En,Michel Vauzelle, président du conseil régional, lance une consultation afin de rebaptiser la région, à la demande de plusieurs associations de promotion de l'identité régionale qui rappellent que « pacan » signifie « paysan » en provençal[13] et jugeant que« Provence-Alpes-Côte d'Azur est un beau nom, mais il est trop long et peu pratique. L'acronyme PACA n'illustre ni la richesse, ni la diversité de ses territoires et de son patrimoine culturel exceptionnel et ne permet pas non plus de nommer ses habitants »[14]. Les termes « Provence » et « Méditerranée » se dégagent, laissant de côté « Alpes » et « Côte d'Azur », ce qui provoque la protestation d'élus des zones délaissées[15]. Finalement, le projet est abandonné quelques mois plus tard[15] et le nom de la région reste inchangé.
Le conseil régional a voté le 15 décembre 2017 l'utilisation du nom « région Sud - Provence-Alpes-Côte d'Azur » sur tous les supports de communication, afin de promouvoir l'utilisation de l'abréviation « région Sud » au lieu de l'acronyme « PACA »[16].
Carte topographique de Provence-Alpes-Côte d'Azur.Les provinces après dislocation de laProvence historique et avant laRévolution au sein de la région actuelle.
La principauté de Monaco est une encoche côtière indépendante.
L'ensemble de ces territoires intégrait tous durant l'ère médiévale laProvence ancienne mais furent séparés à cause des partages entre nobles et la guerre civile de l'Union d'Aix. La Drôme, l'Ardèche et le sud de l'Isère furent également provençales au début ducomté de Provence mais sont aujourd'hui dans la régionAuvergne-Rhône-Alpes.
Provence-Alpes-Côte d'Azur accueille une grande diversité de paysages.
À l'ouest, le relief est relativement plat, baigné par leRhône et ses affluents (Eygues,Durance notamment). Les plaines deVaucluse sont des plaines alluviales alors que laCrau est une plaine caillouteuse sèche[17]. Ledelta du Rhône forme laCamargue, formée d'étangs (étang de Vaccarès) et de pâturages amphibies[17].
LaCôte d'Azur compte deux massifs forestiers, l'Esterel et lemassif des Maures. Plus à l'ouest, le littoral est dominé par des falaises de calcaires blancs accidentées de gorges : lesCalanques[17].
La région est particulièrement ensoleillée : de 2 700 à 3 000 heures d'ensoleillement par an[17].
Les hivers sont froids, voire rudes et neigeux en montagnes, mais doux sur le littoral, notamment sur laCôte d'Azur. La vallée du Rhône et une partie de la côte subissent lemistral, vent froid et fort soufflant du nord.
Les précipitations annuelles varient de 600 mm (delta du Rhône) à 1 000 mm (Alpes) mais sont très inégalement réparties dans l'année : s'il pleut autant àNice etMarseille qu'àBrest etParis, la sécheresse est très marquée l'été, mais les averses sont violentes[17], notamment à l'automne.
Du fait de l'urbanisation, les territoires agricoles subissent une forte pression : entre 1970 et 2000, la surface agricole productive a été réduite de 20 %. C'est particulièrement le cas sur le littoral et dans le pays d'Avignon[19].
Provence-Alpes-Côte d'Azur compte 5 081 101 habitants, ce qui en fait la septième région de France la plus peuplée. Sa population est essentiellement concentrée sur le littoral autour des agglomérations de Marseille - Aix-en-Provence, Toulon, Fréjus, Cannes - Antibes et Nice, et dans la vallée du Rhône autour de l'agglomération d'Avignon. La partie nord alpine est très peu densément peuplée et les deux départements alpins sont parmi les départements français les moins peuplés.
Contrairement aux idées reçues, les migrations résidentielles ont contribué à ralentir le vieillissement de la population régionale[19]. Reste que près de 27 % des habitants ont plus de60 ans (le taux national s'élevant à 24 %)[20] et la région compte plus de 500 000 personnes de75 ans et plus. On estime qu'en 2030, un habitant de la région sur trois aura plus de60 ans[19].
La géographie, l'exode rural et l'industrialisation font que la population de cette région est aujourd'hui très inégalement répartie. 75 % des habitants se concentrent sur 10 % du territoire[19] et 80 % de la population de la région habite sur le littoral, qui abrite les plus grandes villes régionales :Marseille,Nice,Toulon. La population de Provence-Alpes-Côte d'Azur est d'ailleurs très urbanisée, avec un taux de 94,3 %[20] et une périurbanisation très marquée[19].
L'acte III de la décentralisation renforce essentiellement deux types de collectivités : la région grâce à laloi NOTRe et l'intercommunalité grâce à laloi MAPTAM. Le premier volet a donné lieu à la création des nouvelles grandes régions françaises qui n'a pas changé les limites administratives de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur tandis que le second est axé sur les grandes agglomérations régionales.
Ces agglomérations concentrent l'essentiel des services déconcentrés de l'État, des zones commerciales, des infrastructures culturelles, des zones industrielles, des technopoles, des universités, des ports fluviaux et maritimes, et des infrastructures aéroportuaires. Afin de piloter la dynamique de ces grandes agglomérations (politique de l'habitat, de mobilité, aménagement du territoire, etc.), une partie importante des communes qui les composent se sont regroupées au sein d'établissements publics de coopération intercommunale[22].
L'ouverture de Marseille sur lamer Méditerranée en fait depuis ses origines une ville cosmopolite d'échanges culturels et économiques avec l'Europe du Sud, leProche-Orient, l'Afrique du Nord et l'Asie. Elle est d'ailleurs souvent considérée comme la « Porte de l'Orient ».
Capitale historique duComté de Nice, elle a appartenu à laProvence avant d'en faire sécession et de choisir de rejoindre lesÉtats de Savoie en1388 (Acte de Dédition). Nice ne devient française qu'en1860, un an avant la réalisation de l'unité italienne.
Située entre mer et montagnes, capitale économique et culturelle de laCôte d'Azur, Nice bénéficie d'importants atouts naturels. Letourisme, lecommerce et les administrations (publiques ouprivées) occupent une place importante dans l'activité économique de la ville. Elle possède la deuxième capacité hôtelière du pays, après Paris, et accueille chaque année 4 millions de touristes. Elle dispose également du troisièmeaéroport de France (le premier de Province) et de deuxpalais des congrès consacrés autourisme d'affaires. La ville possède aussi uneuniversité et plusieursquartiers d'affaires. Nice est enfin dotée de certains équipements culturels importants. Elle possède ainsi de nombreuxmusées (il s'agit même de la ville qui en compte le plus en France, après Paris), unthéâtre national, unopéra, unebibliothèque à vocation régionale, unconservatoire à rayonnement régional et des salles de concert.
Située entre mer et montagnes, capitale économique duVar, Toulon bénéficie de nombreux atouts naturels. Labase navale (plus grand port militaire français), lecommerce, lesadministrations (publiques ou privées), letourisme et la recherche (pôle Mer PACA, IFREMER…) sont l'essentiel de l'activité économique de la ville, qui partage avec Hyères unaéroport par lequel transitent environ 500 000 passagers par an.
La ville de Toulon est située dans le Midi de laFrance dans le sud-ouest du département duVar sur lelittoralméditerranéen, à mi-chemin entreMarseille, à l'ouest, etSaint-Tropez, à l'est. On la considère parfois comme la première ville à l'ouest de laCôte d'Azur.
Elle est installée sur la rive gauche duRhône qui marque la limite avec leGard et la régionOccitanie. Au sud d'Avignon, c'est laDurance qui sépare la ville desBouches-du-Rhône.
Provence-Alpes-Côte d'Azur est une des régions les plus touchées par la pauvreté :15 habitants sur 100 vivent sous leseuil de pauvreté. Les inégalités sont également plus marquées que la moyenne nationale[19].
La région est par ailleurs une des régions où l'accès au logement est le plus difficile. On compte seulement 10 % delogements sociaux (contre 14 % en France) et Provence-Alpes-Côte d'Azur est la région où le logement est le plus cher après l'Île-de-France[19].
En, une enquête de la CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) dénonce d'énormes insatisfactions, humidité, nuisibles, charges contestées, sentiment d’insécurité, dans les grand ensembles du département[52].
À partir desannées 1980, la région a progressivement glissé à droite avec les changements démographiques et économiques, à l'exception desAlpes-de-Haute-Provence. LeFront national y enregistre également des scores particulièrement élevés. Si ce glissement est particulièrement fort pour les élections nationales, la gauche résiste cependant bien aux élections locales et conserve de nombreuses collectivités (conseil régional de 1998 à 2015,conseils généraux desBouches-du-Rhône, deVaucluse jusqu'en 2015, desAlpes-de-Haute-Provence, certaines communes).
Selon la classification ancienne de lalinguistique romane classique, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur appartient à l'aire linguistiqued'oc ou occitane, à l'exception de la frange frontalière italienne qui relève du domaine ligure (Tende, Roya, Menton). Cependant, il existe une école sociolinguistique qui démontre que la population considère plutôt le provençal et le niçois comme langues distinctes de l'occitan, et distinctes entre elles-mêmes, (en contradiction avec le travail ancien deFrédéric Mistral sur le sujet[56]) tout en appartenant à la famille deslangues d'Oc, sur le modèle des langues par élaboration ou languesausbau ou polynomiques. Saisi de cette question comme la plupart des élus de la région, leconseil régional a adopté en décembre 2003 une motion affirmant« que la langue occitane ou langue d’Oc est la langue régionale de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur : le provençal rhodanien, le provençal maritime, le niçard et l’alpin sont les formes régionales de la langue occitane ou langue d’Oc en Provence-Alpes-Côte d'Azur » après avoir deux mois plus tôt retenu les langues provençales et niçoises[57]. En 2016, le Conseil régional a finalement voté la reconnaissance « des langues qui ont su véhiculer (…) les traditions et les spécificités culturelles de l’histoire de notre région et de ses divers territoires : le provençal, le gavot ou le nissard. Cette pluralité linguistique est la spécificité de notre région dans l’espace de la langue d’oc » (24/06/2016).
La langue régionale est généralement appeléeprovençal. Mais ce fût longtemps aussi l'ancienne appellation de l'ensemble de lalangue d'Oc qui a ensuite été renommé Occitan vers 1930, sous l'impulsion deLanguedociens. Par ailleurs, les populations ont longtemps cité la langue du Midi par le nom de leur dialecte, à titre d'exemple, lesCatalans surnommèrent la langue d'Oc de « Limousin » du fait de la notoriété de leurs troubadours. Le terme d'Occitan provoque, notamment en Provence, des critiques car il est étymologiquement un synonyme de languedocien[58]. Toutefois, il faut préciser que « provençal » comme « occitan » ou « oc » sont deux termes qui renvoient à la langue du Midi en général et qui se sont par la suite réduits à des provinces particulières : Languedoc (linguae occitanae), Provence (provinciae narbonensis). Les Italiens avaient tendance à appeler la langue du Midi « provenzale ». On distingue plusieurs variétés duprovençal : rhodanien, maritime (ou marseillais),niçard,vivaro-alpin (ou provençal alpin). Si la pratique du provençal est aujourd'hui réduite commelangue maternelle (environ 200 000 personnes, 5 % de la population), il subsiste cependant dans lacréation littéraire et musicale (Massilia Sound System,Moussu T e lei Jovents,Lo Còr de la Plana, Crous e Pielo, Fatche d'eux, Zou mai Aqui,Guy Bonnet, André Chiron, etc.) ou littéraire (Mas-Felipe Delavouet, Jean-Pierre Tennevin,Roland Pécout ou précédemmentThéodore Aubanel,Frédéric Mistral,Joseph d'Arbaud,Victor Gelu). Des associations, dont leFélibrige, l'Union provençale, le Collectif Provence, l'IEO Provence, l''Astrado prouvençalo, l'Ostau dau País marselhés,Parlarèn, etc., entretiennent ce patrimoine linguistique.
Partie intégrante dubassin méditerranéen et proche de l'Italie, la cuisine de Provence-Alpes-Côte d'Azur est marquée par ces influences : utilisation d'huile d'olive, d'olives (tapenade…), d'ail, d'herbes aromatiques (thym,romarin,laurier,sauge, etc.). La consommation delégumes d'été et des légumes secs l'hiver est importante :aubergines,poivrons,courgettes,tomates, etc. Dans le sud et le centre, l'agneau et lemouton sont très utilisés ainsi que les produits de la mer. Dans les Alpes, la cuisine comporte une abondance desalaisons et de fromages et certaines recettes traditionnelles font partie de lacuisine dauphinoise.
La musique en provençal est très créative, aussi bien dans les genres traditionnels que dans les genres plus modernes, avec une vague folk depuis les années 1970 (Miquèla e lei Chapacans, Jan Nouvè Mabelly, Daumas…) et une seconde vague renouvelée depuis les années 1990 avec des genres nouveaux (commeJean-Bernard Plantevin et les groupesMassilia Sound System,Nux Vomica, Gacha-Empega,Dupain, Crous e Pielo, Terro de Sau, lo Còrou de Berra, D'Aquí Dub,lo Còr de la Plana par exemple)[réf. souhaitée].
Blasonnement : parti, au premier d’or aux quatre pals de gueules, au second coupé en premier d’or au dauphin d'azur crété, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules, et en second d’argent à l’aigle couronné de gueules, empiétant une montagne aux trois coupeaux de sable issant d’une mer d'azur et ondée d’argent
Le blason adopté par le conseil régional rassemble les armes anciennes de laProvence avec celles ducomté de Nice et duDauphiné. Sur le drapeau, les couleurs de Provence occupent les deux tiers de la surface à la hampe :
Le drapeau de la région est présent sur quelques établissements institutionnels mais les plus utilisés restent les drapeaux traditionnels de la Provence, de Nice et du Dauphiné dans les anciens territoires respectifs qui représentent la pluralité provençale, après la dislocation progressive de la Provence au Moyen Âge[réf. souhaitée].
En 2018, le président du Conseil régional Renaud Muselier promeut la marque « Région Sud - Provence-Alpes-Côte d'Azur » illustrée par le logo ci-après[63]. Il ne s'agit pas du logo ni du nom officiel de la région, celui-ci, en opposition du préfet, ne pouvant être modifié que par décret enConseil d'État qui n'a pas été saisi. Ce nom et ce logo sont donc illégaux[64].
La région Provence-Alpes-Côte d'Azur produit 7 % duPIB français, ce qui la situe au troisième rang national et16e européen[19].
L'économie régionale a été touchée par lacrise économique de 2008, mais moins que le reste du pays. Toutefois, la croissance démographique forte crée un déficit d'emplois et un chômage structurellement plus important[19].
Les champs de lavande, cliché largement véhiculé par les offices de tourisme ou les opérateurs touristiques ne représentent en réalité que 0,51 % des surfaces de la région soit 160 km2[66].La forêt occupe un tiers du territoire régional, mais est peu utilisée par l'agriculture[17]. La région PACA est par ailleurs la première région de France, proportionnellement, en termes d'agriculture biologique, avec en 2012 13 % de lasurface agricole utile (SAU) certifiée, contre 3,6 % en moyenne sur le territoire national[67]. Des initiatives ont été prises afin de favoriser les commandes publiques, notamment enrestauration scolaire, de produits issus du bio[68].
Longtemps, l'activité industrielle s'est concentrée autour des ports (construction navale, industries alimentaires etsavonneries) puis dans la vallée du Rhône (chimie). Après laSeconde Guerre mondiale, leport de Marseille s'est étendu vers l'étang de Berre et legolfe de Fos, débouchant sur la création d'un important complexe pétrolier et industriel. Le secteur pétrochimique est ainsi particulièrement important (butadiène, chlore gazeux, propylène, éthylène, caoutchouc)[17].
L'industrie de l'aluminium est implantée àGardanne, né de la proximité d'un bassin houiller et des mines debauxite du Var[17], et qui subsiste même si les mines sont aujourd'hui fermées, ainsi que l'industrie du parfum àGrasse et, plus récemment, des activités liées aux télécommunications (micro-électrique, multimédia, informatique)[17].
L'agroalimentaire est présent par la production de fruits confits, lentilles en conserve, conserves de truffes, semoule, pâtes, confiserie, plats cuisinés[17]. Enfin, on note la présence d'industries liées à la mer, telle laComex[17].
Comme ailleurs en France, l'emploi industriel est en déclin en Provence-Alpes-Côte d'Azur, mais moins que dans le reste du pays car les secteurs les plus touchés par ce déclin (automobile, textile) sont moins présents dans la région[19].
Un très important développement des industries chimiques notamment a eu lieu sur le quartier desRiaux[réf. souhaitée].
L'économie de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur est dominée par lesecteur tertiaire, qui représente plus de 80 % des emplois[19].
Letourisme est un secteur particulièrement important : forte de son climat et de la variété de ses paysages, Provence-Alpes-Côte d'Azur est la deuxième région touristique de France, après l'Île-de-France, en nombre de nuitées en 2013. Un tourisme d'hiver a émergé sur lacôte d'Azur dès leXIXe siècle pour une riche clientèle étrangère, qui a lancé la réputation du littoral, en particulier pour son climat. Il a été remplacé par un tourisme d'été populaire à partir desannées 1950, qui a gagné l'ensemble du littoral. Un tourisme de luxe caractérise aussi la région, qui bénéficie du renom de lieux tels queSaint-Tropez,Nice ouCannes. Lessports d'hiver et la randonnée sont largement pratiqués dans les départements montagnards[réf. souhaitée].
Mortalité du transport routier par 100 000 habitants.
< 6
< 8
< 10
*
Sources:
Pour la France: calculé par l'ONISR, sur la mortalité de la période 2012-2016 et la population INSEE 2016, Site ONISR[70]
Pour l'Andorre, source: estimation OMS sur l'année 2013[71]
Pour les régions de Suisse et de l'UE, hors France, source: EUROSTAT (Victimes dans les accidents de la route par région NUTS 2 [tran_r_acci]) pour les années 2012-2016[72].
L'aéroport de Nice est, de longue date, le troisième aéroport de France après les deux aéroports parisiensParis-Roissy etParis-Orly. L'aéroport de Marseille est, en 2024, le quatrième aéroport français derrière celui de Nice, mais devant celui deLyon-Saint-Exupéry. L'aéroport de Toulon est un aéroport français moyen se plaçant, en 2024, en 25ᵉ position, en nombre de passagers annuel[73].
Leprojet de Ligne Nouvelle Provence Côte d'Azur jusqu'à Nice est en cours de réalisation avec les phases 1 & 2 qui ambitionnent principalement la construction d'une gare souterraine àMarseille-Saint-Charles, ce qui permettra aux TGV allant vers Nice d'éviter le cul-de-sac à Marseille, la création d'un RER à Toulon, et quelques aménagements sur la côte d'azur. À terme, le projet devrait permettre de relier Paris à Nice en environ 4h00 contre environ 6h00 actuellement.
Les lignes de TER deMarseille à Toulon etCannes à Nice font partie des lignes les plus fréquentées de France. Il est question de créer des RER autour de Marseille,Toulon, Nice et Avignon[74].
Les principales gares régionales sontMarseille-Saint-Charles, sixième gare de province, etNice-Ville, dixième gare de province en nombre de voyageurs pour l'année 2023[75].
Marseille fait partie des 6 villes françaises avecParis,Lyon,Lille,Toulouse etRennes à posséder un réseau de métro. Son réseau comporte deux lignes, essentiellement en souterrain qui totalise 22,7 km et dessert 29 stations.
Quatre villes disposent d'un réseau de tramway : Nice, Marseille, Avignon et Aubagne.
Avec ses 24,2 km de ligne, letramway niçois est de loin le plus long réseau de tramway en Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Il se compose de 3 lignes et dessert 46 stations pour une fréquentation d'environ 300 000 voyageurs par jour. Plusieurs extensions et des nouvelles lignes sont en projets :extension de la ligne 1 jusqu'à l'Ariane Nord,extension de la ligne 3 jusqu'à Saint-Isidore, la création de laligne 4 entre l'aéroport deCagnes-sur-Mer, et la création de laligne 5 entre le palais des expositions et Drap. Possiblement l'extension de laligne 2 vers la mairie de Saint-Laurent-du-Var.
Letramway de Marseille se compose de 2,5 lignes pour une longueur de 13 km. Il dessert 32 stations pour une fréquentation d'environ 140 000 voyageurs par jour. La construction du prolongement de la ligne T3 est en cours.
Letramway d'Avignon se compose d'une ligne de 5,2 km, 10 stations et une fréquentation de 8 000 voyageurs par jour. La ligne 2, qui reliera Piot à Saint-Lazare, est en construction et devrait être livrée pour 2025.
Letramway d'Aubagne est le plus petit réseau de tramway en France. Il se compose d'une ligne de 2,8 km et 7 stations mais devrait s'agrandir avec le projet deVal'Tram entreAubagne etLa Bouilladisse prévu pour fin 2025[76].
Les principales autoroutes de la région sont l'A7 (Lyon à Marseillevia Avignon), l'A8 (A7 vers Nice et l'Italie), l'A50 (Marseille à Toulon), l'A51 (Marseille à Gap), l'A52 (Aubagne à Aix), l'A54 (Salon de Provence vers Saint-Martin-de-Crau, Arles et Nîmes), l'A55 (Marseille à Martigues) et l'A57 (Toulon à l'A8).
La région accueille par ailleurs de nombreuses épreuves cyclistes, dont certaines étapes duTour de France et parfois des étapes duTour d'Italie.
Lapétanque est un sport particulièrement associé à la région etMarseille accueille chaque année leMondial la Marseillaise qui en est une des plus importantes compétitions.