Porcelette | |
![]() Une vue du village de Porcelette. | |
![]() Blason | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Saint-Avold Synergie |
Maire Mandat | Marie-France Guerriero 2020-2026 |
Code postal | 57890 |
Code commune | 57550 |
Démographie | |
Gentilé | Porcelettois |
Population municipale | 2 435 hab.(2022![]() |
Densité | 181 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 09′ 26″ nord, 6° 39′ 23″ est |
Altitude | Min. 213 m Max. 342 m |
Superficie | 13,44 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Porcelette (ville isolée) |
Aire d'attraction | Saint-Avold (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Avold |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
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Porcelette est unecommune française située dans ledépartement de la Moselle, enrégionLorraine, dans la grande région administrativeGrand Est. Elle est localisée dans la région naturelle duWarndt et dans le bassin de vie de laMoselle-Est.
Levillage de Porcelette se situe entre lesagglomérations deSaint-Avold et deCreutzwald, au cœur d’une profondevallée entourée deforêts, dans lemassif duWarndt.
La commune est située dans lebassin versant du Rhin au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Bisten et le ruisseau de Diesen[Carte 1].
LaBisten, d'une longueur totale de 15,8 km en France, est une rivière franco-allemande qui prend sa source dans la commune deBisten-en-Lorraine et conflue avec laSarre, en rive gauche, àWadgassen, enAllemagne[1].
Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement délimité par un triangle formé par les villes deCreutzwald,Faulquemont etForbach, d'une superficie de 576 km2, a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est larégion Grand Est[2]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources eneau superficielle etsouterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE duBassin Rhin-Meuse[3].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Bisten, peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Pour des articles plus généraux, voirClimat du Grand Est etClimat de la Moselle.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[4]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,7 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 793 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, « Seingbouse », sur la commune deSeingbouse à 14 km àvol d'oiseau[6], est de10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de37,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de−17 °C, atteinte le[Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié parMétéo-France en novembre 2022[10].
Au, Porcelette est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle appartient à l'unité urbaine de Porcelette[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Avold (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,2 %), zones agricoles hétérogènes (15 %), zones urbanisées (12,9 %), prairies (9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), mines, décharges et chantiers (3,8 %), zones humides intérieures (2,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Les vestiges d’unevoie romaine ont été découverts sur le ban de la commune, menant au village voisin deBoucheporn, centre important de production decéramique sigillée durant l’époque gallo-romaine. De plus, unenécropolegallo-romaine se situe sur son ban, ce qui confirme une occupation du lieu depuis l’Antiquité.
Lenom du village rappelle celui de son fondateur,Jean des Porcelets de Maillane,évêque de Toul etabbé commendataire de l’abbaye bénédictine de Saint-Avold (1581-1624). Lesanglier présent sur leblason du village rappelle également lesarmoiries de lafamille des Porcelets. Le terrain sur lequel est fondé le village de Porcelette appartenait aux domaines fonciers de l’abbaye de Saint-Avold, dontMgr des Porcelets de Maillane autorise ledéfrichement pour les promoteurs notables deBoucheporn et Saint-Avold, contre certaines redevances. Ainsi est créé sur le domaine royal dechasse de l’évêque de Metz, en1611, un village d’une trentaine demaisons, au lieu-ditKrienwald ouCrewald. En1621, on compte déjà cinquante-cinq chefs de famille,bourgeois,laboureurs, propriétaires et journaliers.
Laguerre de Trente Ans (1618-1648) décime la localité et ce n’est qu’après letraité de Nimègue de1678 et letraité de Ryswick en1697 que lapaix s’installe de façon durable dans la région. Le repeuplement et la réorganisation foncière peuvent alors se rétablir. Durant larévolution de1789, le village fait partie dudistrict de Sarrelouis, qui prend lenom deSarrelibre. Il dépend tour à tour ducanton deBerus en1790, deBisten-en-Sarre en1795, deSarrelouis en1802 et enfin deBouzonville en1815. Ce n’est qu’en1829 qu’il est définitivement rattaché aucanton de Saint-Avold, avec le village deDiesen comme annexe de1811 à1954.
Après l’annexion de l’Alsace-Moselle auReich en1871, les mouvements migratoires s’accélèrent vers lescolonies et vers larégion parisienne. Durant les deuxguerres mondiales, lagermanisation et l’évacuation provoquent la dispersion d’un grand nombre d’habitants dans toute laFrance, et ce jusqu’à lalibération en1945. Le nom de la commune en allemand estGrünwald.
Depuis1950, l’expansion desHouillères du Bassin de Lorraine, puis la création de laplate-forme chimique àCarling-Saint-Avold, apportent la prospérité et dynamise l’urbanisation par la création de plusieurslotissements. Lepuits de Vernejoul, dont les travaux débutent en1954, est opérationnel dès1959, mais la conjoncture économique de l’époque le maintiendra à l’arrêt. Il sert cependant de puits d’aération pendant de longues années. Transformés en centre aéré dans lesannées 1960, les bâtiments accueillent pour la journée les enfants du personnel desHBL, des villages etcités du bassin houiller. Démonté et reconstruit entre1980 et1985, il sert de puits principal de remontée ducharbon, pour l’unité d’exploitation dela Houve. Unlavoir ultra moderne est également installé à proximité. Ces installations fonctionnent jusqu’en2004, fin de l’exploitation minière. Lepuitsde Vernejoul et lelavoir sont démolis le[18]. Ils sont remplacés par le parc d’activités Composite Park.
Les maires de la commune depuis la Révolution française[19].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1792 | Hénin Nicolas | |||
An VIII (1800) | Jean-François Couturier | |||
1808 | 1812 | Nicolas Hénin | ||
1813 | 1824 | Charles Genvot (Genevaux) | ||
1824 | 1829 | Nicolas Hénin (fils) | ||
1829 | 1830 | Pierre Muller | ||
1830 | 1837 | Mathias Weber | ||
1837 | 1843 | Jean Kirchmann | ||
1843 | 1848 | Jean-Pierre Dorr | ||
1848 | 1852 | Julien Wagmann | ||
1852 | 1855 | Nicolas Genvo (Genevaux) | ||
1855 | 1858 | Louis Dorr | ||
1858 | 1871 | Pierre Ney | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1871 | démissionne | Genvot Henry (Genevaux) | ||
1872 | 1873 | Lambert Nicolas | ||
1873 | 1876 | Jean-Georges Dorr | ||
1876 | 1879 | Jean Bourger | ||
1879 | 1881 | Nicolas Hochard | ||
1881 | 1883 | Jean Baldauff | ||
1883 | 1886 | Déchoux | ||
1886 | 1889 | Jean Baldauff | ||
1889 | 1897 | Dorr | ||
1897 | 1900 | Dorr | ||
1900 | 1902 | Genevaux | ||
1902 | 1911 | Nicolas Fischer | ||
1911 | 1920 | Pierre Nicolas | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1920 | 1932 | Henri Wermeister | ||
1932 | 1940 | Nicolas Genevaux | ||
1940 | 1945 | La commune est rattachée àL'Hôpital et administrée par le commissaire allemand Edelmann | ||
1945 | 1953 | Auguste Baroth | ||
1953 | 1981 | Pierre Baroth | ||
1981 | mars 2008 | René Olier | SE | |
mars 2008 | juillet 2020 | Eddie Muller | SE[20]. DVD[réf. nécessaire] | Préparateur en pharmacie[réf. nécessaire] |
juillet 2020 | septembre 2020 | Alain Risch | agent de maîtrise retraité | |
septembre 2020 | En cours | Marie-France Guerriero |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2022, la commune comptait 2 435 habitants[Note 4], en évolution de −2,21 % par rapport à 2016 (Moselle : +0,52 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1836 | 1841 | 1861 | 1866 | 1871 | 1875 |
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532 | 654 | 902 | 1 146 | 1 192 | 1 102 | 1 156 | 1 058 | 1 137 |
1880 | 1885 | 1890 | 1895 | 1900 | 1905 | 1910 | 1921 | 1926 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 132 | 1 001 | 1 058 | 1 036 | 1 098 | 1 250 | 1 326 | 1 325 | 1 443 |
1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 |
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1 463 | 1 453 | 1 503 | 1 183 | 1 553 | 1 659 | 1 918 | 2 097 | 2 322 |
1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2022 | - | - | - |
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2 458 | 2 466 | 2 469 | 2 528 | 2 480 | 2 435 | - | - | - |
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Communes de laMoselle Les villes de plus de 2 000 habitants | |
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