Au, Presles est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].Elle appartient à l'unité urbaine de Presles[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].
Le lieu est attesté sous les formesPrataria etPretarium en 862, dePratariis en 1110,de Praeris en 1184,de Praeres en 1210,Pratellas 1223[13].
Il s'agit d'un toponyme médiéval issu de l'ancien françaisproiere,praiere « grande étendue de prés » confondu plus tard avec le vieux françaispraël « petit pré » et peut-être « espace découvert entouré de bâtiments » (attesté vers 1165) > préau (issu du pluriel préaux, le singulier s'étant aligné sur le pluriel enfrancien) qui a fini par désigner tout autre chose auXIXe siècle[14].
Le passage d'un terme à l'autre s'observe bien dans les formes latinisées entre 1210 :Praeres et 1223 :Pratellas. L'un comme l'autre de ces deux mots remontent au gallo-roman, *prataria pour le premier etpratellu pour le second.
La même confusion s'est opérée pourPresles-en-Brie (Praeres vers 1222,Praesles 1276).
La commune possède sur son territoire plusieurs sépultures néolithiques, témoignages d'une occupation fort ancienne. La première mention écrite du village date de 862, comme indiqué précédemment.
AuMoyen Âge, laseigneurie située sur la route des Flandres appartient à la famille de Presles. Lefief passe ensuite en 1580 à la famille Baillet, conseillers au Parlement, puis en 1707 appartient à la famille de Turmenyes, enfin, par alliance, Presles est devenu possession du prince deConti.
Dès 1756, la commune est sur la route de voitures publiques cheminant deParis àBeauvais.
Lors du premier tour desélections municipales de 2020, la liste menée par le maire sortant, Pierre Bemels, était seule en lice, et a remporté l'élection, lors d'un scrutin marqué par 70,90 % d'abstention[19].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2022, la commune comptait 3 994 habitants[Note 3], en évolution de +4,09 % par rapport à 2016 (Val-d'Oise : +4 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Le château de Courcelles, au hameau du même nom, rue Alexandre-Prachay
De stylenéo-classique, il fut édifié à partir de 1709. Acheté par le prince deConti, seigneur deL'Isle-Adam à Marie de Turmenyes, il est ensuite revendu àPierre-François Bergeret puis vendu à M. Perrot, président de la chambre des comptes guillotiné en 1794. Les aménagements intérieurs du château datent de la fin duXIXe siècle et furent remodelés dans les années 1930. Son parc, vraisemblablement l'œuvre deLouis-Sulpice Varé, compte parmi les plus beaux ensembles paysagers duVal-d'Oise. Il s'étend sur 30 hectares et comprend plusieurs pièces d'eau alimentées par des sources et par leru de Presles ainsi que plusieursfabriques, notamment une passerelle, une fausse ruine, un embarcadère, un belvédère et un kiosque. On trouve sur le domaine une grange, un ancien chenil et l'hôpital de Courcelles, aujourd'hui maison d'accueil de laDDASS[34].
Les Grands Moulins de Presles, en écart, 112 rue Pierre-Brossolette (RD 78)
Situé sur le domaine du château de Bellevue. Cette allée couverte est une petite sépulture collective, composée de quatre dalles de calcaire. Elle fut découverte en 1901 et contenait les restes de huit individus ainsi que quatre objets[30].
La ferme fortifiée de Valpendant, au bout d'un chemin d'exploitation partant du carrefour de la Libération, RD 64e
La route forestière du bois Belle-Fille de la forêt de Carnelle date duXVIIIe siècle.
Insolite, une maison du village, la maison Notre-Dame, présente des sculptures en bois (porche, salle à manger) d'inspiration indonésienne achetées par Louis Hayaux du Tilly. Elles ornaient le pavillon indonésien de l'exposition universelle de 1900.Sans illustration.
L'ancien chenil du prince Murat issu de la transformation d'un relais de chasse du prince de Conti.
La ferme de la Cave au carrefour de la Libération : ancien relais de poste duXVIIIe siècle.
La façade sud du château sur le parc, depuis la grille sur la RD 78, face au chemin ruralno 1.
Château de Courcelles ; la façade nord peu valorisée sur la rue de Courcelles.
Ruine du moulin de Montbray, envahie par la végétation ; rue du bois Belle-Fille, face au chemin des Bourbiers.
La fête annuelle deLutte ouvrière se déroule le week-end de la Pentecôte dans un parc boisé situé sur la commune de Presles, dans le château de Bellevue[37], accueillant environ 40 000 visiteurs. En plus des nombreuses attractions non politiques, cette fête constitue un des principaux rassemblements de l'extrême-gauche en France, où sont invités des militants de tendances diverses ainsi que la majorité des Preslois[38].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑« Presles 95590 »,Résultats aux municipales 2020, surlemonde.fr(consulté le).
↑Alexandre Porcu, « Presles : Régis Humbert laisse la place à son premier-adjoint »,L’Écho le Régional,(lire en ligne, consulté le)« Après plus de 25 ans de vie politique, le maire de Presles raccroche. Il l’avait déjà annoncé à ses habitants en mars dernier, présentant alors son successeur, Pierre Bemels jusque-là premier adjoint ( ».
↑« Pierre Bemels - Le Maire »,Ma mairie, surville-presles.fr(consulté le) {{Conseiller Municipal depuis 1989 puis Premier Adjoint de 1995 à 2007. Maire de la Commune de Presles depuis 2008. Vice-Président de la Communauté de la Vallée de l'Oise et des Trois Forêts, chargé de l'aménagement du territoire. Président du Syndicat Intercommunal de la Vallée duRû de Presles. Conseiller communautaire de la Vallée de l'Oise et des trois forêts}}.
↑Anne Collin, « Val-d’Oise : des maires rendent leur écharpe à mi-mandat par lassitude ou volonté de changer de vie : Réélu lors des élections de 2020, l’édile de Presles quittera par exemple son fauteuil ce mardi pour se consacrer à la musique ou à la randonnée, ses deux passions. Dans le département, il n’est pas le seul à avoir pris cette décision anticipée de rendre l’écharpe tricolore »,Le Parisien,(lire en ligne, consulté le)« Après quinze ans à la tête de la commune de 3 800 habitants et trente-cinq ans depuis sa première élection en tant qu’adjoint, ce dernier présentera officiellement sa démission ce mardi (...) Il cédera son fauteuil ce mardi soir, lors du conseil municipal, à sa première adjointe Céline Caudron ».
↑a etbRenéBotto, StéphaneGasser et ChristopheGicquelay, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Presles »,Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions,vol. I,,p. 439-445(ISBN2-84234-056-6) ; p. 440.
Collectif d’historiens,Le Patrimoine des Communes du Val-d'Oise - tome 1, Paris, Éditions Flohic,, 1054 p.(ISBN2-84234-056-6), « Presles »,p. 439–445
Jean Aubert,La Grande Histoire du Val d'Oise - Toutes les communes de Ableiges à Wy-dit-Joli-Village, Edijac,(ISBN2-904-675-17-5)[réf. incomplète]
RenéBotto, StéphaneGasser et ChristopheGicquelay, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Presles »,Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions,vol. I,,p. 439-445(ISBN2-84234-056-6)