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Progressisme

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Leprogressisme est unephilosophie politique favorable auxréformes sociales[1]. Il est fondé sur l'idée de progrès selon laquelle les avancées dans les domaines de lascience, de latechnologie, dudéveloppement économique et de l'organisation sociale sont essentielles à l'amélioration de lacondition humaine.

Le progressisme a pris une grande importance au cours dusiècle des Lumières enEurope, du fait de la croyance selon laquelle l'Europe démontrait que les sociétés pouvaient passer d'un état non civilisé à lacivilisation en renforçant la base de laconnaissance empirique comme fondement de la société[2]. Les figures des Lumières croyaient que leprogrès avait une applicationuniverselle à toutes les sociétés et que ces idées se répandraient dans le monde à partir de l'Europe[2].

La conception politique commune contemporaine du progressisme est née des vasteschangements sociaux provoqués par l'industrialisation dans le monde occidental à la fin duXIXe siècle. Les progressistes considèrent que le progrès est étouffé par les vastesinégalités économiques entre les riches et les pauvres, lecapitalisme delaisser-faire peu réglementé avec dessociétésmonopolistiques, et les conflits intenses et souvent violents entre ceux qui sont perçus commeprivilégiés et non privilégiés, arguant que des mesures étaient nécessaires pour résoudre ces problèmes[3].

La définition du progressisme a varié au fil du temps et selon les différentes perspectives. Le progressisme du début duXXe siècle était lié à l'eugénisme et aumouvement de tempérance, tous deux promus au nom de la santé publique et en tant qu'initiatives visant à atteindre cet objectif[4],[5]. Les progressistes contemporains promeuvent despolitiques publiques qui, selon eux, conduiront à un changement social positif. AuXXIe siècle, un mouvement qui s'identifie comme progressiste est« un mouvement social ou politique qui vise à représenter les intérêts des gens ordinaires par le biais du changement politique et du soutien des actions gouvernementales »[6].

Histoire

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Du siècle des Lumières à la révolution industrielle

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Emmanuel Kant.

Emmanuel Kant définissait le progrès comme un mouvement transitoire visant à passer de labarbarie à lacivilisation. Lemarquis de Condorcet, philosophe duXVIIIe siècle, a prédit que le progrès politique impliquerait la disparition de l'esclavage, l'augmentation de l'alphabétisation, la diminution de l'inégalité entre les sexes, des réformes pénitentiaires qui, à l'époque, étaient sévères et le déclin de lapauvreté[7].

Lamodernité, ou modernisation, est une forme clé de l'idée de progrès telle qu'elle a été promue par leslibéraux classiques auxXIXe et XXe siècles, qui ont appelé à une modernisation rapide de l'économie et de la société afin de supprimer les obstacles traditionnels à laliberté des marchés et à lalibre circulation des personnes[8].

À la fin duXIXe siècle, une opinion politique a gagné en popularité dans le monde occidental, selon laquelle le progrès était étouffé par de vastesinégalités économiques entre les riches et les pauvres, uncapitalisme delaissez-faire peu réglementé avec dessociétésmonopolistiques hors de contrôle, des conflits intenses et souvent violents entre les capitalistes et les travailleurs, avec la nécessité de prendre des mesures pour résoudre ces problèmes[9]. Le progressisme a influencé divers mouvements politiques. Lesocial-libéralisme a été influencé par la conception du philosophe libéral britanniqueJohn Stuart Mill selon laquelle les gens sont des "êtres progressistes"[10]. Le Premier ministre britanniqueBenjamin Disraeli a développé le conservatisme progressiste dans le cadre dutoryisme ànation unique[11],[12].

John Stuart Mill.

En France, l'espace entre larévolution sociale et lecentre droit dulaissez-faire,socialo-conservateur, a été rempli par l'émergence d'unradicalisme qui pensait que leprogrès social nécessitait l'anticléricalisme, l'humanisme et lerépublicanisme. L'anticléricalisme, en particulier, a été l'influence dominante ducentre gauche dans de nombreux pays francophones et romanophones jusqu'au milieu duXXe siècle. Dans l'Allemagne impériale, le chancelierOtto von Bismarck a promulgué diverses mesuresd'aide sociale progressistes pour des raisons deconservatisme paternaliste, afin d'éloigner les travailleurs du mouvement socialiste de l'époque et comme moyen humain d'aider à maintenir larévolution industrielle[13].

En 1891, l'encycliqueRerum novarum de l'Église catholique romaine, publiée par le papeLéon XIII, condamnait l'exploitation sociale et préconisait le soutien dessyndicats et la réglementation des entreprises par l'État dans l'intérêt de lajustice sociale, tout en défendant ledroit à la propriété et en critiquant lesocialisme[14]. Un courant progressisteprotestant, appelé l'Évangile social, est apparu en Amérique du Nord et s'est concentré sur la lutte contre l'exploitation économique et la pauvreté[15].

Conception politique dominante contemporaine

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Theodore Roosevelt.

Aux États-Unis, le progressisme a commencé comme une rébellion intellectuelle contre la philosophie politique duconstitutionnalisme[16] telle qu'exprimée parJohn Locke et lesfondateurs de la République américaine, selon laquelle l'autorité du gouvernement dépend de l'observation des limitations de ses justes pouvoirs[17]. Ce qui a commencé comme unmouvement social dans les années 1890, s'est transformé en unmouvement politique populaire appelé l'ère progressiste. Lors de l'élection présidentielle américaine de 1912, les trois candidats à la présidence des États-Unis se sont déclarés progressistes. Bien que le terme progressisme représente un éventail degroupes de pression politiques divers, pas toujours unis, les progressistes rejetaient ledarwinisme social, estimant que les problèmes auxquels la société était confrontée, tels que lalutte des classes, lacupidité, lapauvreté, leracisme et laviolence, pouvaient être traités au mieux en offrant une bonne éducation, un environnement sûr et un lieu de travail efficace. Les progressistes vivaient principalement dans les villes, avaient fait des études supérieures et croyaient que le gouvernement pouvait être un outil de changement[18]. Le présidentTheodore Roosevelt, duParti républicain et plus tard duParti progressiste, a déclaré qu'il avait« toujours cru que le progressisme sage et le conservatisme sage allaient de pair[19] ».

Woodrow Wilson.

Le présidentWoodrow Wilson était également membre du mouvement progressiste américain au sein duParti démocrate. Les positions progressistes ont évolué au fil du temps. L'impérialisme était une question controversée au sein du progressisme à la fin duXIXe siècle et au début duXXe siècle, en particulier aux États-Unis, où certains progressistes soutenaient l'impérialisme américain tandis que d'autres s'y opposaient[20]. En réponse à laPremière Guerre mondiale, lesquatorze points du président Woodrow Wilson établissaient le concept d'autodétermination nationale et critiquaient la concurrence impérialiste et les injustices coloniales. Ces vues ont été soutenues par lesanti-impérialistes dans les régions du monde qui résistaient à la domination impériale[21].

Au cours de la période d'acceptation dukeynésianisme économique (années 1930-1970), l'acceptation d'un rôle important de l'intervention de l'État dans l'économie était largement répandue dans de nombreux pays. Avec la montée dunéolibéralisme et la remise en cause des politiquesinterventionnistes de l'État dans les années 1970 et 1980, les mouvements progressistes de centre-gauche ont réagi en adoptant latroisième voie qui mettait l'accent sur un rôle majeur de l'économie de marché[22]. Certainssociaux-démocrates ont appelé le mouvement social-démocrate à dépasser la Troisième voie[23]. D'éminents éléments progressistes-conservateurs duParti conservateur britannique ont critiqué le néolibéralisme[24].

AuXXIe siècle, les progressistes continuent de favoriser lespolitiques publiques, qui réduisent ou améliorent les effets néfastes de l'inégalité économique ainsi que desdiscriminations systémiques telles que leracisme institutionnel, de plaider pour despolitiques respectueuses de l'environnement ainsi que pour des filets desécurité sociale et lesdroits des travailleurs, et de s'opposer auxexternalités négatives infligées à l'environnement et à la société par lesmonopoles ou l'influence desentreprises sur le processus démocratique. Le thème unificateur est d'attirer l'attention sur les impacts négatifs des institutions ou des façons de faire actuelles et de plaider pour leprogrès social, c'est-à-dire pour un changement positif défini par l'une ou l'autre de plusieurs normes telles que l'expansion de ladémocratie, unégalitarisme accru sous forme d'égalité économique etsociale ainsi que l'amélioration du bien-être d'une population. Les partisans de la social-démocratie s'identifient à la promotion de la cause progressiste[25].

Idée de progressisme

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Une pensée est qualifiée de progressiste, par exemple, lorsqu'elle conçoit le présent comme unprogrès par rapport à une époque passée jugée plus primaire, plus difficile, ou encore plusignorante. Toutefois, la pensée progressiste ne conçoit pas nécessairement le présent comme un progrès, mais elle peut au contraire dénigrer le présent, et réclamer une amélioration en prônant des valeurs dites « modernes ». Mais non pas « moderne » forcément dans le sensfuturiste (ounouvelles) maisdifférentes. Un retour à des valeurs passées (ou dont on imagine l'existence) peut être considéré comme moderne, progressiste, tant qu'elles changent les précédentes.

L'idée deprogrès est liée, sur le plan philosophique, à une tendance profonde desLumières qui pensaient pouvoir transformer le monde à partir de la diffusion de connaissance dotant les êtres humains des moyens intellectuels nécessaires à la mise en cause et à la transformation de la société d'Ancien Régime. À la perfectibilité de l'humanité s'ajoute vers 1800 l'idée de l'accélération du progrèsscientifique ettechnique au début de la première révolution industrielle. Le progrès désigne surtout les groupes qui veulent briser les structures politiques et mentales héritées de l'Ancien Régime sans pour autant se prononcer pour une politique sociale audacieuse, la liberté d'entreprendre primant la redistribution autoritaire des richesses. Le progrès du socialisme dans les pays industrialisés entraîne une évolution de la notion vers une prise en compte de la nécessité de surmonter la misère et d'offrir à toutes les couches de la société des conditions de vie dignes de la richesse produite par les nouveaux moyens techniques.

Sans être abandonnée par ceux qui l'avaient portée, à savoir leslibéraux, y compris les libéraux dedroite, la notion devient le trait d'union de toutes les forces qui soutiennent l'URSS stalinienne, surtout après 1945. À l'ère de la division entre deux blocs, à l'époque de laguerre froide, le camp communiste se définit par « progressiste » par opposition au camp américain « réactionnaire », « colonialiste » ou « néocolonialiste », soumis à des « forces obscures ». L'expression avait déjà été employée avant la Seconde Guerre mondiale, par exemple parNikita Khrouchtchev qui parle en 1937 deStaline comme du « phare et guide de l'humanité progressiste »[26],[27]. L'expression devint commune après 1945 : ainsi, en 1949 au moment du70e anniversaire de Staline,Malenkov parlait du dictateur comme d'un « guide de l'humanité progressiste (« Tovarishch Stalin - vozhdʹ progressivnogo chelovechestva ») »[28],[29]. Les communistes occidentaux ainsi que les compagnons de route du communisme après 1945 font partie du camp progressiste. Il y eut incontestablement, à l'Est comme à l'Ouest une « culture progressiste », englobant les productions artistiques et intellectuelles qui pensaient contribuer au progrès, qu'il s'agisse d'une avant-garde artistique, d'une volonté de redécouvrir et de mieux diffuser la culture populaire, notamment dans le domaine de la musique, mais aussi d'une forme d'expression en expansion (musique pop, bande dessinée) ou d'une réflexion plus théorique sur le travail, la technique, l'être humain en tant qu'individu et être social[30]. Cette confusion entre le stalinisme et le progressisme s'atténuant après la mort du dictateur et la déstalinisation, l'expression a pu survivre. EnFrance, dans lesannées 1970, l'idée selon laquelle lapeine de mort devait être abolie relevait d'une pensée progressiste, par opposition à l'idée selon laquelle elle devait être maintenue, qui relevait d'une pensée conservatrice. De même, toute réforme n'est pas nécessairement progressiste, celle-ci pouvant de fait favoriser un retour en arrière et êtreréactionnaire.

Critique

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Article détaillé :Conservatisme.

Selon certains auteurs, le progressisme est la volonté d'instaurer ou d'imposer[31] unprogrès social par desréformes ou par laviolence[32],[33],[34],[35],[36].

Par pays

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Allemagne

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LeParti progressiste allemand (Deutsche Fortschrittspartei) fondé en 1861, est de centre-gauche. Il est le premier parti allemand à dimension nationale[37].

États-Unis

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Article connexe :Ère progressiste.

AuxÉtats-Unis à la fin duXIXe siècle, le mouvement progressiste est un mouvement politique et social qui a changé la société américaine, et auquel appartenaient par exemple les présidentsTheodore Roosevelt (1901-1909),Woodrow Wilson (1913-1921). Il est né de la société civile dans un premier temps, des travailleurs sociaux, des journalistes qui dénoncent à la fois la corruption (les « muckrackers ») et les conditions des ouvriers et des immigrés, des associations de femmes qui jouèrent un rôle très actif comme l'a montré l'historienne américaineTheda Skocpol : le Congrès national des mères ou laFédération générale des clubs de femmes[38][source insuffisante].

Il influence encoreFranklin Delano Roosevelt (1933-1945),John Fitzgerald Kennedy (1961-1963) etLyndon B. Johnson (1963-1969).

Dans sa campagne des primaires américaines démocrates de la présidentielle de 2016 puis de nouveau en 2020,Bernie Sanders se réclame du progressisme.

France

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Sous laIIe République, l'obédience maçonnique duGrand Orient de France adopte lors de son congrès de 1849 une constitution dont l'article premier revendique son adhésion à une philosophie progressiste[39]. Cette branche de lafranc-maçonnerie exprime son soutien à lacause républicaine en adoptant comme devise « Liberté, Égalité, Fraternité ».

Depuis laIIIe République, la notion est mobilisée par des familles politiques très éloignées les unes des autres, englobant de façon apparemment surprenante les libéraux-conservateurs et les staliniens les plus convaincus. Par exemple des députés à tendance conservatrice fondèrent en 1889 legroupe parlementaire des « Républicains progressistes ».

L'historienMaurice Agulhon a montré que lesRépublicains modérés de laIIIe République se réclament constamment de cette idée de progrès[40].

À la suite de son départ duParti communiste, dont il fut dix ans le secrétaire général puis le président,Robert Hue crée en 2009 leMouvement des progressistes (MdP), qui n'est pas unparti politique au sens classique mais un mouvement résolu à réactualiser le processus historique d'émancipation humaine initié par laRévolution française. Le MdP présenteSébastien Nadot commecandidat à la candidature à l'élection présidentielle qui promeut trois idées : le « progrès social », lefiltre de l'environnement dans toute décision publique et lecitoyen acteur décisionnel[41].

La mise en cause d'unprogrès linéaire et souvent considéré comme uneidéologie néfaste pour l'environnement[réf. nécessaire] n'a cependant pas empêché une partie de lagauche française de se définir au début duXXIe siècle comme union des « forces de progrès »[42]. Certains penseurs portent une analyse approfondie des rapports entre progrès et abandon de la lutte contre le système capitaliste à gauche et évoquent la nécessité de remettre en cause le progrès en tant que valeur suprême pour sa participation à l'avènement de l'ère individualiste, au démantèlement de certaines solidarités : on retrouve ici l'importance de l'individu au cœur d'une certaine philosophie desLumières[43].

Selon Maëlle Gelin, étudiante àSciences Po et militante auParti socialiste, « avant et après l'élection d'Emmanuel Macron à laprésidence de la République française,La République en marche se revendique en tant que parti politique « progressiste », suivant la ligne progressiste des partis radicaux et du centre se voulant héritiers deLéon Gambetta tout en épousant entièrement lelibéralisme »[44]. Selon le sondeurJérôme Sainte-Marie, ce choix est fait« l'idée de dépasser le clivage gauche-droite pour s'inscrire dans un axe perpendiculaire à celui-ci, qui est l'opposition entre les progressistes et les nationalistes, assimilés aux réactionnaires », en alliant le libéralisme culturel de la gauche aulibéralisme économique de ladroite[45].

Notes et références

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  1. (en) « progressivism | Definition of progressivism in English by Oxford Dictionaries », suren.oxforddictionaries.com,(consulté le)
  2. a etb(en) HaroldMah,Enlightenment Phantasies: Cultural Identity in France and Germany, 1750-1914, Cornell University Press,(ISBN 978-0-8014-8895-5,lire en ligne)
  3. (en) WalterNugent,Progressivism: A Very Short Introduction, Oxford University Press,(ISBN 9780195311068),p. 2
  4. (en) « "Prohibition: A Case Study of Progressive Reform" », surLibrary of Congress, Washington, D.C. 20540 USA(consulté le)
  5. (en) James H.Timberlake,Prohibition and the Progressive Movement, 1900–1920,
  6. (en) « Progressivism », surThe Cambridge English Dictionary,(consulté le)
  7. Nisbet, Robert (1980). History of the Idea of Progress. New York: Basic Books. ch 5
  8. Joyce Appleby, Lynn Hunt et Margaret Jacob,Telling the Truth about History,(ISBN 9780393078916,lire en ligne),p. 78
  9. (en) Nugent, Walter,Progressivism: A Very Short Introduction, Oxford University Press,(ISBN 9780195311068),p. 2
  10. (en) Alan Ryan,The Making of Modern Liberalism,p. 25
  11. (en) Patrick Dunleavy, Paul Joseph Kelly et Michael Moran,British Political Science: Fifty Years of Political Studies, Oxford, England, UK, Malden, Massachusetts: Wiley-Blackwell,,p. 107-108
  12. Robert Blake. Disraeli. Second Edition. London, England, UK: Eyre & Spottiswoode (Publishers) Ltd, 1967, p. 524.
  13. Union Contributions to Labor Welfare Policy and Practice: Past, Present, and Future. Routledge, 16, 2013, p. 172.
  14. (en) Faith Jaycox,The Progressive Era, New York, New York: Infobase Publishing,,p. 85
  15. (en) Charles Howard Hopkins,The Rise of the Social Gospel in American Protestantism, 1865–1915,
  16. (en) « Constitutionalism »
  17. (en) Watson et Bradley,Progressivism : the strange history of a radical idea, Notre Dame, Indiana, University of Notre Dame Press,(ISBN 0268106975),p. 11
  18. "The Progressive Era (1890–1920)". The Eleanor Roosevelt Papers Project. 20 janvier 2020 at theWayback Machine.
  19. Jonathan Lurie,William Howard Taft: The Travails of a Progressive Conservative, New York, New York: Cambridge University Press, 2012, p. 196.
  20. Nugent, et Walter,Progressivism: A Very Short Introduction., Oxford University Press.,(ISBN 9780195311068), p. 33.
  21. Reconsidering Woodrow Wilson: Progressivism, Internationalism, War, and Peace. p. 309.
  22. (en) Jane Lewis et Rebecca Surender,Welfare State Change: Towards a Third Way?, Oxford University Press,,p. 3–4
  23. After the Third Way: The Future of Social Democracy in Europe. I. B. Taurus, 2012. p. 47.
  24. Hugh Bochel,The Conservative Party and Social Policy, The Policy Press, 2011, p. 108.
  25. Henning Meyer, Jonathan Rutherford,The Future of European Social Democracy: Building the Good Society, Palgrave Macmillan, 2012, p. 108.
  26. Pravda, 31 janvier 1937.
  27. Nikita Sergueïevitch Khrouchtchev.Encyclopédie Larousse.
  28. Bol’šhevik,no 24, décembre 1929,p. 8-11.
  29. Jean-Christophe Romer.La guerre nucléaire de Staline à Khrouchtchev : essai sur la constitution d'une culture stratégique en URSS (1945-1965). Publications de la Sorbonne, 1991,p. 54.
  30. François Genton et Edmond Raillard.La Culture progressiste à l’époque de la guerre froide,ILCEA 16 juillet 2012.
  31. (en) « Progressivism? Not so fast, folks »,POLITICO,‎(lire en ligne, consulté le)
  32. (en) Thomas CLeonard, « Retrospectives: Eugenics and Economics in the Progressive Era »,Journal of Economic Perspectives,vol. 19,no 4,‎,p. 207–224(ISSN 0895-3309,DOI 10.1257/089533005775196642,lire en ligne, consulté le)
  33. (en) Freeden,Michael.,Liberal languages : ideological imaginations and twentieth-century progressive thought,Princeton University Press,, 280 p.(ISBN 978-1-4008-2635-3,1400826357 et9780691116778,OCLC 367682423)
  34. Roll-Hansen, Nils,Geneticists and the Eugenics Movement in Scandinavia, The British Journal for the History of Science,,p. 335–346
  35. DavidNorth, « Pourquoi étudier la révolution russe ? »,World Socialist Web Site,‎(lire en ligne, consulté le)
  36. Impr.Maury-Eurolivres),Le livre noir du communisme : crimes, terreur, répression, Paris,Éditions Robert Laffont,, 923 p.(ISBN 2-221-08861-1 et9782221088616,OCLC 406330552)
  37. (de) KarinNipperdey et ReinhardtSeifert,« Arbeitnehmerschutzrecht », dansArbeits- und Sozialversicherungsrecht, Gabler Verlag,(ISBN 9783409927444,lire en ligne),p. 36–44
  38. Theda Skocpol,Protecting Soldiers and Mothers, 1995.
  39. RolandDesné, « Progressif ou progressiste ?: »,Humanisme,vol. N° 299,no 2,‎1er avril 2013,p. 98–101(ISSN 0018-7364,DOI 10.3917/huma.299.0098,lire en ligne, consulté le)
  40. AgulhonMaurice,La République : de Jules Ferry à François Mitterrand : 1880 à nos jours,Hachette,(ISBN 2-01-009463-8,9782010094637 et2010133676,OCLC 23901403)
  41. Sébastien Nadot,Postface de Robert Hue, Laissez la place ! Pour une révolution progressiste, Paris, Alma,, 124 p.
  42. Martine Aubry emploie cette expression le 29 septembre 2011. Voir« Mitterrand, le chemin »
  43. MichéaJean-Claude,<<Les>> mystères de la gauche Texte imprimé de l'idéal des Lumières au triomphe du capitalisme absolu, Climats,(OCLC 1010063566)
  44. MaëlleGélin, « Vous avez dit progressiste ? », surLe Vent Se Lève,(consulté le)
  45. Alexandre Lemarié,« Le progressisme parle aux gagnants de la mondialisation, peu aux milieux populaires », surlemonde.fr,(consulté le)

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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