Laville est située au pied duplateau du Coiron dans la vallée de l'Ouvèze, au cœur de l'ancienne province duVivarais, devenue en 1789, le départementArdèche, à quelques kilomètres à l'ouest duRhône. Son extrémité est à la confluence du ruisseau leMézayon et de l'Ouvèze et la ville est traversée par un affluent du Mézayon, le ruisseau leCharalon. La ville se situe à environ 30 minutes (par la route) de l'agglomérationvalentinoise.
La commune de Privas se positionne également dans larégion naturelle du bassin privadois ainsi que dans lacommunauté d'agglomération dePrivas Centre Ardèche dont elle est la ville siège. Cette communauté intègre également les deux vallées de l'Ouvèze et de la Payre jusqu'au Rhône.
Le centre de Privas est situé (par la route) à 142 kilomètres deLyon, ville siège de la préfecture de région, 135 kilomètres deGrenoble, ville siège de larégion académique, 209 kilomètres deMarseille et 602 kilomètres deParis.
Carte de la commune de Privas et des proches communes.
Situé au sud et à l'ouest de l'agglomération de Privas, leplateau du Coiron, un ensemble de hauteurs et plateaux basaltiques bien individualisés par une forterupture de pente, forme une barrière massive, boisée et sombre. C'est une élévation d'origine volcanique allant de 500 mètres á plus de 1 000 mètres d'altitude.
La ville est dominée par le Mont Toulon (ou Montoulon), un neck volcanique dont la partie sommitale est constituée par un corps basaltique, intrusif dans les formations sédimentaires duJurassique et lequel repose trois gigantesques croix. L’érosion a dégagé les basaltes plus résistants que les marnes et calcaires environnants et ainsi mis en relief le neck[3].
Le territoire communal est traversé par l'Ouvèze, unaffluent de la rive droite duRhône, d'une longueur totale de 27,3 km[14] et son principal affluent, leMézayon, une rivière d'une longueur de 13,5 kilomètres[15], qui conflue sur le territoire de la commune voisine deCoux, en rive gauche.
Le projet decontrat de rivière pour l'Ouvèze lancé en2000 par Michel Gaignier[16] alors maire-adjoint de Privas et président du syndicat Ouvèze Vive progresse très lentement.
Jusqu'à la fin desannées 1970, lasource du Verdus fut la seule source à alimenter la ville en eau potable[17].
Lecentre-ville de Privas est traversé par laroute départementale n° 104 (RD 104), ancienne route nationale (RN 104) jusqu'à sondéclassement en 1972 et longeant la vallée de l'Ouvèze. Cet axe touristique d'importance, lien entre la sortie d'autorouteLoriol-sur-Drôme et l'Ardèche méridionale, est connu pour être surchargé l'été mais très agréable néanmoins puisque point de départ ducol de l'Escrinet.
Outre cet axe, la route départementale n° 2 (RD 2) est l'autre itinéraire principal menant à la préfecture en arrivant du sud (route deMontélimar) par la plaine de Saint-Lager-Bressac,Chomérac, puisAlissas. Cette route dessert la plaine du lac, principale zone commerciale de l'agglomération de Privas.
Par ailleurs, depuis le, Privas et son agglomération sont desservies par un réseau de bus : T'CAP. Il consiste en quatre lignes urbaines (du lundi au samedi) en complément du réseau préexistant de bus scolaires, désormais ouvert au grand public[18].
Le réseau de transport collectif de Privas et de son agglomération, dénommé T'CAP, est un réseau urbain de sept lignes avec deux lignes régulières, deux lignes complémentaires ainsi que vingt-deux lignes scolaires, toutes situées dans le bassin privadois[19].
Cette commune et sa communauté sont desservies depuis 2016 par ce port, afin d'y accueillir le transport de marchandises diverses. Une halte de plaisance a également été installée pour assurer une vocation touristique[25].
Au, Privas est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[26].Elle appartient à l'unité urbaine de Privas, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[27],[28]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Privas, dont elle est la commune-centre[Note 2],[28]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (41 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (33,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (32,1 %), forêts (29,7 %), prairies (14,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[32].
Privas est la plus petite préfecture de France par son nombre d’habitants[33] et elle subit une baisse démographique marquée et régulière qui dépeuple en particulier le centre, à l'architecture ancienne. Un phénomène de périurbanisation s’est mis en place autour de la ville, sous l'effet d'un report des populations sur les communes limitrophes.
Le centre-ville se présente, pour des raisons historiques, sous la forme d'un bâti très resserré, composé de hautes maisons (R+3) mitoyennes. Les quartiers qui entourent le centre se sont construits dans le prolongement du cœur de ville en épousant les contraintes du relief très accidenté, mais présentant des voies plus larges et un bâti nettement moins resserré.
Les constructions des quartiers extérieurs de la première couronne ont été lancées durant la période post-industrielle et l’après-guerre. Cette première couronne se compose essentiellement d’immeubles collectifs, de bâtiments regroupant les services administratifs et de quelques lotissements avec quelques espaces verts et des lieux de stationnement. Au delà, la densité devient de plus en plus faible et présente un tissu urbain mixte doté de petits collectifs, de villas et de bâtiments de services et commerciaux[34].
Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible (mais non exhaustive) des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Privas, présentés selon les références toponymiques fournies par le sitegéoportail de l'Institut géographique national[35].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Privas en 2022 en comparaison avec celles de l'Ardèche et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (2,3 %) inférieure à celle du département (17,7 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation des résidences principales, 43,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (44 % en 2016), contre 67 % pour l'Ardèche et 57,5 pour la France entière[I 3].
Une hypothèse avance le fait que le nom de la ville de Privas proviendrait dugauloisbriva qui désigne unpont ou un lieu de passage[39] (Voir l'étymologie deBrive[Note 3]).
Les premières traces de la ville sont attestées au hameau du Lac, secteur où des fouilles archéologiques récentes ont permis de mettre au jour une villa du début de l'Empire romain ainsi qu'une nécropole duhaut Moyen Âge. Les moules à fausse monnaies découverts auXIXe siècle sur les pentes duMont-Toulon ne suffisent pas pour extrapoler un premier habitat antique.
Le bourg primitif de Privas s'est développé autour de l'église Saint-Thomas, située place de la République et qui dépendait duprieuré de Rompon, rattaché à l'ordre de Cluny. Le château (castrum) de Privas n'est attesté qu'à partir duXIIIe siècle et se situait à l'emplacement actuel ducollège-couvent des Récollets. Ruiné en1621 puis en1629, il n'en reste rien.
AuXIIIe siècle, la ville sortit de ses deux quartiers d'origine (Bize et Clastre) pour se développer à l'est sur le plateau, dans deux nouveaux quartiers : Claux et Mazel.
AuXVIe siècle, laRéforme (mouvement religieux protestant) s'implanta profondément et rapidement à Privas. Au début, le mouvement fut populaire et un grand nombre de personnes de la noblesse et de la haute-bourgeoisievivaroise adhérèrent vite à ces idées. Privas joua un rôle de premier plan pendant lesguerres de religion, devint un centre protestant et nommé« petit état huguenot »[40]. important et un symbole de la résistance à la monarchie. Cela lui valut le titre de« Rempart de la Réforme ».
Une répression très dure fut organisée. Beaucoup d'habitants furent exterminés, certains fuirent àGenève. Cependant, malgré la répression, le mouvement s'étendit et pendant près de 70 ans, leculte catholique ne fut plus célébré à Privas, l'église fut même détruite en1570. Un pasteur venu deSuisse organisa l'Église réformée de Privas. On parla alors de la ville comme de laGenève du pays. La garnison du roi fut refusée par la ville[41]. Il n'y eut pas demassacre de la Saint-Barthélemy à Privas. Bien au contraire, dès que la nouvelle des massacres parvint à Privas, celle-ci se dressa.
En1566, la baronnie de Privas fut divisée entre les deux filles deDiane de Poitiers, baronne deChalencon et de Privas. C'est l'aînée,Françoise de Brézé, qui obtint la seigneurie de Privas. Cette baronnie fut ensuite vendue àJacques de Chambaud[42], chef protestant qui devint ainsi le premier seigneurhuguenot de Privas.Paule de Chambaud (v. 1584-1639), sa fille, veuve de Renéde La Tour du Pin-Gouvernet († 1616 ; marié en 1597), était courtisée par le seigneur Claudede Hautefortde Lestrange, catholique,seigneur de Boulogne, et par le sirede Brison, alias Joachimde Beaumont, chef des huguenots. Elle fit en 1620 le choix du seigneur catholique[43] (mais en 1614,le Brave Brison devint son gendre en épousant sa fille Marie de La Tour-du-Pin-Gouvernet, † dès 1615/1617). Il en découla une nouvelle guerre qui nécessita l'intervention dumaréchal de Montmorency, puis, en1629 à la suite de la prise d’armes par lesprotestants, la ville est assiégée par l’armée royale. Défendue par Montbrun avec 800 hommes, elle est prise et rasée[44].
Larévolution de 1848 est également bien accueillie, une messe étant célébrée en l’honneur des victimes des trois jours de la révolution de février[46].
Dès lalibération de la ville le, les autorités de laRésistance prennent en main l’administration de la préfecture de Privas. Le département fut dès lors dirigé par Jacques Meaudre de Sugny ditJacques Trémolin, aliasLoyola, responsable de la résistance locale qui durant un certain temps assura la liaison entre l’état-major et le Comité départemental de Libération[47] et reste en place jusqu'au[48].
En 2020, leconseil municipal de Privas est composé de vingt-neuf membres (quatorze femmes et quinze hommes) dont un maire, huit adjoints au maire, cinq conseillers délégués et quinze autres conseillers municipaux. Il existe également 4 commissions, chacune composée de douze membres[49].
Situé dans un bâtiment récent et d'une partie plus ancienne du quartier de la Chaumette à Privas, l'hôtel du département de l'Ardèche, siège duconseil départemental de l'Ardèche et qui accueille les élus de l'assemblée départementale et une partie des 1 700 agents de l'administration départementale[53].
Le groupement degendarmerie de l'Ardèche et la délégation militaire départementale sont situés dans le bâtiments de la caserne Rampon, place du Champ-de-Mars[54]. Il existe également un service de police nationale, installé dans de nouveaux locaux situé boulevard de la Chaumette[55], ainsi qu'un bureau de police municipale.
Créée en 1820, lamaison d'arrêt de Privas est l'unique centre de détention de l'Ardèche. Cette prison présente également la particularité d'être située à proximité du centre-ville, place des Récollets, non loin du couvent du même nom. Une exposition, dénommée « 200 ans derrière les barreaux de la maison d'arrêt de Privas », ayant pour thème l’histoire de l'administration pénitentiaire depuis l’Ancien régime avec des documents historiques issus de cet établissement, a été organisée en décembre 2020 à lamédiathèque de Privas.
Un consulat mobile duMaroc s'est installe au sein de la préfecture le, le temps d'une journée, afin de faciliter les démarches administratives des ressortissants marocains de la ville et du département[56].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[58].
En 2022, la commune comptait 8 552 habitants[Note 4], en évolution de +2,97 % par rapport à 2016 (Ardèche : +2,48 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est plus jeune que celle du département. En 2022, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 31,3 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (29,3 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à60 ans (33,3 %) est identique au taux départemental (33,3 %).
En 2022, la commune comptait 3 981 hommes pour 4 571 femmes, soit un taux de 53,45 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,22 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2022 en pourcentage[I 6]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,9
90 ou +
2,8
8,8
75-89 ans
12
19,3
60-74 ans
22,3
21,5
45-59 ans
19,3
15,8
30-44 ans
14,6
16,6
15-29 ans
14,5
17,2
0-14 ans
14,5
Pyramide des âges du département de l'Ardèche en 2021 en pourcentage[61]
On dénombre sept écoles dont quatre écoles publiques sur le territoire de la commune : l'école primaire Roger-Planchon, l'école primaire Clotilde-Habozit, l'école publique maternelle et élémentaire Rosa-Parks, l'école publique élémentaire et maternelle René-Cassin et trois écoles privées, l'école élémentaire Saint-Louis, l'école maternelle Notre-Dame et l'école primaire Saint-Joseph[62].
La commune compte sur son territoire deux collèges : le collègeBernard-de-Ventadour, établissement public, situé dans le quartier de Tauléac. Lors de la rentrée scolaire 2018/2019, celui-ci présente un effectif total de 890 élèves[63] et le collège privé du Sacré-Cœur de Privas.
La commune héberge plusieurs lycées : le lycée polyvalent Vincent-d'Indy[64], le lycée du Sacré-Cœur Privas[65] et le lycée des métiers Notre-Dame.
La commune dispose de formation de santé avec l’Institut de Formation des Professions de Santé (IFPS) Sainte-Marie de Privas qui propose des formations d'infirmiers, d'aide-soignants, d'ambulanciers ainsi que d’accompagnant éducatif et social (AES)[66].
Un BTS Tourisme est également proposé au lycée Vincent d'Indy[67].
Il s'agit d'un établissement à vocation psychiatrique de gestion privée, appartenant à l'association Hospitalière Sainte-Marie, ayant mission de service public gérant cinq secteurs de psychiatrie générale, trois services intersectoriels et trois secteurs de psychiatrie infanto-juvénile[69].
La commune héberge et gère de nombreux équipements sportifs dont :
troisgymnases (Tauléac, Lancelot et Montjulieau) ;
deux stades dont le stade de football André-Blacher et le stade municipal du lac, qui comprend un terrain de rugby, plusieurs terrains de football, deux terrains de basketball, les infrastructures du club d'athlétisme et des terrains de tennis intérieurs et extérieurs ;
lecentre aquatique Cap'Azur, ouvert le et situé avenue de la Gare, au départ de la voie douce de la Payre, qui succédé à la piscine Tournesol et à la piscine Gratenas qui sont définitivement fermées[70],[71].
La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :
L'Hebdo de l'Ardèche : Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé àValence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
Le Dauphiné libéré : Il s'agit d'un journal quotidien de lapresse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition Aubenas / Privas / Vallée du Rhône.
Ici Drôme Ardèche est la station de radio publique locale émettant sur le secteur de Privas et sur les territoires des départements de l'Ardèche et de la Drôme.
La radio MTI diffuse ses programmes, dans la Drôme, en Ardèche, dans le Vaucluse et dans le Gard.
Lacommunauté catholique et l'église de Privas (propriété de la commune) dépendent de laparoisse Sainte-Mère-Térésa qui comprend de neuf communes. Cette paroisse est elle-même rattachée audiocèse de Viviers[73].
La communautémusulmane forme uneminorité considérée comme bien intégrée et estimée par l'association musulmane de Privas à 300 familles, soit environ 1 500 personnes. Ils disposent d'unlieu de culte installé en 2008 dans les locaux de l'ancien Foyer de l'enfance (appartenant au département de l'Ardèche), qui remplace des locaux vétustes ou des aides de la part de la paroisse catholique[75].
CEV, filiale du groupe Schneider Electric, spécialisée dans la réparation et le reconditionnement d’onduleurs électriques et de cartes électroniques possède un site industriel sur le territoire de Privas. Sa fermeture est prévue à l’horizon 2027[80].
La ville compte de nombreuses entreprises commerciales dans le domaine de la grande distribution, notamment en centre-ville mais aussi en périphérie, le principal centre commercial étant situé sur le territoire de la commune voisine d'Alissas[81].
Unterrain de camping est situé sur le territoire de la commune. Celui-ci situé près de l'Ouvèze présente un ensemble de 166 emplacements dont 110 places libres (véhicules et tentes) et 56 équipements de locations (bungalows)[83].
Privas compte un certain nombre d'hôtels et de résidence d'hébergement.
Lecouvent des Récollets de Privas est situé place des Récollets, a été construit sous le règne deLouis XIV. En 1790, la chapelle de ce couvent est le siège du tribunal révolutionnaire. Au fil du temps, le couvent sera successivement transformé en lieu de vote, en caserne, en poudrière puis en prison. En 1827, le couvent est aménagé en collège dirigé par les pères basiliens, puis laïcisé en 1872. La chapelle reste en fonction durant cette période, puis ferme en 1966. Depuis 1980, celle-ci dispose d'une importante collection d'art religieux duXIXe siècle[89].
Lesite du Montoulon, quelquefois retranscrit « Mont-Toulon » ou « Mont Toulon » abrite notamment la chapelle Notre-Dame-des-Douleurs, située sur le sentier qui mène au sommet de la colline est la propriété de la congrégation Sainte-Marie de l'Assomption[90], ainsi que lecalvaire du Montoulon, également propriété de cette congrégation, domine la ville avec ses trois croix monumentales[91]. LaPietà monumentale, sculpture deCarlo Sarrabezolles (1955).
organisée entre 2006 et 2009, leFestival national d'archéologie de Privas (FNAP) est une manifestation nationale, organisée par l'association CARTA (Carte Archéologique et Recherche en Terre d'Ardèche) en partenariat avec l'Inrap et la ville de Privas. Celle-ci se présente comme un espace de rencontre entre professionnels et amateurs autour d'un thème archéologique, mais également un lieu de promotion de l'archéologie auprès du grand public.
En 2009, cette manifestation s'est déroulée du 19 au 26 avril avec comme thème « L’art des mets, l’archéologie dresse le couvert »[95].
Privas est situé au cœur du Vivarais (aujourd'hui, l'Ardèche), région très renommée pour ses spécialités culinaires dont de nombreuses spécialités de charcuterie (jambon,saucisson,saucisse d'herbe), labombine, lacrique ainsi que différentes types de fromages sans oublier les desserts et la confiserie tels que lepain-coing et surtout les préparations à base dechâtaigne, appellation d'origine contrôlée depuis 2006 qui au-delà de la distribution et la consommation de ce fruit, a permis la production de confiserie et de crèmes.
En France, la première fabrique demarrons glacés a été installée à Privas par l'entrepreneurClément Faugier, en 1882, afin d'utiliser une matière première importante en Ardèche, présenté comme un département grand producteur de châtaignes. Cette année-là,Clément Faugier met au point une méthode de production industrielle et trois ans plus tard, celui-ci décide de récupérer les brisures de marrons glacés afin de créer lacrème de marrons de l'Ardèche[96].
Lepicodon est un fromage souvent présenté comme un emblème « culinaire de l'Ardèche ». Le, sur le marché des Castagnades de Privas, les lauréats ardéchois au concours de fromage de France ont été récompensés et un éleveur caprin résident à Gourdon (commune riveraine de Privas), a reçu la médaille d’or pour son picodon[97].
Publicité pour les produits aux marrons des établissements Clément Faugier de Privas.
Clément Faugier (1861-1941) industriel et homme politique français, maire de Privas entre 1924 et 1935 et créateur d'une marque de fabrication industrielle de produits à base de châtaignes ;
Paul Mazon (1874-1955), helléniste (né à Privas, fils d'Albin Mazon) ;
Élie Reynier (1875-1953), historien et archiviste ;
Dans ce film, le juge Rousseau[Note 5] qui doit enquêter sur l'affaire concernant Joseph Bouvier[Note 6] est installé au tribunal de Privas. Ce film permet de découvrir de nombreux paysage de la région de Privas et d'Aubenas[98].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑« Le Montoulon », surparc-monts-ardeche.fr(consulté le).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Jean-Louis Masson,Provinces, départements, régions : l'organisation administrative de la France, d'hier à demain, Paris, F. Lanore,, 698 p.(ISBN2-85157-003-X,lire en ligne), pages 203-204.
↑Des locaux plus fonctionnels-Les musulmans privadois gagnent en confort pour pratiquer leur culte, Philippe Haimart,Le Dauphiné Libéré, 22 avril 2008,p. 7.
Élie Reynier,Histoire de Privas, Editions Habauzit, 1943 - 1409 pages
Élie Reynier,Les libertés et franchises de Privas (1281 à 1309) : (1281 à 1309), Privas, imp. Habauzit,, surGallica(lire en ligne)
Bruno Chaix, « Une visite de la mine de fer de Privas en 1947 : dans un cahier consacré aux Mines en Ardèche - Actes du colloque de Prades et leurs compléments (26 septembre 2009) »,Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent,no 105,.