LaPréhistoire est généralement définie comme la période comprise entre l'apparition dugenrehumain et l'apparition des premiersdocumentsécrits. Cette définition laisse cependant la place à des interprétations divergentes selon les auteurs.
La Préhistoire se divise en deux grandes parties, lePaléolithique (l'âge de lapierre taillée) et leNéolithique (l'âge de lapierre polie), qui se divisent elles-mêmes en différentes sous-périodes. La phase de transition entre ces deux grandes périodes est appelée leMésolithique. Selon les régions du monde, la Préhistoire inclut aussi tout ou partie des périodes suivant l'âge de la pierre, à savoir l'âge du bronze, puis l'âge du fer.
La Préhistoire désigne la période de l’histoire humaine antérieure à l’apparition de l’écriture. Bien que cette définition soit largement admise, elle demeure sujette à débat, les critères permettant d’en établir les limites variant selon les contextes géographiques.
La Préhistoire commence avec l'apparition de l'Homme. Or celle-ci est le fruit d'une lenteévolution sur plusieurs centaines de milliers d'années, depuis unhominine encore indéterminé[a]. L'apparition de l'Homme dépend des critères utilisés pour définir le genreHomo, qui varient selon les chercheurs.
Pour certains chercheurs, le genreHomo serait attesté il y a environ 2,8 millions d'années, d'après un fossile actuellement attribué à ce genre découvert enÉthiopie en 2013 (LD 350-1)[3]. Plusieurs espèces se sont développées auPléistocène inférieur, dontHomo habilis (2,3 Ma) etHomo rudolfensis (2,4 Ma[b]), qui ont coexisté enAfrique de l'Est. Ces deux espèces montrent unebipédie plus avancée et un cerveau un peu plus volumineux que lesAustralopithèques, et on leur a généralement attribué lesoutils trouvés dans les mêmes couches stratigraphiques que les fossiles humains. Toutefois, ces couches ont souvent livré aussi des fossiles deParanthropus boisei (Afrique de l'Est) ou deParanthropus robustus (Afrique australe).
La fabrication d'outils a longtemps été considérée comme propre au genreHomo. Les Australopithèques, qui précédaient les humains et dont ces derniers sont probablement issus, ont peut-être eux aussi produit des outils de pierre. En 2012, la découverte d'un site d'industrie lithique àLomekwi 3 auKenya, daté de 3,3 Ma, a montré l'existence d'outils lithiques à une date nettement antérieure à l'apparition du genreHomo[4]. Certains comportements traditionnellement associés au genreHomo pourraient donc être partagés par plusieurs genres d'Hominina.
Selon que l'on considère que la lignée humaine est représentée par le seul genreHomo ou par la sous-tribu des Hominina, ou que le critère déterminant est l'apparition des outils, la Préhistoire débute donc respectivement il y a 2,8 Ma (premiersHomo), 3,3 Ma (premiers outils) ou 7 Ma (datation deToumaï, surnom deSahelanthropus tchadensis).
L'apparition de l'écriture enMésopotamie et dans le sud-ouest de l'Iran, vers, enÉgypte vers, comme critère marquant la fin de la Préhistoire est problématique à plus d'un titre car l'écriture n'apparaît pas à la même date dans toutes les zones géographiques, tant s'en faut, et il existe des sociétés n'ayant pas adopté l'écriture, dont la tradition orale est très forte, comme certaines civilisations d'Amérique précolombienne ou d'Afrique subsaharienne, qui ont peu de choses en commun avec les sociétés préhistoriques.
La notion deProtohistoire a été introduite pour les peuples ne possédant pas eux-mêmes l'écriture, mais qui sont mentionnés par des textes émanant d'autres peuples contemporains, comme lesGaulois d'avant notre ère, décrits par des auteurs grecs et romains[5].
De nombreux préhistoriens modernes, parmi lesquelsJean Guilaine etMarcel Otte, ont proposé de redéfinir le termeProtohistoire en se fondant sur des critères non plus archéologiques mais économiques et sociaux.
La Préhistoire concernerait les populations dont la subsistance est assurée par laprédation au sens ethnologique[c]. Ces groupes dechasseurs-cueilleurs, pêcheurs, collecteurs, généralementnomades, exploitent des ressources naturelles disponibles sans les maitriser. La Préhistoirestricto sensu comprendrait donc lePaléolithique et leMésolithique.
La Protohistoire concernerait les populations dont la subsistance est assurée par laproduction[6]. Ces groupes d'éleveurs et d'agriculteurs, souventsédentaires, exploitent des ressources qu'ils maitrisent et qu'ils gèrent en partie. La Protohistoire comprendrait alors leNéolithique, l'âge du bronze et l'âge du fer. Elle est caractérisée par une structuration croissante de la société (formation de villages, développement de l'artisanat, division du travail, hiérarchisation sociale, développement des cultes religieux, échanges commerciaux terrestres puis maritimes, etc.).
« Les armes antiques furent les mains, les ongles et les dents, ainsi que les pierres et les fragments de branche des forêts ; vinrent ensuite le fer et le bronze, mais d’abord le bronze, l’usage du fer n’ayant été connu que plus tard »
Dans l'Antiquité, des auteurs périodisent l'histoire de l'humanité selon des mythes métallurgiques. Dans sonmythe des races, le grecHésiode évoque unâge d'or — ou plutôt une race d'or —, suivi d'un âge d'argent, de bronze et de fer. Cette mythologie est par la suite développée à des fins philosophiques et surtout morales parDémocrite et parÉpicure[7].
Si les deux dernières expressions sont encore couramment employées, la première est désormais tombée en désuétude. On lui préfère selon les cas les termesPaléolithique etNéolithique, introduits parJohn Lubbock en 1865[10], ce qui conduit à une périodisation en quatre périodes (périodisation qui ne cessera de s'affiner). Le Paléolithique, étymologiquement « âge de la pierre ancienne », est la période la plus ancienne, durant laquelle la pierre est seulement taillée (d'où aussi l'appellation d'« âge de lapierre taillée »). Le Néolithique, étymologiquement « âge nouveau de la pierre », est la période plus récente, durant laquelle la pierre est taillée mais aussi travaillée par polissage (d'où aussi l'appellation d'« âge de lapierre polie »).
Les découvertes et les écrits de pionniers tels quePaul Tournal[11] (1827)[12],Jean-Baptiste Noulet (1851)[13] et d'autres[d] contribuent à faire accepter l'idée de la très haute antiquité de l'Homme. Les trois volumes desAntiquités celtiques etantédiluviennes (1846, 1857, 1864) deJacques Boucher de Perthes jettent les bases de lascience préhistorique, dont il est considéré comme l'un des fondateurs[14],[15]. La date officielle de la naissance de cette science correspond à la reconnaissance par la communauté académique de la contemporanéité de l'Homme et d'espèces animales disparues « antédiluviennes ». Elle peut être fixée enavril 1859 par les Anglais de laBritish Archaeological Association qui se convertissent à la théorie de Boucher de Perthes, ou le 16 septembre 1859 par les Français de l'Académie des sciences, qui adhèrent à la très haute antiquité de l'homme défendue parÉdouard Lartet etAlbert Gaudry lors de la communication[16],[17]. Mais cette naissance n'est pas une rupture épistémologique brutale car de nombreux travaux pionniers montrent« une série de déplacements théoriques souvent minimes, mais d’autant plus significatifs, qui ont rendu possible la conversion rapide de la communauté académique en 1858-1859 »[18].
S'inspirant de lachronologie utilisée en géologie, Édouard Lartet propose en 1861 une chronologie fondée sur les espèces successives de grands mammifères dominants. Seul l'âge du renne est encore parfois utilisé pour désigner leMagdalénien. En 1869,Gabriel de Mortillet propose une nouvelle chronologie de la Préhistoire, en quatorze époques successives nommées d'après les sites où elles ont été décrites et où elles sont bien représentées ; si certaines ont été abandonnées, d'autres sont encore utilisées aujourd'hui comme l'Acheuléen, leMoustérien, leSolutréen ou leMagdalénien[19],[20]. La chronologie a également été précisée parHenri Breuil, notamment en ce qui concerne la position stratigraphique de l'Aurignacien[21].
La chronologie de la Préhistoire comprend plusieurs périodes, de durées très inégales, fondées sur les cultures matérielles trouvées lors des fouilles archéologiques. Ces périodes, basées sur l'étude des vestiges durables (industrie lithique essentiellement, mais aussiindustrie osseuse, puiscéramique etmétallurgie), se sont beaucoup affinées avec les outils de recherche modernes.
Cette chronologie n'est pas synchrone d'un continent à l'autre, ni même d'une région à l'autre. Pour les périodes anciennes du Paléolithique, les différences culturelles entre les industries sont difficiles à mettre en évidence, et les variations peuvent aussi être liées à la fonction des sites ainsi qu'aux types de matériaux utilisés.
Il y a environ 2 Ma,Homo ergaster apparaît en Afrique. Il est attesté auMoyen-Orient il y a environ 1,4 Ma.Homo georgicus est identifié àDmanissi, enGéorgie. Datés de 1,77 Ma, ses fossiles sont les plus anciens fossiles humains reconnusà ce jour[Quand ?] hors d'Afrique. Il est accompagné d'outils oldowayens[28]. Néanmoins, les premiers sites préhistoriques trouvés enChine sont datés d'environ 2,1 Ma (Renzindong, Longudong,Shangchen), mais sans fossiles humains associés.
L'Acheuléen est attesté enInde il y a 1,5 Ma (à Attirampakkam) et enIsraël il y a 1,4 Ma (àUbeidiya). Des industries lithiques demode 2, comparables à l'Acheuléen, sont connues en Chine il y a au moins 800 000 ans.
Le premier site acheuléen en Europe,Le Bois-de-Riquet, àLézignan-la-Cèbe, dans l'Hérault, est daté de 760 000 ans, le second, La Noira, àBrinay, dans leCher, de 690 000 à 665 000 ans. On trouve ensuite de nombreux sites acheuléens anciens enEurope de l'Ouest, notamment dans la vallée de laSomme, en France, ainsi qu'en Italie et en Espagne.
L'apparition de l'Homme de Néandertal est datée par la génétique et par les fossiles à environ 450 000 ans en Europe[31], et celle de l'Homme de Denisova à une date comparable en Asie[32].
Apparition des pointes lithiques emmanchées, pointes de pierre taillées et fixées sur unehampe en bois, une pointe de pierre étant plus dure qu'une pointe d'épieu nue.
En Europe, les groupes humains commencent à la fin de ladernière période glaciaire, vers 11 700 ans AP, à réduire leurs déplacements saisonniers, car ils peuvent désormais chasser le gibier sédentaire des forêts de climat tempéré, qui remplacent les troupeaux très mobiles de gros herbivores des steppes de l'ère glaciaire.
LeNéolithique désigne l'époque de la Préhistoire durant laquelle l'Homme devient agriculteur. Ce basculement se produit à des époques très différentes selon les continents et les régions.
Larévolution néolithique naît de l’adoption par des groupes dechasseurs-cueilleurs d’un mode de subsistance fondé sur l’agriculture et l’élevage. Celui-ci suit de près le développement de la sédentarisation sous la forme des premiers villages permanents, et s'accompagne de l'apparition d'un outillage enpierre polie, et de l'invention de lapoterie et dutissage. L'adoption de l'agriculture et de l'élevage permet une augmentation sensible de la ressource alimentaire et entraîne, par voie de conséquence, un fort accroissement de lapopulation. Les groupes humains désormais plus nombreux commencent à modifier leurenvironnement, principalement par ledéboisement, et dans certaines régions par l'irrigation. On assiste au développement de ladivision du travail, notamment entre agriculteurs et artisans. L'existence de réserves alimentaires dans les villages favorise l'accentuation des hiérarchies sociales, et le développement des conflits entre communautés voisines pour s'approprier les ressources[41].
Plusieurs formes dedomestication de plantes et d'animaux ont surgi indépendamment dans au moins sept ou huit régions séparées à travers le monde, et à des époques différentes. La première émergence eut lieu auProche-Orient, où les hommes passèrent graduellement de la cueillette de céréales sauvages, auNatoufien, à la production de plantes et d'animaux domestiqués, en passant par des stades intermédiaires successifs durant près de 4 000 ans. Si l'adoption de l'agriculture dans ces foyers d'origine correspond à un lent changement des comportements des populations locales, dans d'autres régions, comme en Europe, elle est plus rapide et correspond à l'arrivée de populations déjà néolithisées[42].
Le Néolithique débute dans le Sud-Est de l'Anatolie, auLevant, et dans les piémonts duZagros vers8500av. J.-C.. Il atteint laGrèce et lesBalkans vers6400av. J.-C., et parvient sur la côte atlantique européenne vers Il commence enChine entre6000 et 5500av. J.-C.. En Amérique, les Andes connaissent leurs premières plantes cultivées entre 5000 et.
Lebronze est un alliage decuivre et d'étain, plus dur que le cuivre seul, ce qui permet de fabriquer des outils plus résistants et confère à ses détenteurs un avantage militaire. Le cuivre a été tôt exploité àChypre, à qui il a donné son nom. L'étain, longtemps resté plus rare que le cuivre, provenait largement auIIe millénaire av. J.-C. d'Afghanistan puis auIer millénaire av. J.-C. d'Angleterre, ce qui représentait de longues routes commerciales terrestres ou maritimes.
Dernières industries néandertaliennes (42 000 - 32 000 ans environ), au sein desquelles le débitage laminaire se généralise, comme leChâtelperronien, en France et en Espagne[52],[53].
Gravettien (31 000 – 21 000 ans) : il se caractérise par l'apparition d'une retouche abrupte particulière, permettant de créer un dos sur les lames, une surface plane plus facile à encoller sur une sagaie avec de la glu ou du mastic[64]. Les grottes sont toujours ornées (grotte Cosquer[65],Gargas[66],Mayenne-Sciences[67]), avec en particulier desmains négatives et des ponctuations. Dans toute l'Europe, apparaissent des statuettes féminines aux fesses rebondies, surnomméesVénus, aux hanches généreuses et à la poitrine énorme et tombante, comme laVénus de Willendorf[68],[69]. Il pourrait s'agir de symboles de fécondité.
Solutréen (21 000 – 18 000 ans, seulement identifié à l'ouest du Rhône, en France[70],[71],[72], en Espagne[73] et au Portugal[74]. Les tailleurs solutréens façonnaient des outils extrêmement fins, retouchés sur les deux faces, au tranchant fin et effilé[75]. Le plus célèbre est l'outil surnommé « feuille de laurier », en raison de sa finesse. C'est également au Solutréen qu'apparaissent deux outils majeurs : l'aiguille à chas, qui permet de coudre les vêtements, et lepropulseur, qui permet de démultiplier la puissance et la distance de jet des sagaies[76].
Épigravettien, présent à l'Est du Rhône, en France et en Italie[77].
Badegoulien (19 000 - 17 000 ans) : connu seulement en France et en Suisse, il correspond à l'ancienne dénomination « Magdalénien ancien ». Il se différencie nettement du Magadalénienstricto sensu du point de vue technique (débitage d'éclats) ettypologique (abondance desgrattoirs et des outils archaïques, rareté des burins et des lamelles à dos)[78],[79],[80],[81].
Magdalénien (17 000 – 12 000 ans) : le Magdalénien est la dernière culture duPaléolithique supérieur, qui voit la fin de la dernièreglaciation et l'apparition progressive des conditions climatiques actuelles[82]. Le grand développement du travail de l'os et du bois de cervidé culmine avec l'invention duharpon. Ces matériaux sont utilisés pour réaliser des armes de chasse[83]. Sur certains sites, le saumon est pêché de façon intensive[84]. L'exploitation des territoires acquiert une plus grande extension : il arrive que des matières premières ou des coquillages soient retrouvés à des centaines de kilomètres de leur lieu d'origine, mais il est alors difficile de savoir s'il s'agit d'acquisitions directes ou par échange[85]. L'art pariétal est particulièrement riche et diversifié (Rouffignac[86],Niaux[87],Roc-aux-Sorciers[88],Altamira[89], etc.). Le Magdalénien est présent en Europe occidentale (Péninsule ibérique, France, Suisse, Allemagne et Pologne[90]).
Parfois appelé Paléolithique final[91], l'Épipaléolithique marque la fin des temps glaciaires et est caractérisé par un radoucissement généralisé, accompagné en Europe d'un important développement du couvert forestier et donc d'une modification des faunes (disparition des espèces grégaires de milieu ouvert, en particulier durenne[92], et développement des espèces forestières, notamment lecerf élaphe ou lesanglier). Des cultures matérielles plus localisées et changeant plus rapidement succèdent au Magdalénien. Les expressions artistiques se font nettement plus discrètes (galets striés ou peints) et sont rarement figuratives[93].
LeMésolithique est la période durant laquelle les humains, encore chasseurs-cueilleurs, sont confrontés à la fin de l'époque glaciaire et à la modification de l'environnement, avec en particulier le développement des forêts[91],[94].
Les arts visuels qui imaginent la Préhistoire ou les temps géologiques plus anciens sont appelés lepaléoart. Ces œuvres peuvent être plus ou moins réalistes ou fantaisistes. Lorsqu'elles sont anciennes, elles peuvent refléter un état obsolète des connaissances scientifiques. Uneillustration naturaliste est vouée, quant à elle, à être utilisée comme document pour un usage scientifique, ce qui n'est pas nécessairement le cas de toutes les œuvres de paléoart.
↑« Mode d'acquisition de la nourriture par la chasse et la cueillette »,TLFi
↑Les travaux pionniers conduits notamment parJohn Frere àHoxne en 1797,« François Jouannet en Dordogne à partir de 1812 (Ecorneboeuf, Pech de l’Azé, Combe-Grenal, Badegoule),William Buckland au Pays de Galles (grotte de Paviland) en 1822,Paul Tournal dans l’Aude (grottes de Bize) en 1826,Philippe-Charles Schmerling en Belgique (grottes d’Engis) en 1830,Auguste Aymard dans le Velay (Volcan Denise) en 1844 ouJean-Baptiste Noulet en Haute-Garonne (site de l’Infernet à Clermont-le Fort) en 1851-1853, révèlent progressivement la coexistence de l’homme, ou plutôt de certaines de ses productions (silex taillés), et des espèces disparues sans pour autant affirmer sa très haute antiquité. Ces découvertes plongent la plupart des auteurs dans une certaine perplexité ». CfPatrick Paillet, « Le mammouth de la Madeleine (Tursac, Dordogne). Dans son siècle et aujourd’hui »,Paléo,no 22,,p. 223-270(ISSN1145-3370,DOI10.4000/paleo.2143).
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↑Sur un dépôt alluvien, renfermant des restes d'animaux éteints, mêlés à des cailloux façonnés de la main de l'homme, découvert à Clermont près de Toulouse (Haute-Garonne) par J.-B. Noulet, Mémoires de l'académie impériale des Sciences, Inscriptions et Belles lettres de Toulouse,5e série, T. IV,p. 265 (1860).
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