des situations destress sur hippodrome[61]. Les Pur-sang qui n'ont pas ou peu couru sur hippodrome sont considérés comme n'étant pas plus difficiles que d'autres races de chevaux[61].

Les cavaliers confirmés sont souvent les seuls capables de canaliser leur influx nerveux et leur forte personnalité[45],[61]. S'il est vif, réactif et énergique[61], le Pur-sang se révèle aussi parfois ombrageux[45]. C'est également un animal fragile, qui se blesse facilement et demande beaucoup de soins et d'attentions[45]. Peu rustique, il craint les climats froids et l'humidité, et demande une surveillance desapports alimentaires[12]. L'entretien d'un Pur-sang constitue une activité chronophage[12].

Robes

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Article connexe :Robe du cheval.
Sur une allée d'un hippodrome, un groom tient en main un cheval blanc harnaché et sellé.
Yukichan, un Pur-sang né auJapon, porte une robe complètementblanche.

La couleur derobe la plus fréquente chez le Pur-sang est lebai dans toutes les nuances ; viennent ensuite, dans l'ordre, l'alezan, lenoir et le gris[63]. La majorité des Pur-sanggris descendent d'Alcock's Arabian[S 26],[S 27]. D'autres sources indiquent l'étalon Brownlow Turk[76] ouD'Arcy's White Turk[76] comme responsables de la présence du gène de grisonnement au sein de la race. La robe grise concerne environ 3 % des Pur-sang[S 28]. Autrefois, les Pur-sang gris étaient écartés des champs de courses car une croyance populaire voulait qu'ils soient moins rapides[réf. nécessaire].

Des couleurs plus rares sont attestées chez les animaux élevés auxÉtats-Unis : lerouan et lepalomino. La robeblanche est rarissime, mais quelques lignées de Pur-sang blancs sont attestées[77] dont une enFrance, celle deMont Blanc II, une auxÉtats-Unis, celle de White Beauty[P 2], et une troisième auJapon, celle de Shirayukihime[S 29]. Une mutation génétique rarissime permet les naissances de ces Pur-sang blancs spontanément, au sein d'une population de chevaux« normalement » colorés[P 2].

Les marques blanches (marques en tête,balzanes…) sont assez courantes chez ces chevaux, mais ne touchent généralement que le bas des jambes et la tête[4],[10]. Quelques cas de Pur-sang portant une robepie, génétiquement liée à la blanche, sont attestés. Gugusse, un Pur-sangpie descendant de la lignée de Mont Blanc II, a couru à l'hippodrome de Chantilly, et fut à son époque le cheval le plus étrange du circuit, avec sa robe piesabino[P 2]. Les Pur-sangpie ne sont pas reconnus par la plupart desstud-books nationaux de la race[77],[78],[79].

Génétique

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L'une des caractéristiques essentielles chez le Pur-sang est que chaque individu appartenant à la race a pour ancêtre l'un des trois étalons fondateurs importés en Angleterre auxXVIIe et XVIIIe siècles[S 8].

Les progrès récents de lagénétique tendent à remettre en cause la concentration exclusive sur un gène en particulier et sur les gènes en général, soulignant par exemple le rôle de l'embryologie et en particulier ducytoplasme dans le développement cellulaire, ou encore, de façon plus large, du rôle de l'épigenèse[réf. nécessaire].

L'Arabe et le Pur-sang présentent desmarqueurs alléliques différents, permettant de différencier génétiquement ces deux races de chevaux[S 30],[S 3].

Le Pur-sang a fait l'objet d'une étude visant à déterminer la présence de la mutation du gène DMRT3 à l'origine desallures supplémentaire : cette étude a permis de confirmer l'absence de cette mutation chez le Pur-sang, de même que celle de chevaux ambleurs parmi la race[S 31].

Vitesse

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Malgré unélevage sélectif continu sur plus de 400 ans, les records de vitesse du Pur-sang n'ont plus évolué depuis les années 1960[S 32],[S 33]. Ce constat a fait la une de la revueNature en 1988, entraînant unecontroverse scientifique pour comprendre ceparadoxe[S 33]. Une explication possible serait l'homogamie[S 33]. Par ailleurs, si la performance des Pur-sang en course apparaît modérément héritable, B. Langlois souligne aussi que le nombre de courses gagnées par un cheval, et son classement, sont indépendants de sa performance de vitesse (un cheval doit arriver le premier pour être désigné vainqueur, mais n'a pas d'objectifs de vitesse), ce qui pourrait expliquer cette absence d'amélioration de la vitesse[S 34]. Il existe aussi une influence négative de l'âge des parents (chevaux âgés) sur la rapidité de leur progéniture[S 35].

Le Pur-sang présente une prédominance d'unallèle spécifique du gène de lamyostatine, responsable du développement musculaire[S 36], ce qui a été surnommé« gène de la vitesse » (speed gene) par Mim A. Bower et ses collègues[80]. Selon les auteurs de cette étude, la caractérisation spécifique de cesallèles distingue les Pur-sang selon leur aptitude à courir des sprints ou des courses de fond, exigeant davantage d'endurance. L'une des généticiennes,Emmeline Hill (en), est, en collaboration avec le sélectionneurJim Bolger, la créatrice d'unestart-up debiotechnologies (Equinome Speed Gene Test) visant à déterminer le profil génétique préférable selon le type de courses[81].

Consanguinité

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L'une des raisons majoritairement invoquées pour expliquer les problèmes de santé rencontrés par les Pur-sang est laconsanguinité[24]. La race a subi plusieursgoulets d'étranglement de population, modifiant toute sa généalogie,« les ancêtres lointainss'avérant être toujours les mêmes »[S 37].

Selon les résultats de l'étude de Cunningham et ses collègues (2001), 78 % des allèles de la population actuelle du Pur-sang sont directement attribués à 30 animaux fondateurs, dont 27 mâles[S 9]. Dix juments fondatrices sont responsables de 72 % des allèles. Un unique étalon,Darley Arabian, est l'ancêtre patrilinéaire (lechromosome Y) commun de 95 % des Pur-sang actuels[S 9] (cf.supra,Étalons fondateurs). Ladiversité génétique du Pur-sang est donc très mauvaise, avec un coefficient de consanguinité à 0.15, soit beaucoup plus élevé que chez d'autres races de chevaux comme leQuarter Horse (0.04) ou lecheval mongol (0.02)[S 38].

La consanguinité du Pur-sang a augmenté entre les années 1980 et les années 2010 ; la majorité de cette augmentation est postérieure à l'année 1996, et coïncide avec l'introduction d'étalons couvrant un plus grand nombre de juments[S 39].

Sélection

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Les règles internationales pour l'enregistrement initial des chevaux dans le stud-book du Pur-sang exigent que le cheval soit issu d'ancêtres eux-mêmes Pur-sang sur au moins huit générations, c'est-à-dire qu'un cheval officiellement enregistré comme Pur-sang ne peut pas avoir plus de 1/256 d'origines non Pur-sang[S 37]. Cette « pureté » est garantie par un contrôle systématique de filiation[S 37]. Le GSB (General Stud-Book) étant unstud-book fermé depuis 1791, seule la naissance d'un cheval dont les données généalogiques sont complètes et reconnues lui confère son statut de Pur-sang : il n'est pas possible pour un cheval de « devenir » un Pur-sang[S 8]. Langlois souligne que cet accent mis sur la « pureté » du Pur-sang ne se traduit pas par des avantages en termes génétiques, car il« prive la population d'apports exogènes de qualité et tend à réduire lavariabilité génétique disponible en maintenant une certaine consanguinité diffuse qui ne peut être maîtrisée sans des moyens et des données considérables »[S 40].

Contrairement à un grand nombre de races de chevaux, un cheval ne peut pas être enregistré comme Pur-sang (sur le registre tenu par leJockey Club) s'il n'est pas conçu naturellement, c'est-à-dire devant témoin de l'accouplement entre unejument et unétalon. L'insémination artificielle et letransfert d'embryons, si fréquemment utilisés et autorisés chez d'autres races, sont interdits chez le Pur-sang[82]. L'une des raisons invoquées est la possibilité d'erreurs dans l'attribution de la parenté avec l'insémination artificielle, bien que l'ADN et les tests sanguins éliminent la plupart de ces inquiétudes, et que l'insémination artificielle exige la tenue de registres détaillés[83].La raison principale semble d'ordre économique : unétalon ne peut couvrir qu'un nombre limité de juments. L'interdiction de l'insémination artificielle évite des naissances excédentaires de Pur-sang. La gestion moderne permet autant que possible auxétalons de saillir de plus en plus de juments en une saison. En limitant un étalon à la reproduction avec quelques centaines de juments par année plutôt que quelques milliers comme l'autorise l'insémination artificielle, il maintient les saillies des étalons de lignées les plus populaires à un prix très élevé.[réf. nécessaire]

Les Pur-sang nés dans l'hémisphère nord prennent techniquement un an de plus à chaque passage du1er janvier[78], ceux nés dans l'hémisphère Sud prennent un an de plus à chaque passage du1er août[84]. Ces dates artificielles ont été établies dans un souci d'harmonisation, afin de faciliter la catégorisation descourses hippiques internationales classées par groupes d'âge de chevaux : il existe des courses pour les 2 ans, pour les 3 ans, etc.[85].

Santé

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Yearling Pur-sang.

Les chevaux de course Pur-sang souffrent de nombreux accidents et de problèmes de santé. Environ un dixième de tous les Pur-sang souffre de problèmes orthopédiques incluant des fractures[24]. Les estimations sont de 1,5 fin de carrière pour 1 000 chevaux qui prennent le départ d'une course auxÉtats-Unis, ce qui fait une moyenne de deux chevaux blessés par jour. L'État deCalifornie a un taux d'accidents particulièrement élevé : 3,5 pour 1 000 départs (en 2006)[P 3]. Le taux varie en fonction du pays : ainsi, auRoyaume-Uni, il est de 0,9 blessure pour 1 000 départs (1990-1999). Les courses àVictoria, enAustralie, ont un taux de 0,44 blessure pour 1 000 départs (1989-2004)[P 4].

Il a été suggéré que les Pur-sang sont élevés dans l'unique but de gagner un maximum de courses, même au détriment de leur santé : l'élevage sélectif donne des animaux possédant une masse musculaire très importante dès leur plus jeune âge, et ce, alors que leursquelette n'est pas complètement formé[P 5]. Les grandes vitesses atteintes par les Pur-sang en course seraient peut-être au-delà de ce que peuvent supporter leur structure osseuse et leur anatomie[P 6],[P 7].

L'incidence globale du syndrome de larhabdomyolyse s'établit à 6,7 % (d'après une étude sur 1 276 Pur-sang britanniques à l'entraînement), 80 % des entraîneurs ayant au moins un cheval atteint dans leur écurie ; lesfacteurs de risque sont le sexe (les juments sont plus souvent atteintes), le tempérament nerveux et excitable, et l'âge de deux ans[S 41]. Une majorité d'animaux sont sujets à des saignements dans lespoumons (hémorragie pulmonaire induite par l'exercice), 10 % ont une fertilité basse, et 5 % uncœur de taille anormalement petite[24]. Les Pur-sang ont également tendance à avoir despieds comparativement trop petits par rapport à leur masse : la sole est fine et le pied manque de masse cartilagineuse[86], ce qui contribue à rendre le pied moins sûr et est une cause majeure deboiteries lors des courses[S 42].

La transmission des pathologies est amplifiée par certaines pratiques d'élevage, notamment celle qui consiste à renvoyer un cheval accidenté ou blessé dans son élevage afin qu'il serve à lareproduction, et reste rentable[P 4]. Si la cause des blessures est une mauvaise conformation du cheval, cette pratique en aggrave la transmission aux générations suivantes[P 4]. De plus, certains éleveurs n'hésitent pas à demander à des vétérinaires de redresser les jambes d'un cheval blessé afin de lui faire reprendre sa carrière en courses ou d'en augmenter le prix à la revente[P 4]. Les gènes responsables des faiblesses anatomiques sont alors transmis à ses descendants[P 4].

Stress durant les courses et causes d'accidents

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Photo d'une course de haies, où l'un des chevaux franchissant l'obstacle le détruit et le renverse avec ses postérieurs.
Les courses d'obstacles peuvent être à l'origine d'accidents spectaculaires pour les Pur-sang.

Le taux d'accidents chez les Pur-sang est très élevé, entre autres chez les poulains de deux ans qui commencent à courir avant d'avoir atteint leur pleine maturité, notamment auxÉtats-Unis où il existe de nombreuses courses pour les poulains de deux ans. Bien qu'ils paraissent avoir terminé leur croissance et arborer une superbemusculature, les os de ces poulains ne sont pas complètement formés[P 7]. Le taux de blessures fatales est toutefois plus élevé chez les chevaux de 4 et de 5 ans que chez ceux de 2 et 3 ans[S 43].

Certains[Qui ?] pensent qu'il faudrait laisser plus de temps au cheval avant de le mettre à la compétition, afin qu'il termine sa croissance[P 4]. La raison invoquée est que pendant la croissance du cheval, des micro-fractures se forment dans les os de ses jambes, et qu'un remodelage osseux intervient plus tard[P 4]. Si on laisse au cheval le temps de terminer son remodelage osseux, les os de ses jambes sont alors plus solides, et cela diminue d'autant le risque de blessures[P 4].

Les études ont montré que le type deferrure peut influer le risquer de blessure, car certains chevaux sont ferrés avec descrampons afin de faciliter leur adhérence sur les pistes de courses[86]. L'hippodrome, la composition/condition de la piste (les pistes engazon représentent un risque moindre par rapport à celles en terre[S 44] ; un remodelage des pistes peut aussi réduire l'occurrence des blessures[S 45]), le nombre de saisons de course, courir dans une course plus tardive, le nombre de départs par an, le nombre total de départs, lasaison et l'âge du cheval influent aussi sur le risque de blessures[S 44].

L'utilisation demédicaments légaux est elle aussi invoquée[87], ainsi que la fréquence parfois trop haute des courses, qui pourrait augmenter le taux de blessures[P 8]. Un développement intéressant est celui de surfaces synthétiques pour les pistes de course : l'une des toutes premières surfaces de ce type a été installée à Turfway Park àFlorence, dans leKentucky. Le taux d'accidents mortels a baissé de 24 % pendant les années 2004 et 2005, qui ont suivi cette installation[P 3].

Recherches médicales

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Un cheval marron dont la jambe avant-droite pend avec un os cassé et des chairs apparentes, tenu part un homme en bleu.
Pur-sang avec une jambe cassée après une course hippique en 2012 àVarsovie.

La qualité des soins donnés aux chevaux blessés variant en fonction de la valeur du cheval, les Pur-sang sont souvent mieux soignés que d'autresraces de chevaux de moindre valeur[P 9]. Ces soins sont également controversés, en partie à cause des défis importants que représente le traitement desos fracturés et autres graves blessures aux jambes[P 10]. Les blessures aux jambes ne sont pas immédiatement mortelles, mais peuvent mettre la vie du cheval en danger sur le long terme, car le poids de l'animal doit être réparti uniformément sur ses quatre jambes pour empêcher des affections dusystème circulatoire[P 10]. Si un cheval perd temporairement l'usage d'une jambe, le risque demeure qu'il s'en brise d'autres pendant la période de récupération, à cause de la charge de poids anormale sur les trois autres jambes[P 10]. Les chevaux se couchent et s'allongent régulièrement pour de brèves périodes de repos, mais ne peuvent pas rester longtemps dans cette position, car contrairement à l'humain, ils risquent de développer des plaies et des lésions internes, ainsi que de lacongestion[P 10].

Quand un cheval célèbre est gravement blessé à la suite d'un accident de course, comme dans le cas des fractures de jambes qui ont conduit à l'euthanasie du vainqueur duKentucky Derby en 2006,Barbaro, ou à celle d'Eight Belles lors duKentucky Derby de2008, les associations pour la défense des animaux dénoncent fréquemment l'industrie des courses de Pur-sang[88]. D'autre part, les adeptes des courses argumentent que sans les revenus générés par l'industrie des courses de chevaux, les recherches médicales etbiomécaniques ne pourraient avancer en raison du manque de financements[89]. Bien que les courses de chevaux demeurent dangereuses, la sciencevétérinaire a progressé[P 10]. Des cas auparavant considérés comme désespérés peuvent désormais être traités[P 10]. La détection précoce par le biais de techniques d'imagerie avancées, comme lascintigraphie, peut permettre d'écarter les chevaux à risque des pistes de courses[S 46].

Longévité

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Les Pur-sang étant des animaux précoces qui courent dès l'âge de deux ans[60], leurlongévité est généralement inférieure à la moyenne de celle des autres chevaux. D'après l'étude de B. Langlois (1976), le pic de mortalité survient entre 20 et 21 ans,« âges qui peuvent être considérés comme l’espérance de vie normale d’un étalon de Pur Sang en France »[S 47].

Le Pur-sang de course qui est mort le plus âgé fut lehongrealezan Tango Duke. Il appartenait à une Australienne deBarongarook (Victoria), dans le sud de l'Australie, Carmen Koper. Tango Duke mourut le, à l'âge de 42 ans[90].

Utilisations

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Bien que le Pur-sang soit à la base élevé pour les courses de vitesse, la race est utilisée pour d'autres disciplines équestres grâce à ses qualités athlétiques[91],[92].

Courses hippiques

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Photo de chevaux et jockeys au coude à coude sur la piste d'un hippodrome.
Course de plat enAllemagne.

Le Pur-sang est en premier lieu un cheval de course, capable d'atteindre une vitesse de65 km/h[91]. C'est le cheval le plus rapide du monde[12]. Il existe deux types de courses auxquelles les Pur-sang sont susceptibles de participer : lescourses de plat, qui représentent environ les deux-tiers de ces compétitions, et lescourses d'obstacles (ousteeple-chases)[93].

Il peut commencer tôt sa carrière pour les courses de plats, à partir de deux ans, au terme d'un test de vitesse sur 1 000 mètres[94].En grandissant, il est soumis à des distances plus longues et ne tient pas toujours ses promesses. Un Pur-sang qui n'excelle pas sur le plat est généralement redirigé sur des courses d'obstacles, et éventuellement castré s'il s'agit d'un étalon trop nerveux dont les chances d'être un excellent compétiteur en restant entier semblent faibles[réf. nécessaire].

La valeur d'un Pur-sang peut dépendre de l'argent qu'il génère et certainschevaux de courses atteignent des prix astronomiques avant même de commencer leur carrière en raison des espoirs placés en eux. 13,1 millions dedollars ont ainsi été déboursés pourSeattle Dancer en 1985. Ils peuvent rapporter des gains colossaux en course à leur propriétaire. Les meilleurs d'entre eux deviennentreproducteurs après leur carrière de compétiteur, du moins pour lesétalons. Le prix d'un Pur-sang varie énormément en fonction de son âge, deses origines, de sa conformation et de l'état du marché[95]. En 2007, les Pur-sang de course ont gagné un total de 1 217 854 602 $ en comptant tous les chevaux placés, soit une moyenne de 16 924 $ par départ de course[96].À cela, il faut ajouter que le bilan d'un animal en course influence sa future valeur en tant que cheval d'élevage. Le prix de saillie des meilleurs étalons Pur-sang atteint des sommes pharamineuses :Storm Cat s'est négocié jusqu'à 500 000 $, tandis qu'en Europe lasaillie de certains étalons, tels queSadler's Wells,Danehill ouGalileo, a pu atteindre les 300 000 € voire 500 000 € pour ce dernier[réf. nécessaire].

Statistiquement, moins de 50 % de tous les Pur-sang de course en ont gagné au moins une, et moins de 1 % d'entre eux gagnent un grand classique comme leKentucky Derby, lederby d'Epsom ou lePrix de l'Arc de Triomphe[P 11].

Pur-sang de course célèbres

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Photo de la tête et du poitrail d'un cheval bai en filet, des bois en arrière-plan.
Overdose est considéré en 2009 comme le cheval le plus rapide du monde.

Né àLexington, le Pur-sang américainMan o'War (1917-1947) devient le plus grand champion de son époque, gagnant le qualificatif de« cheval du siècle »[97]. Le crackPhar Lap (1926-1932), qui a survécu à un coup de feu, marque le public australien pendant des générations[98]. Le journaliste françaisLéon Zitrone qualifie le crack italienRibot (1952-1972), invaincu en seize courses, de« plus illustre pur-sang duXXe siècle », notamment pour sa victoire àAscot en 1956 par cinq longueurs d'avance, alors qu'il souffrait de fièvre les jours précédents[99]. Né en Irlande,Arkle (1957-1970) est considéré comme le plus grand champion Pur-sang des courses de steeple-chase[100].

Northern Dancer (1961-1990), né au Canada, a remporté deux des trois courses de laTriple couronne américaine en 1964, avant de devenir un reproducteur d'exception, père de près de 70 % des Pur-sang actuels, ce qui lui a valu d'être surnommé« l'étalon du siècle »[101],[102].Sea Bird (1962-1973), double vainqueur du Derby d'Epsom et du prix de l'Arc de Triomphe en 1965, est considéré comme le plus grand crack français depuisGladiateur[103] ; il est souvent comparé àMill Reef (1968-1986) dans la presse anglaise, un cheval né aux États-Unis devenu l'un des meilleurs Pur-sang européens, inscrit auTemple de la Renommée des courses britanniques[104].Nijinsky (1967-1992), issu d'un élevage canadien, remporte laTriple couronne britannique en 1970[S 48].Brigadier Gerard (1968-1989) est probablement le meilleur coureur européen dumile auXXe siècle[105].

Secretariat (1970-1989), né dans l'État de Virginie, sacré cheval américain de l'année 1972, puis vainqueur de la Triple couronne américaine en 1973, immortalisé en couverture du magazineTime, surnommé le« plus grand cheval de course au monde », est aussi le seul cheval à figurer dans la liste des 50 meilleurs athlètes américains duXXe siècle[106] ; sonautopsie à l'Université du Kentucky, a révélé que soncœur était deux fois plus gros que la normale[107].

Dancing Brave (1983-1999), né aux États-Unis, est acquis par le princeKhalid ben Abdullah Al Saoud, et a remporté l'Arc de Triomphe en 1986[108].Overdose (2005-2015), issu d'un élevage anglais, est devenu une star nationale enHongrie, pays où réside son propriétaire, en 2009, en étant considéré comme le cheval le plus rapide du monde[109],[P 12]. Né en Irlande,Frankel (2008-), que Homéric décrit comme« Pégase personnifié », est invaincu l'année de ses 3 ans, en 2011[110]. La jumentTrêve (2010-), née en France, a décroché deux victoires d'affilée à l'Arc de Triomphe en 2013 et 2014, ce qui lui a valu le qualificatif de« jument du siècle »[111].

Réforme des courses

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Hongre Pur-sang gris réformé des courses, servant decheval de selle.

Les chevaux de course les plus performants deviennent ensuite des reproducteurs,étalons oupoulinières, et font alors gagner une fortune à leurs propriétaires.[réf. nécessaire] Les chevaux de course peu performants ou disqualifiés sontréformés des courses, et connaissent alors deux destins : soit la revente à unabattoir, soit leur récupération par un nouveau propriétaire, uncentre équestre ou une association de sauvegarde[94].

Il existe des associations spécialisées dans la reconversion des Pur-sang réformés ; en effet, ceux-ci gardent des réflexes propres au monde des courses, qui rendent nécessaire un travail de« déconditionnement »[93],[P 13]. Ces associations sauvent ainsi des Pur-sang de laboucherie[93].

Les Pur-sang considérés comme trop difficiles à reconvertir sontabattus[94], puis leurviande est consommée dans des payshippophages tels que lesPays-Bas, La France, la Belgique, l'Italie, le Japon et laCorée du Sud. Les Pur-sang de plus de sept ans nourris à l'avoine sont particulièrement recherchés pour la qualité de leur viande, lesjuments davantage que les étalons, dont la viande est plus dure[112]. Les chevaux qui ont été traités avec de laphénylbutazone sont impropres à laconsommation humaine ; cependant, lafraude à la viande de cheval de 2013 a mis en lumière des fraudes à l'abattage, portant sur au moins 18 Pur-sang[S 49].

Autres disciplines

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Cheval bai et cavalier franchissant uen table en bois massive sur un cross.
Un Pur-sang enconcours complet d'équitation.

En plus de l'utilisation lors des courses, le Pur-sang fait un bon cheval de compétition, notamment enconcours complet d'équitation (CCE),concours de saut d'obstacles (CSO)[93], et dans une moindre mesure endressage[113]. Il possède en effet une musculature athlétique, une capacité respiratoire et des réflexes adaptés aux compétitions de CSO et de CCE[93]. Il est cependant surclassé en saut d'obstacles par les chevaux sélectionnés sur ce sport, et possédant plus de cadre[114]. Par contre, les Pur-sangstayers réussissent au plus haut niveau en complet[114]. En dressage moderne, le Pur-sang est désavantagé en compétition par son équilibre horizontal ; il a cependant rencontré les faveurs de nombreux écuyers duCadre noir[115].

Historiquement, des chevaux de cette race ont atteint le niveau desJeux olympiques d'été dans ces trois disciplines. On peut également les voir enéquitation hunter, course d'obstacles et même enéquitation western où ils excellent, par exemple, aux épreuves debarrel racing. Lespolices montées emploient souvent ces chevaux en dehors des compétitions, et plus généralement des cavaliers de loisir les montent[116]. Les plus grands Pur-sang sont plutôt adaptés ausaut d'obstacles et à l'équitation hunter, tandis que les plus petits sont demandés comme poneys depolo ; les Pur-sang sont d'ailleurs l'une des races les plus fréquemment trouvées lors des compétitions depolo auxÉtats-Unis[117]. Le Pur-sang est fréquemment monté enchasse à courre, par exemple à lachasse au renard dans les plaines d'Amérique du Nord[P 14], ou pour tout type de chasse à courre en France[118]. Lehorse-ball est l'un des sports équestres dans lesquels il est le plus représenté ; il combine en effet toutes les qualités nécessaires à la pratique de ce sport, qui demande réactivité et vélocité[93]. L'équipe de France de Horse-ball a décroché les titres de champions d'Europe et de champions du monde avec une cavalerie composée de Pur-sang[93].

Il est en revanche très peu adapté à l'équitation de loisir et autourisme équestre, en raison de sa fragilité et d'une tendance à tirer à l'attache[93]. Il est notamment sensible auxpiqûres d'insectes et aux blessures d'extérieur diverses en raison de la finesse de sa peau[93]. Il n'est pas très bon enendurance, où l'Arabe lui est préféré[12].

Croisements avec d'autres races

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Tête d'un cheval bai en licol le nez dans l'herbe.
LeSelle français fait partie des nombreuses races issues de croisements avec des Pur-sang.

Le Pur-sang est la principale race de chevaux utilisée en croisement avec d'autresraces, notamment pour « améliorer » leurs performances sportives[119]. Il est considéré comme un améliorateur universel, exerçant une influence majeure dans l'élevage mondial[12].

La quasi-totalité des races de chevaux dites dedemi-sang sont issues, comme leur nom l'indique, du Pur-sang.Les Anglais, les Irlandais et les Américains font naître des chevaux ditsHunter, dont leHunter irlandais, par croisement entre un cheval local et un Pur-sang[120]. LeSelle français provient de la fusion de toutes les races françaises demi-sang. LeTrotteur français résulte de croisements entre les chevaux carrossiers normands et des Pur-sang. L'Anglo-arabe est né de croisements effectués entre l'Arabe et le Pur-sang, pratiqués à la fois en Angleterre et en France (Anglo-arabe français)[121].

Le Pur-sang est aussi l'un des ancêtres majeurs duQuarter Horse[S 50],[122]. Le Pur-sangMessenger est l'étalon fondateur de la race du trotteur américain, ouStandardbred[37]. L'étalon fondateur duMorgan, une race qui a influencé de nombreuxchevaux d'allures en Amérique du Nord, passe pour être le descendant d'un Pur-sang[123].

EnCorée du Sud, le Pur-sang est entré en croisement pour donner leHalla, un cheval de course dont la viande est localement consommée[S 51].

Diffusion de l'élevage

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Dans un pré, une jument est arrêtée, la tête tournée vers son poulain couché.
Poulinière et poulain Pur-sang.

Bien qu'« anglais » à l'origine, le Pur-sang est désormais élevé partout[10],[S 2], avec une indéniable reconnaissance au niveau international[S 52]. Plus de 195 000 juments poulinières Pur-sang seraient en activité dans le monde, l'année 2006 ayant vu l'enregistrement d'au moins 118 000 nouvelles naissances[124]. En 2007, lesÉtats-Unis étaient le premier pays éleveurs de ce cheval, avec 33 000 naissances. L'Australie arrive en seconde position avec 17 000 naissances, ces deux pays étant favorisés par les immenses terrains de pâture disponibles sur leur territoire. L'Irlande est le troisième pays d'élevage, avec 12 500 naissances, suivie par leJapon avec 9 000 poulains, puis l'Angleterre, laNouvelle-Zélande, et laFrance, qui a vu l'enregistrement d'un peu plus de 5 000 poulains[39].

Amérique du Nord

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L'industrie du Pur-sang est l'une des plus importantes de l'agribusiness et génère environ 34 milliards dedollars en revenus annuels rien qu'auxÉtats-Unis où 470 000 emplois y sont liés entre le travail d'élevage, les centres d'entraînement et les pistes de courses[125]. Environ 37 000 naissances depoulains Pur-sang sont enregistrées chaque année enAmérique du Nord[126], la plupart d'entre eux dans les États duKentucky, de laFloride et de laCalifornie[127],[128].

En2007, 71 959 chevaux Pur-sang ont participé à au moins une course aux États-Unis ; en moyenne, un cheval court 6,33 fois par an dans ce pays[96].

En2007, lesKeeneland Sales ont vu défiler 9 124 chevaux à la vente, pour un chiffre d'affaires de 14 401 000 $, soit une moyenne de 89 259 $ parcheval[129].Dans l'ensemble, pour l'année 2007 auxÉtats-Unis, le Jockey Club a noté un prix moyen de vente pour un poulain sevré à 44 407 $, la moyenne pour unyearling à 55 300 $, le prix moyen d'un poulain de deux ans étant de 61 843 $. Le prix moyen d'unepoulinière est de 70 150 $ et celui des poulains âgés de plus de deux ans, 53 243 $[130].Les chiffres moyens peuvent toutefois être trompeurs. Aux ventes deyearlings à Keeneland en2007, 3 799 jeunes chevaux furent vendus pour un total de 385 018 600 $, soit une moyenne de 101 347 $ par cheval[129] ; toutefois, ce prix moyen cache d'énormes variations de prix car 19 chevaux au moins ont été vendus pour 1 000 dollars chacun, et 34 chevaux ont été adjugés pour plus d'un million de dollars chacun[131].

îles britanniques

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Royaume-Uni

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Photo d'une batiment blanc avec un toit gris donnant sur une allée pavée.
LeTattersall building à Bad Kissingen.

LaGrande-Bretagne donne naissance à environ 5 000 poulains par an[132]. EnAngleterre, laBritish Racing Authority a compté 8 556 chevaux à l'entraînement pour les courses de plat en 2007, et l'ensemble de ces chevaux a couru 60 081 fois dans 5 659 courses[133].

LesTattersalls de juillet 2007 ont vu défiler 593 chevaux, avec un chiffre d'affaires total de 10 951 300 guinées[Note 1], ce qui fait une moyenne de 18 468 guinées par cheval[134]. Les ventes de Doncaster Bloodstock, une autre salle des ventes anglaise, ont vu défiler 2 248 chevaux pour un chiffre d'affaires total de 43 033 881 guinées, soit une moyenne de 15 110 guinées par cheval[135].

Irlande

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En 2009, l'Irlande est le3e plus grand pays éleveur de Pur-sang dans le monde[39]. Pendant les années de prospérité économique associées au « tigre celtique », le nombre de juments poulinières Pur-sang sur le sol irlandais a bondi de 11 950 en 1995 à 20 028, ce qui fait qu'en 2007, davantage de poulains Pur-sang sont nés en Irlande (12 633) que le total cumulé (11 233) des poulains nés au Royaume-Uni (5 839) et en France (5 394)[S 53].Lacrise financière mondiale de 2007-2008 a cependant entraîné une récession, qui a poussé laIrish Thoroughbred Breeders' Association à soutenir une réduction des naissances[S 53].

Europe continentale

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France

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Photo de chevaux et jockeys à la queue leu leu sur un hippodrome.
Passage des Pur-sang et de leursjockeys à l'hippodrome de Saint-Cloud.

La principale région d'élevage du Pur-sang enFrance est laBasse-Normandie, avec 3 828 poulinières en 2008[39]. L'Orne est traditionnellement une région d'importantsélevages de Pur-sang depuis plus de 150 ans. L'élevage est stable, avec environ 5 000 nouvelles naissances chaque année, le Pur-sang représentant 16 % du total des immatriculations françaises de chevaux de sang. 407 étalons sont en activité en 2008, pour 4 379 éleveurs recensés[39]. 10 000 chevaux sont entraînés sur le sol français dans le but de glaner les 210 millions d'euros de prix mis en jeu dans les courses[39]. Chaque année voit l'organisation d'environ 4 300 courses de plat et de 2 200 courses d’obstacle[39]. 500 chevaux environ sont exportés chaque année. Sur le plan de la qualité, l'élevage français serait situé au4e ou au5e rang mondial[39].

Les ventes deDeauville sont le rendez-vous annuel des acheteurs de Pur-sang. En août, les animaux issus des élevages français âgés d'environ dix-huit mois y défilent à la vente, avec des records de prix. En 2008, le chiffre d'affaires des ventes deDeauville est de 40 699 000 euros pour 360 poulains et pouliches de plus d'un an vendus, soit une hausse de 7 % par rapport à 2007[136], le prix moyen d'un Pur-sang ayant augmenté de 13 % pour une moyenne de 111 017 euros par cheval[136]. Le cheikhMaktoum ben Rachid Al Maktoum deDubaï a investi 4 990 000 euros sur quinze animaux et son parent,Hamdan ben Mohammed Al Maktoum a dépensé 3 070 000 euros pour dix Pur-sang, le record étant de deux millions d'euros investis pour une pouliche en 2002[136]. Le prix moyen d'un cheval vendu en octobre est de 30 000 [39]. La vente des juments destinées à la reproduction a lieu le second week-end de décembre. Des ventes de chevaux à l'entraînement sont régulièrement organisées sur l'hippodrome de Saint-Cloud[39]. Des courses« à réclamer » sont organisées tous les jours. Les chevaux en lice y sont vendus aux acheteurs les plus offrants[39]. Certainsétalons reproducteurs français sont très demandés[39].

Moyen-Orient

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Photo lointaine d'un podium avec plusieurs personnes. Devant celui-ci figurent des photographes.
Remise des prix duQatar Prix de l'Arc de Triomphe en 2014, dans le cadre d'un partenariat denaming avec le Qatar.

LesÉmirats arabes unis, leQatar et leBahreïn ont largement investi dans les compétitions sportives, dont le sport hippique et le Pur-sang, qui font écho à leurs traditions de courses de vitesse avec des animaux dans le désert[S 54],[S 55]. Les investissements du Qatar dans ce sport s'inscrivent dans le cadre d'une stratégie globale desoft power[S 56].

La famille régnante deDubaï, en particulier le cheikhMohammed ben Rachid Al Maktoum, s'intéresse aux courses de plat depuis lesannées 1980 et fait partie des plus gros investisseurs sur le marché du Pur-sang[P 15]. En 1994, cette famille régnante a créé l'Écurie Godolphin, qui est devenue la première multinationale dédiée à l'entraînement des Pur-sang au monde, avec plusieurs centaines de chevaux[P 15]. En1996, ils ont créé laDubaï World Cup, qui, avant la création d'autres courses plus richement pourvues encore (telle laSaudi Cup), a été la course la mieux dotée du monde, avec 10 millions de dollars d'allocation[137].

Malgré lacrise financière mondiale de 2007-2008, leurs investissements hippiques n'ont pas été touchés, ces investissements portant sur près d'un tiers des ventes deyearlings Pur-sang en 2009[P 16]. L'hippodrome de Meydan, coûtant 2,5 milliards d'euros, a ouvert le 28 janvier 2010 et accueille depuis laDubaï World Cup[P 16].

Amérique du Sud

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EnArgentine, en 2017, on compte 20 hippodromes et 11 776 chevaux participant aux courses[138]. L'organisation de ces dernières est similaire à ce qui existe en Europe[138]. Environ 7 000 poulains naissent chaque année, principalement dans la région deMar del Plata[138]. L'élevage argentin a une bonne réputation, quelques sujets ayant été exportés vers l'Amérique du Nord, tandis que d'autres se sont illustrés sur des hippodromes internationaux[138].

Pur-sang dans la culture

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Peinture d'un jockey et son cheval dans un paysage de campagne aux couleurs assez sombres.
Peinture d'un jockey anglais sur son cheval, parGeorge Stubbs.

Personnalisé et individualisé par des termes humains, le Pur-sang est perçu comme« la plus noble création de l'Homme »[S 57]. D'après l'analyse de l'anthropologue Rebecca Cassidy, ses éleveurs s'approprient symboliquement le pouvoir surDieu et lanature, en élevant sélectivement le Pur-sang selon leurs propres désirs : ce cheval devient alors l'objet de ses créateurs humains tout-puissants[S 8]. Le Pur-sang est associé à l'image positive ducheval à sang chaud[S 2].

Il constitue un sujet populaire dans l'art et la culture.

Littérature

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Les histoires de fiction anglaises publiées à l'époque victorienne mettent régulièrement en scène la fraude dans les courses de Pur-sang[139].

L'Étalon noir deWalter Farley est une série de romans enlittérature d'enfance et de jeunesse dont le premier tome est paru en 1941, probablement la plus célèbre parmi lesromans animaliers pour la jeunesse ; bien que le cheval principal soit présenté comme unArabe, ces romans intègrent souvent le milieu des courses de Pur-sang, parmi de nombreuses autres références américaines[S 58],[S 59].A Horse Called Wonder, de Joanna Campbell, est publié pour la première fois en 1991, constituant le premier livre de sa série jeunesseThoroughbred ; il raconte l'histoire d'Ashleigh, qui emménage dans un nouveau ranch et veut empêcher la vente d'un poulain Pur-sang nommé Wonder[S 60].

Les deux romans dePaul Vialar,L'éperon d'argent etLa cravache d'or, racontent en partie la vie du jockeyYves Saint-Martin[140]. Fils d'un jockey, l'auteur gallois à succèsDick Francis a écrit de nombreuxromans policiers ayant pour toile de fond le milieu des courses et du Pur-sang, avec plus de 60 millions d'exemplaires de ses livres écoulés au total[P 17].

Le roman deJane Smiley,Horse Heaven (2000), se déroule dans le milieu des courses de Pur-sang américains[S 61]. L'auteur français Michel Ollivier a publié plusieursromans policiers ayant pour cadre les Pur-sang des hippodromes bretons, dontMort sur le fil /La mort au galop, qui raconte l'implacable vengeance d'unjockey violent et rancunier[P 18],[P 19].

Peinture, dessin et sculpture

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Article connexe :Cheval dans l'art.
Peinture représentant des chevaux et des jockeys marchant sur la piste d'un hippodrome.
Jockeys devant la tribune, parEdgar Degas.

Les Pur-sang et le monde des courses deviennent une source d'inspiration pour les artistes romantiques etimpressionnistes duXIXe siècle[141].Théodore Géricault a peint leDerby d'Epsom en1821, lors de son séjour enAngleterre[141]. L'époque impressionniste coïncide avec le développement des courses en France[141].Manet,Degas etToulouse-Lautrec montrent une fascination durable pour les courses[141]. Manet dépeint l'excitation et l'action durant la course, Degas se concentre davantage sur les moments qui précèdent le départ[142]. Degas s'est aussi intéressé par les photos du cheval en mouvement réalisées parMuybridge ; il les copie et les utilise à titre de référence dans ses travaux ultérieurs[142].

George Stubbs[S 62] etAlfred Munnings[143] ont tous deux réalisé un grand nombre d'œuvres représentant le cheval de course Pur-sang. AuXXe siècle, une grande partie de l'œuvre deJohn Skeaping explore ce thème, dont ses bronzes grandeur nature des chevauxHyperion etBrigadier Gerard[144].

Cinéma

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Affiche du filmLe Grand National (National Velvet).

Le sport hippique, considéré comme unsport national britannique, est tout particulièrement représenté par le cinéma, au point d'avoir donné naissance à ungenre cinématographique centré sur ces compétitions, qui constitue selon Stephen Glynn« unemétonymie idéologique pour les préoccupations de la société britannique au sens large »[S 63]. Le film américainMy Fair Lady, inspiré d'une pièce britannique, contient ainsi une scène de la haute société anglaise au meeting royal d'Ascot[S 64]. Parmi les premiers films britanniques,Kissing Cup aliasThe Git, sorti en 1913, a pour sujet un poulain Pur-sang nomméThe Gift[S 65]. L'un des exemples les plus importants de ce genre de films est cependantLe Grand National, doublement oscarisé en 1945, qui raconte l'histoire de Viviane Brown, une fillette de 14 ans qui devient propriétaire d'un Pur-sang lors d'une tombola et décide, avec l'aide d'un ami, de participer à la plus célèbre course d'obstacles du monde, le Grand National de Liverpool[S 66].

Considéré comme l'un des plus grands chevaux de course américains, Secretariat est à l'origine de trois films, dontcelui des studios Disney sorti en 2010[S 67]. Le filmPur Sang, la légende de Seabiscuit (2003), basé sur le livre best-seller de Laura Hillenbrand, s'inspire de la véritable histoire deSeabiscuit, célèbre cheval américain de courses de galop pendant laGrande Dépression des années 1930 et 1940[S 68].Phar Lap retrace la vie de cet étalon Pur-sang, qui a également fait l'objet d'une exposition muséale[S 69].Dreamer est aussi un film inspiré d'une histoire vraie, celle d'un cheval de course qui, à la suite d'une blessure, ne peut plus courir, mais qui, avec toute l'affection et les soins de ses propriétaires, parvient à revenir sur unhippodrome[S 70]. Le filmL'étalon noir deFrancis Ford Coppola est une adaptation du roman homonyme deWalter Farley, qui se déroule en partie dans le milieu des courses[S 59].

Télévision

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Le Pur-sang fait des apparitions régulières à la télévision. Au Royaume-Uni, les courses hippiques de Pur-sang restent le sport le plus regardé à la télévision britannique terrestre au début duXXIe siècle, avec le nombre colossal de 10 millions de téléspectateurs duGrand National en l'an 2000[S 71]. En France, la chaîne France Courses, première chaîne télévisée à thématique hippique, a été lancée en 1997 avant de devenirEquidia ; cette chaîne diffuse des courses hippiques, dont celles de Pur-sang[S 72].

Notes et références

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Notes

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  1. L'ancienne monnaie anglaise sert traditionnellement de référence pour ces ventes, et une guinée vaut 21 shillings.

Références

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Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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Livres spécialisés

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Livres généralistes

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Publications scientifiques

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v ·m
Chevaux de trait et chevaux carrossiers
Chevaux de selle et de sport
Poneys des montagnes et des landes
Poneys de sport et miniature
Races disparues
v ·m
Cheval de trait et demi-traittableau représentant un cavalier amérindien à cheval
Chevaux de selle et de sport
Chevaux d'allures
Poneys et miniatures
Populations sauvages
Types et registres
Races disparues
Races culturellement rattachées aux États-Unis
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