

Les sept principauxports duKoweït sont disposés sur la moitié sud des 499 km decôtes donnant sur legolfe Persique de ce pays d'une superficie de 17 820km2[1]. Le Koweït dispose, en 2015, de deuxports principaux,Ash Shuwaikh etAsh Shuaiba, troisterminaux pétroliers, Mina Al Ahmadi, Mina Al Shuaiba et Mina Al Abdullah[2], de deux petits ports côtiersDoha et Khor al Muffatta et d'une seulebase navale àRas al-Qulayah. Un autreport pour conteneur étant en construction surBubiyan devant ouvrir en 2016.


Labaie de Koweït constitue le seul bonport naturel au fond du golfe Persique. Ses eaux profondes, son accès facile, contrastent avec l'incommodité duChatt-el-Arab et deBassorah[3].
La ville historique fut appelée Grèn par lesPerses, a été désigné sous le nom de Kut (lefort) par les marins, devenu Kouet, puis ʾal-kuwayt (prononciation littéraire : (a)l-ku'wajt) signifie en arabe classique « la forteresse construite près de la mer »[4].
Le Koweït actuel fut fondé par la famille d'Al-Sabah en1715 et auXVIIIe siècle, les voiliers koweïtiens faisaient du commerce avec lesIndes orientales.
En1776, de nombreux marchands quittentBassorah tombé aux mains de laPerse et s'installent dans la ville de Koweït. LaCompagnie anglaise des Indes orientales suivit le mouvement, ce fut l'une des causes de l'enrichissement de cette ville.
En1826, une flottille koweïtienne se lança à l'aide de la ville de Bassorah assiégée par des tribus. En1841, un accord est conclu avec leRoyaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande pour cesser latraite des esclaves et garantir la sécurité des mers.

En 1856, une flottille de laRoyal Navy fit escale dans la ville de Koweït. Les Britanniques alors en guerre avec laPerse offrirent leur protection et demandèrent l'établissement d'un dépôt de charbon. Le cheikDjaber I refusa ces propositions mais accepta qu'aucune autre puissance, y compris l'empire ottoman n'en installe. Lasouveraineté de laSublime Porte sur le Koweït n'a été que nominale bien qu'instituée en 1871 sous pression militairesous-préfecture et leCheik Abdallah Al-Sabah nommé sous-préfet. En 1899, celui-ci conclut un traité deprotectorat avec le Royaume-Uni. Le, un traité d'alliance entre le Koweït et la Grande-Bretagne fut signé, et le Koweït entreprit des opérations contre l'Empire Ottoman. À la suite de l'attaque d'un navire koweïtien souspavillon turque par un navire britannique, le Cheik créa le premier drapeau koweïtien. Sous protectorat britannique après guerre, lesfrontières avec l'Irak sont définies par lesaccords d'Akir de 1922-1923 et huit îles dontBubiyan sont rattachées au Koweït[5].

Dupétrole fut découvert dans l'émirat en1937 et les premières exportations d'hydrocarbures ont débuté en1946. Le pétrole transforma en quelques décennies la modeste cité de Koweït en métropole, attirant de très nombreux expatriés. Lapopulation du pays passe de 152 000 habitants en1950 à 738 000 habitants en1970 dont 347 000 koweïtiens et 391 000 non-Koweïtiens[6]. En 2013, elle est estimée à 2 695 000 habitants[7].
L’or noir permet a ce pays d’améliorer ses infrastructures. Ainsi, à la fin de, la Kuwait Oil Company a attribué un contrat de 486,5 millions de dollars à l’entrepreneur turc STFA pour construire un port à côté de la raffinerie Mina Al Ahmadi, moderniser le port existant à proximité et construire d'autres ports plus petits le long de la côte. Le projet fait partie d'un plus grand développement pour augmenter la capacité de transport de la raffinerie, qui sera élargie pour gérer une capacité d'environ 4 millions de barils par jour d'ici 2020[8].
L'émirat dispose d'une infrastructure bien développée pour l'exportation de pétrole brut, produits raffinés, et legaz de pétrole liquéfié[9].
LeKuwait National Petroleum Company (KNPC), une filiale de laKuwait Petroleum Corporation fondée en1960, exploite des raffineries et des installations connexes à l'exportation. KNPC exploite en 2009 les trois grandes raffineries du Koweït regroupées sur la côte dans le sud du pays : Mina al-Ahmadi, Mina Shuaiba et Mina Abdallah (Mina Abdulla) d'une capacité totale à cette date de 920 000 barils par jour (bj), dont 80 % vont à l'exportation, et une quatrième est en projet[10].
Les ports dépendent de laKuwait Ports Authority et les terminaux de laKuwait Oil Co..

Leport de commerce principal du Koweït pour les produits non pétroliers estAsh Shuwaykh, il se trouve sur la rive sud de la baie du Koweït à quelques kilomètres à l'ouest du centre-ville de laville de Koweït (29° 21′ 26″ N, 47° 56′ 56″ E).
Construit en1960, il dépend de la Kuwait Ports Authority et est le port régulier d'entrée pour la plupart des biens de consommation entrant dans le pays par navire porte-conteneurs etroulier. Le port de Ash Shuwaykh est l'un des ports les plus achalandés au Moyen-Orient, avec 21 postes d'amarrage dont, dans lesannées 2000, 14 places avec 10 mètres de profondeur, 4 places avec 8,5 mètres de profondeur et trois places avec 6,7 mètres de profondeur et une longueur totale de quai de 4 055 mètres ; letirant d'eau toléré pour les navires est de 9,6 mètres àmarée haute et de 7,6 mètres à marée basse.
Il a une superficie totale de 3,2 millions de mètres carrés et un bassin de 1,2 million de mètres carrés.
Le trafic des navires du golfe Persique au port passe à travers un canal de navigation de dragage à l'intérieur de la baie de Koweït. La longueur du canal est d'environ 8 km et sa profondeur est de 8,5 mètres d'eau à marée basse. Le port peut accueillir des bateaux d'untirant d'eau de 7,5 mètres dans toutes les conditions de marée et les bateaux d'un tirant d'eau de 9,6 mètres à marée haute.
En1988, plus de 1 100 navires ont transporté 3,7 millions de tonnes de fret par Ash Shuwaykh.
Le Koweït cherche à retrouver son rôle comme point de transbordement dans la région à la suite de la baisse significative ducommerce international après laseconde guerre du Golfe. En 1996, le gouvernement a autorisé la création d'unezone franche dans ce port, qui a été inaugurée en. Plus de 80 % de l'espace disponible a été loué. Récemment, les pouvoirs publics koweïtiens ont également réduit certains frais de port, pour encourager l'utilisation du Koweït comme point de transbordement.

Le port de commerce d'Ash Shuaybah (Ash-Shu'aibah, Shuaiba) a été construit en1968 à une cinquantaine de kilomètres au sud de la capitale pour développer lazone industrielle du même nom spécialisée dans le raffinage du pétrole, lapétrochimie, la liquéfaction de gaz, la fabrication duciment et la transformation du poisson.

Sescoordonnées géographiques sont29° 20′ 26″ N, 48° 10′ 56″ E. Le port est délimité par la jetée sud de Mina Ahmadi du Nord et de Mina Abdullah du Sud.
Une vingtaine de navires dont 4porte-conteneurs peut y accoster sur des quais d'une longueur totale de 4 068 mètres, la profondeur varie de 10 à 14 mètres. La jetée pour le transbordement du pétrole a une profondeur d'eau de 16 mètres. Il dispose d'un bassin pour les petits navires tels lesbateaux de pêche.
Unterminal à conteneurs a été mis en service en mai1982 et dispose d'une superficie de 31 hectares[11]. Il est utilisé entre autres, dans les années 2000, par l'armée américaine qui y a construit laKuweit Naval Base. Cette base dispose d'un quai de 426 mètres[12] pour la logistique de ses forces en Irak et en Afghanistan. 90 % des fournitures pour l'Irak et l'Afghanistan transporté par voie maritime passe par ce port[13].
La raffinerie Shuaiba a été inaugurée en1968 à 50 km au sud de la ville, d'une superficie de 1 332 000 m2, elle a une capacité de raffinage de 195 000barils par jour soit 31 000 m3 par jour[14].
Le, 118 millions de litres soit 106 000 tonnes de pétrole se sont échappés des cuves de stockage[15].
En, la construction duport Mubarak Al Kabeer pour conteneur et d'une zone de libre échange sur l'ile deBubiyan a été décidé[16] pour améliorer le trafic de marchandises en direction de l'Irak, l'Iran et les républiques musulmanes de l'ancienneUnion soviétique, il est alors prévu qu'il soit achevé en 2016[17]. En, la première phase de ce projet comprenant lacapitainerie du port et 500 m de quai pour les petits bateaux est terminée, la seconde démarre. La capacité annuelle annoncée est de 2,4 millionséquivalent vingt pieds[18]. Ce projet est estimé en 2011 à 1,1 milliard dedollars US et fait concurrence à un projet de port irakien de 1,6 milliard de dollars dont la mise en service est annoncé en 2016 d'où la demande de certains politiciens irakiens de le stopper[19].
Hyundai Engineering & Construction, basée à Séoul, détient le contrat de construction d'une joint-venture avec le groupe Kharafi du Koweït. Même si aucune valeur n'a été donnée pour ce travail, les estimations fin 2012 suggèrent qu'il est susceptible d'atteindre environ 5 milliards de dollars. La deuxième phase comprend 3,3 km de quai qui doivent ouvrir à la fin de 2019, alors que la dernière étape comporte unecentrale électrique et devrait se terminer en 2020[20].
Mina Al-Ahmadi est l'un des principauxterminaux pétroliers duKoweït, sa gestion dépend de laKuwait Oil Company. Situé juste au nord de Ash Shuaiba, il s'occupe de la plupart des exportations de pétrole de l'émirat. Au début desannées 2000, douze places offshore permet de charger plus de 2 millions debarils de pétrole et peut accueillir les plus grandspétroliers. Sescoordonnées géographiques sont29° 04′ 00″ N, 48° 09′ 00″ E.
Laraffinerie de pétrole Mina Al-Ahmadi, la première de l'histoire du pays, a été construite en1949 à 45 km au sud de laville de Koweït et dispose d'une superficie de 10 534 000m2[21], sa capacité deraffinage du pétrole, après modernisation en 1988, est de 465 000 barils par jour soit 73 900 m3/j.
Quatre installations sont à Mina al-Ahmadi. La jetée sud dispose de huit places variant en profondeur de 12 à 15 mètres. La jetée nord dispose de quatre postes à quai avec une profondeur d'environ 18 mètres. Ces installations sont capables de traiter des pétroliers ou cargos de 100 000 tonnes.
L'île artificielle peut traiter des pétroliers de 375 000 tonnes. L'île consiste en une plate-forme de chargement avec six plates-formes d'accueil de près de 30 mètres de tirant d'eau. Un seul point d'amarrage est relié par desoléoducs sous-marins. Le fret pouvant être transbordé comprend dubutane etpropane GPL, au poste d'amarrageno 1 à 10, également ducarburant aviation Jet et dunaphta au quaino 3. Du carburant pour navires est fourni à tous les postes.
En 2006, un projet d'extension y est également planifié pour un budget de 900 millions de dollars, en vue d'augmenter ses capacités de stockage et d'exportation, en parallèle aux plans de croissance de la production[22].
Le port est aussi un des sites du programme de ravitaillement des navires de la marine américaine, qui fournit les combustibles commerciaux pour la propulsion des navires de l'United States Navy et d'autres navires dugouvernement des États-Unis. LaKuwait Petroleum Corporation a pour l’année 2009 fournit pour 1,210 milliard de dollars américain de carburant duDefense Energy Support Center chargé du ravitaillement en énergie des forces armées des États-Unis soit 6,43 % du total des contrats de cet organisme membre de laDefense Logistics Agency[23].

À partir du, avec le sabotage des puits de pétrole duKoweït et de ce terminal pétrolier par l'armée irakienne lors de laguerre du Golfe, entre 700 000 à 1 447 000 tonnes depétrole se répandent dans legolfe Persique provoquant une immensemarée noire.
L'Irak a déversé plusieurs millions de barils de pétrole dans le golfe Persique depuis le terminal Sea Island de chargement pétrolier, au large des côtes du Koweït. 5 pétroliers irakiens pré-positionnés dans le port de Mina Al Ahmadi ont été vidés de leur cargaison. Des réservoirs de stockage à terre ont été également vidés dans le golfe au moyen d'un pipeline sous-marin.
Le, des bombardiersF-111 de l'USAF ont largué 2 bombes guidésGBU-15[24] sur les collecteurs des canalisations menant au terminal de chargement. Ces installations ont été considérées comme la « plaque tournante » de la marée noire, un endroit où le pétrole pourrait être stoppé sans endommager davantage l'environnement[25].
Il ne s'est jamais reproduit d'accident de pétrolier ou de destructions volontaires de cette ampleur depuis ces catastrophes pétrolières.
Les autorités irakiennes après la guerre du Golfe ont déclaré qu’ils avaient mouillé 1 157 mines marines dans le Golfe Persique. 1 240 ont été détruites par la coalition internationale, car il y avait des mines de laguerre Iran-Irak. Les bâtiments européens en ont détruit à eux seuls 898 et à l’intérieur de ces unités européennes, les chasseurs de laclasse Tripartite français, belges et néerlandais en ont détruit 530[26].
Le, une vieille conduite de condensation ayant subi une érosion entre un réservoir degaz naturel liquéfié et une raffinerie s'est rompue. Les opérateurs ont essayé d'isoler la fuite et uneexplosion s'est produite. Trois unités de distillation et de deux réformateurs ont été endommagés. 5 personnes furent tuées et une trentaine blessées, les dégâts furent estimés à 412 millions dedollars américains de l'époque soit 565 millions de dollars valeur 2014[27].
Cet accident fut la plus importantecatastrophe industrielle en temps de paix au Koweït et le ministre du pétrole dut offrir sa démission[28].
Le port Mina Abdulla (Mina Abd Allah) dépend de la Kuwait Ports Authority. Sescoordonnées géographiques sont29° 02′ 00″ N, 48° 09′ 00″ E.
La raffinerie Mina Abdulla a été construite en1958 à 46 km au sud de la capitale. D'une superficie de 7 835 000 m2, elle peut raffiner 270 000 barils soit 43 000 m3 par jour[29].
Elle dispose d'une île artificielle avec 13 à 17 mètres de tirant d'eau et a une capacité hors charge de 214 000 tonnes de port en lourd. Le poste d'amarrageno 18 peut accueillir des navires 140 000 de tonnes deport en lourd, tandis que le poste d'amarrageno 19 peut accueillir des navires de 276 000 de tonnestpl. Le fret comprend du naphta, desadditifs HSD, du Jet, dukérosène et les hydrocarbures de soute.
Ses dépôts de carburants furent incendiés le, ainsi que ceux de Wafra et Shuaiba, par les forces irakiennes[30].
Mina Al Zour (Mina Saud) est un terminal pétrolier s'occupant du chargement du brut des champs pétrolifères du sud du Koweït. Sescoordonnées géographiques sont28° 45′ 00″ N, 48° 24′ 00″ E.
Il peut accepter les navires jusqu'à environ 140 000tpl pour le chargement complet et à environ 370 000 tpl pour le chargement partiel. Le tirant d'eau maximum autorisé est normalement de 15,85 m. La taille maximale des navires utilisant le quai est de 180 mètres.
Le projet deraffinerie Al Zour, dont les plans sont dévoilés en juillet2007, est estimé à 14,5 milliards de dollars américains. D'une capacité prévue de 615 000 barils par jour soit 97 800 m3 par jour, elle sera, si elle se construit, la plus grande duMoyen-Orient. La décision finale sur sa construction qui aurait dû être prise enmai 2010[31] mais les appels d'offres doivent publiés au4e trimestre de 2012 et les contrats devraient être attribués au4e trimestre de 2013.
Le port deMina Doha (en) est un petit port côtier de la ville du même nom (Doha) au fond de la baie de Koweït géré par la Kuwait Ports Authority. Sescoordonnées géographiques sont29° 23′ 00″ N, 47° 48′ 00″ E dans le gouvernorat d'Al Jahra.
Avec un tirant d'eau de 4,3 mètres, il est utilisé par desboutres, lesbarges et les navires côtiers faisant ducabotage entre les ports du Golfe. À l'intérieur du bassin du port principal, il y a 9 piles de 2 600 mètres de longueur totale.
Le port contient 11entrepôts d'une superficie totale de 8 110 mètres carrés, 4 hangars couverts d'une superficie totale de 4 100 mètres carrés et un petit parc de 3 250 mètres carrés[32].
Khor al Muffatta est un petit port près de lafrontière entre l'Arabie saoudite et le Koweït géré par la Kuwait Ports Authority. Sescoordonnées géographiques sont28° 38′ 00″ N, 48° 23′ 00″ E[33].
La ville de Khor al Muffatta se développe et un immense projet de construction est en cours nomméSabah Al-Ahmad Maritime City du nom de l'émirSabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah[34]. Ce projet anciennement appeléAl Khiran Pearl city est uneville nouvelle conçue comme une immensemarina. Les travaux dureront de 2010 à 2022 et son cout est estimé à 2 milliards de dollars[35],[36].
Lamarine koweïtienne moderne fondé en 1961 dispose de labase navale de Ras al-Qulayah, localisée à environ 56 km au sud de la ville de Koweït et quelques kilomètres au nord de Mina Al-Ahmadi[37]. Ses coordonnées géographiques sont28° 51′ 53″ N, 48° 16′ 51″ E. Elle dispose d'unhéliport ayant lecode OACI des aéroports OKNB[38]
La base navale fut capturée avec ses installations et ses stocks de munitions (dont environ 100missiles Exocet) ainsi que 6 patrouilleurs lance-missileLürssen par l'Irak lors de l'invasion du Koweït en[39].
La base inclut aussi une installation de stockage située à 10 km dans les terres. Celle-ci dispose alors d'un dépôt de munitions doté de six grands bunkers, six groupes de cinq petits bunkers contigus, six autres petits bunkers, et un bâtiment d'assemblage et de manutention des munitions[40]. Ses coordonnées géographiques sont28° 49′ 38″ N, 48° 10′ 04″ E. Elle a été la cible de raids de bombardements de la part de l'aviation allié effectué entre autres par desSEPECAT Jaguar de l'armée de l'air française durant l'opération Daguet.
Environ 150mines dérivante ont été mises à flot depuis cette base durant le conflit, la majorité ayant été entrainée sur des plages au sud par le courant[41].
Un débarquement duCorps des Marines des États-Unis avait été planifié sur zone mais ce plan ne fut finalement qu'une diversion[42].
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