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Principauté de Hohenzollern-Sigmaringen

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Pour les articles homonymes, voirHohenzollern-Sigmaringen.

Principauté de Hohenzollern-Sigmaringen
(de) Fürstentum Hohenzollern-Sigmaringen

15761849

DrapeauBlason
Description de cette image, également commentée ci-après
La principauté en1848
Informations générales
StatutComté,principauté (à partir de 1623). État successivement membre du  :
Drapeau du Saint-EmpireSaint-Empire romain germanique
Confédération du Rhin
Confédération germanique
CapitaleSigmaringen
Langue(s)allemand
ReligionÉglise catholique romaine
Fuseau horaireUTC+0 etUTC+1

Entités précédentes :

Entités suivantes :

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Laprincipauté de Hohenzollern-Sigmaringen (enallemand :Fürstentum Hohenzollern-Sigmaringen) était une principautéallemande qui fut membre duSaint-Empire romain germanique, puis de laconfédération du Rhin, et enfin de laConfédération germanique. Sa capitale était la ville deSigmaringen.

Histoire

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La principauté fut fondée en1576, lors du partage ducomté de Zollern à la mort du comteCharlesIer entre ses fils :

En1623, lecomté fut érigé enprincipauté.

Le, le comte de Hohenzollern-Haigerloch,François-Christophe-Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen meurt. Le comté est incorporé à la principauté.

Par le recès du, la principauté reçoit :

  • La seigneurie de Glatt[1], sur le Necker, territoire de l'abbaye deMuri enclavé dans le comté inférieur de Hohenberg ;
  • Le couvent d'Inzigkofen, alors immédiat ;
  • Les couvents de Klosterbeuern et de Holzhein, dans le pays d'Augsbourg.

Les princes avaient aussi des droits féodaux dans les seigneuries de Duixmuide,Bergh,Gendringen,Elten[2],Wisch,Pannerden[3] etMühlingen ainsi que des domaines en Belgique. Le, autraité de Lunéville, la France acquiert les pays et domaines du Saint-Empire situés sur la rive gauche du Rhin[4].

Par le traité de Paris du, la principauté devient un État souverain et entre dans la confédération du Rhin. La principauté s'accroît :

  • Par la réunion :
    • Des seigneuries d'Achberg (Deutschordensherrschaft Achberg) etHohenfels (Deutschordensherrschaft Hohenfels), dépendantes de la commanderie d'Altshausen (Deutschordenskommende Altshausen) ;
    • Des couvents deWald (Zisterzienserinnenkloster Wald) et Habsthal[5] (Dominikanerinnenkloster Habsthal) ;
    • Des seigneuries deGammertingen etHettingen, terres équestres des barons de Speth ;
  • Par la médiatisation :
    • Des seigneuries deTrochtelfingen et Jungnau[6] ainsi que de la partie de la seigneurie deMesskirch située à la gauche du Danube, possessions des princes de Furstenberg ;
    • De la seigneurie deStrassberg[7] et du bailliage d'Ostrach, possessions des princes de Tour et Taxis.

Par le traité de Berlin du, les princes cèdent leurs principautés au roi de Prusse,Frédéric-Guillaume IV. Le, les ratifications sont échangées. Le, Frédéric-Guillaume IV en prend possession.

Elle fut donc jusqu'en1849, le fief de lafamille des Hohenzollern-Sigmaringen (restée catholique, à la différence des Hohenzollern réformés du Brandebourg), date à laquelle le princeCharles Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen fut contraint de céder sa principauté à son cousin lointain le roi de PrusseFrédéric-Guillaume IV de Prusse, qui l'intégra auroyaume de Prusse. L'année suivante, elle fut regroupée avec laprincipauté de Hohenzollern-Hechingen pour former laprovince de Hohenzollern.

Territoire

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La principauté comprenait des territoires médiatisés des princes deFürstenberg et des princes dela Tour et Taxis ainsi qu'un domaine du baron de Speth-Untermarchtal.

Comte et princes

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Notes et références

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  1. Glatt est aujourd'hui un quartier deSulz am Neckar.
  2. Elten est aujourd'hui un quartier d'Emmerich am Rhein.
  3. Pannerden fait aujourd'hui partie de la commune deRijnwaarden.
  4. Traité de Lunéville du 9 février 1801, article 6, alinéa1er : « S. M. l'Empereur et Roi, tant en son nom qu'en celui de l'Empire germanique, consent à ce que la République française possède désormais, en toute souveraineté et propriété, les pays et domaines situés à la rive gauche du Rhin, et qui faisaient partie de l'Empire germanique ; de manière qu'en conformité de ce qui avait été expressément consenti au congrès de Rastatt par la députation de l'Empire, et approuvé par l'Empereur, le talweg du Rhin soit désormais limite entre la République française et l'Empire germanique, savoir : depuis l'endroit où le Rhin quitte le territoire helvétique, jusqu'à celui où il entre dans le territoire batave ».
  5. Habsthal est aujourd'hui un quartier d'Ostrach.
  6. Jungnau est aujourd'hui un quartier de Sigmaringen.
  7. La seigneurie de Strassberg (Herrschaft Straßberg) comprenait, outre Strassberg et son château (Burg Straßberg), Frohnstetten et Kaiseringen. Frohnstetten fait aujourd'hui partie deStetten am kalten Markt ; Kaiseringen, de Strassberg.

v ·m
États de laconfédération du Rhin (1806-1813)
RoyaumesMédaillon de la Confédération
Grands-duchés
Duchés
Principautés
* : États créés par Napoléon. † : États élevés par Napoléon
v ·m
États de laConfédération germanique (1815-1866)
EmpireArmoiries de la Confédération (à partir de 1848)
Royaumes
ÉlectoratHesse
Grands-duchés
Duchés
Principautés
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