Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

ProgrammeDiscovery

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirDiscovery.

Programme Discovery
Description de cette image, également commentée ci-après
Bandeau du programme sur le site de la NASA.
Description de cette image, également commentée ci-après
Pysché, dernière mission en date du programme.
Données générales
PaysDrapeau des États-UnisÉtats-Unis
AgenceNASA
ConstructeurAPL,JPL,Lockheed Martin,Ball Aerospace
StatutEn cours
Nombre de missions14 + 2 en développement
Données techniques
LanceursDelta II,Athena II,Atlas V,Falcon Heavy
Bases de lancementCap Canaveral,Centre spatial Kennedy
Historique
Début1992
1er lancement17 février 1996 (NEAR Shoemaker)
Dernier lancement13 octobre 2023 (Pysché)
Résultats
Nombre de lancements14
Succès11
Échec(s)1 (CONTOUR)

modifier

LeprogrammeDiscovery de laNASA regroupe une série demissions spatiales peu onéreuses (moins de450 millions de dollars en 2015) et très ciblées, centrées sur l'exploration robotisée duSystème solaire, à l'exception notable dutélescope Kepler, dont l'objectif est l'identification d'exoplanètes. Chaque mission doit traiter une des questions définies dans leRapport sur les orientations à donner au programme spatial d'exploration du système solaire, établi tous les dix ans.

Mis en place au début des années 1990, ce programme prévoit le lancement régulier et rapproché de missions en définissant les contraintes sur leur coût et le temps de développement et en confiant la responsabilité de chacune d'elles à un scientifique. En 2025, quatorze missions ont été lancées et deux sont en développement. Le rythme initialement prévu (une mission tous les deux ans) a fortement baissé au cours des années 2010, à la suite de difficultés financières rencontrées par la NASA. Seulement deux missions sont lancées au cours de la décennie 2010, de même que dans la décennie 2020, contre six dans les années 2000.

Le lancement de la douzième mission,InSight, a eu lieu en 2018. Début 2017, l'agence spatiale américaine sélectionne la sonde spatialeLucy, qui devrait être lancée en 2021 et survoler sixastéroïdes troyens, etPsyché, qui sera lancée en 2023 et se placera en orbite autour de l'astéroïde métallique(16) Psyché en 2030. En ce sont deux missions à destination de Vénus , l'orbiteurVERITAS et la sonde atmosphériqueDAVINCI, qui sont choisies.

Historique

[modifier |modifier le code]

Le programmeDiscovery est créé en 1992 par l'administrateur de la NASA,Daniel S. Goldin, pour permettre la réalisation de missions spatiales« plus fréquentes, moins chères, plus performantes ». Durant les deux décennies précédentes, la NASA avait développé plusieurs missions, commeCassini-Huygens ouGalileo, très ambitieuses (nombre d'instruments embarqués, large éventail d'objectifs, masse) mais du coup, peu nombreuses, complexes à organiser, coûteuses et longues à implémenter[Note 1] et finalement parfois annulées avant d'avoir abouti.

Les missionsDiscovery, dont les coûts sont fixés à l'avance, sont proposées par des équipes issues des laboratoires gouvernementaux et des universités, du monde de l'industrie et supervisées par un Investigateur Principal. Un processus de sélection de propositions permet de choisir les missions sur lesquelles s'engage la NASA. Le coût des missionsDiscovery est plafonné à450 millions de dollars (en 2015) sans les coûts de lancement[Nasa 1]. Le temps de préparation des missions, du début au lancement, ne doit pas excéder trente-six mois.

Les missions d'exploration du Système solaire d'un coût supérieur relèvent duprogrammeNew Frontiers. Certaines missions vers la planèteMars de la même classe de coût queDiscovery sont regroupées dans leprogrammeMars Scout jusqu'à la disparition de ce programme en 2010.

Début 2020, quatorze missions ont été sélectionnées depuis le début du programme dont onze sont achevées, une est en cours et deux sont en phase de développement. HormisCONTOUR, toutes les missions ayant volé ont parfaitement rempli leurs objectifs scientifiques tout en respectant la philosophie du programme. Par principe, le lancement d'un nouveau projet, contrairement à ce qui se passe pour les autres promis, n'est pas soumis à l'accord duCongrès américain. Seule l'enveloppe accordée au programme peut limiter le rythme de sélection comme on a pu le constater au début de la décennie 2010. Alors qu'il était prévu initialement de lancer une missionDiscovery tous les deux ans, il se sera écoulé5 ans entre le lancement de la11e missionGravity Recovery and Interior Laboratory (2011) et celui deInSight planifié en 2016. Début 2015, la NASA a prévu de ramener la cadence des lancements à3 ans.

Objectifs des missionsDiscovery

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Planetary Science Decadal Survey.

La seule contrainte concernant les objectifs des missionsDiscovery proposées est qu'ils doivent répondre à une des questions identifiées dans lePlanetary Science Decadal Survey (enfrançais :« étude décennale sur les sciences planétaires »). Ce rapport duConseil National de la Recherche des États-Unis, réalisée tous les dix ans, fait un état des lieux de la recherche dans le domaine dessciences planétaires et définit les axes de recherche prioritaires. Ce document propose une stratégie dans le domaine de l'exploration spatiale dusystème solaire et de la recherche astronomique pour les10 années suivantes. Il est rédigé par des groupes de travail réunissant les principaux spécialistes du domaine qui exploitent des documents de synthèse établis au préalable par les chercheurs du domaine. Le dernier rapport a été publié en et porte sur la décennie 2013-2022.

Les missionsDiscovery

[modifier |modifier le code]

Synthèse des missions

[modifier |modifier le code]
DésignationObjectif(s)Date de lancementLanceurMasse au lancementDébut des opérations scientifiquesStatutResponsable scientifiqueCoût
million US$
1NEAR Shoemaker(433) Éros,(253) MathildeDeltaII
7925-8
805 kgFin de mission 2001Andrew Cheng
(APL)[Nasa 2]
224
(2000)[1]
NearEarthAsteroidRendezvous Shoemaker (en l'honneur deEugene Shoemaker) effectue un survol de l'astéroïde(253) Mathilde le. La sonde s'est mise en orbite autour deÉros, l'un des plus grosastéroïdes géocroiseurs, le et a mené une campagne d'étude d'environ un an. Celle-ci s'est achevée par l'atterrissage de la sonde sur le sol de l'astéroïde le, pour lequel elle n'avait pas été conçue. La sonde a survécu et a pu transmettre des données scientifiques jusqu'au. NEAR est la première sonde spatiale à avoir orbité autour d'un astéroïde et atterri à sa surface.
2Mars PathfinderMars (astromobile)DeltaII
7925
890 kgFin de mission 1998Joseph Boyce
(JPL)
265
(1998)[Nasa 3]
Lancé un mois aprèsMars Global Surveyor,Mars Pathfinder est avant tout un démonstrateur technologique à bas coût qui a permis de valider une nouvelle technique d'atterrissage en douceur sur la planète Mars en utilisant descoussins gonflables. C'est le premier engin à utiliser sur Mars un petit robot mobile (astromobile) de 10,5 kg,Sojourner. La missionMars Pathfinder remplit complètement les objectifs limités qui lui ont été fixés et s'achève le.
3Lunar ProspectorLuneAthenaII
[Star-3700S]
296 kgFin de mission 1999Alan Binder
(LRI)[Nasa 4]
63
(1998)[2]
Lunar Prospector a pour objectif l'étude des caractéristiques de la Lune depuis l'orbite. De petite taille (moins de300 kilogrammes) elle emporte une suite de cinq instruments dont plusieurs spectromètres chargées de collecter de manière indirecte (analyse durayonnement gamma,alpha et desneutrons) les données sur la composition de la surface. L'engin spatial est lancé en par une fuséeAthenaII et sa mission dure22 mois.Lunar Prospector a permis notamment de construire une carte détaillée de la distribution des éléments chimiques présents à la surface de la Lune. Elle a également confirmé la présence de quantités d'eau notables dans les zones des cratères plongées dans une ombre permanente situés au pôles lunaires[3],[Nasa 5],[Nasa 4].
4Stardust81P/Wild (collecte d'échantillon),9P/TempelDeltaII
7426-9.5
391 kgFin de mission 2011Donald Brownlee
(UW)
200
(2011)[Nasa 6]
Stardust est un petit engin spatial de moins de 400 kg dont l'objectif est de collecter puis de ramener sur Terre des échantillons de la queue de lacomète81P/Wild ainsi que despoussières interstellaires. La sonde est lancée le par une fuséeDeltaII puis a recours à l'assistance gravitationnelle de laTerre pour rejoindre sa cible. Le,Stardust traverse la queue de la comète en passant à moins de 236 km de son noyau et capture plusieurs milliers de particules dans un collecteur rempli d'aérogel. Ces échantillons reviennent sur Terre dans une capsule qui, après s'être détachée de la sonde, effectue unerentrée atmosphérique avant d'atterrir en douceur le dans le désert de l'Utah aux États-Unis. Stardust est la première mission à ramener un échantillon d'un corps céleste autre que la Lune[Nasa 7]
5GenesisVent solaire (collecté au point de Lagrange L1)DeltaII
7326
494 kgFin de mission 2004Donald Burnett
(Caltech)[Nasa 8]
209M
(2004)[Nasa 8]
Genesis est unesonde spatiale dont l'objectif était derapporter sur Terre des particules duvent solaire, flux d'ions etélectrons énergétiques produit par leSoleil. Le but est d'analyser en laboratoire les ions pour déterminer la composition du Soleil enéléments chimiques et la proportion des différentsisotopes.Genesis est la cinquième mission du programmeDiscovery qui rassemble des missions spatiales d'exploration scientifique dusystème solaire de faible coût.Genesis est lancée le par une fuséeDeltaII puis est placée en orbite autour dupoint de Lagrange L1 pour effectuer la collecte des particules solaires durant deux ans. À la fin de cette phase,Genesis se dirige vers la Terre. À la suite d'une erreur commise durant l'assemblage de la sonde spatiale, la capsule qui rapporte les échantillons de vent solaire ne déploie pas son parachute et s'écrase le à plus de300 km/h dans la région désertique de l'Utah où elle devait être récupérée. Malgré les dégâts infligés aux collecteurs de particules et la contamination induite, une grande partie des échantillons de vent solaire s'avère exploitable après un long travail de nettoyage mettant en œuvre plusieurs techniques. Les objectifs qui consistaient à améliorer d'unfacteur 3 à 10 notre connaissance des proportions deséléments présents dans le Soleil, sont considérés comme en voie d'être atteints par les scientifiques.
6CONTOUR2P/Encke,73P/Schwassmann-WachmannDeltaII 7425
[Star-30BP]
398 kgDésintégration après le lancementJoseph Veverka
(Cornell)[Nasa 9]
154
(1997)[Nasa 10]
COmetNucleusTOUR était une sonde spatiale dont l'objectif principal était de survoler et d'étudier les noyaux descomètes2P/Encke et73P/Schwassmann-Wachmann. La sonde devait prendre des images du noyau avec une résolution de 4 mètres, effectuer une analyse spectrale du noyau avec une résolution de100 à 200 mètres et récolter des données détaillées sur la composition des gaz et des poussières proches du noyau. Peu après la mise à feu dupropulseur à propergol solide qui devait injecter la sonde sur une orbite autour duSoleil, le contact avec la sonde fut perdu. Celle-ci a sans doute été détruite par une explosion[Nasa 11].
7MESSENGERMercureDeltaII
7925H-9.5
1 108 kgaout 2005Fin de mission 2015Sean Solomon
(APL)[Nasa 12]
450
(2015)[4]
MErcurySurface,SpaceENvironment,GEochemistry andRanging est la première mission spatiale placée en orbite autour de la planèteMercure. Lasonde spatiale, lancée en2004, se place en orbite autour de la planète le. L’objectif de la mission est d’effectuer unecartographie complète de la planète, d’étudier la composition chimique de sa surface et de sonexosphère, son histoire géologique, samagnétosphère, la taille et les caractéristiques de sonnoyau, ainsi que l’origine de sonchamp magnétique. La sonde, dont la masse, ergols compris, est de 1,1 tonne, emporte sept instruments scientifiques, dont plusieursspectromètres, unaltimètrelaser, unmagnétomètre et des caméras. Les spécifications techniques de la sonde et l’orbite retenue pour la partie scientifique de la mission sont largement dictées par les températures, qui peuvent atteindre350 °C. La sonde doit effectuer ses relevés depuis uneorbite polaire fortement elliptique, de 200 km × 15 000 km. Les instruments de la sonde spatiale ont fourni un grand nombre d'informations scientifiques : la couverture photographique de la planète, désormais complète, a révélé des formations qui n'ont jusqu'à présent pas trouvé d'explications ; plusieurs découvertes inattendues sur la composition du sol de Mercure ont été effectuées, tandis que le champ magnétique mesuré a confirmé la présence d'un noyau partiellement liquide. De la glace d'eau a été détectée dans les régions polaires, plongées en permanence dans l'ombre. La mission plusieurs fois prolongée s'achève en après l'épuisement des ergols[5],[Nasa 12]
8Deep ImpactTempel 1 (impacteur),103P/HartleyDeltaII
7925
650 kgFin de mission en 2013Michael A'Hearn
(UMD)[Nasa 13]
330
(2005)[6]
Deep Impact est une mission dont l'objectif principal est le recueil de données sur la composition interne de lacomèteTempel 1. À l'époque de ce projet, les principales théories en vigueur postulent que les comètes sont constituées du matériau primordial à l'origine duSystème solaire ce qui rend leur étude particulièrement importante pour la modélisation de sa formation. La sonde spatiale, lancée début 2005, arrive à proximité de la comète le et largue unimpacteur de près de 400 kg qui, en frappant sa surface à grande vitesse, crée uncratère d'impact d'environ 30 mètres de diamètre. Les matériaux éjectés en provenance de couches situées sous la surface sont alors analysées par les instruments de la sonde spatiale. La sonde remplit parfaitement ses objectifs en fournissant des données précises et parfois inattendues sur la structure interne de la comète. Après le survol de Tempel, un nouvel objectif est fixé à la sonde spatiale dans le cadre de la mission rebaptiséeEPOXI.Deep Impact, après avoir utilisé l'assistance gravitationnelle de la Terre fin 2007 pour modifier sa trajectoire, survole la comèteHartley 2 à environ 700 km le et parvient à effectuer des photographies montrant des jets de dégazage. Par la suite,Deep Impact effectue des campagnes d'observation à grande distance des comètes. Le contact avec la sonde spatiale est perdue en.
9Dawn(4) Vesta et(1) CérèsDeltaII
7925H
1 218 kgFin de mission en 2018Christopher T. Russell (UCLA)[Nasa 14]472
(2015)[7]
Dawn a étudié successivementVesta etCérès, les deux principaux corps de laceinture d'astéroïdes. Lancée en 2007,Dawn a entamé ses observations en2011, en se plaçant en orbite autour de Vesta durant un an, puis après un transit de3 ans, elle s'est placé en orbite autour de Cérès qu'elle a étudié de 2015 à 2018.

Vesta et Cérès sont desprotoplanètes, dont les caractéristiques n'ont pratiquement pas été modifiées depuis leur formation, il y a4,6 milliards d'années, et qui constituent des témoins de lagenèse du Système solaire. La sonde doit, à l'aide de ses trois instruments scientifiques, photographier et cartographier les deux corps, analyser leurschamps de gravité et effectuer des mesures spectrales de l'abondance et de la distribution des roches de surface, ainsi que deséléments chimiques significatifs. Les données recueillies permettront d'affiner les théories relatives au processus de formation des planètes duSystème solaire. Malgré sa taille modeste (1 300 kilogrammes et tout en ne disposant que de 425 kilogrammes d'ergols) sesmoteurs ioniques lui ont permis d'accélérer de plus de10 km/s sur l'ensemble de la mission. En établissant un nouveau record dans ce domaine, la sonde a démontré le potentiel de ce type de propulsion pour les missions interplanétaires. Les moteurs ioniques fournissent unepoussée très faible, mais leur rendement est dix fois supérieur à celui d'une propulsion conventionnelle. Grâce à ces caractéristiques, la sonde spatiale s'est placée en orbite successivement autour de deux corps célestes, pour la première fois depuis le début de l'ère spatiale[8],[Nasa 15].

10KeplerDétection d'exoplanètesDeltaII
7925-10L
1 052 kgFin de mission en 2018William Borucki
(NASA Ames)
640
(2009)[9]
Kepler est untélescope spatial consacré à la effectuer un recensement des exoplanètes détectables situées dans une région de laVoie lactée de 115 degrés carrés en observant sur une période de plus de3 ans l'intensité lumineuse de 145 000 étoiles pré-sélectionnées. Kepler est conçu pour que la sensibilité de son détecteur lui permette d'identifier des planètes de type terrestre et puisse ainsi recenser les planètes semblables à la nôtre gravitant autour d'étoiles similaires au Soleil. Kepler utilise laméthode des transits qui détecte la présence d'une planète en mesurant la variation de luminosité de l'étoile hôte lorsque la planète s'interpose entre celle-ci et la Terre[Nasa 16]. La mission primaire d'une durée de 3,5 ans a été prolongée par la mission K2 (Kepler 2) jusqu'en 2019. À l'achèvement de sa mission en Kepler avait détecté 2 662 planètes (confirmées par d'autres observations), soit plus de la moitié des exoplanètes découvertes à cette date. Ses observations ont révolutionné le domaine[Nasa 17],[10]. La mission a notamment démontré la grande variété des systèmes solaires, découvert de nombreux systèmes multi-planétaires. Elle a permis d'esquisser une statistique de la distribution des planètes par taille et orbite souffrant toutefois d'un biais observationnel affectant à la fois les très petites planètes et les planètes à longue période orbitale. Kepler a confirmé que la majorité des étoiles disposait sans doute d'au moins une planète, mis en évidence la prépondérance des planètes d'une taille comprise entre celle de la Terre et celle de Neptune (super-Terre) et découvert des planètes telluriques aux dimensions proches de celles de la Terre[11],[Nasa 18],[12].
11GRAILLuneDeltaII
7920H-10C
307 kgFin de mission en 2012Maria Zuber
(MIT)
496
(2011)[Nasa 19]
GravityRecoveryandInteriorLaboratory cartographie avec une grande précision le champ gravitationnel et la structure interne de laLune[13]. Les deux sondesGRAIL ont été lancées le et se sont insérées en orbite lunaire le et le. La mission s'est achevée le avec l'écrasement volontaire des deux sondes sur le sol lunaire[14]
12InSightMars (atterrisseur)AtlasV
401
694 kgFin de mission en 2022W. Bruce Banerdt
(JPL)
830
(2016)[Nasa 20]
INterior Exploration usingSeismicInvestigations,Geodesy andHeatTransport est la première mission consacrée à l'étude de la structure interne de la planèteMars. L'objectif scientifique principal de la mission est de disposer d'une meilleure connaissance de la structure interne de la planète, dont les caractéristiques sont mal connues, dans le but de reconstituer l'histoire de Mars. Les données collectées permettront également d'améliorer les modèles de formation et d'évolution desplanètes rocheuses dusystème solaire. Cetatterrisseur réutilise la technologie mise au pointPhoenix. Lacharge utile est fournie par des partenaires européens. L'instrument principal, le sismomètre SEIS est conçu par l'Institut de physique du globe de Paris et fourni sous maitrise d’œuvre de l'agence spatiale française (CNES), tandis que HP3 est développé par l'Allemagne. Lancé en 2018,InSight se pose à la surface de Mars le dans une région de plaine baptiséeElysium Planitia située près de l'équateur de cette planète. La phase d'étude scientifique doit durer deux années terrestres. Le sismomètre SEIS entre en service début et détecte peu après une première secousse sismique[Nasa 21],[Nasa 22],[15]. Le choix d'une instrumentation exclusivement étrangère, qui permet de réduire le budget du projet car leur coût n'est pas compté dans l'enveloppe budgétaire prise en charge par la NASA, soulève un tollé dans la communauté scientifique américaine. En réponse à cette réaction la NASA introduit en 2014 une nouvelle règle dans la sélection des missions du programmeDiscovery. Celle-ci impose qu'au moins les deux tiers des instruments embarqués soient américains[16].
13LucyAstéroïdes troyens de JupiterAtlasV 401[Nasa 23]1 550 kg2025Mission en coursHarold F. Levison
(SwRI)
450 + lancement[17]
Lucy est unesonde spatiale, dont le but est d'étudierin situ sixastéroïdes troyens de Jupiter, qui circulent sur l'orbite de Jupiter et sont positionnés auxpoints de Lagrange L4 ou L5 de la planète situés en avant et en arrière de celle-ci. Lucy est le premier engin spatial à s'approcher de ces astéroïdes aux caractéristiques hétérogènes et qui, selon lemodèle de Nice, sont des « fossiles » composés des matériaux primitifs qui se sont agrégés au début de l'histoire du Système solaire pour former les planètes et autres corps célestes. La mission est sélectionnée le et lancée le. Après une longue phase d'approche comprenant deuxassistances gravitationnelles de la Terre, la sonde spatiale doit successivement étudier les deux groupes d'astéroïdes troyens entre 2027 à 2033[18]. La sonde spatiale doit arriver aupoint de Lagrange L4 de Jupiter en 2027 et survoler(3548) Eurybate (et son satellite),(15094) Polymèle,(11351) Leucos et(21900) Oros. Après un survol de la TerreLucy doit arriver au point de Lagrange L5 pour survoler l'astéroïde binaire(617) PatrocleMénétios en 2033. Il doit également survoler l'astéroïde de la ceinture d'astéroïdes principale(52246) Donaldjohanson en 2025.
14Psyche(16) PsychéFalcon Heavy[19]2 870 kgMission en coursLindy Elkins-Tanton
(ASU)
450 + lancement[17]

Psyche doit étudier l'astéroïde métallique(16) Psyché qui est sans doute le noyau ferreux d'une ancienneprotoplanète, vestige d'une violente collision avec un autre objet qui aurait arraché ses couches externes. L'objectif de cettesonde spatiale est de collecter des données sur le processus de la formation desnoyaux planétaires. La sonde spatiale a été lancée le et se placera en orbite autour de Psyché en 2029[20],[Nasa 24].

Les missions d'opportunité

[modifier |modifier le code]

Les « missions d'opportunité » du programmeDiscovery désignent des projets impliquant une participation financière limitée par le programmeDiscovery à un projet externe : fourniture d'un instrument scientifique, extension d'une mission existante pour remplir un objectif secondaire[Nasa 25] :

Déroulement des sélections

[modifier |modifier le code]

13e et14e missions (sélection de 2017)

[modifier |modifier le code]

Deux missions sont en cours de développement :Lucy etPsyché.

Déroulement de la sélection

[modifier |modifier le code]

L'appel à propositions de la treizième mission est lancé par la NASA en. La sélection en cours doit être également utilisée pour choisir la14e missionDiscovery comme cela se produisait au lancement du programmeDiscovery lorsque le contexte budgétaire général était plus favorable. Pour cette mission, plusieurs conditions financières ont été précisées par la NASA[22],[23],[24]:

  • un tiers du coût de la mission peut être pris en charge par un partenaire international sans être inclus dans le plafond ;
  • la NASA apportera un bonus de30 millions de dollars aux propositions qui retiendront le système de communications optique laser testé par la sonde lunaireLADEE.

La sélection se fait en trois étapes :

  • lors du premier tour, chaque proposition est notée d'une part sur la qualité de son programme scientifique, d'autre part sur sa faisabilité technique. Les projets les mieux notés selon ces deux critères sont sélectionnés pour le second tour ;
  • Les finalistes (généralement 2 à3 projets) reçoivent des fonds de la NASA pour réaliser une première phase de conception (phase A) d'environ un an à l'issue de laquelle la NASA sélectionne le projet retenu[25].

Le processus de sélection débute en. Les résultats de la première phase de la sélection sont annoncés en. Cinq missions sont présélectionnées : trois missions à destination d'astéroïdes (Psyché,NEOCam etLucy) et deux missions à destination de Vénus (VERITAS etDAVINCI)[26]. La NASA sélectionne en, deux missions spatiales toutes deux à destination desastéroïdes :Lucy qui doit être lancée en 2021 etPsyché lancée en 2023[Nasa 28].

Les13e et14e missions -Lucy et Psyche - sont sélectionnées début 2017.

Missions proposées

[modifier |modifier le code]

La NASA a reçu28 propositions de missions[27],[28] :

Étude de la Lune
Article détaillé :Lune.
  • NanoSWARM est un ensemble constitué de plusieurs nano satellites au format CubeSat qui doivent étudier le magnétisme lunaire, la physique des magnétosphères à petite échelle et l'érosion spatiale[29].
  • MARE (enanglais :Moon Age and Regolith Explorer) est un atterrisseur emportant un instrument capable de donner l'âge durégolithe sans avoir ramené d'échantillon sur Terre[30].
Étude des satellites de Mars Deimos ou Phobos
Articles détaillés :Déimos (lune) etPhobos (lune).
  • PANDORA (enanglais :Phobos ANd Deimos ORigin Assessment) est unorbiteur équipé d'une propulsion électrique. Cette mission est proposée par le centreJPL de la NASA avec l'industriel Boeing[31].
  • PADME (enanglais :Phobos And Deimos Mars Explorer) a recours à un engin spatial similaire à la sonde lunaire LADEE. Moins coûteux que Pandora, il emporte moins d'instruments scientifiques. C'est une proposition ducentre de recherche Ames de la NASA[32],
  • MERLIN (enanglais :Mars-Moons Exploration, Reconnaissance and Landed Investigation) est proposé par l'Applied Physics Laboratory de l'Université Johns-Hopkins. Il s'agit d'un atterrisseur qui doit se poser sur Phobos.
Étude de Vénus
Article détaillé :Vénus (planète).
  • VASE (enanglais :Venus Atmosphere and Surface Explorer) doit larguer des ballons dans l'atmosphère de la planète ainsi qu'un impacteur qui prendra des images du sol durant sa descente.
  • RAVEN (enanglais :Radar At VENus) est un orbiteur qui sera utilisé pour établir une carte à haute résolution de la surface. Cette mission est proposée par l'Université d'Alaska.
  • VERITAS (enanglais :Venus Emissivity, Radio Science, InSAR Topography and Spectroscopy) est également une mission de cartographie radar proposée par le centre JPL.
  • DAVINCI (enanglais :Deep Atmosphere Venus Investigation of Noble gases, Chemistry, and Imaging) est une sonde atmosphérique qui doit analyser la composition de l'atmosphère de Vénus durant sa descente vers le sol d'une durée de 63 minutes. Parmi les principaux objectifs figurent l'existence de volcans actifs et les interactions entre l'atmosphère et le sol de la planète.
Étude des planètes externes
Article détaillé :Système solaire interne et externe.
  • IVO (enanglais :Io Volcano Observer) doit survoler à plusieurs reprises la lune de JupiterIo. Utilise des panneaux solaires. Proposé pour la sélection précédente avec un RTG[33].
  • Enceladus Life Finder doit survoler la lune de SaturneEncélade pour détecter des indices de vie dans les panaches de gaz libérés. Utilise des panneaux solaires de 43 mètres d'envergure[34].
Télescopes spatiaux pour l'étude du système solaire
Articles détaillés :Télescope spatial etSystème solaire.
  • Whipple utiliserait une nouvelle technologie pour détecter des objets situés au-delà de l'orbite de Pluton. Candidat recalé de 2011.
  • NEOCam est une mission du centre JPL utilisant un nouveau capteur pour télescope destiné à détecter les géocroiseurs trop petits ou pas assez lumineux pour être observés par des télescopes terrestres. Candidate recalé en 2006 et 2011[35].
  • Kuiper doit être utilisé pour étudier les planètes externes et les objets de la ceinture de Kuiper[36].
Étude d'astéroïdes

Quatre missions ont pour objectif de se placer en orbite autour d'unastéroïde pour l'étudier[25].

Étude systématique des astéroïdes
  • Lucy est une mission d'étude desastéroïdes troyens. Elle embarque des instruments deNew Horizons (caméra LORRI et Ralph), un spectromètre imageur et le système de prélèvement d'échantillons d'OSIRIS-REX. L'objectif est d'étudier la composition des différentes catégories de troyens précédant et suivant Jupiter et de ramener des échantillons du sol de chacun d'entre eux sur Terre.
  • MANTIS (enanglais :Main-belt Asteroid and NEO Tour with Imaging and Spectroscopy) doit survoler neuf astéroïdes de la ceinture d'astéroïdes dont deux binaires en utilisant une caméra avec téléobjectif, un spectromètre, un imageur multispectral infrarouge et un analyseur de poussière.
Étude de comètes
Article connexe :Comète.

Les quatre missions à destination de comète se proposent de se mettre en orbite autour de celle-ci et de l'étudier en utilisant 3 à5 instruments[25] :

  • CORE (enanglais :COmet Radar Explorer) a pour objectif d'étudier la structure interne de la comète 10P/Tempel avec un radar et de cartographier la surface de celle-ci. Il emporte également une copie de la caméra deDawn et un imageur infrarouge. Son principal objectif est d'étudier la structure de la comète ;
  • CHagall est une mission destinée à étudier la structure de la comète Hartley 2 (déjà survolée dans le cadre de la mission EPOXI) ainsi que sa surface à l'aide d'une caméra et d'un spectromètre infrarouge tandis qu'un spectromètre de masse doit étudier la composition atomique et isotopique des gaz rejetés. La sonde spatiale doit faire exploser des charges à la surface de la comète pour étudier le sol sous la surface ;
  • PriME (enanglais :Primitive Material Explorer) doit étudier la même comète avec les mêmes instruments mais la charge explosive est remplacée par un spectromètre à ion et électron ;
  • Proteus doit se placer en orbite autour de la comète238P/Read qui fait400 mètres de diamètre et est située dans laceinture d'astéroïdes. La sonde spatiale qui doit étudier la structure et la composition de la comète emporte seulement deux instruments : une copie de la caméra deDawn et le spectromètre de masse MASPEX.
Étude de Mars
Article connexe :Mars (planète).
  • Mars Icebreaker Life est un atterrisseur martien proposé par le centre Ames destiné à poursuivre l'étude menée par la sonde spatialePhoenix sur les glaces des pôles en des échantillons de sol prélevés à plus grande profondeur.

15e et16e missions (sélection en 2021)

[modifier |modifier le code]
La mission Veritas (vue d'artiste).
Les étapes de la descente de la capsule de la sonde atmosphérique DAVINCI vers le sol de Vénus.

Déroulement de la sélection

[modifier |modifier le code]

Les propositions pour les15e et16e missions ont été proposées à la NASA entre le1er avril et le1er juillet 2019. Les quatre propositions finalistes sont annoncées par l'agence spatiale le. Ce sont deux missions à destination de la planèteVénus, une mission à destination de la lune de JupiterIo et une mission à destinationTriton, la lune deNeptune. Chacune des quatre missions dispose de9 mois pour développer le concept et reçoit3 millions de dollars pour mener à bien cette étude. Le la NASA officialise la sélection des deux missions à destination de VénusVERITAS etDAVINCI[Nasa 29].

Les principales caractéristiques des missions finalistes sont[Nasa 30] :

  • IVO (enanglais :Io Volcano Observer) doit se placer en orbite autour deJupiter et survoler à plusieurs reprises la luneIo. La sonde spatiale utilise despanneaux solaires. Elle était proposée pour la sélection précédente avec ungénérateur thermoélectrique à radioisotope[33].
  • VERITAS (enanglais :Venus Emissivity, Radio Science, InSAR Topography and Spectroscopy) est une mission de cartographie radar de la planèteVénus proposée par le centre JPL[37].
  • DAVINCI (enanglais :Deep Atmosphere Venus Investigation of Noble gases, Chemistry, and Imaging) est une sonde atmosphérique qui doit analyser la composition de l'atmosphère de la planèteVénus durant sa descente vers la surface de celle-ci d'une durée de63 minutes. Parmi les principaux objectifs figurent la recherche de volcans actifs et l'étude des interactions entre l'atmosphère et le sol de la planète[38].
  • TRIDENT est une mission qui doit étudierTriton, une lune deNeptune recouverte de glace et particulièrement active. Les données doivent être recueillies au cours d'un unique survol qui doit permettre de caractériser les processus à l'œuvre à la surface de la lune et déterminer si des océans sont présents sous celle-ci. La mission est proposée par leLunar and Planetary Institute et est gérée par le JPL. C'est la première missionDiscovery dont la destination est aussi éloignée (29 Unités Astronomiques). Pour produire son énergie à une distance aussi éloignée du Soleil la sonde spatiale utilise deuxMMRTG[39].

Autres missions proposées

[modifier |modifier le code]

La NASA a reçu en tout une vingtaine de propositions de missions. Les missions non finalistes sont :

Étude de la Lune
Article connexe :Lune.
  • Lunar Compass Rover est unastromobile qui doit explorer une région comportant des anomalies magnétiques sur laface visible de la Lune qui sont peut-être à l'origine d'étranges formations baptiséestourbillons lunaires. La mission doit répondre à des questions importantes portant sur le magnétisme planétaire, la physique des plasmas spatiaux, l'érosion spatiale, la géologie planétaire et lecycle de l'eau sur la Lune[40].
  • ISOCHRON (enanglais :Inner SOlar system CHRONology) est une mission dont l'objectif est de ramener sur Terre un échantillon de sol lunaire prélevé dans les basaltes d'une des mers lunaires les plus récentes[41].
  • Moon Diver est un rover lunaire qui doit explorer une crevasse profonde afin d'analyser les couches géologiques mises à nu et de déterminer si la crevasse est connectée à un tube de lave[42].
  • NanoSWARM est uneconstellation de satellites au formatCubeSat qui doivent étudier lemagnétisme de la Lune, la physique des magnétosphères à petite échelle et l'érosion spatiale[43].
Étude de Vénus
Article connexe :Vénus (planète).
  • HOVER (enanglais :Hyperspectral Observer for Venus Reconnaissance, enfrançais :« observateur hyperspectral pour la reconnaissance de Vénus ») est un engin spatial qui doit se placer en orbite autour de Vénus pour effectuer des études spectrales du sommet de l’atmosphère jusqu'à la surface. Son objectif principal est de comprendre les processus climatiques de Vénus et de la super-rotation atmosphérique de la planète[44].
Étude des planètes externes
  • MAGIC (enanglais :Magnetics, Altimetry, Gravity and Imaging of Callisto) est un orbiteur qui doit étudierCallisto, la lune deJupiter[45].
Étude d'astéroïdes
Article connexe :Astéroïde.
Étude de Mars
Article connexe :Mars (planète).
  • COMPASS (enanglais :Climate Orbiter for Mars Polar Atmospheric andSubsurface Science) est un orbiteur dont l'objectif est de déterminer la masse des glaces stockées dans les réservoirs polaires de la planète et en dehors de ces réservoirs, de quantifier les interactions à différentes échelles et la circulation globale dans les régions polaires et de caractériser les transports de volatiles et d'aérosols depuis les régions polaires et en direction de celles-ci[50].
  • Mars Icebreaker Life est un atterrisseur martien proposé par le centre Ames destiné à poursuivre l'étude menée par la sonde spatialePhoenix sur les glaces des pôles en des échantillons de sol prélevés à plus grande profondeur.

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Pour illustrer la longueur du cycle de développement de ces missions interplanétaires lourdes : la conception de la missionCassini Huygens débute au cours de la décennie 1980, elle est lancée en 1997, elle atteint son objectif (la planèteSaturne) en 2004 et elle s'est achevée en 2017. La conception de la sonde spatialeGalileo débute en 1975 mais elle est lancée en 1989 soit 14 ans plus tard.

Références

[modifier |modifier le code]

Nasa

[modifier |modifier le code]
  1. (en) « Vision and Voyages for Planetary Science in the Decade 2013-2022 »[PDF], surNational Aeronautics and Space Administration,
  2. (en) « NASA – NSSDCA – Spacecraft – Details », Nssdc.gsfc.nasa.gov(consulté le)
  3. (en) « NASA – NSSDCA – Spacecraft – Details », Nssdc.gsfc.nasa.gov(consulté le)
  4. a etb(en) « NASA – NSSDCA – Spacecraft – Details », Nssdc.gsfc.nasa.gov(consulté le)
  5. (en) « Lunar Prospector Information », Nssdc.gsfc.nasa.gov(consulté le)
  6. (en) « NASA – NSSDCA – Spacecraft – Details », Nssdc.gsfc.nasa.gov(consulté le)
  7. (en) « NASA's Stardust: Good to the Last Drop », surNASA.gov, NASA(consulté le)
  8. a etb(en) « NASA – NSSDCA – Spacecraft – Details », Nssdc.gsfc.nasa.gov(consulté le)
  9. (en) « NASA – NSSDCA – Spacecraft – Details », Nssdc.gsfc.nasa.gov(consulté le)
  10. (en) Douglas Isbell, « MISSIONS TO GATHER SOLAR WIND SAMPLES AND TOUR THREE COMETS SELECTED AS NEXT DISCOVERY PROGRAM FLIGHTS »[txt], surnssdc.gsfc.nasa.gov,
  11. (en)« CONTOUR Mishap Investigation Board Report »[archive du], NASA,
  12. a etb(en) « NASA – NSSDCA – Spacecraft – Details », Nssdc.gsfc.nasa.gov(consulté le)
  13. (en) « NASA – NSSDCA – Spacecraft – Details », Nssdc.gsfc.nasa.gov(consulté le)
  14. (en) « NASA – NSSDCA – Spacecraft – Details », Nssdc.gsfc.nasa.gov(consulté le)
  15. (en)« DAWN – A Journey to the Beginning of the Solar System »[archive du],Dawn Mission Timeline,Jet Propulsion Laboratory
  16. (en) DavidKoch et AlanGould,« Kepler Mission »[archive du],NASA,
  17. (en) WhitneyClavin, FeliciaChou et MicheleJohnson, « NASA's Kepler Marks 1,000th Exoplanet Discovery, Uncovers More Small Worlds in Habitable Zones »,NASA,(consulté le)
  18. (en)« Kepler »[archive du], surnasa.gov(consulté le)
  19. 582116main_GRAIL_launch_press_kit[réf. obsolète][PDF], surnasa.gov
  20. (en) « NASA Approves 2018 Launch of Mars InSight Mission | NASA », Nasa.gov(consulté le)
  21. (en)« New NASA Mission to Take First Look Deep Inside Mars »[archive du], NASA,
  22. (en) « NASA Suspends 2016 Launch of InSight Mission to Mars », surnasa.gov,
  23. (en) « NASA Awards Launch Services Contract for Lucy Mission », NASA(consulté le)
  24. (en) « NASA Moves Up Launch of Psyche Mission to a Metal Asteroid », surNASA,(consulté le)
  25. (en) « Discovery Program : missions of Opportunity », NASA(consulté le)
  26. (en)Présentation de l'instrument sur le site de la NASA, suraviris.jpl.nasa.gov
  27. (en) « Planetary Missions – MEGANE », NASA
  28. (en) « NASA Selects Two Missions to Explore the Early Solar System », NASA - JPL,
  29. (en) « NASA Selects 2 Missions to Study ‘Lost Habitable’ World of Venus »,NASA,
  30. (en) « NASA Selects Four Possible Missions to Study the Secrets of the Solar System »,NASA,

Autres

[modifier |modifier le code]
  1. (en) « Frequently Asked Questions », Near.jhuapl.edu(consulté le)
  2. (en) « U.S. space probe moving into lunar orbit – January 11, 1998 », surCNN(consulté le)
  3. (en) « The Lunar Prospector Mission - Overview », surLunar and Planetary Institute (LPI)(consulté le)
  4. (en) Mike Wall, « NASA's Long-lived MESSENGER Probe Slams into Mercury »,SpaceNews(consulté le)
  5. Farewell, MESSENGER! NASA Probe Crashes Into Mercury. Mike Wall.Space News April 30, 2015.
  6. (en) « Deep Impact probe hits comet – Jul 4, 2005 », surCNN,(consulté le)
  7. (en-US) Robert LeeHotz, « NASA’s Dawn Spacecraft Orbits Dwarf Planet Ceres »,The Wall Street Journal,‎(ISSN 0099-9660,lire en ligne, consulté le)
  8. (en) JacobAron,« Dawn departs Vesta to become first asteroid hopper »[archive du],New Scientist,
  9. (en) « All About TESS, NASA's Next Planet Finder »,Popular Mechanics,(consulté le)
  10. (en) « 'Alien Earth' is among eight new far-off planets », surBBC,(consulté le)
  11. (en) Wall, Mike, « NASA Exoplanet archive », surCalifornia Institute of Technology,(consulté le)
  12. (en-US) « Kepler – NASA's planet-hunting spacecraft – retired after running out of fuel », surNASASpaceflight.com(consulté le)
  13. (en) WilliamHarwood,« NASA launches GRAIL lunar probes »[archive du], surCBS News,
  14. (en)« About GRAIL MoonKAM »[archive du], surgrailmoonkam.com, Sally Ride Science,(consulté le)
  15. (en) « Mars: Nasa lands InSight robot to study planet's interior », surBBC,
  16. Stefan Barensky, « InSight : une coopération comme on n’en verra plus », surAerospatium,
  17. a etb(en) Stephen Clark, « Earlier launch of NASA's Psyche mission touted as cost-saving measure », Spaceflightnow.com(consulté le)
  18. (en) « Five Solar System sights NASA should visit »,Nature,(consulté le)
  19. (en) Jeff Foust, « Falcon Heavy to launch NASA Psyche asteroid mission », surSpaceNews,
  20. (en)Journey to a Metal World: Concept for a Discovery Mission to Psyche.[PDF] 45th Lunar and Planetary Science Conference (2014).
  21. « MEGANE », JHU APL
  22. (en) « NASA Discovery Program Draft Announcement of Opportunity », SpaceRef,
  23. (en) Stephen Clark, « NASA receives proposals for new planetary science mission », Spaceflightnow,
  24. (en) Van Kane, « PDiscovery Finalists », surThe Planetary Society,
  25. ab etc(en) Van Kane, « Proposals to Explore the Solar System’s Smallest Worlds », surThe Planetary Society,
  26. (en) Casey Dreier et Emily Lakdawalla, « NASA announces five Discovery proposals selected for further study », The Planetary Society,
  27. (en) Jason Callahan, « Discovery lives », thespacereview.com,
  28. (en) Jason Callahan, « Discovery Lives », surThe Planetary Society,
  29. (en) I.Garrick - Bethellet al., « NANOSWARM: A CubeSat Discovery mission to study space weathering, lunar magnetism and small scale magnetospheres »,46th Lunarand Planetary Science Conference (2015),‎(lire en ligne)
  30. (en) Eric Hand, « Planetary science: The time machine »,Nature,
  31. (en) C.A.Raymondet al., « PANDORA : unlocking the mysteries of the moons of Mars »,46th Lunar and Planetary Science Conference (2015),‎(lire en ligne)
  32. (en) PascalLeeet al., « PADME (Phobos And Deimos Mars Explorer) : A proposed NASA Discovery Mission to Investigate the two moons of Mars »,46th Lunar and Planetary Science Conference (2015),‎(lire en ligne)
  33. a etb(en) Alfred McEwen, « Io Volcano Observer »[PDF], surLunar and Planetary Institute,
  34. (en) J.I.Lunineet al., « Enceladus Life Finder : The search for life in a habitable moon »,46th Lunarand Planetary Science Conference (2015),‎(lire en ligne)
  35. (en) « NEOCAM Finding asteroids Before they find us », surneocam.ipac.caltech.edu, NASA JPL(consulté le)
  36. (en) Jim Bell et all, « Kuiper A Discovery class Observatory for Outer Solar System Giant Planets, Satellites and Small Bodies », surlpi.usra.edu, NASA JPL,
  37. (en) Suzanne Smrekar, Scott Hensley, Darby Dyar et Jörn Helbert« VERITAS (Venus Emissivity, Radio Science, InSAR, Topography And Spectroscopy): A Proposed Discovery Mission » ()(lire en ligne)[PDF]
    EPSC-DPS Joint Meeting 2019
  38. (en) Shannon Hall, « Venus, Earth’s Evil Twin, Beckons Space Agencies »,Nature,vol. 341,‎,p. 31-41(lire en ligne)
  39. (en) K. L. Mitchell, L. M. Prockter, W. E. Frazier, W. D. Smythe, B. M. Sutin, D. A. Bearden et Trident Team« Implementation of Triden : A Discovery-Class mission to Triton » ()(Bibcode 2019LPI....50.3200M,lire en ligne)[PDF]
    50th Lunar and Planetary Science Conference
  40. (en) Denevi B. W. Blewett, D. T.; Hurley, Blewett, D. T., Hurley, D. M.et al.« The Inner SOlar System CHRONology (ISOCHRON) Discovery Mission: Returning Samples of the Youngest Lunar Mare Basalts » ()(Bibcode 2018LPI....49.1732D,lire en ligne)[PDF]
    49th Lunar and Planetary Science Conference
  41. (en) D. S. Draper, R. L. Klima, S. J. Lawrence et B. W. Denevi« The Inner SOlar System CHRONology (ISOCHRON) Discovery Mission: Returning Samples of the Youngest Lunar Mare Basalts » ()(Bibcode 2019LPI....50.1110D,lire en ligne)[PDF]
    50th Lunar and Planetary Science Conference
  42. (en) L. Kerber1, I. Nesnas, L. Keszthelyiet al.« Moon Diver: A Discovery Mission Concept for Understandingthe History of Secondary Crusts through theExploration of a Lunar Mare Pi » ()(DOI 10.1109/AERO.2019.8741788,Bibcode 2018LPICo2070.6032K,lire en ligne)[PDF]
    2019 IEEE Aerospace Conference
  43. (en) I.Garrick - Bethellet al., « NANOSWARM: A CubeSat Discovery mission to study space weathering, lunar magnetism and small scale magnetospheres »,46th Lunar and Planetary Science Conference (2015),‎(lire en ligne)
  44. (en) Larry W. Espositoet al.« Hyperspectral Observer for Venus Reconnaissance (HOVER) » ()(lire en ligne)[PDF]
    EPSC-DPS Joint Meeting 2019
  45. (en) David E Smith, Terry Hurford, Maria T Zuberet al.« MAGIC, AProposed GeophysicalMission to Jupiter’s Icy Moon, Callisto » ()(lire en ligne)[PDF]
    EPSC-DPS Joint Meeting 2019
  46. a etb(en) Laurel Kornfeld, « Two centaur missions proposed to NASA’s Discovery program », surspaceflightinsider.com,
  47. (en) Walter Harris, Laura Woodney, Geronimo Villanuevaet al.« Chimera: A Mission of Discovery to the First Centaur » ()(lire en ligne)[PDF]
    EPSC-DPS Joint Meeting 2019
  48. (en) Mihály Horányi, Neal J. Turner, Conel Alexanderet al.« Fragments from the Origins of the Solar System and ourInterstellar Locale (FOSSIL): A Discovery Mission Concept » ()(lire en ligne)[PDF]
    EPSC-DPS Joint Meeting 2019
  49. (en) Andrew S.Rivkin, Barbara A. Cohen, Olivier Barnouinet al.« The Main-belt Asteroid and NEO Tour with Imaging and Spectroscopy(MANTIS) » ()(lire en ligne)[PDF]
    EPSC-DPS Joint Meeting 2019
  50. (en) S. Byrne, P. O. Hayne, P. Becerraet al.« Climate Orbiter for Mars Polar Atmospheric and Subsurface Science (COMPASS): Deciphering the Martian Climate Record » ()(lire en ligne)[PDF]
    EPSC-DPS Joint Meeting 2019

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]
  • ProgrammeNew Frontiers (regroupe les missions de la NASA ayant les mêmes objectifs mais avec un coût supérieur)
  • ProgrammeFlagship (regroupe les missions les plus ambitieuses d'exploration du Système solaire)
  • Planetary Science Decadal Survey Rapport décennal identifiant les objectifs scientifiques que doivent poursuivre les missions d'exploration du système solaire.

Liens externes

[modifier |modifier le code]
v ·m
Lanceurs
Programme spatial habité
Programmes
Engins spatiaux
Missions
Satellites scientifiques
Exploration du
système solaire
Science et technologie
Astronomie
Étude du Soleil
Cosmologie et physique
fondamentale
Observation de la Terre
Expériences scientifiques
Satellites d'application
Télécommunications
Météorologie
Observation de la Terre
Technologie
Satellites militaires
Reconnaissance
Écoute électronique
Alerte précoce
Navigation
Télécommunications
Météorologie
Technologie
Surveillance de l'espace
Bases de lancement
Établissements
Programmes
En cours
Passés
Articles liés
La première date est celle du lancement du lancement (du premier lancement s'il y a plusieurs exemplaires). Lorsqu'elle existe la deuxième date indique la date de lancement du dernier exemplaire. Si d'autres exemplaires doivent lancés la deuxième date est remplacée par un -. Pour les engins spatiaux autres que les lanceurs les dates de fin de mission ne sont jamais fournies.
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Programme_Discovery&oldid=227181346 ».
Catégorie :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp