Souhaitant développer ses talents commeMC accompagné de Flavor Flav, tandis qu'il travaillait pour son père, Chuck D (Carlton Douglas Ridenhour) et le collectif Spectrum City, font paraîtreCheck Out the Radio, précédé parLies. Chuck D fait paraître une cassette audio promotionnelle pour WBAU (une chaîne de radio dans laquelle il travaillait à cette époque). Beaucoup plus tard, avec l'arrivée de Flavor Flav et d'un autredisc jockey nomméTerminator X, le groupe Public Enemy se forme. Selon Chuck, S1W, qui signifieSecurity of the First World,« prouve que le noir peut être aussi intelligent et fort. Ça veut dire qu'on est pas des personnes de seconde zone [...][6]. » Public Enemy participe ensuite à une tournée aux côtés des Beastie Boys, et fait paraître son premier album intituléYo! Bum Rush the Show en 1987[7]. Au fil des années, Public Enemy fait paraîtreIt Takes a Nation of Millions to Hold Us Back,Fear of a Black Planet, etApocalypse 91... The Enemy Strikes Black. En plus de sa contribution à l'avènement de l'âge d'or du hip-hop, pendant cette même période, Public Enemy atteint son pic de popularité et de controverses. Le groupe se sépare ensuite deDef Jam, et se met désormais indépendamment à la production, au marketing, et à la publication de leur musique.
Leur premier album,Yo! Bum Rush the Show, est commercialisé en 1987, et très bien accueilli[7]. L'album marque la première étape du groupe vers la célébrité. En, le critique musicalSimon Reynolds décrit Public Enemy comme un« groupe superlatifrock[8]. » Ils font ensuite paraître leur second albumIt Takes a Nation of Millions to Hold Us Back en 1988, qui a fait mieux que les précédents albums du groupe, et présente les singles à succèsDon't Believe the Hype etBring The Noise.Nation of Millions... (dont le morceauSecurity of the First World utilisé pour le morceauJustify My Love deMadonna) est le premier album hip-hop à être élu album de l'année par le très influentPazz & Jop[9]. En 1989, le groupe revient en studio pour enregistrer l'albumFear of a Black Planet, qui est une continuité de leur thème politique controversé. Il contribue à populariser les thèses deFrances Cress Welsing, citée dans la chansonMeet the G that Killed Me qui présente une version complotiste de l'origine du sida. L'album devait initialement paraître en 1989[10], mais il est repoussé en.Il s'agit dès lors de leur meilleur album[réf. nécessaire] paruà ce jour[Quand ?] qui sera, en 2005, sélectionné pour sa sauvegarde à laBibliothèque du Congrès. Il présente les titresWelcome to the Terrodome,911 Is a Joke, etFight the Power[11].Fight the Power est considérée comme l'une des chansons les plus populaires et influentes de l'histoire du hip-hop. Public Enemy a également participé à une collaboration avec le groupe dethrash metalAnthrax sur le titreBring of the noise en 1991 apparue sur l'EPAttack of the Killer B's.
L'album suivant du groupe,Apocalypse 91... The Enemy Strikes Black, continue dans cette lancée, avec des titres commeCan't Truss It, qui parle de l'histoire de l'esclavage et de la manière dont la communautéafro-américaine peut riposter face aux oppressions. L'album présente également le titre etclip controverséBy the Time I Get to Arizona, représentant la frustration ressentie par la communauté noire lorsque certains États du pays n'ont pas reconnu la journée nationale deMartin Luther King. La vidéo représente les membres de Public Enemy exprimer leur colère sur des politiciens de ces États. En 1992, le groupe est le premier groupe de rap à participer auReading Festival, enAngleterre[12].
À la suite d'un accident de moto en 1994 et une profonde blessure à sa jambe gauche qui l'a mené à de longs mois d'hospitalisation, Terminator X repart dans sa vieille ferme dans le Comté de Vance, enCaroline du Nord. En 1998, il se disait prêt à quitter le groupe et à se focaliser à plein temps sur un élevage d'autruches dans sa ferme[13]. À la fin 1998, le groupe se met à la recherche d'un remplaçant permanent pour Terminator X. Après quelques mois à la recherche d'un DJ, Professor Griff aperçoit DJ Lord au Vestax Battle et lui demande de devenir DJ de Public Enemy[14]. DJ Lord se joint au groupe en tant que DJ à plein temps pour le Public Enemy’s 40th World Tour[15]. Depuis 1999, il est le DJ officiel pour Public Enemy sur les albums et les tournées mondiales, en plus des compétitions demix, dont les multiples finales DMC World DJ Championships[16].
En 2007, le groupe fait paraître un album intituléHow You Sell Soul to a Soulless People Who Sold Their Soul?. Le single principal de l'album s'intituleHarder Than You Think. Quatre ans aprèsHow You Sell Soul..., en, Public Enemy fait paraître l'albumBeats and Places, une compilation composée deremixes et de pistes« disparues ». Le,Most of My Heroes Still Don't Appear on No Stamp est exclusivement paru en ligne suriTunes. En, un court remix du titreHarder Than You Think est présenté sur une publicité pour lesJeux paralympiques d'été de 2012 àLondres. La publicité permet au remix d'atteindre la4e place duUK singles chart le[17]. Le, Public Enemy participe à un free concert avecSalt-N-Pepa etKid 'n Play au Wingate Park deBrooklyn. Le, le groupe participe au festival South West Four deClapham Common à Londres. Le,The Evil Empire of Everything est paru. Le, ils participent auGlastonbury Festival 2013. Le, ils participent au Riot Fest & Carnival 2013 deChicago, dans l'Illinois.
Le, le groupe annonce qu'il réintègre le label Def Jam.
S1W : à l'origine, groupe assurant le service d'ordre lors de soirées ducrew Spectrum City, ainsi que des rencontres de laFruit of Islam (FOI). Le groupe, constitué de James Bomb, Brother James 1, Brother Mike Enforcer 19 et Pop Diesel, assurent également leschorégraphies, basées sur lesarts martiaux et le maniement des armes, lors des concerts.
Jacob« Big Jake » Shankle
The Bomb Squad
Hank Shocklee (James Henry Boxley III) *membre original
Keith Shocklee (Keith Boxley) *membre original
Eric« Vietnam » Sadler *membre original
Gary G-Wiz (Gary Rinaldo) (prend la place d'Eric Sadler depuis son départ)