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Portail:Histoire des sciences

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Portrait
Légende : Portrait d'Auguste Comte
Portail de l'histoire des sciences

« On ne connaît pas complètement une science tant qu'on n'en sait pas l'histoire. »

— Auguste Comte, Cours de philosophie positive, 1830-1842

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Histoire des Sciences

Lascience, en tant quecorpus de connaissances mais également comme manière d'aborder et de comprendre lemonde, s'est constituée de façon progressive depuis quelques millénaires. C'est en effet aux époquesprotohistoriques qu'ont commencé à se développer les spéculations intellectuelles visant à élucider les mystères de l'univers. L'histoire des sciences en tant que discipline étudie le mouvement progressif de transformation de ces spéculations, et l'accumulation des connaissances qui l'accompagne.

Le contenu dessciences, ainsi que le sens de l'idée même de « science », a constamment évolué bien avant la montée de lascience moderne. L'histoire des sciences s'intéresse aux chemins intellectuels qui ont conduit à nos connaissances actuelles ainsi que ceux qui ont été abandonnés — et donc aux chevauchements avec l'histoire des idées,histoire de la philosophie ethistoire intellectuelle — et cherche à expliquer le passé même descroyances.

L'histoire des sciences n'est pas la chronique d'une série de découvertes scientifiques. C'est l'histoire de l'évolution d'une pensée, mais aussi d'institutions qui offrent à cette pensée les moyens de se déployer, et de traditions qui viennent l'enrichir. Elle ne se confond pas avec l'histoire des techniques bien que l'une et l'autre soient liées. Lorsque l'homme maîtrise le feu, taille des silex ou invente l'agriculture, il ne fait pas œuvre de science. Et les connaissances ainsi accumulées ne sont pas des connaissances scientifiques, mais des savoirs artisanaux traditionnels.

Actualités

Lumière sur…

Charles Richet, prix Nobel de médecine en 1913, et président de la Société française d'eugénique de 1920 à 1926.
Charles Richet, prix Nobel de médecine en 1913, et président de la Société française d'eugénique de 1920 à 1926.

L'eugénisme en France, malgré son échec politique sous laTroisième République, connaît un développement théorique précoce et abouti. Cetteidéologieeugéniste médicale préconise la formation d'une élite humaine sous la conduite de l'État français dès la fin duXVIIIe siècle. La connaissance subséquente des théories de l'anthropologue et statisticien britanniqueFrancis Galton, premier théoricien de l'eugénisme, mène à la création de laSociété française d'eugénique en 1913.

Bien que de nombreuses demandes de mesuresinterventionnistes soient portées par les théoriciens français de l'eugénisme jusque durant la première moitié duXXe siècle, cette idéologie a peu d'incidences sur les citoyens français, au contraire de ceux des pays anglo-saxons et duTroisième Reich. Une seule loi d'inspiration eugéniste est adoptée en France, celle établissant lecertificat prénuptial obligatoire, sous lerégime de Vichy. Les raisons de cet échec, multiples, sont plus particulièrement liées à l'influence ducatholicisme, au néo-lamarckisme, et à ladépopulation consécutive aux guerres.

Les deux propagateurs d'idées eugénistes les plus connus sont leprix Nobel de médecineCharles Richet, président de la Société française d'eugénique et qui promeut la mise à mort des enfants handicapés, etAlexis Carrel, qui dirige laFondation française pour l'étude des problèmes humains sous le régime de Vichy. LepuériculteurAdolphe Pinard monte un ambitieux projet de contrôle de laprocréation. Le médecin militaireCharles Binet-Sanglé propose la création d'un« haras humain », et le gazage des« tarés ». Malgré leprocès des médecins nazis à Nuremberg pour crime contre l'humanité, l'idéologie eugéniste continue d'être brièvement défendue par le biologisteJean Rostand durant lesannées 1950, l'absence de connaissance des atrocités commises au nom de l'idéologie eugéniste sur le sol allemand n'entraînant que peu de condamnations officielles de ces pratiques en France.

L'émergence d'unenouvelle forme d'eugénisme, en France comme dans d'autres pays occidentaux, questionne l'éthique des pratiques médicales depuis les années 1990, en particulier depuis l'affaire Perruche. Avec l'adoption de la première loi de bioéthique en 1994, la France condamne officiellement toute pratique de sélection eugénique collective, au titre des « crimes contre l'espèce humaine » ; cependant, ce pays autorise une sélection individuelle des naissances. Le débat autour de l'eugénisme se réactive à travers des questionnements liés à des pratiques médicales telles que lediagnostic prénatal (DPN), lediagnostic préimplantatoire (DPI), et la forme d'avortement sélectif définie commeinterruption médicale de grossesse (IMG) dans les lois françaises, autorisée à tout moment en cas de suspicion de maladie génétique ou de handicap graves. Les futurs parents peuvent éviter de donner naissance à des enfants suspectés ou détectés porteurs de handicaps tels qu'unetrisomie 21 ou unnanisme, différentes personnes concernées par ces handicaps estimant que la disparition de ces catégories humaines relève de l'eugénisme. Ces questions donnent lieu à de longs débats entre médecins,éthiciens, philosophes, responsables associatifs et personnalités politiques ; elles influencent aussi lesrévisions de lois de bioéthique en France.

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