La commune est située dans lebassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Somme canalisée, le canal, le Marais[7] et un autre petit cours d'eau[Carte 1].
Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de laSomme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[9].
Au, Pont-Remy est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].Elle est située hors unité urbaine[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[17]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (51,4 %), forêts (20,3 %), prairies (11,3 %), zones urbanisées (9,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %)[20]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le nom de la localité est attesté sous les formesVadum S. Remigii ;Pons Deremii (1100) ;Pont de Remy (1178) ;Pons Remigii (1160) ;Pons S. Remigii (1184) ;Pont de Remi (1184) ;Pont (1192) ;Pontremy (1230) ;Pons Remy (1244) ;Pont à Remy (13..) ;Pont-Remy (1425) ;Port de Remy (1427) ;Pont-S.-Remy (1429) ;Pontdormy (1521) ;Pontdremi (1588) ;Pondremy (1588) ;Pont Dormy (1591) ;Pont d'Ormy (1680)[24].
Un atelier de bouilleur de sel datant de l'âge du fer final a été découvert lors des fouilles réalisées avant les travaux pour la création de l'A16.
Pont-Remy a été le témoin de la dernière campagne de la guerre des Gaules conduite parJules César, et les vestiges d'un campgallo-romain ont été découverts entre Pont-Rémy et Eaucourt (rive droite), près de Liercourt. Vers 1870 fut mis au jour un vase contenant200 pièces romaines en bronze[25]
En 1127, Gauthier de Tyrel, prince de Poix, implante une fondation prieurale dépendant de l'abbaye du Bec d'Halluin.
Les seigneurs portant le nom de Pont Remy avaient le titre de vicomte et aussi de vicomte d'Abbeville par voie héréditaire. Ils figuraient parmi les plus importants seigneurs picards. En 1271, le seigneur de Pont-Remy est un des cinq pairs ducomté de Ponthieu[26].
Les carrières de Pont-Remy sont mentionnées dès 1311, leurs matériaux ont été utilisés notamment pour la construction de l'église Saint-Gilles d'Abbeville et de l'église Saint-Vulfran d'Abbeville. L'une d'elles était encore en exploitation dans les années 1946-1949[27].
Le, lors de lachevauchée, les troupes anglaises d'Édouard III tentent de prendre Pont-Remy pour franchir laSomme mais elles sont repoussées par les troupes françaises de Charles de Beaumont et Jean de Luxembourg (roi de Bohème).
Au mois d'octobre 1415,Henri V, roi d'Angleterre et arrière petit filsd'Édouard III, tente de rejoindreCalais avec son armée après lesiège d'Harfleur. Celle-ci, frappée par ladysenterie, doit rentrer en Angleterre au plus vite. Pour ce faire, le roi d'Angleterre et ses gens doivent traverser laSomme, or une grande partie des ponts sur celle-ci sont rompus ou fort défendus par les français, alertés de la retraite des troupes anglaises. Henri V tente de traverser le fleuve à Pont-Rémy, comme son ancêtre, sans plus de succès. La chroniqued'Enguerrand de Monstrelet raconte[28]:
« Et le dimanche treizième jour d'octobre [Henri V] fut logé à Bailleul en Vimeu. Et de là passant pays, envoya grand nombre de ses gens pour gagner le passage du pont de Remy ; mais les seigneurs de Gaucourt et du Pont-de-Remy avec ses enfants et grand nombre de ses gens d'armes défendirent bien et roidement le dit passage contre iceux Anglois ; pour quoi le roi d'Angleterre, non pouvant passer, s'en alla loger à Hangest-sur-Somme et ès villages à l'environ[28].»
L'armée française alors àAbbeville ne réussira pas à empêcher la traversée de laSomme par l'armée anglaise, entreVoyennes etBéthencourt, mais elle lui barrera définitivement la route, en vain, le 25 octobre 1415 lors de la terriblebataille d'Azincourt[28].
Pont-Remy, au tout début duXXe siècle. La carte postale indique qu'un port est aménagé sur laSomme.
Dans le cadre des dispositions de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République du, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveauschéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du Département, et notamment la « fusion des communautés de communesAuthie-Maye, deNouvion et du Haut Clocher ». Malgré le souhait de Pont-Remy, qui aurait souhaité rejoindre l'Abbevillois[32], cette fusion intervient le et la commune est donc membre de la nouvelleCommunauté de communes Ponthieu-Marquenterre, ce qu'elle conteste sans succès devant le Tribunal administratif d'Amiens[33]. La commune a décidé de faire appel de ce jugement[34] et sollicite l'arbitrage du Président de la République[35].
Lors du dévoilement du palmarès, à Amiens-Mégacité, pour les assises régionales duconcours des villes et villages fleuris, le5 novembre 2015, la ville obtient directement deux fleurs pour ses efforts en matière d'environnement[40].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[45].
En 2022, la commune comptait 1 467 habitants[Note 2], en évolution de −0,47 % par rapport à 2016 (Somme : −1,26 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Autrefois, le village a vécu essentiellement de l'agriculture, mais aussi de ses nombreux moulins à eau et de ses carrières souterraines de craie qui vont contribuer à la construction de la collégiale d'Abbeville, Saint-Gilles et des fontaines publiques d'Amiens.
Une autre activité fut prépondérante : le halage des gribannes sur le fleuve Somme. Un important courant rendait nécessaire l'appoint d'un attelage de près de 60 haleurs. Cette obligation fut l'objet d'un rançonnage de leur part, qui prit fin avec la Révolution.
En 1830, Vaysson implante sa filature de laine (500 emplois). Liénard, filature de chanvre, tissage de voiles (900 emplois). Compagnie Linière filature de lin, tissage de linges fins (1 600 emplois). Rachat par Saint Frères en 1890, tissage de toile à sac, filature de jute qui fermera ses portes en 1933 : 473 licenciements (principalement des femmes) ; fermeture du tissage en, reclassement dans les autres usines. Usine Linet, traitement du phosphate de chaux : création en 1934, fermeture en 1988. En 1971, installation des Ets Huret, fleuron de l'industrie cycliste (dérailleurs) des années 1960/1970, fermeture fin 1989. 1991 : La Société TDI réoccupe les lieux ; TDI est spécialisé dans le négoce de visserie, boulonnerie et éléments de fixation pour toutes industries. En 2015,ouverture de la vente en ligne depuis le site internetwww.tdi.fr.
SA GERVOIS Spécialiste du tricot métallique, fabrication d'articles en fils , chaines, ressorts.
D'autres entreprises ont vu le jour, gite, centre commercial ou industries dont notamment l'hypermarchéE. Leclerc implanté à la sortie du bourg en direction d'Abbeville.
Château, forteresse médiévale réaménagée auXIXe siècle dans le style néo-flamboyant[50],[51],[52],[53]. Sa position sur un petit îlot lui a permis de résister aux Anglais lors de laguerre de Cent Ans.
La veille de la funeste bataille de Crécy Jean de Beaumont et Jean de Luxembourg , roi de Bohème infligent aux anglais une défaite. Quelques rues du Luxembourg portent le nom de Pont Rémy avec la mention " victoire de Jean l'aveugle"
Un peu plus tard,Henri II s'y arrêtera, tout commeHenri IV avant de rejoindre Abbeville, et enfin lecardinal de Richelieu qui faillit périr dans l'explosion d'une tour qui servait de réserve de poudre[54].
La seigneurie passe en propriété aux de Waencourt qui luttent contre les Anglo-bourguignons. Siège du château par Philippe de Bourbon duc de Bourgogne.
Propriété de la puissante famille de Créquy, le château passa par alliance dans celle de Blanchefort de Créquy puis dans celle de La Trémoille. Il est vendu en 1720 àMichel Robert Le Peletier des Forts, ancêtre du révolutionnaire le Peletier de Saint-Fargeau dont la fille le vendra en 1817 au comte du Maisniel de Liercourt. Ce dernier fera entièrement restaurer l'édifice en le dotant d'un étonnant et précoce style néo-gothique flamboyant. À la mort de sa descendante, la comtesse de Coux en 1955, le château sombre dans une longue période d'abandon jusqu'à ce qu'il soit inscrit à l'Inventaire des Monuments Historiques et racheté par un propriétaire désireux de le remettre en valeur[55].
Le, la commune achète l'ensemble à Michel de Monicault, le dernier propriétaire. La municipalité envisage d'y créer un parc, au milieu duquel les ruines de l'ancienne forteresse médiévale seront consolidées et valorisées[57].
Tissage Saint Frères, usine en brique en rez-de-chaussée,shed àoculus, boutique coopérative etcité ouvrière construite au début duXXe siècle. L'usine comptait, en 1902, huit chaudières Galloway et neuf autres appareils à vapeur et employait, en 1936, 479 ouvriers[58].
Le chaland gallo-romain « Abugnata » (fille de la rivière) a été reconstitué en 2012 à Pont-Rémy par l'associationAmbiani sur le site d'Arebona[54]. Son modèle est une authentique embarcation découverte dans la tourbe auXIXe siècle àFontaine-sur-Somme (et disparue depuis). Il a été transféré auParc de Samara en 2019[59].
Henry Séné (1889-1961), artiste peintre né à Pont-Remy. Grand voyageur (Maroc,Congo,Brésil,Pérou,Bolivie), il dirigea l'atelier de peinture de l'École des beaux-arts deLa Paz. Il obtint de nombreux prix et récompenses. Son œuvre est conservée dans les musées d'Amiens, Dijon, Honfleur, Paris etMontevideo.
Jean l'Aveugle de Luxembourg (1296-1346), comte, cité parDante Alighieri comme dernier chevalier du Moyen Âge, victorieux à Pont-Remy, en alliance avec le roi de France contre les Anglais.
La Convention le désigne comme1er martyr de laRévolution, lui attribue des obsèques nationales et dépose ses cendres auPanthéon. Sa fille Suzanne, déclarée premièrepupille de la Nation, viendra habiter au château de Pont-Remy.
Le grand-père et le père du peintreAlfred Manessier (1911-1993) : Alphonse Manessier (1849-1923), tailleur puis traceur de pierre, et son deuxième fils Nestor Manessier (1884-1936) sont nés à Pont-Remy. La commune pont-rémoise a rendu un « Hommage à Manessier », le, à l'occasion de la pose de deux plaques : l'une pour nommer « Square Alfred-Manessier » l'espace vert situé entre la mairie et l'église ; l'autre sur la maison où habitaient les grands-parents de l'artiste, sise 17 rue Roger-Salengro (anciennement rue Basse).Les deux enfants du peintre ont offert à la Municipalité deux œuvres de jeunesse de Manessier, peintes à l'huile sur le motif dans le village alors qu'ils n'étaient âgés que de 13 et de 14 ans[réf. nécessaire].
Paul Lamote (1875-1930), né à la Mûre, il fut médecin à Pont-Rémy. Chevalier de la Légion d'honneur et Croix de Guerre pour sa participation à la Première Guerre Mondiale. Il est enterré au cimetière de Liercourt. Un vitrail dans l'église honore son souvenir[60].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Olivier Bacquet, « Chemin de halage : le véloroute arrive à Pont-Rémy : Les travaux d'aménagement d'un véloroute le long de la Somme se poursuivent en 2016. Prochaine étape : la section située entre Cocquerel et Pont-Rémy »,Le Journal d'Abbeville,(lire en ligne, consulté le).
↑Olivier Bacquet, « Marathon et 100 km de la Somme : les spectateurs attendus ce samedi le long du fleuve : Le marathon et les 100 km de la Somme se courent ce samedi 12 octobre sur la véloroute le long de la Somme. Pont-Rémy et Bourdon sont au cœur de cet événement sportif »,Le Journal d'Abbeville, 11/10/2019https://actu.fr/hauts-de-france/pont-remy_80635/marathon-100-km-somme-spectateurs-seront-bienvenus-long-fleuve_28348978.html(lire en ligne, consulté le).
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↑Olivier Bacquet, « Long, Pont-Rémy et Saint-Riquier veulent rejoindre l'Abbevillois : Dans le cadre de la réforme territoriale et de la création des futures communautés de communes, Pont-Rémy, Long et Saint-Riquier rejettent une fusion avec Authie-Maye et Nouvion. »,Le Journal d'Abbeville,(lire en ligne).
↑Alexandra Mauviel, « Pont-Rémy n'est (toujours) pas autorisée à rejoindre la communauté d'agglomération de la baie de Somme : La requête a été rejetée par le tribunal administratif d'Amiens. La commune va contester la décision auprès de la Cour d'Appel de Douai (Nord) »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le).
↑Alexandra Mauviel, « Pont-Rémy n'abandonne pas ses rêves d'Agglomération : La commune veut quitter la communauté de communes du Ponthieu-Marquenterre au profit de la communauté d'agglomération de la baie de Somme. Même si le tribunal administratif a rejeté le recours, le combat va continuer auprès de la Cour d'Appel de Douai (Nord) »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le).
↑« Pont-Rémy en appelle au Président de la République pour rejoindre l'intercommunalité abbevilloise : Emmanuel Macron, reçoit aujourd'hui jeudi 14 novembre un courrier du conseil municipal qui désire rejoindre l'intercommunalité abbevilloise »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le).
↑Réélue pour le mandat 2014-2020 :Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 9 avril 2014,p. 12.
↑Olivier Bacquet, « Pont-Rémy : Annie Roucoux candidate pour un sixième mandat de maire : Maire de Pont-Rémy depuis 31 ans, Annie Roucoux sera finalement candidate pour un sixième mandat »,Le Journal d'Abbeville,(lire en ligne, consulté le)« L'élue et candidate entend bien aussi poursuivre son combat pour quitter le Ponthieu-Marquenterre er rejoindre lacommunauté d'agglomération Baie de Somme. Parmi les dossiers qu'elle souhaite mener à bien : la sauvegarde du château et la mise en valeur de son parc, et l'amélioration du centre bourg ».
↑Olivier Bacquet, « Annie Roucoux dans la continuité à Pont-Rémy : Annie Roucoux a été réélue maire de Pont-Rémy pour un sixième mandat, avec une équipe déjà bien installée »,Le Journal d'Abbeville,(lire en ligne, consulté le).
↑Palmarès de villes et villages fleuris de Picardie maritime, le « Courrier picard », édition Picardie maritime,7 novembre 2015,p. 8.
↑Le « Courrier picard »,Trois années pour trois fleurs, édition Picardie maritime,14 novembre 2018,p. 14.
↑Jacques Dulphy,« Pont-Remy - La commune confirme sa volonté de rejoindre l'Abbevillois », leCourrier picard, édition Picardie maritime,4 novembre 2015,p. 12.
↑Jacques Dulphy, « Toujours non à l'intercommunalité du bout du monde : Le RPC réunit les enfants de Pont-Remy, Cocquerel, Francières et Buigny-l'Abbé. Si Pont-Remy rejoint l'Agglomération, la répartition restera la même. »,Courrier picard, édition Picardie maritime,,p. 12.
↑Alexandra Mauviel, « Sauvée de la faillite, la crèche de Pont-Rémy veut ouvrir 15 places supplémentaires : Les Petits Pa'à Pont ont été repris par Sogecrèche, en mai, avec l'accord du tribunal de commerce. L'entreprise privée finalise les travaux au rez-de-chaussée et cherche des partenaires pour se développer »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le).
↑Olivier Bacquet, « Le chaland gallo-romain quitte Pont-Rémy pour Samara : Après une longue période de doute, le chaland gaulois Abugnata va quitter Pont-Rémy. Direction le parc Samara, où il va retrouver celui qui avait lancé le projet… »,Le Journal d'Abbeville,(lire en ligne, consulté le).