1 Lumière sur...
L’archéologie est une discipline scientifique qui cherche à reconstituer les différents aspects des sociétés passées, de comprendre les changements culturels et les relations entre les civilisations et leur environnement. Dans sa démarche intellectuelle, l'archéologie utilise une panoplie de disciplines incluant les sciences naturelles et les sciences humaines pour mener à la compréhension du phénomène humain passé et dans une perspective philosophique, à la compréhension du phénomène humain présent et à l'appréhension du phénomène humain futur. Pour aller plus loin : parcourir lescatégories du domaine de l'archéologie ou explorer labanque des documents multimédia. |

Chemtou ouChimtou (شمتو) est un site antique du Nord-Ouest de laTunisie où se trouvent les ruines de Simitthu (Simithu ouSimitthus), cité rattachée à la province d’Afrique proconsulaire à l’époque romaine.
Bourgade numide fondée auIVe – Ve siècleav. J.-C., elle se romanise avant de s'éteindre vers leIXe – Xe siècle. Localisée à une vingtaine de kilomètres de l’actuelle ville deJendouba, à proximité de lafrontière tuniso-algérienne, elle se trouve au carrefour de deux importantes routes : celle qui relieCarthage àHippo Reggius (actuelleAnnaba) et celle qui relie Thabraca (actuelleTabarka) àSicca Veneria (actuelleLe Kef). Elle est surtout connue pour sescarrières, d’où lemarbre jaune antique (marmor numidicum ougiallo antico) était extrait ; il s'agissait de l’un desmarbres les plus précieux de l’Empire romain.
Avec des vestiges s'étendant sur une période de 1 500 ans, le site est vaste de plus de 80hectares et fouillé de façon incomplète : après une fouille partielle à la fin duXIXe siècle, une campagne de fouilles réalisée depuis la fin desannées 1960 par une équipe archéologiquetuniso-allemande a permis de mettre au jour certains éléments de la cité, ainsi qu’unevoie la reliant à Thabraca et permettant d’acheminer le marbre vers lamer Méditerranée. Les vestiges exhumés sont typiques des cités romaines avectemples,thermes,aqueduc,amphithéâtre ainsi que logements pour lesouvriers carriers dont le nombre pouvait dépasser un millier.
En 2012, le gouvernement tunisien propose deux éléments du site pour un futur classement sur laliste du patrimoine mondial de l’Unesco : la nécropole numide, en tant que partie des mausolées royaux de Numidie, de la Maurétanie et des monuments funéraires pré-islamiques, ainsi que les carrières antiques de marbre numidique.
Simitthu est aussi unévêchétitulaire de l’Église catholique romaine.
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Lapériode des Printemps et Automnes ou périodeChunqiu (pinyinChunqiusin. 春秋) désigne, dans l'histoire de Chine, la première partie de la dynastie desZhou orientaux (Dong Zhou东周, 771-256 av. J.-C.), c'est-à-dire une période allant d'environ 771 à 481/453 av. J.-C. Elle tire son nom desAnnales des Printemps et Automnes, une chronique des événements survenus entre 722 et 481 av. J.-C. issue des scribes de l'État deLu mais concernant aussi les autres États. Durant lapériode des Zhou de l'Ouest (c. 1045-771 av. J.-C.), les nombreux petits États qui s'étendent dans la vallée du fleuve Jaune (Huang He) et ses alentours jusqu'au cours du fleuve Bleu (Yangzi Jiang) connaissent sous l'égide des roisZhou un régime qui a pu être qualifié de « féodal », reposant sur les liens de parenté et d'allégeance entre clans aristocratiques, dont les pratiques rituelles sont dominées par le culte des ancêtres. Mais après la prise de leur capitale en 771 av. J.-C. et son déplacement plus à l'est, les nouveaux rois Zhou « orientaux » n'exercent plus qu'une autorité symbolique, et s'affirment alors des princes puissants qui exercent temporairement la fonction d'« hégémon », leur assurant la direction de coalitions militaires regroupant plusieurs principautés. Mais aucune des grandes puissances (Qi,Jin,Chu,Qin,Wu,Yue) n'arrive jamais à exercer une hégémonie durable et à regrouper tous les pays Zhou sous sa coupe, entraînant progressivement la Chine dans une phase de conflits de plus en plus aigus. Cette évolution politique s'accompagne d'évolutions sociales et culturelles, surtout évidentes à partir de la seconde moitié duVIIe siècle av. J.-C. : d'abord fidèles aux traditions héritées de la période desZhou occidentaux, avec une culture relativement homogène, les principautés dégagées de l'autorité et l'influence dominante de l'ancien centre politique et culturel affirment leur autonomie. Cette période voit donc des cultures régionales émerger, visibles notamment dans l'art et les pratiques funéraires, tandis qu'un nouvel ordre politique se met lentement en place, substituant à l'ancien ordre fondé sur des rapports personnels et les lignages une nouvelle organisation politique et sociale plus abstraite et systématique, qui est consacrée par la suite sous lesRoyaumes combattants. Les modes de pensée évoluent aussi à la fin de la période, avec notamment la figure deConfucius qui, tout en se voulant un restaurateur de l'ancienne tradition Zhou pose les bases d'une nouvelle façon de penser l'homme et l'action politique. |
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