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Laprière dans le catholicisme se présente sous diverses formes : bénédiction, adoration, demande, intercession, action de grâce, ou louange. Lorsqu'uncatholique formule une demande dans saprière, il espère un certain résultat dans le monde physique, comme la guérison d'une maladie, ou dans l'au-delà comme l'absoute pour les morts.
Cependant, toutes les prières ne se résument pas à des demandes d'intercession. Certaines ont pour but de réparer lespéchés, comme lesactes de réparation à Jésus.
LeChrist apprend, à ses disciples, à prier sans hésiter avec un cœur pur et unefoi persévérante ; l'humilité étant la base de la prière[1]. L'Évangile selon Luc contient des paraboles illustrant qu'un bon prieur doit être patient, tenace et humble[2].
La position catholique sur la prière enseigne que la prière implique l'intercession de l'Esprit Saint[3],[4]: « L'Esprit saint, dont l'onction imprègne tout notreêtre, est le Maître intérieur de laprière chrétienne et l'artisan de la tradition vivante de la prière[5]. »
Les six formes de prières catholiques sont présentées dans leCompendium du Catéchisme de l'Église catholique (2005) et dans le livreMéditation et paix intérieure (2020) des auteurs Gourrier et Desbouchages[6] :
Plusieurs sources permettent d’alimenter la prière et de s’abreuver de l'Esprit Saint. LeCatéchisme de l'Église catholique en identifie quatre[7] :
La prière peut s'adresser :
Les prières au Saint-Esprit sont très nombreuses. Les plus connues sont[12] :
Chez lescatholiques, elle peut se faire encommunion avec la Sainte Mère de Dieu.
Les guides pour la prière sont les témoins de l'Église (lessaints dans l'Église catholique), les serviteurs de la prière (famille chrétienne,ministres ordonnés, religieux,catéchèse des enfants, groupes de prière).
Les lieux favorables à la prière sont[16] :
LeCatéchisme de l'Église catholique distingue trois expressions de la prière[17],[6] :
À ces formes traditionnelles, certainsmouvements charismatiques oupentecôtistes peuvent ajouter leparler en langues (glossolalie)[18].
La principale prière des catholiques est leNotre Père. Elle a été enseignée par Jésus à ses disciples (Lc 11, 1-4). Cette prière est considérée comme un point d’union majeur entre les différentes traditions chrétiennes, au même titre que le baptême[19].
Le Notre Père est récité à chaque messe. Il se compose de sept demandes.
L'origine du Notre Père est liée à la tradition juive : selonColette Kessler, théologienne juive, le terme de « Père » pour désigner Dieu est employé dans laBible hébraïque comme dans la Bible chrétienne, même s’il est vrai qu’il est plus rare dans la Bible juive que dans le Nouveau Testament. L'appellation de « Père qui est au ciel » se trouve encore aujourd’hui, depuis 2000 ans ou plus, dans les prières juives quotidiennes. La formule « Que ton nom soit sanctifié » évoque immédiatement pour les juifs une formule liturgique très ancienne qui existait sans doute déjà du temps de Jésus. On la trouve dans le « Kaddish », prière de sanctification, prière quotidienne qui scande les différentes parties de l’office, qui est peut-être la plus familière à tout Juif parce que, non pas à l’époque de Jésus, mais plus tard, elle est devenue la prière que dit tout Juif qui perd un être cher[20].
Dominique de Guzmán codifia les manières de prier et leurs attitudes corporelles. Dans la seconde moitié duXIIIe siècle, un auteur anonyme retranscrit ce travail dans unmanuscrit,Les modes de prier de saint Dominique, dont une copie encatalan (datant de la fin duXIVe siècle-début duXVe siècle) se situe actuellement à laBibliothèque vaticane (Codex Rossianus 3). Ces neuf modes sont les suivants[21]:
Laprière des heures, ouliturgie des heures, ouoffice divin, est laprière même de l'Église. C'est celle de tous, des simples fidèles, desmoines, desreligieux, et desprêtres.
Cette liturgie est parfaitement codifiée et se divise en sept (ou cinq) offices :
Lebréviaire est le livre dans lequel se trouve la liturgie des heures (hymnes,psaumes,prières, textes bibliques courts).
Laprière eucharistique est une prière adressée au Père, lui demandant d'envoyer l'Esprit Saint pour que lepain et levin deviennent le Corps et Sang duChrist. La prière eucharistique peut comporter deuxépiclèses, appel à l'Esprit Saint, sur le pain et le vin, et sur l'assemblée.
Dans la prière eucharistique, le prêtre honore la mémoire de ceux qui nous ont précédés. Par exemple, la prière eucharistique IV l'exprime de la façon suivante :
Voir :Prières eucharistiques
Pour l'Église catholique, lerosaire[22]« est une prière où la répétition desAve Maria oriente la pensée et l'affection vers le Christ, et donc, se fait supplication confiante vers sa Mère et notre Mère ». Il est recommandé par le magistère comme un moyen bénéfique pour les chrétiens de s'associer aux mystères duChrist[23].De plus, les autorités de l’Église estiment que le rosaire« nous éduque à être humble dans la foi », et que[22] méditer sur les mystères de la vie du Christ c’est se laisser modeler par l’amour de Dieu..
Depuis1989, sur l'initiative du patriarcheDimitri de Constantinople, l'Église orthodoxe a adopté une journée annuelle de prière pour la sauvegarde de la Création, le1er septembre, au début de l'année liturgique orthodoxe. Le, lepape François, sur la suggestion dumétropolite de Pergame (el)Jean (Zizioulas) (el), représentant lepatriarche Bartholomée, a retenu cette même date pour instituer lajournée mondiale de prière pour la sauvegarde de la Création dans l'Église catholique, invitant les autres Églises chrétiennes à se joindre à ce mouvement[24].
La journée mondiale de prière pour la sauvegarde de Création marque le début duTemps pour la Création.
Une fois par an se déroule unesemaine de prière pour l'unité des chrétiens, célébrée traditionnellement du 18 au (dans l'hémisphère nord) et à la Pentecôte (dans l'hémisphère sud). Les prières sont exprimées par un texte de base sur un thèmebiblique, préparé par despartenaires œcuméniques d'une région donnée. Le texte est ensuite examiné par un groupe international de participants issus duConseil œcuménique des Églises (protestants et orthodoxes) et de l'Église catholique pour s'assurer qu'il est en relation avec la quête de l'unité de l'Église[25].
Dans les traditions catholique etorthodoxe, les prières de demande peuvent être adressées auxsaints. Cela peut être fait à la messe, dans le bréviaire, ou de manière privée pendant la prière vocale.
Il est entendu que les saints répondent à de telles prières par leurs propres prières à Dieu sur la base des demandeurs. Les catholiques se réfèrent souvent à cela en rapport avec les « mérites », et distinguent entrelatrie, la prière de sacrifice adressée à Dieu seul, etdulie, ou prière de louange adressée seulement à une créature telle qu'un saint.
Un exemple de prière par l'intercession des saints est la prière àsaint Jean-Paul II de la fenêtre du ciel, du cardinalAngelo Comastri[26].
Certains catholiques pensent que la pratique de la prière par l'intercession des saints est similaire à une demande à un ami chrétien fidèle de prier pour quelqu'un. D'autres chrétiens, pour la plupart protestants etanglicans, rejettent la notion de prière par l'intercession des saints, qu'ils considèrent comme non biblique, et pensent que cela peut conduire au polythéisme, ou peut-être même se rapprocher de lanécromancie.
Les catholiques, notamment lors des enterrements, élargissent lacommunion des saints aux défunts (voir liturgie catholique).
Les protestants, qui considèrentapocryphes leslivres des Maccabées parlant notamment des prières à faire pour les morts, préfèrent s'en abstenir et citent Luc 9:60 : « laissez les morts enterrer leurs morts ».
LeKaddish d'enterrement dujudaïsme n'est pas une prière pour les morts.
Dans les mouvements duRenouveau charismatique, et notamment dans laCommunauté de l'Emmanuel, on pratique une forme de prière en groupe, pour une personne en particulier, appelée prière des frères[27].
Lescatholiques sont invités à prier régulièrement pour que surgissent desvocations à laprêtrise[28].
Des prières dites de délivrance, qui ne constituent pas un exorcisme à proprement parler[29], mais peuvent être assimilées aux ancienspetits exorcismes, sont récitées par desprêtres,diacres et certains fidèles baptisés avec la permission de l'évêque, dans le but notamment de couper les liens avec un péché répété[30].
Deux autres courants de prières de délivrances sont identifiés, présentant une certaine nouveauté par rapport à la perspective plus traditionnelle despetits exorcismes[31]. Le premier vient d'outre-atlantique, formalisé dans l'ouvrageDélié de Neal Lozano[31]. Le modèle de délivrance de l'influence des esprits mauvais de Lozano a reçu un grand nombre d'encouragements d'évêques et supérieurs de séminaires américains, ainsi que du secrétaire de la commission doctrinale de laconférence épiscopale américaine[31]. Il s'agit d'identifier les accès qui ont permis à la personne d'être l'objet de l'action du démon et de refermer ces voies en intimant l'ordre à l'esprit de partir[31]. La possibilité qu'un lien avec un démon ait été contracté alors que l'enfant est encore dans le ventre de sa mère est dénoncée par le bureau des exorcistes de laConférence des évêques de France[32],[33].
Le second vient de la réflexion de François Buet, formalisé dans sa thèse de doctoratDe la libération à la vie dans l’Esprit[31]. Buet adopte une approcheanthropologique etpersonnaliste, selon laquelle les prières de délivrances visent à couper les liens qui entravent la personne sur le plan spirituel, mais sans que Buet désigne la cause de ce lien comme le fait d'un agent spirituel (ange déchu)[31]. Selon Buet, la prière de délivrance est réservée explicitement aux situations où la responsabilité de la personne est engagée dans un mal commis, et il exclut la possibilité d'une infestation maligne sans responsabilité de la personne visée contrairement aux cas des mystiquesMariam Baouardy ou Madame Rolland et à l'enseignement de l'Eglise[31].
La prière, surtout commune, peut avoir recours auchant. Comme le montre la spiritualité de saintAugustin, lechant renforce l'efficacité de la prière[34].
« Il faut toujours prier comme si l'action était inutile et agir comme si la prière était insuffisante. »
Dans sonencycliqueDominum et Vivificantem, saintJean-Paul II rappelle le rôle primordial de l'Esprit Saint dans la prière :
« La manière la plus simple et la plus commune dont l'Esprit Saint, le souffle de la vie divine, s'exprime et entre dans l'expérience, c'est la prière. Il est beau et salutaire de penser que, partout où l'on prie dans le monde, l'Esprit Saint, souffle vital de la prière, est présent. Il est beau et salutaire de reconnaître que, si la prière est répandue dans tout l'univers, hier, aujourd'hui et demain, la présence et l'action de l'Esprit Saint sont tout autant répandus, car l'Esprit «inspire» la prière au cœur de l'homme, dans la diversité illimitée des situations et des conditions favorables ou contraires à la vie spirituelle et religieuse[36]. »
Parmi les quatre formes de prières basiques,Benoît XVI invite les catholiques à favoriser celle de lalouange en s'appuyant sur l'Apocalypse[37]:
« C’est un livre difficile, mais il contient une grande richesse.[..] Il nous met en contact avec la prière vivante et palpitante de l’assemblée chrétienne, rassemblée « le jour du Seigneur » (Ap 1, 10) : c’est là, en effet, la toile de fond sur laquelle se développe le texte.[..] Ces versets nous enseignent, en outre, que notre prière, souvent faite uniquement de demandes, doit au contraire, être faite avant tout de louange rendue à Dieu pour son amour, pour le don de Jésus-Christ qui nous a apporté force, espérance et salut. »
Le même jour, le pape enseigne aux auditeurs, réunis auVatican, toujours en se référant à l'Apocalypse et rejoignant ce queJean-Paul II a enseigné en son temps : la prière doit être "christo-centrique" et l'Esprit y a une place essentielle. Enfin, Benoît XVI explique qu'en comprenant l'essence même de la prière, les personnes comprendront le message duChrist ce qui les conduira sur la voie de la réelle repentance et de la réelle conversion. Persévérant ainsi, le chrétien embrassera finalement l'amour divin et grandira en son sein.
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