De haut en bas et de gauche à droite : l'Hôtel-de-Ville, l'église Saint-Michel ; le lac ; la Touques ; le monument aux morts ; maison à pan de bois ; siège de la Vicomté d'Auge ; l'office du tourisme ; ancien couvent des Dominicains.
À dix minutes de laCôte Fleurie, la ville de Pont-l'Évêque, nichée dans la vallée de laTouques, condense tous les attraits de la Normandie augeronne : édifices à pans de bois decouleur sang de bœuf, bleu ou vert, nombreux cours d'eau, campagne vallonnée et verdoyante, gastronomie locale (le fameuxpont-l'évêque, lecidre de Normandie).
La commune est située dans lebassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Touques, la Calonne, l'Yvie, le Douet[2], le canal 01 de la commune de Pont-l'Evêque[3], un bras de la Touques[4], un bras la Rivière Morte[5], le cours d'eau 01 des Hunières[6], le ruisseau de la Grange Cairon[7], le canal 02 de la commune de Reux[8] et un autre petit cours d'eau[9],[Carte 1].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le lac de Pont-l'évêque (58ha)[Carte 1],[14]. Il a été formé par la carrière creusée par l'extraction des remblais de l'autoroute A13 et transformé en centre de loisirs estival.
Au, Pont-l'Évêque est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[25].
Elle appartient à l'unité urbaine de Pont-l'Évêque, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[26],[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Trouville-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[1]. Cette aire, qui regroupe35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[27],[28].
La ville s'étend principalement le long de l'ancienneRN 175 (actuelle RD 675) à mi-chemin entreDeauville etLisieux, au milieu d'herbages d'embouche d'où les deux bœufs du blason de la ville.
Le nom de la localité est attesté sous les formesPons Episcopi auXIIe siècle[30],[31];Pont le Vesque en 1297[32].
Établie à la confluence de trois rivières (laTouques, laCalonne et l'Yvie), elle tient son nom d'un pont que l'un des premiers évêques de Lisieux avait fait bâtir[33] et dont il percevait les revenus.
Au cours de la période révolutionnaire de laConvention nationale (1792-1795), la commune a porté successivement les noms dePont-Châlier, dePont-Chartier et dePont-Libre.
Pont-l'Évêque, touchée par lesguerres de Religion, connaît ensuite une ère de calme et de prospérité.
Vers 1768, la ville compte environ 483 feux. Elle est alors le chef-lieu del'élection de Pont-L'Évêque qui s'étend principalement entre les rivières Touques et Dives couvrant quelque 133 paroisses et communautés pour un total d'environ 8 691 feux. On y retrouve aussi unbailliage,une maîtrise-particulière des eaux et forêts, un couvent de religieuses et une belle église paroissiale dédiée à St-Michel. Fait notable pour l'époque, il s'agit d'une ville ouverte, sans murailles ni château[34].
La ville est desservie de 1904 à 1933 par une ligne dechemin de fer secondaire àvoie métrique provenant de Cormeilles, exploitée pour le compte du Département par laCompagnie du chemin de fer d'intérêt local de Cormeilles à Glos Montfort et ext.[35].
Durant laSeconde Guerre mondiale, le docteur Étienne Grandrie a été parmi les premiers résistants affiliés auréseau Hector avec Georges Castelain[36]. En 1943, Fernand Coudrey et son frère André puis Siméon Tihy sont recrutés dans le réseau Jean-Marie Buckmaster[37]. À l'issue de laSeconde Guerre mondiale, le, après trois jours de combat, la ville détruite à 65 % est libérée par les Alliés.
Le, la commune absorbeCoudray-Rabut à la suite d'un arrêté préfectoral du[38].
Au second tour desélections municipales de 2014 dans le Calvados, la liste DVD menée par le maire sortant Yves Deshayes obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec1 076 voix (56,01 %, 21 conseillers municipaux élus dont 13 communautaires), devançant largement celle, également DVD, menée par Éric Huet, qui a recueilli845 voix (43,98 %, 6 conseillers élus dont 3 communautaires). Lors de ce scrutin, 38,81 % des électeurs se sont abstenus[39].
Au premier tour desélections municipales de 2020 dans le Calvados, les électeurs de lacommune nouvelle (intégrant donc le territoire de l'ancienne commune deCoudray-Rabut) ont donné lamajorité absolue des suffrages exprimés à la liste DVC menée par le maire sortant Yves Deshayes, qui a recueilli1 057 voix (69,26 %, 25 conseillers municipaux élus dont 11 communautaires), devançant ainis très largement celle DIV menée par Éric Legoux, qui a obtenu469 voix (30,73 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires). Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 55,89 % des électeurs se sont abstenus[40].
La population des anciennes communes puis de la commune nouvelle est connue par les recensements menés régulièrement par l'Insee. Ces chiffres concernent le territoire de l'actuelle commune nouvelle, y compris donc Coudray-Rabut
En 2022, la commune nouvelle comptait 5 116 habitants[Note 5].
Évolution démographique du territoire de la commune nouvelle tel qu'existant au
1968
1975
1982
1990
1999
2010
2015
2021
3 644
3 913
4 021
4 156
4 466
4 652
4 819
4 953
Nombre retenu à partir de1968 :population sans doubles comptes. Les données présentées sont établies à périmètre géographique identique, dans la géographie en vigueur au. (Source : INSEE RGP 2021[51])
Tout au long de l'année, de nombreuses animations rythment la vie des Pontépiscopiens et des visiteurs : marchés traditionnels, fête du Fromage, foire aux arbres, etc.
Le lac de Pont-l'Évêque permet des activités durant la période estivale : baignade, jet-ski, nuit à bord de chalet sur l'eau, pédalo, tyrolienne géante, parcours accro-branche pour les petits, quads pour les petits et restaurant.
Bénéficiant d'une situation géographique favorable et d'un réseau de transport étendu (autoroute A13,gare SNCF sur la ligne Paris - Deauville,aéroport de Saint-Gatien), la ville de Pont-l'Évêque accueille, pour les week-ends ou les vacances, de nombreux visiteurs appréciant le calme de la campagne, la convivialité de la ville et les multiples activités proposées dans un cadre accueillant : le lac de Pont-l'Évêque et le parc de loisirs (labelliséPavillon bleu), l'espace culturelLes Dominicaines, les visites thématiques de la ville (le Quartier Ancien, la « Joyeuse Prison », ses édifices duXVIIIe siècle, etc.).
L'hôtel de ville, ancien hôtel de Brilly[55], au 58 de la rue Saint-Michel. Il abrite le médaillon de Robert de Flers, offert en 1963 à la ville par son filsFrançois.
Letribunal d'instance, devenu aujourd'hui l'école de musique, situé place du Tribunal.
La fontaine de Brossard, située place du Tribunal. Elle est offerte à la ville par la comtesse Léonce de Brossard. Elle est en fonte et granit. Elle est inaugurée en 1855.
Lesarchives de la Vicomté, situées place du Palais-de-Justice. Le bâtiment est en briques, silex et moellons à deux étages. Les archives de la vicomté d'Auge y étaient conservées.
Le quai des Gabarres.
La rue Vieille : rue pavée, bordée de maisons en pans de bois.
L'auberge de l'Aigle d'Or, maison à pans de bois, située rue de Vaucelles. Construite en 1520.
Statue enbronze deRobert de Flers, située place Robert de Flers, réalisée parPhilippe Besnard et inaugurée le. En 1941, elle est déboulonnée et fondue pendant l'occupation, dans le cadre de lamobilisation des métaux non ferreux. Le piédestal est resté vide. Le piédestal a été déplacé par la suite dans le jardin Jean Bureau, situé derrière la mairie.
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 29/07/2024 à 02:06 TU à partir des 59 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/07/2019 au 01/06/2024.
↑Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Expilly, Abbé Jean-Joseph, Chanoine-trésorier en dignité du chapitre royal de Tarascon, des académies royales des sciences & belles-lettres de Lorraine, de Prusse, de Suède, de Dijon, &c.,Pont-l'Évêque, inDictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Tome cinquième N-Q, Amsterdam, 1768, p. 760
↑Marie-Jo Bonnet, Pont-L'Evêque sous l'Occupation, Ed. Orep, 2024
↑Marie-Jo Bonnet, Un réseau normand ecrifié, Manipulations anglaises sur un groupe de résistants infiltré par les Allemands, Ed. Ouest-France, 2016.(ISBN978-2-7373-7006-9)
↑Journal officiel de la République française. Lois et décrets, parution 4 juin 1943, (en ligne).
↑Laurent Telo, « Benjamin et David de Rothschild, cousins ennemis »,Le Monde, 16/4/2015 mis à jour le 20/4/2015(lire en ligne, consulté le).
↑« André Desperrois estime avoir accompli son devoir »,Ouest-France,(lire en ligne, consulté le)« À bientôt 49 ans de mandat, André Desperrois quittera la mairie en 2014. [...] En 1995, quand « M. de Rotschild » décide de laisser son fauteuil de maire, il désigne son premier adjoint comme le candidat naturel ».
↑« L'honorariat d'André Desperrois sous le signe de l'émotion »,Ouest-France,(lire en ligne, consulté le).
↑Camille Ruffray, « La success story de l'entreprise familiale Desperrois à Pont-l'Evêque : 60 ans de chantiers uniques »,Le Pays d'Auge,(lire en ligne, consulté le).
↑« Yves Deshayes a été installé officiellement à la mairie »,Ouest-France,(lire en ligne, consulté le)« Yves Deshayes, seul candidat à ce poste, a été proclamé maire, avec 24 voix et trois bulletins blancs ».
↑Emeline Bertel, « Pont-L'Évêque : Yves Deshayes élu maire de la commune-nouvelle »,Le Pays d'Auge,(lire en ligne, consulté le)« Suite à la fusion avec la ville historique de Coudray-Rabut, une élection lors du conseil municipal du jeudi 3 janvier 2019 a eu lieu et Yves Deshayes a été réélu maire [...] Yves Deshayes, seul candidat au poste de maire de la commune-nouvelle, a été élu avec 33 voix sur 35 votes exprimés, deux bulletins ayant été considérés comme blancs ».