Pour les articles homonymes, voirDiscovery.
| Pays | |
|---|---|
| Agence | |
| Constructeur | APL,JPL,Lockheed Martin,Ball Aerospace |
| Statut | En cours |
| Nombre de missions | 14 + 2 en développement |
| Lanceurs | Delta II,Athena II,Atlas V,Falcon Heavy |
|---|---|
| Bases de lancement | Cap Canaveral,Centre spatial Kennedy |
| Début | 1992 |
|---|---|
| 1er lancement | 17 février 1996 (NEAR Shoemaker) |
| Dernier lancement | 13 octobre 2023 (Pysché) |
| Nombre de lancements | 14 |
|---|---|
| Succès | 11 |
| Échec(s) | 1 (CONTOUR) |
LeprogrammeDiscovery de laNASA regroupe une série demissions spatiales peu onéreuses (moins de450 millions de dollars en 2015) et très ciblées, centrées sur l'exploration robotisée duSystème solaire, à l'exception notable dutélescope Kepler, dont l'objectif est l'identification d'exoplanètes. Chaque mission doit traiter une des questions définies dans leRapport sur les orientations à donner au programme spatial d'exploration du système solaire, établi tous les dix ans.
Mis en place au début des années 1990, ce programme prévoit le lancement régulier et rapproché de missions en définissant les contraintes sur leur coût et le temps de développement et en confiant la responsabilité de chacune d'elles à un scientifique. En 2025, quatorze missions ont été lancées et deux sont en développement. Le rythme initialement prévu (une mission tous les deux ans) a fortement baissé au cours des années 2010, à la suite de difficultés financières rencontrées par la NASA. Seulement deux missions sont lancées au cours de la décennie 2010, de même que dans la décennie 2020, contre six dans les années 2000.
Le lancement de la douzième mission,InSight, a eu lieu en 2018. Début 2017, l'agence spatiale américaine sélectionne la sonde spatialeLucy, qui devrait être lancée en 2021 et survoler sixastéroïdes troyens, etPsyché, qui sera lancée en 2023 et se placera en orbite autour de l'astéroïde métallique(16) Psyché en 2030. En ce sont deux missions à destination de Vénus , l'orbiteurVERITAS et la sonde atmosphériqueDAVINCI, qui sont choisies.
Le programmeDiscovery est créé en 1992 par l'administrateur de la NASA,Daniel S. Goldin, pour permettre la réalisation de missions spatiales« plus fréquentes, moins chères, plus performantes ». Durant les deux décennies précédentes, la NASA avait développé plusieurs missions, commeCassini-Huygens ouGalileo, très ambitieuses (nombre d'instruments embarqués, large éventail d'objectifs, masse) mais du coup, peu nombreuses, complexes à organiser, coûteuses et longues à implémenter[Note 1] et finalement parfois annulées avant d'avoir abouti.
Les missionsDiscovery, dont les coûts sont fixés à l'avance, sont proposées par des équipes issues des laboratoires gouvernementaux et des universités, du monde de l'industrie et supervisées par un Investigateur Principal. Un processus de sélection de propositions permet de choisir les missions sur lesquelles s'engage la NASA. Le coût des missionsDiscovery est plafonné à450 millions de dollars (en 2015) sans les coûts de lancement[Nasa 1]. Le temps de préparation des missions, du début au lancement, ne doit pas excéder trente-six mois.
Les missions d'exploration du Système solaire d'un coût supérieur relèvent duprogrammeNew Frontiers. Certaines missions vers la planèteMars de la même classe de coût queDiscovery sont regroupées dans leprogrammeMars Scout jusqu'à la disparition de ce programme en 2010.
Début 2020, quatorze missions ont été sélectionnées depuis le début du programme dont onze sont achevées, une est en cours et deux sont en phase de développement. HormisCONTOUR, toutes les missions ayant volé ont parfaitement rempli leurs objectifs scientifiques tout en respectant la philosophie du programme. Par principe, le lancement d'un nouveau projet, contrairement à ce qui se passe pour les autres promis, n'est pas soumis à l'accord duCongrès américain. Seule l'enveloppe accordée au programme peut limiter le rythme de sélection comme on a pu le constater au début de la décennie 2010. Alors qu'il était prévu initialement de lancer une missionDiscovery tous les deux ans, il se sera écoulé5 ans entre le lancement de la11e missionGravity Recovery and Interior Laboratory (2011) et celui deInSight planifié en 2016. Début 2015, la NASA a prévu de ramener la cadence des lancements à3 ans.
La seule contrainte concernant les objectifs des missionsDiscovery proposées est qu'ils doivent répondre à une des questions identifiées dans lePlanetary Science Decadal Survey (enfrançais :« étude décennale sur les sciences planétaires »). Ce rapport duConseil National de la Recherche des États-Unis, réalisée tous les dix ans, fait un état des lieux de la recherche dans le domaine dessciences planétaires et définit les axes de recherche prioritaires. Ce document propose une stratégie dans le domaine de l'exploration spatiale dusystème solaire et de la recherche astronomique pour les10 années suivantes. Il est rédigé par des groupes de travail réunissant les principaux spécialistes du domaine qui exploitent des documents de synthèse établis au préalable par les chercheurs du domaine. Le dernier rapport a été publié en et porte sur la décennie 2013-2022.

| N° | Désignation | Objectif(s) | Date de lancement | Lanceur | Masse au lancement | Début des opérations scientifiques | Statut | Responsable scientifique | Coût million US$ |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 | NEAR Shoemaker | (433) Éros,(253) Mathilde | DeltaII 7925-8 | 805 kg | Fin de mission 2001 | Andrew Cheng (APL)[Nasa 2] | 224 (2000)[1] | ||
| NearEarthAsteroidRendezvous– Shoemaker (en l'honneur deEugene Shoemaker) effectue un survol de l'astéroïde(253) Mathilde le. La sonde s'est mise en orbite autour deÉros, l'un des plus grosastéroïdes géocroiseurs, le et a mené une campagne d'étude d'environ un an. Celle-ci s'est achevée par l'atterrissage de la sonde sur le sol de l'astéroïde le, pour lequel elle n'avait pas été conçue. La sonde a survécu et a pu transmettre des données scientifiques jusqu'au. NEAR est la première sonde spatiale à avoir orbité autour d'un astéroïde et atterri à sa surface. | |||||||||
| 2 | Mars Pathfinder | Mars (astromobile) | DeltaII 7925 | 890 kg | Fin de mission 1998 | Joseph Boyce (JPL) | 265 (1998)[Nasa 3] | ||
| Lancé un mois aprèsMars Global Surveyor,Mars Pathfinder est avant tout un démonstrateur technologique à bas coût qui a permis de valider une nouvelle technique d'atterrissage en douceur sur la planète Mars en utilisant descoussins gonflables. C'est le premier engin à utiliser sur Mars un petit robot mobile (astromobile) de 10,5 kg,Sojourner. La missionMars Pathfinder remplit complètement les objectifs limités qui lui ont été fixés et s'achève le. | |||||||||
| 3 | Lunar Prospector | Lune | AthenaII [Star-3700S] | 296 kg | Fin de mission 1999 | Alan Binder (LRI)[Nasa 4] | 63 (1998)[2] | ||
| Lunar Prospector a pour objectif l'étude des caractéristiques de la Lune depuis l'orbite. De petite taille (moins de300 kilogrammes) elle emporte une suite de cinq instruments dont plusieurs spectromètres chargées de collecter de manière indirecte (analyse durayonnement gamma,alpha et desneutrons) les données sur la composition de la surface. L'engin spatial est lancé en par une fuséeAthenaII et sa mission dure22 mois.Lunar Prospector a permis notamment de construire une carte détaillée de la distribution des éléments chimiques présents à la surface de la Lune. Elle a également confirmé la présence de quantités d'eau notables dans les zones des cratères plongées dans une ombre permanente situés au pôles lunaires[3],[Nasa 5],[Nasa 4]. | |||||||||
| 4 | Stardust | 81P/Wild (collecte d'échantillon),9P/Tempel | DeltaII 7426-9.5 | 391 kg | Fin de mission 2011 | Donald Brownlee (UW) | 200 (2011)[Nasa 6] | ||
| Stardust est un petit engin spatial de moins de 400 kg dont l'objectif est de collecter puis de ramener sur Terre des échantillons de la queue de lacomète81P/Wild ainsi que despoussières interstellaires. La sonde est lancée le par une fuséeDeltaII puis a recours à l'assistance gravitationnelle de laTerre pour rejoindre sa cible. Le,Stardust traverse la queue de la comète en passant à moins de 236 km de son noyau et capture plusieurs milliers de particules dans un collecteur rempli d'aérogel. Ces échantillons reviennent sur Terre dans une capsule qui, après s'être détachée de la sonde, effectue unerentrée atmosphérique avant d'atterrir en douceur le dans le désert de l'Utah aux États-Unis. Stardust est la première mission à ramener un échantillon d'un corps céleste autre que la Lune[Nasa 7] | |||||||||
| 5 | Genesis | Vent solaire (collecté au point de Lagrange L1) | DeltaII 7326 | 494 kg | Fin de mission 2004 | Donald Burnett (Caltech)[Nasa 8] | 209M (2004)[Nasa 8] | ||
| Genesis est unesonde spatiale dont l'objectif était derapporter sur Terre des particules duvent solaire, flux d'ions etélectrons énergétiques produit par leSoleil. Le but est d'analyser en laboratoire les ions pour déterminer la composition du Soleil enéléments chimiques et la proportion des différentsisotopes.Genesis est la cinquième mission du programmeDiscovery qui rassemble des missions spatiales d'exploration scientifique dusystème solaire de faible coût.Genesis est lancée le par une fuséeDeltaII puis est placée en orbite autour dupoint de Lagrange L1 pour effectuer la collecte des particules solaires durant deux ans. À la fin de cette phase,Genesis se dirige vers la Terre. À la suite d'une erreur commise durant l'assemblage de la sonde spatiale, la capsule qui rapporte les échantillons de vent solaire ne déploie pas son parachute et s'écrase le à plus de300 km/h dans la région désertique de l'Utah où elle devait être récupérée. Malgré les dégâts infligés aux collecteurs de particules et la contamination induite, une grande partie des échantillons de vent solaire s'avère exploitable après un long travail de nettoyage mettant en œuvre plusieurs techniques. Les objectifs qui consistaient à améliorer d'unfacteur 3 à 10 notre connaissance des proportions deséléments présents dans le Soleil, sont considérés comme en voie d'être atteints par les scientifiques. | |||||||||
| 6 | CONTOUR | 2P/Encke,73P/Schwassmann-Wachmann | DeltaII 7425 [Star-30BP] | 398 kg | — | Désintégration après le lancement | Joseph Veverka (Cornell)[Nasa 9] | 154 (1997)[Nasa 10] | |
| COmetNucleusTOUR était une sonde spatiale dont l'objectif principal était de survoler et d'étudier les noyaux descomètes2P/Encke et73P/Schwassmann-Wachmann. La sonde devait prendre des images du noyau avec une résolution de 4 mètres, effectuer une analyse spectrale du noyau avec une résolution de100 à 200 mètres et récolter des données détaillées sur la composition des gaz et des poussières proches du noyau. Peu après la mise à feu dupropulseur à propergol solide qui devait injecter la sonde sur une orbite autour duSoleil, le contact avec la sonde fut perdu. Celle-ci a sans doute été détruite par une explosion[Nasa 11]. | |||||||||
| 7 | MESSENGER | Mercure | DeltaII 7925H-9.5 | 1 108 kg | aout 2005 | Fin de mission 2015 | Sean Solomon (APL)[Nasa 12] | 450 (2015)[4] | |
| MErcurySurface,SpaceENvironment,GEochemistry andRanging est la première mission spatiale placée en orbite autour de la planèteMercure. Lasonde spatiale, lancée en2004, se place en orbite autour de la planète le. L’objectif de la mission est d’effectuer unecartographie complète de la planète, d’étudier la composition chimique de sa surface et de sonexosphère, son histoire géologique, samagnétosphère, la taille et les caractéristiques de sonnoyau, ainsi que l’origine de sonchamp magnétique. La sonde, dont la masse, ergols compris, est de 1,1 tonne, emporte sept instruments scientifiques, dont plusieursspectromètres, unaltimètrelaser, unmagnétomètre et des caméras. Les spécifications techniques de la sonde et l’orbite retenue pour la partie scientifique de la mission sont largement dictées par les températures, qui peuvent atteindre350 °C. La sonde doit effectuer ses relevés depuis uneorbite polaire fortement elliptique, de 200 km × 15 000 km. Les instruments de la sonde spatiale ont fourni un grand nombre d'informations scientifiques : la couverture photographique de la planète, désormais complète, a révélé des formations qui n'ont jusqu'à présent pas trouvé d'explications ; plusieurs découvertes inattendues sur la composition du sol de Mercure ont été effectuées, tandis que le champ magnétique mesuré a confirmé la présence d'un noyau partiellement liquide. De la glace d'eau a été détectée dans les régions polaires, plongées en permanence dans l'ombre. La mission plusieurs fois prolongée s'achève en après l'épuisement des ergols[5],[Nasa 12] | |||||||||
| 8 | Deep Impact | Tempel 1 (impacteur),103P/Hartley | DeltaII 7925 | 650 kg | Fin de mission en 2013 | Michael A'Hearn (UMD)[Nasa 13] | 330 (2005)[6] | ||
| Deep Impact est une mission dont l'objectif principal est le recueil de données sur la composition interne de lacomèteTempel 1. À l'époque de ce projet, les principales théories en vigueur postulent que les comètes sont constituées du matériau primordial à l'origine duSystème solaire ce qui rend leur étude particulièrement importante pour la modélisation de sa formation. La sonde spatiale, lancée début 2005, arrive à proximité de la comète le et largue unimpacteur de près de 400 kg qui, en frappant sa surface à grande vitesse, crée uncratère d'impact d'environ 30 mètres de diamètre. Les matériaux éjectés en provenance de couches situées sous la surface sont alors analysées par les instruments de la sonde spatiale. La sonde remplit parfaitement ses objectifs en fournissant des données précises et parfois inattendues sur la structure interne de la comète. Après le survol de Tempel, un nouvel objectif est fixé à la sonde spatiale dans le cadre de la mission rebaptiséeEPOXI.Deep Impact, après avoir utilisé l'assistance gravitationnelle de la Terre fin 2007 pour modifier sa trajectoire, survole la comèteHartley 2 à environ 700 km le et parvient à effectuer des photographies montrant des jets de dégazage. Par la suite,Deep Impact effectue des campagnes d'observation à grande distance des comètes. Le contact avec la sonde spatiale est perdue en. | |||||||||
| 9 | Dawn | (4) Vesta et(1) Cérès | DeltaII 7925H | 1 218 kg | Fin de mission en 2018 | Christopher T. Russell (UCLA)[Nasa 14] | 472 (2015)[7] | ||
| Dawn a étudié successivementVesta etCérès, les deux principaux corps de laceinture d'astéroïdes. Lancée en 2007,Dawn a entamé ses observations en2011, en se plaçant en orbite autour de Vesta durant un an, puis après un transit de3 ans, elle s'est placé en orbite autour de Cérès qu'elle a étudié de 2015 à 2018. Vesta et Cérès sont desprotoplanètes, dont les caractéristiques n'ont pratiquement pas été modifiées depuis leur formation, il y a4,6 milliards d'années, et qui constituent des témoins de lagenèse du Système solaire. La sonde doit, à l'aide de ses trois instruments scientifiques, photographier et cartographier les deux corps, analyser leurschamps de gravité et effectuer des mesures spectrales de l'abondance et de la distribution des roches de surface, ainsi que deséléments chimiques significatifs. Les données recueillies permettront d'affiner les théories relatives au processus de formation des planètes duSystème solaire. Malgré sa taille modeste (1 300 kilogrammes et tout en ne disposant que de 425 kilogrammes d'ergols) sesmoteurs ioniques lui ont permis d'accélérer de plus de10 km/s sur l'ensemble de la mission. En établissant un nouveau record dans ce domaine, la sonde a démontré le potentiel de ce type de propulsion pour les missions interplanétaires. Les moteurs ioniques fournissent unepoussée très faible, mais leur rendement est dix fois supérieur à celui d'une propulsion conventionnelle. Grâce à ces caractéristiques, la sonde spatiale s'est placée en orbite successivement autour de deux corps célestes, pour la première fois depuis le début de l'ère spatiale[8],[Nasa 15]. | |||||||||
| 10 | Kepler | Détection d'exoplanètes | DeltaII 7925-10L | 1 052 kg | Fin de mission en 2018 | William Borucki (NASA Ames) | 640 (2009)[9] | ||
| Kepler est untélescope spatial consacré à la effectuer un recensement des exoplanètes détectables situées dans une région de laVoie lactée de 115 degrés carrés en observant sur une période de plus de3 ans l'intensité lumineuse de 145 000 étoiles pré-sélectionnées. Kepler est conçu pour que la sensibilité de son détecteur lui permette d'identifier des planètes de type terrestre et puisse ainsi recenser les planètes semblables à la nôtre gravitant autour d'étoiles similaires au Soleil. Kepler utilise laméthode des transits qui détecte la présence d'une planète en mesurant la variation de luminosité de l'étoile hôte lorsque la planète s'interpose entre celle-ci et la Terre[Nasa 16]. La mission primaire d'une durée de 3,5 ans a été prolongée par la mission K2 (Kepler 2) jusqu'en 2019. À l'achèvement de sa mission en Kepler avait détecté 2 662 planètes (confirmées par d'autres observations), soit plus de la moitié des exoplanètes découvertes à cette date. Ses observations ont révolutionné le domaine[Nasa 17],[10]. La mission a notamment démontré la grande variété des systèmes solaires, découvert de nombreux systèmes multi-planétaires. Elle a permis d'esquisser une statistique de la distribution des planètes par taille et orbite souffrant toutefois d'un biais observationnel affectant à la fois les très petites planètes et les planètes à longue période orbitale. Kepler a confirmé que la majorité des étoiles disposait sans doute d'au moins une planète, mis en évidence la prépondérance des planètes d'une taille comprise entre celle de la Terre et celle de Neptune (super-Terre) et découvert des planètes telluriques aux dimensions proches de celles de la Terre[11],[Nasa 18],[12]. | |||||||||
| 11 | GRAIL | Lune | DeltaII 7920H-10C | 307 kg | Fin de mission en 2012 | Maria Zuber (MIT) | 496 (2011)[Nasa 19] | ||
| GravityRecoveryandInteriorLaboratory cartographie avec une grande précision le champ gravitationnel et la structure interne de laLune[13]. Les deux sondesGRAIL ont été lancées le et se sont insérées en orbite lunaire le et le. La mission s'est achevée le avec l'écrasement volontaire des deux sondes sur le sol lunaire[14] | |||||||||
| 12 | InSight | Mars (atterrisseur) | AtlasV 401 | 694 kg | Fin de mission en 2022 | W. Bruce Banerdt (JPL) | 830 (2016)[Nasa 20] | ||
| INterior Exploration usingSeismicInvestigations,Geodesy andHeatTransport est la première mission consacrée à l'étude de la structure interne de la planèteMars. L'objectif scientifique principal de la mission est de disposer d'une meilleure connaissance de la structure interne de la planète, dont les caractéristiques sont mal connues, dans le but de reconstituer l'histoire de Mars. Les données collectées permettront également d'améliorer les modèles de formation et d'évolution desplanètes rocheuses dusystème solaire. Cetatterrisseur réutilise la technologie mise au pointPhoenix. Lacharge utile est fournie par des partenaires européens. L'instrument principal, le sismomètre SEIS est conçu par l'Institut de physique du globe de Paris et fourni sous maitrise d’œuvre de l'agence spatiale française (CNES), tandis que HP3 est développé par l'Allemagne. Lancé en 2018,InSight se pose à la surface de Mars le dans une région de plaine baptiséeElysium Planitia située près de l'équateur de cette planète. La phase d'étude scientifique doit durer deux années terrestres. Le sismomètre SEIS entre en service début et détecte peu après une première secousse sismique[Nasa 21],[Nasa 22],[15]. Le choix d'une instrumentation exclusivement étrangère, qui permet de réduire le budget du projet car leur coût n'est pas compté dans l'enveloppe budgétaire prise en charge par la NASA, soulève un tollé dans la communauté scientifique américaine. En réponse à cette réaction la NASA introduit en 2014 une nouvelle règle dans la sélection des missions du programmeDiscovery. Celle-ci impose qu'au moins les deux tiers des instruments embarqués soient américains[16]. | |||||||||
| 13 | Lucy | Astéroïdes troyens de Jupiter | AtlasV 401[Nasa 23] | 1 550 kg | 2025 | Mission en cours | Harold F. Levison (SwRI) | 450 + lancement[17] | |
| Lucy est unesonde spatiale, dont le but est d'étudierin situ sixastéroïdes troyens de Jupiter, qui circulent sur l'orbite de Jupiter et sont positionnés auxpoints de Lagrange L4 ou L5 de la planète situés en avant et en arrière de celle-ci. Lucy est le premier engin spatial à s'approcher de ces astéroïdes aux caractéristiques hétérogènes et qui, selon lemodèle de Nice, sont des « fossiles » composés des matériaux primitifs qui se sont agrégés au début de l'histoire du Système solaire pour former les planètes et autres corps célestes. La mission est sélectionnée le et lancée le. Après une longue phase d'approche comprenant deuxassistances gravitationnelles de la Terre, la sonde spatiale doit successivement étudier les deux groupes d'astéroïdes troyens entre 2027 à 2033[18]. La sonde spatiale doit arriver aupoint de Lagrange L4 de Jupiter en 2027 et survoler(3548) Eurybate (et son satellite),(15094) Polymèle,(11351) Leucos et(21900) Oros. Après un survol de la TerreLucy doit arriver au point de Lagrange L5 pour survoler l'astéroïde binaire(617) Patrocle−Ménétios en 2033. Il doit également survoler l'astéroïde de la ceinture d'astéroïdes principale(52246) Donaldjohanson en 2025. | |||||||||
| 14 | Psyche | (16) Psyché | Falcon Heavy[19] | 2 870 kg | Mission en cours | Lindy Elkins-Tanton (ASU) | 450 + lancement[17] | ||
Psyche doit étudier l'astéroïde métallique(16) Psyché qui est sans doute le noyau ferreux d'une ancienneprotoplanète, vestige d'une violente collision avec un autre objet qui aurait arraché ses couches externes. L'objectif de cettesonde spatiale est de collecter des données sur le processus de la formation desnoyaux planétaires. La sonde spatiale a été lancée le et se placera en orbite autour de Psyché en 2029[20],[Nasa 24]. | |||||||||
Les « missions d'opportunité » du programmeDiscovery désignent des projets impliquant une participation financière limitée par le programmeDiscovery à un projet externe : fourniture d'un instrument scientifique, extension d'une mission existante pour remplir un objectif secondaire[Nasa 25] :
Deux missions sont en cours de développement :Lucy etPsyché.
L'appel à propositions de la treizième mission est lancé par la NASA en. La sélection en cours doit être également utilisée pour choisir la14e missionDiscovery comme cela se produisait au lancement du programmeDiscovery lorsque le contexte budgétaire général était plus favorable. Pour cette mission, plusieurs conditions financières ont été précisées par la NASA[22],[23],[24]:
La sélection se fait en trois étapes :
Le processus de sélection débute en. Les résultats de la première phase de la sélection sont annoncés en. Cinq missions sont présélectionnées : trois missions à destination d'astéroïdes (Psyché,NEOCam etLucy) et deux missions à destination de Vénus (VERITAS etDAVINCI)[26]. La NASA sélectionne en, deux missions spatiales toutes deux à destination desastéroïdes :Lucy qui doit être lancée en 2021 etPsyché lancée en 2023[Nasa 28].

La NASA a reçu28 propositions de missions[27],[28] :
Quatre missions ont pour objectif de se placer en orbite autour d'unastéroïde pour l'étudier[25].
Les quatre missions à destination de comète se proposent de se mettre en orbite autour de celle-ci et de l'étudier en utilisant 3 à5 instruments[25] :


Les propositions pour les15e et16e missions ont été proposées à la NASA entre le et le. Les quatre propositions finalistes sont annoncées par l'agence spatiale le. Ce sont deux missions à destination de la planèteVénus, une mission à destination de la lune de JupiterIo et une mission à destinationTriton, la lune deNeptune. Chacune des quatre missions dispose de9 mois pour développer le concept et reçoit3 millions de dollars pour mener à bien cette étude. Le la NASA officialise la sélection des deux missions à destination de VénusVERITAS etDAVINCI[Nasa 29].
Les principales caractéristiques des missions finalistes sont[Nasa 30] :
La NASA a reçu en tout une vingtaine de propositions de missions. Les missions non finalistes sont :
| Lanceurs |
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|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Programme spatial habité |
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| Satellites scientifiques |
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| Satellites d'application |
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| Satellites militaires |
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| Bases de lancement |
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| Établissements | |||||||||||||||||
| Programmes |
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| Articles liés | |||||||||||||||||
| La première date est celle du lancement du lancement (du premier lancement s'il y a plusieurs exemplaires). Lorsqu'elle existe la deuxième date indique la date de lancement du dernier exemplaire. Si d'autres exemplaires doivent lancés la deuxième date est remplacée par un -. Pour les engins spatiaux autres que les lanceurs les dates de fin de mission ne sont jamais fournies. | |||||||||||||||||