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Principe des nationalités

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Leprincipe des nationalités est la théorie politique selon laquelleÉtat etnation doivent coïncider dans les groupements politiques[1]. C'est-à-dire qu'un gouvernement ne peut pas imposer son autorité à des populations qui se considèrent étrangères à cet État. Chaquepeuple est regroupé en un État qui lui est propre et une même nation ne peut vivre dans des États différents. Il est actuellement officialisé par le "Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes" (Charte des Nations unies, art. 1 - 2)[2].

Origines

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La notion denationalité s'est peu à peu formée au cours des siècles. On peut noter, dès leMoyen Âge, des manifestations de sentiment national, mais celui-ci apparaissait plus comme une réaction contre une menace extérieure que comme une conviction raisonnée et permanente. Les clivages religieux omniprésents (entre catholiques et protestants par exemple) et le cloisonnement lié aux communications difficiles expliquent la lente naissance du sentiment national. Il est aussi à noter que certains clivages nationaux se sont nourris de différences religieuses (laPrusse protestante visant à l'unification de l'Allemagne contre l'Autriche catholique).

Le principe des nationalités aussi appelé cause des peuples émerge comme ferment politique et force de mobilisation à partir duXVIIIe siècle avec les penseurs desLumières mais aussiJohann Gottfried von Herder dontZeev Sternhell se demande où « réside sa signification historique […], sinon dans sa contribution à la poussée du nationalisme[3] ? ». Enfin, d'autres penseurs et militants duXIXe siècle sont à citer :Giuseppe Mazzini,Robert von Mohl,Pasquale Stanislao Mancini etJohann Caspar Bluntschli.

Le corollaire du principe des nationalités fut un intense débat sur la définition d'une nation (le sang, la langue, la volonté…) qui parcourt tout leXIXe siècle.

Apogée auXIXe siècle

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Napoléon III, soutien et victime du principe des nationalités

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Napoléon III fait du principe des nationalités un des piliers de sa politique étrangère. Il s'appuie sur le principe des nationalités pour balayer laSainte Alliance et les frontières issues duCongrès de Vienne. Au nom même du principe des nationalités, il ne s'oppose pas à l'ascension de la puissance prussienne jusqu'à laguerre franco-prussienne de 1870[4].

Le Traité de Versailles, triomphe du principe des nationalités

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LeTraité de Versailles marque une avancée décisive duprincipe des nationalités avec le triomphe de l'État-Nation, l’instauration de laSociété des Nations, et on y assiste au démembrement de deux empires pluri-nationaux, l'Autriche-Hongrie et l'Empire ottoman. De plus, malgré des insistances françaises, l'intégrité de l'Empire allemand, devenu unerépublique, sera conservée.

Critiques du principe des nationalités

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Critiques royalistes et des « Anti-Lumières »

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Les historiens royalistes dont la figure prééminente deJacques Bainville lient le principe des nationalités aux Lumières et au libéralisme politique pour mieux rejeter en bloc les trois notions et ainsi l'héritage de laRévolution française.LesLumières voient pour lui avec grande naïveté la nation comme l'entité émancipatrice des peuples, l'émancipation et la liberté devant amener la démocratie, les peuples constitués en nations dans les limites fixées par la géographie apportant naturellement la paix. Ils reprochent vertement aux philosophes et aux héritiers de la Révolution française d'avoir fait le lit du nationalisme prussien. Ainsi,Jacques Bainville écrit-il : « C'est plus qu'une grande ironie, c'est le scandale de notre histoire que le militarisme et l'absolutisme prussiens aient été adulés en France pendant cent cinquante années comme l'organe et l'expression de la liberté et des « idées modernes » avant d'être proposés à l'horreur et à l'exécration du monde civilisé au nom des mêmes principes. […]. Le fait que les écrivains émancipateurs duXVIIIe siècle, en dépit de leurs prétentions à représenter les « Lumières », n'ont pas vu, ont refusé de voir le péril prussien, est écrasant pour leur philosophie politique. Non seulement de pareils esprits devaient exposer la France à des catastrophes le jour où ils en auraient le gouvernement, mais leur erreur même prouvait leur inaptitude à comprendre la marche des choses et à servir le progrès dont ils s'étaient réclamés. »[5].

Critiques marxistes

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Marx etEngels s'intéressent très tôt à la question nationale. Le nationalisme est éminemment bourgeois pourMarx alors que le prolétariat est international. La nation est une invention capitaliste et même une étape du capitalisme qui cherche à structurer les moyens de production. Cette étape ne peut être dépassée que par un mouvement ouvrier structuré et organisé.AinsiKarl Marx, évoquant l'expérience de la Commune écrit-il dansLa Guerre civile en France : « La Constitution communale a été prise à tort pour une tentative de rompre en une fédération de petits États, conforme au rêve deMontesquieu et des Girondins, cette unité des grandes nations, qui, bien qu'engendrée à l'origine par la violence, est maintenant devenue un puissant facteur de la production sociale »[6].

Voir aussi

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Sources

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  • Encyclopédie Universalis, entréeNationalités (principe des)
  • Histoire des relations internationales, tome V, Pierre Renouvin.
  • Le principe des nationalités : ses origines historiques, Henri Hauser, 1916[7]

Références

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  1. Vilfredo Pareto, « Le soi-disant principe des nationalités »,Faits et théories,‎(lire en ligne)
  2. PierreHarmignie, « Note sur le principe des nationalités »,Revue Philosophique de Louvain,vol. 28,no 9,‎,p. 23–36(DOI 10.3406/phlou.1926.2424,lire en ligne, consulté le)
  3. Zeev Sternhell,Les Anti-Lumières duXVIIIe siècle à la Guerre froide, Gallimard, Paris, 2010,p. 369.
  4. admin, « Bainville ou la lucidité française », surValeurs actuelles,(consulté le)
  5. Jacques Bainville,Histoire de deux peuples, Flammarion, Paris, 1938,p. 75-76.
  6. La Guerre civile en France, Karl Marx, chapitre 3 p. 50.
  7. Henri (1866-1946) Auteur du texteHauser,Le principe des nationalités : ses origines historiques ([Reprod.]) / Henri Hauser,...,(lire en ligne)
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