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Populisme de droite

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Lepopulisme de droite est uneidéologie politique qui combine les valeurs de l'extrême droite ou de ladroite avec les thèmes et la rhétorique dupopulisme.

Depuis les années 1990, plusieurs partis populistes de droite sont entrés dans les parlements nationaux (Canada,Chili,France,Israël,Norvège,Pologne,Russie,Roumanie), et ont même intégré des coalitions gouvernementales (Autriche,Pays-Bas,Danemark,Italie).

Théorisation et dynamique

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Cette rhétorique est souvent constituée de sentimentsanti-élitistes,antisystèmes et parlant au noms des « petites gens »[1][source insuffisante].

En Europe, le populisme de droite est souvent désigné pour décrire des groupes, des personnalités et des partis politiquesopposés à l'immigration, en particulier venant du monde islamique et africain, eteurosceptique. Le populisme de droite dans le monde occidental est généralement, mais pas exclusivement, associé avec des idéologies comme lenéonationalisme, l'antimondialisme[2], lenativisme[3],[4], leprotectionnisme[5] et l'opposition à l'immigration.

Pour le chercheur Arthur Borriello, le populisme ne suit pas seulement« une logique politique de dichotomisation de l’espace social, entre le peuple et les élites considérées comme responsables de la frustration du plus grand nombre », comme théorisé parErnesto Laclau, mais recèle également« un contenu politique (ce n’est pas une pure logique formelle, comme le concevait Laclau) : en tant que mouvement populaire, il vise à une extension des droits politiques et sociaux des classes populaires ». Il considère ainsi que le populisme est« fondamentalement « de gauche », ou en tout cas, orienté vers l’émancipation populaire », indiquant :« Les éléments de populisme qu’on prête souvent à l’extrême droite ne sont, à mon sens, que des accessoires rhétoriques et ne constituent pas du tout le socle de l’extrême droite, qui est axée autour de thèmes nationalistes et autoritaires et n’a pas pour priorité une extension du domaine des droits des « petites gens », bien au contraire. Au risque d’être contre-tendance, j’irais même jusqu’à dire que le populisme de droite est une contradiction dans les termes, d’une certaine façon »[6].

Selon le journaliste et essayiste Daniel Binswanger, la perte de la croyance dans leprogrès, observée au début duXXIe siècle,« est une des donnes fondamentales qui expliquent la résurgence du populisme de droite »[7].

Par pays

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Allemagne

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Depuis 2013, le parti de droite populiste le plus populaire en Allemagne estAlternative pour l'Allemagne (AfD)[8] qui a réussi à terminer troisième auxélections fédérales allemandes de 2017, devenant le premier parti populiste de droite à entrer auBundestag. Auparavant, les partis de droite populiste n'avaient obtenu de sièges que dans les parlements des États allemands ; il obtient par ailleurs de très bons résultats lors d'élections régionales, comme enSaxe ou enBrandebourg, où il termine deuxième. Le mouvementPEGIDA est aussi considéré comme étant de droite populiste pour sa rhétorique anti-migrants et anti-islamisation[9],[10].

Au niveau régional, les mouvements de droite populiste commePro NRW etCitoyens en colère attirent sporadiquement un certain soutien. En 1989,les Républicains dirigés par Franz Schönhuber sont entrés à laChambre des députés et ont obtenu plus de 7 % des voix auxélections européennes de 1989, avec six sièges auParlement européen. Le parti a également remporté deux sièges auLandtag de Bade-Wurtemberg à deux reprises en 1992 et 1996, mais après 2000, l'électorat du parti s'est ensuite dirigé vers de l'Union populaire allemande et leParti national-démocrate d'Allemagne.

Autriche

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Le principal parti de droite populiste autrichien est leParti de la liberté d'Autriche (FPÖ). À partir de 1986, le parti change d'orientation politique passant dulibéralisme économique aunationalisme allemand d'extrême droite, sous la direction deJörg Haider[11]. Le parti participa à plusieurs gouvernements en1983, en1986, au sein de lacoalition rouge-bleue aux côtés des socialistes duSPÖ, ainsi qu'entre2000 et2005 aux côtés deschrétiens-démocrates de l'ÖVP. En 2005,Heinz-Christian Strache devient président du parti et le parti commença à regagner du terrain aux élections. Lors deslégislatives de 2017, le parti finit troisième avec 25,97 % des voix et s'allia avec l'ÖVP pour former legouvernement Kurz I où le FPÖ obtint plusieurs ministères régaliens[12].

Belgique

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EnBelgique, les principaux partis de droite populiste néerlandophones sont leVlaams Belang et laN-VA, qui ont recueilli respectivement 11,95 % des voix et 18 élus, et 16,03 % des voix et 25 élus auxélections fédérales belges de 2019. En Belgique francophone, le principal parti de droite populiste dans est leParti populaire, qui a recueilli 1,11 % des voix lors des élections fédérales de 2019.

Canada

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LeCanada a une histoire de partis et de politiciens populistes de droite, principalement dans l'Ouest canadien, en raison notamment de l'idée d'aliénation de l'Ouest. LeParti Crédit social du Canada réussit à remporter constamment des sièges enColombie-Britannique, enAlberta et enSaskatchewan, mais est tombé dans l'obscurité dans les années 1970.

À la fin des années 1980, leParti réformiste du Canada, dirigé parPreston Manning, est devenu un autre mouvement populiste de droite formé en raison des politiques duParti progressiste-conservateur du Canada, decentre-droit, qui ont aliéné de nombreuxBlue Tories et conduit à un sentiment de négligence dans l'Ouest canadien. Motivé initialement par un désir de donner une voix à l'Ouest canadien, le Parti réformiste a élargi sa plateforme pour inclure un mélange de politiquessocialement conservatrices et populistes de droite. Il est passé d'un parti marginal à une force politique majeure dans les années 1990 et est devenu le parti de l'opposition officielle avant de devenir l'Alliance canadienne. L'Alliance a finalement fusionné avec le Parti progressiste-conservateur pour former l'actuelParti conservateur du Canada, après quoi la faction de l'Alliance a abandonné certaines de ses idées populistes et socialement conservatrices.

Ces dernières années, des éléments populistes de droite ont existé au sein du Parti conservateur du Canada et des partis provinciaux traditionnels, notamment la députée ontarienneKellie Leitch ; l'homme d'affairesKevin O'Leary; lepremier ministre du QuébecFrançois Legault ; l'ancienmaire de TorontoRob Ford ; et son frère, lepremier ministre de l'OntarioDoug Ford.

En août 2018, le député conservateurMaxime Bernier quitte le parti et fonde le mois suivant leParti populaire du Canada, qui s'est autoproclamé constituer un « populisme intelligent » et a été décrit comme un mouvement « populiste de droite ». Bernier a perdu son siège auxélections fédérales de 2019, et le Parti populaire recueille un peu plus de 1 % des voix . Toutefois, lors desélections fédérales de 2021, il enregistre de meilleures performances et obtient près de 5 % du vote populaire[13].

Pierre Poilievre, décrit comme populiste par certains journalistes[14], remporte l'élection à la direction du Parti conservateur du Canada en 2022 et devient simultanément le chef du parti et de l'Opposition officielle. Certains journalistes ont comparé Poilievre aux populistes républicains américains tels queDonald Trump etTed Cruz ; cependant, de nombreux journalistes ont rejeté ces comparaisons en raison des positions de Poilievre en faveur dudroit à l'avortement, de l'immigration et dumariage homosexuel[15].

Danemark

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Conférence de presse du leader duParti populaire danois,Kristian Thulesen Dahl.

Au début des années 1970, leParti du progrès était l'un des plus grands partis de droite populiste d'Europe. Lors deslégislatives de 1973, elle devient la deuxième force politique du pays avec 16 % des voix.

Il fut peu à peu supplanté par leParti populaire danois, qui obtient auxlégislatives de 2015 21 % des voix et 37 siège au Parlement. Ce parti soutient une réduction de l'immigration venant de pays non-occidentaux et l'assimilation culturelle des migrants[16]. Cependant, étant donné l'appropriation du thème de l'immigration par l'ensemble de la classe politique, le Parti du progrès a obtenu un très mauvais score en2019, avec 8,73 % et 16 députés.

En 2015 apparaîtLa Nouvelle Droite et en 2022 lesDémocrates danois[17].

États-Unis

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Finlande

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La Finlande est le pays nordique avec la plus ancienne tradition populiste de droite, avec le Parti rural (1959-1995) puis le Parti des Finlandais, qui a obtenu 20,1% des voix auxélections législatives de 2023[17].

France

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Le principal parti populiste de droite français est leRassemblement national (RN)[18], même si ce parti ne se revendique pas d'extrême droite ou de droite. C'est l'un des plus grands partis populistes de droite en Europe.

Grande-Bretagne

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Le principal parti populiste de droite anglais estUKIP. Anti-immigration et eurosceptique, il contribua notamment à la victoire du référendum pour la sortie de l’union européenne, leBrexit, que ses membres réclamaient depuis la naissance du parti. Cependant, depuis la victoire duBrexit, le parti obtient de faibles scores, étant notamment concurrencé par leParti du Brexit.

Grèce

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Le parti populiste de droite grec le plus connu estSolution grecque, qui parvient à entrer au parlement en2019 avec 3,70 % et 10 députés.

L'Alerte populaire orthodoxe est aussi quelquefois cité comme étant de droite populiste[19],[20],[21].

Italie

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En Italie, le parti de droite populiste le plus en vue est laLigue du Nord (LN). C'est un parti initialementrégionaliste[22] etfédéraliste, fondé par plusieurs partis régionaux dunord de l'Italie.

Avec la montée de l'immigration en Italie depuis la fin des années 1990, le LN se tourna de plus en plus à la critique de l’immigration de masse en Italie. Le parti, qui s'oppose également à l'immigration clandestine, est critique envers l'islam et propose la sortie de l'Italie de lazone euro. Il est considéré comme un mouvement eurosceptique et, en tant que tel, a rejoint le groupeEurope libertés démocratie auParlement européen après leélections européennes de 2009. Le parti participa à plusieurs gouvernement dont l'actuel avec leMouvement 5 étoiles.

Un certain nombre de partisnationaux conservateurs,nationalistes et populistes de droite sont bien implantés, en particulier dans leLatium, dans la région deRome et dans lesud de l'Italie. La plupart d'entre eux sont les héritiers duMouvement social italien (un partinéo-fasciste, dont le meilleur résultat a été de 8,7% des voix à l'élection générale de 1972) et de son successeur, l'Alliance nationale (qui a obtenu 15,7% des voix auxélections générales de 1996) . Ils comprennent lesFrères d’Italie (4,4% en 2018),La Droite (2,4% en 2008),CasaPound (0,95% en 2018),Flamme tricolore (0,9% en 1996) etForza Nuova (0,67% en 2006).

Norvège

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LeParti du progrès est souvent considéré comme populiste de droite. Il devient l'un des principaux partis norvégien dès 1989 et entre dans la coalition gouvernementale en 2013 à l'issue des législatives de 2013[23], jusqu'en 2020[17].

Pays-Bas

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Le principal parti de droite populiste des Pays-Bas est lePVV, qui a recueilli 13,1 % des voix et 20 sièges lors desélections législatives de 2017.

Pologne

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Le plus grand parti de droite populiste polonais est le partiDroit et justice, parti majoritaire à laDiète et celui de la première ministreBeata Szydło. Le parti combineconservatisme social,réduction de l'immigration,protectionnisme et soutien fort à l'OTAN[24].

Suède

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En Suède, lesDémocrates de Suède, dont plusieurs membres fondateurs ont des liens avec la mouvancenéonazie, entament un processus de déradicalisation puis réalisent une percée électorale à partir 2010. Ils participent depuis 2022 à un accord de coopération gouvernementale[17].

Suisse

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Le principal parti populiste de droite de Suisse est l'UDC, qui est arrivé en tête desélections fédérales suisses de 2015, en recueilliant 29,4 % des voix et 65 sièges. C'est un parti de droite radicale, anti-immigration, eurosceptique, qui prône l'agrarisme, lenationalisme, lelibéralisme économique, et l'isolationnisme.

Partis de droite populiste dans le monde

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Notes et références

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Voir aussi

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