La commune est dans lebassin versant du Rhin, au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselle, la Moselle canalisée, le ruisseau de Grand Rupt, le ruisseau d'Esche et le ruisseau la Morte[4],[5],[Carte 1].
LaMoselle, d'une longueur totale de560 kilomètres dont314 kilomètres en France, prend sa source dans lemassif des Vosges aucol de Bussang et se jette dans leRhin àCoblence enAllemagne[6] après avoir servi de frontière entre le Grand-duché de Luxembourg et l'Allemagne.
Au, Pont-à-Mousson est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23].Elle appartient à l'unité urbaine de Pont-à-Mousson[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle estville-centre[Note 4],[24],[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pont-à-Mousson, dont elle est la commune-centre[Note 5],[25]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[26],[27].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (36,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (43,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (22,7 %), forêts (20,9 %), prairies (19,9 %), eaux continentales[Note 6] (17,1 %), cultures permanentes (5,8 %),terres arables (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), mines, décharges et chantiers (1,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[28]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Anciennes mentions :Villa Pontus sub castro Montionis (896),Pont à Monçons (1257),Le Pont (1261),La Nueveville-au-Pont (1265),Pont à Monssons (1277),Pont Camoson (1510),Pont à Mousson (1793)[29],[30].
Enallemand :Mussenbrück,Moselbrück etBrücke bei Mousson.
On a retrouvé, dans les dragages réguliers de la Moselle, des objets témoignant d'une occupation des rives du site, bien avant la fondation de la ville proprement dite : poignards, lances, débris de colliers à pendentif, de facture typique de laculture de Hallstatt[32].
Dans l'Antiquité gallo-romaine, la région est à la frontière entre les tribus desLeuques au Sud et desMédiomatrices au Nord. La principale voie commerciale entre ces deux peuplades ne passe pas par le site actuel de Pont-à-Mousson. La voie romaine franchit la Moselle au moyen d'une passerelle, un peu plus au sud, au niveau deDieulouard (à l'époque appeléScarpone).L'itinéraire d'Antonin fait mention de cette étape.
Ce premier pont enpetit appareil, à pilier central en calcaire, disparaît à une date indéterminée ; ses fondations ne seront retrouvées que lors de fouilles ultérieures, au début duXXe siècle[33]. C'est la disparition de ce point de passage qui motivera la construction d'un autre pont plus en aval, et donc la fondation de Pont-à-Mousson.
Au début de la dynastie des julio-claudiens, l'exploitation de carrières de pierre, sous la supervision des légionnaires Romains de lalégion X Gemina, est attestée par une inscription latine. Ces carrières étaient situées entre la cité nouvellement fondée de Scarpone et le site actuel de Pont-à-Mousson[34].
Du point de vue du droit, les habitants de cette première agglomération forment unecentena, une juridiction originale Lorraine que l'on pense héritée descentaines, les subdivisions descomtés de l'Empire carolingien. C'est également le cas des habitants de Blénod, Xon et Héminville. Le « centenier » est alors en théorie le seul à pouvoir exercer la justice criminelle sur le territoire du centena[36].
La présence voisine duchâteau de Mousson a alors une forte influence sur la toponymie locale ; la première mention du pont, sous l'appellation de « pont à Mousson », apparaît en 1230, de même que les documents d'époques présentent par ailleurs le village proche deMaidières comme « Maidières sous Mousson » (Madieras subtus Montionem)[37].
Ce n'est qu'à partir du règne du comteThiébaut II de Bar que la ville va véritablement prendre son essor. En effet, ce dernier fonde sur la rive droite, le, la ville-neuve de Pont-à-Mousson[35], affranchissant la ville sur le modèle de laloi de Beaumont[38]. L'absence de taxes attire une large population et la démographie progresse fortement. Quelques années plus tard, en 1263, le bourg absorbe la population réfugiée du village disparu de Thirey[39], occupé depuis l'Antiquité et dont la disparition reste à ce jour inexpliquée malgré les fouilles[40].
Pont-à-Mousson va, dès lors, prendre une place majeure dans les possessions des comtes, puis ducs de Bar. Effectivement, la ville, qui s'entoure de remparts, devient l'une des principales places commerciales du Barrois[41].
La ville comprenait quatreparoisses : Sainte-Croix, Saint-Laurent et Saint-Jean sur la rive gauche, (diocèse de Toul) et Saint-Martin sur la rive droite (diocèse de Metz). Elle avait à sa tête un maire, sept échevins et quarante jurés.
En mars 1354, l'empereurCharles IV érige la seigneurie de Pont-à-Mousson enmarquisat au profit deRobertIer de Bar[42]. Celui-ci fait construire une « maison-forte » en 1358[43].
Le même empereurCharles IV élève encore, en 1372, la ville au rang de cité, élévation honorifique qui modifie le titre des officiers municipaux et change le nom des portes de la ville[41].
La maison-forte, ou hôtel ducal, est rebâtie entre 1395 et 1398 sous la houlette du maître d'œuvre Jennin Callicans ; véritable maison de luxe, elle peut accueillir toute la cour ducale.[réf. souhaitée]
Pont-à-Mousson est ensuite donné enapanage à divers princes de lamaison de Bar, suivie par lamaison d'Anjou (qui hérite du Barrois en 1430), puis par lamaison de Lorraine (qui hérite du Barrois en 1480). À cette date, leduché de Bar et leduché de Lorraine sont gouvernés par le même souverain jusqu'à leur annexion par la France en 1766 et le titre demarquis de Pont est parfois concédé au prince héréditaire de Lorraine, fils aîné du duc et héritier du duché.
En 1444, alors que la duchesse de LorraineIsabelle Ire de Lorraine, épouse du duc de BarRené d'Anjou, prévoit de se rendre au "grand pardon" en l'église des Antonistes de Pont-à-Mousson, elle se fait voler ses bagages par les Messins, ce qui déclenche une intervention militaire de son beau-frère, le roi de FranceCharles VII[45].
AuXVIIe siècle, l'université de Pont-à-Mousson se développe rapidement pour compter jusqu'à 2 100 étudiants[48]. Cette université comptait quatre facultés :théologie,arts,droit etmédecine. Des étudiants venus de toute l'Europe occidentale et centrale viennent y parfaire leurs études[48]. Une rivalité oppose alors la rive droite (quartier Saint-Martin sous la houlette des jésuites) à la rive gauche (quartier Saint-Laurent réputé plus « chahuteur »). Ces divergences atteignent leur paroxysme lors de la violente querelle des imprimeurs, visant à savoir s'il fallait dire « Ponti Mussoni » ou « Mussiponti ». C'est cette dernière qui triompha et les habitants du Pont sont désormais appelés les mussipontains.
En 1626, sous l'égide de la comtesse-douairière de Haraucourt est fondé sans difficultés particulières le premier couvent de l'ordre de la Visitation des duchés. La mèreJeanne de Chantal vient en personne visiter cette nouvelle fondation et confie la vie spirituelle de ses filles au curé deMattaincourtPierre Fourier, religieux augustin et ancien élève de l'université mussipontaine, curé réputé pour la sainteté de sa vie.[réf. souhaitée] et cousin germain du jésuite, ex-recteur de l'université et confesseur deFrançois de Sales, cofondateur de la fondation
LaGuerre de Trente ans qui ravage les duchés compromet gravement la prospérité de la ville et de l'université. En 1642, la ville est prise par les troupes françaises.[réf. souhaitée]
En 1697, après plus de 60 ans d'occupation par les troupes françaises, leTraité de Ryswick rend les duchés à leur titulaire légitime,Léopold Ier de Lorraine. Déçu de ses relations avec la France, le duc se tourne d'avantage vers l'empire et envoie son héritier parfaire ses études à Vienne dans le secret espoir de le voir épouser la fille aînée et héritière de l'empereur ce qui est chose faite en 1736. Cependant le jeune duc François III doit échanger contre la Toscane ses duchés qui sont remis à titre viager à l'ex-roi de Pologne dont les seuls mérites sont d'être le beau-père du roi de France. A peine nommé le roi polonais, par le traité secret de Meudon, s'engage à confier l'administration des duchés à un émissaire du roi de France. La Lorraine et le Barrois devenus français, laguerre de Trente Ans ayant atteint gravement la prospérité de la ville et celle de l'université, cette dernière est transférée en 1768 parLouis XV à Nancy au grand dam des Mussipontains. La ville ne conserve alors qu'un collège et uneécole royale militaire de renom, créée parLouis XVI.[réf. souhaitée]
Pont-à-Mousson continue cependant de rayonner dans les arts à travers une imagerie réputée[49] qui rivalise longtemps aveccelle d'Épinal. Une fabrique de papier mâché contribue également au développement culturel de la cité[50].
La ville fait partie dubailliage de Bar-le-duc[51], lors du rassemblement desétats-généraux de 1789. Le comité local, la commune et la société populaire et républicaine de Pont-à-Mousson soutiennent alors énergiquement les événements parisiens lors de la Révolution Française[52].
La commune est chef-lieu dedistrict de 1790 à 1795. Un premier bataillon de volontaires quitte la ville en 1791[53]. Le, les administrateurs de la commune indiquent que la vente des biens des émigrés sur leur territoire se monte à plus de452 000 livres, contre une estimation initiale de214 000 livres[54].
La ville donne à l'épopée napoléonienne plusieurs noms célèbres. Le maréchalDuroc, grand maréchal du palais sous le Premier Empire, est né à Pont-à-Mousson en 1772. Il y fait d'ailleurs ses classes à l'École royale militaire, avant d'entrer à l'école d'artillerie deChâlons-en-Champagne. Legénéral Fabvier est lui aussi né à Pont-à-Mousson et deviendra un héros des guerres d'indépendance de la Grèce.[réf. souhaitée]
Pont-à-Mousson, comme bien d'autres villes de France, abritait une communauté juive locale, qui se reflétait alors dans la toponymie avec la « rue de la poterne des Juifs ». Le statut des Juifs n'est plus distinct des autres citoyens depuis Napoléon. Lasynagogue de Pont-à-Mousson est construite en 1830. Il ne subsiste plus aujourd'hui, dans le paysage urbain, que l'ancienne synagogue (privée, désaffectée, non visitable) et le cimetière juif (privé).[réf. souhaitée]
L'arrivée du chemin de fer en 1850 et la découverte du minerai de fer en 1856 favorisent l'expansion de la ville. La création de lasociété Anonyme des Hauts-Fourneaux et Fonderies de Pont-à-Mousson profite aussi bien du réseau ferré que de la voie fluviale toute proche. L'industrie sidérurgique permet à la ville de bénéficier d'un développement sans précédent.[réf. souhaitée]
Pendant la guerre de 1870, l'abbaye des Prémontrés sert d'hôpital. La ville est temporairement reliée à Remilly par une ligne de chemin de fer, construite en un mois par l'armée allemande, pour raccourcir ses lignes logistiques ; cette voie ferrée est démantelée après la guerre[61].
La prospérité de la ville et le maintien de sa démographie face aux aires proches s'explique à la fois par la barrière frontalière (Metz est désormais allemande), par le maintien d'une garnison militaire et par le dynamisme de l'industrie locale. La population s’accroît de moitié entre 1870 et 1900.[réf. souhaitée]
Le quartier de Boozville est créé vers 1870, à l'emplacement d'un ancien casernement prussien. Les bâtiments sont d'abord loués aux ouvriers immigrés de laLorraine occupée. Il est au fur et à mesure transformé et des maisons de plain-pied, en bandes parallèles, sont construites jusque dans lesannées 1930[réf. souhaitée].
En 1887, la fonderie de Pont-à-Mousson se fait reconnaître un droit à la vente de 50 % des canalisations en France ; en 1894, le rétablissement de la libre-concurrence lui permet de s'arroger davantage de parts de marché encore, soit 82 % des tonnages expédiés dans l'hexagone. En 1907, face à la concurrence internationale et à la crise des ventes (le marché français est devenu dépressif à partir de 1898), les fonderies commencent à exporter leurs productions[62].
Pont-à-Mousson et sa région ont été le lieu de redoutables et tragiques combats durant laPremière Guerre mondiale. Lors des bombardements de la ville par les Allemands, la population intra-muros descend à moins de cinquante habitants, la plupart des citadins préférant se mettre hors de portée des batteries impériales. Les artilleurs allemands, postés depuis les hauteurs deBouxières-sous-Froidmont, donnent du canon grâce aux indications d'un ballon observateur surplombant la vallée.[réf. souhaitée]
La ville reçoit de la main du présidentRaymond Poincaré, en 1921, laCroix de guerre 1914-1918 avec palme et peu après, du députéDésiré Ferry, la croix de laLégion d'honneur. L'association « Les loups du Bois-le-Prêtre » maintient le souvenir des combats de la région de Pont-à-Mousson et au Bois-le-Prêtre en particulier. Le nouveau monument de la « Croix des Carmes » conserve dans le béton les fragments en bois de l'ancienne croix.[réf. souhaitée]
Le kiosque qui trônait au centre de la place Duroc avant-guerre est remplacé par la fontaine actuelle, qui participe au cachet de ce lieu central de la ville. La fontaine est dédiée aux sacrifices des ambulanciers américains pendant la Grande Guerre.
La ville profite largement de la prospérité de l'entrepriseSaint-Gobain, qui exporte dès les débuts de son existence mais dont la croissance s'étend au fil des années, jusqu'à former un vaste empire industriel, notamment en Amérique du Sud[64].
Le second conflit mondial voit la ville essuyer de nouvelles mises à mal de son patrimoine, telles la destruction de la chapelle Jeanne d'Arc àMousson soufflée par les bombardements américains mais aussi l'incendie de la bibliothèque desPrémontrés, qui comportait encore de nombreux ouvrages reliés.[réf. souhaitée]
La synagogue de Pont-à-Mousson.
Le pont est démoli par les Allemands en 1940, remplacé par une passerelle qui est ensuite dynamitée en 1944. La ville est dotée d'unekommandantur. Les Mussipontains juifs sont en grande partie déportés, la plupart n'en reviendront pas.[réf. souhaitée]
Plan initial de libération de Nancy incluant un mouvement de contournement par Pont-à-Mousson, au Nord.
La bataille de Pont-à-Mousson est amorcée en diversion pour permettre lalibération de Nancy. Les Américains sont à Dieulouard autour du mais se heurtent à une résistance acharnée, au-delà de leurs estimations. Pont-à-Mousson est un secteur mineur pour le commandement allié mais la Wehrmacht considère ce point de passage comme stratégique, en prélude auxaffrontements de Metz, qui a été déclarée « reichsfortress » le ; les troupes allemandes font donc tout pour ralentir l'avance des alliés et ainsi permettre à la garnison messine de fortifier ses défenses.[réf. souhaitée]
La ville de Pont-à-Mousson est reprise péniblement par les américains de l'armée Patton, durant tout le mois de. Le quartier Ouest est évacué par l'occupant mais les troupes alliées mettent plusieurs semaines à prendre pied sur la rive Est. Un tireur embusqué dans les tours de l'église Saint-Martin vise les troupes alliées.[réf. souhaitée]
Une première traversée de la Moselle, au niveau de l'île d'Esch, est repoussée à la suite d'un malencontreux bombardement ami. Le général Edmund Searby est tué sur la colline de Mousson le[65]. La date officielle retenue pour la libération de Pont-à-Mousson est le mais les combats durent encore plusieurs jours.[réf. souhaitée]
Pour ne rien arranger, l'avancée des alliés est encore ralentie par des inondations en[66].
À la suite de la guerre, des baraquements sont élevés place Duroc pour permettre à la ville de retrouver une activité commerciale. Certaines de ces « baraques » seront encore en usage 1955.[réf. souhaitée]
En 1947, de graves crues inondent complètement la ville, tout comme de nombreuses autres communes le long de la Moselle[74]. Les fondations de la reconstruction du pont et la passerelle provisoire sont emportés. Pendant plusieurs jours, les habitants se déplacent en barque dans les rues de Pont-à-Mousson[75].
Le pont de la ville est reconstruit en 1949 par l'architecte Paul Gélot, qui lui laisse son nom[76].
Un pont supplémentaire, dit « le nouveau pont », situé en aval de la ville, offre un deuxième point de passage sur la Moselle. Ce long viaduc est inauguré le[77].
En 2011, la ville célèbre, par de multiples manifestations et expositions, ses 750 années d'existence officielle[78].
Le lycée Bardot ferme ses portes en 2016[79]. Il a été un temps envisagé d'ouvrir une école d'esport entre ses murs, décision qui a été confirmée en 2019[80].
En 2017 à Pont-à-Mousson, lors du deuxième tour de l'élection présidentielle,Emmanuel Macron (En Marche!) arrive en tête avec 60,02 % des voix, devantMarine Le Pen (FN) qui comptabilise 39,98 % des suffrages.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[88],[Note 7].
En 2022, la commune comptait 14 383 habitants[Note 8], en évolution de −0,15 % par rapport à 2016 (Meurthe-et-Moselle : −0,13 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Anciennement le lycée professionnel Hélène-Bardot, fermé en 2016 afin de laisser place à des projets de la ville. Ce dernier devait être remplacé en 2021 par une école d'« e-sport »[90] mais cela ne s'est pas fait.
De nombreuses manifestations sont organisées régulièrement[91],[92]. Aux programmations ponctuelles s'ajoutent des événements et festivals récurrents :
les Estivales proposent des concerts de musique sur la place Duroc, tous les samedis d'été ;
la « Fête du nautisme » a lieu chaque année et mobilise les associations et les clubs sportifs de la ville ;
un festival annuel de musique de cinéma, « Des notes et des toiles »[93] : inauguré en 2015[94] se déroule chaque année à l'espace Montrichard ;
un festival médiéval biannuel, « Les Médiévales de PaM », créé en 2011[95], se tient environ tous les deux ans depuis 2014, et se déroule le dernier week-end de septembre. Entrée gratuite pour les visiteurs costumés. Les médiévales rassemblent régulièrement plus de 10 000 visiteurs sur le week-end. Une interruption causée par la crise de la Covid a empêché sa tenue en 2022. Les Médiévales reprennent en 2024[96] ;
un festival annuel consacré aux jeux vidéo, « Les Gamers à PaM »[97] ;
un festival annuel de jeux de société, « Les jeux du Roc »[98] : festival gratuit d'initiation et de découverte de jeux de société, proposant aussi des tables de sélections et qualifications pour plusieurs tournois nationaux de jeux de cartes à jouer et à collectionner.
La ville a accueilli les championnats de France de karaté minimes les 19 et.[réf. souhaitée]
Le club de rugby de Pont-à-Mousson a fêté ses 50 ans en 2015.[réf. souhaitée]
Le Judo Sporting Club de Pont-à-Mousson a, depuis quelques années, la chance d'accueillir en début d'année des judokates cubaines ayant des palmarès remplis au niveau mondial et olympique.[réf. souhaitée]
L'usine de Pont-à-Mousson, fondée en 1856, a été rapidement dotée de deuxhauts fourneaux (1857 et 1858) marchant tantôt au bois, tantôt aucoke. Deux autres hauts fourneaux complètent ce premier ensemble fin 1861 et sans doute en 1867 avec des productions faibles de l'ordre de cinq à six tonnes par jour et par haut-fourneau.[réf. souhaitée]
En 1869, la production est de 24 000 tonnes defonte brute et de 7 000 tonnes de moulées. En 1894, cinq hauts fourneaux sont à feu, et ce jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale. L'usine est alors gravement endommagée puis redémarre progressivement, l'un des hauts fourneaux étant remis à feu en présence deRaymond Poincaré. Entre et, les monte-charges des hauts fourneaux sont remplacés par des transporteurs aériens.[réf. souhaitée]
L'usine compte cinq hauts fourneaux avant et après la Seconde Guerre mondiale, et ce jusqu'en 1964, où elle n'a plus alors que quatre hauts fourneaux. En 2018, l'usine possède trois hauts fourneaux, ils fonctionnent à tours de rôle en fonction de la demande et seuls deux hauts fourneaux fonctionnent en même temps.[réf. souhaitée]
L'usine sidérurgique de Pont-à-Mousson, maintenant dans l'activité Saint-Gobain Canalisations, filiale deSaint-Gobain, fabrique des canalisations enFonte ductile qui équipent de nombreux réseaux d'eau, notamment d'égouts en France. Elle est célèbre pour sesplaques d'égout retrouvables partout dans le monde, qui ne représentent pourtant qu'une petite partie de sa production.[réf. souhaitée]
L'hôtel de ville est une élégante construction de style Louis XVI, œuvre deLecreulx, réalisée parClaude Mique de 1786 à 1791[104].
LaFontaine Rouge doit son nom à l'eau ferrugineuse qui coule depuis des siècles au même débit soit250 litres à l'heure et à11°C de température.Richelieu, venu araser la place forte de Mousson, ne manqua pas de profiter des vertus curatives de cette source.
Les fonderies, situées avenue Camille-Cavallier. Créées à partir de 1856, ces fonderies sont situées à cheval sur les communes de Pont-à-Mousson etBlénod-lès-Pont-à-Mousson désormais propriété de l'entreprise Saint-Gobain. C'était initialement une petite forge qui produisait de la fonte avec du minerai venant deMarbache.
La chapelle de l'institut, établissement créé en 1851, fondé par Joseph Magot à l'emplacement d'un couvent des minimes supprimé à la Révolution, devenue salle d'exposition.
L'ancienne chapelle au quartier Boozville aujourd'hui désaffectée.
Lasynagogue, datant de 1830, se trouvait rue Charles-Lepois (48° 54′ 01,68″ N, 6° 03′ 23,23″ E). Elle n'est pas visible de la rue car elle se trouve au centre du pâté de maisons, derrière la maison du rabbin, transformée en logement. Selon Max Polonovski, elle devait être détruite à la fin duXXe siècle[108], toutefois, en 2010, le bâtiment est toujours debout car on peut apercevoir lefaîte du toit avec ses deuxépis de faîtage qui dépassent au-dessus des maisons. La rue de la Poterne est l'ancienne rue des Juifs. Pont-à-Mousson a aussi un cimetière juif, rue Robert-Blum.
Lemusée au fil du papier retrace toute l'histoire de la ville et présente notamment une large collection de meubles et objets d'art en papier mâché, caractérisés par leurs décorations fortement inspirées par la mode des « chinoiseries » (courant parallèle à l'Art nouveau de l'école de Nancy).
Michel Duroc (Pont-à-Mousson-Niedermackersdorf, duc de Frioul, maréchal du Palais. Sa maison natale est au 39 de la rue Saint-Laurent où l'on peut voir quelques façades intéressantes. Il fut blessé mortellement par un boulet enSilésie. Sa dépouille repose auxInvalides mais son cœur repose au cimetière de Saint-Martin ;
André Grandpierre (1894-1972), né à Pont-à-Mousson, PDG de la Compagnie de Pont-à-Mousson de 1946 à 1959, président du Centre national du commerce extérieur de 1964 à 1970, grand-croix de la Légion d'honneur (1971)[réf. nécessaire] ;
Charles de Foucauld (1858-1916) : officier devenu prêtre et ermite auSahara, a passé plusieurs années en garnison à Pont-à-Mousson (béatifié en 2005, canonisé en 2022) ;
De gueules au pont de trois arches d'argent flanqué de deux tours crénelées couvertes du même, le tout posé sur des ondes de sinople mouvant de la pointe et surmonté d'un écusson d'azur semé de croisettes recroisetées au pied fiché d'or, chargé de deux bars adossés du même brochant sur le tout et d'une bordure aussi d'or[114].
Détails
Le pont fait référence à celui sur la Moselle — qui a donné son nom à la ville et qui est à l'origine de son développement — et l'écu est celui descomtes de Bar qui furent aussi seigneurs de Mousson, puis marquis de Pont-à-Mousson. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Jean-Pierre François, joueur de l'AS Saint-Étienne puis chanteur dans les années 1980, a également interprété une chanson nomméePont-à-Mousson en référence à sa ville de naissance, évoquant notamment le passé sidérurgique et l'usine Saint Gobain PaM avec les « fumées du soir », ainsi que cette même usine et le lycée dans sa tirade« brûler l'usine ou l'école ».
La série téléviséeSambre (2023) utilise les locaux de l'ancien lycée Bardot pour tourner les scènes du commissariat[116].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l'agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Pont-à-Mousson comprend une ville-centre et cinq communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑« Dieulouard-Scarponne : une ville pont sur la grande voie impériale Langres-Trèves »,Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité,vol. 647,no 1,,p. 107–142(lire en ligne, consulté le).
↑a etbJean-Pierre Bardot,Les actes fondateurs : Pont-à-Mousson au Moyen Âge, origines et développement d'une ville neuve, musée Au fil du papier, 2011,p. 15.
↑Jean-LucFray, « « Bel regard » : voir et être vu. Vision des paysages et rapports de pouvoir au Moyen Âge (XIIIe – XVe siècle) »,Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques,vol. 135,no 3,,p. 111–119(lire en ligne, consulté le).
↑Pierre Lallemand,Pont-à-Mousson : au cœur des rues, la mémoire d'une ville, Pierron, Sarreguemines, 1994,p. 11.
↑a etbJean-Pierre Bardot,Les actes fondateurs : Pont-à-Mousson au Moyen Âge, origines et développement d'une ville neuve, musée Au fil du papier, 2011,p. 28.
↑Jean-Pierre Bardot,Les actes fondateurs : Pont-à-Mousson au Moyen Âge, origines et développement d'une ville neuve, musée Au fil du papier, 2011,p. 40.
↑« Cahier de la noblesse du baillage de Pont-à-Mousson (Bailliage de Bar-le-Duc) »,Archives Parlementaires de la Révolution Française,vol. 2,no 1,,p. 228-230(lire en ligne, consulté le).
↑« Adresse du comité de surveillance de la commune de Pont-à-Mousson, qui applaudit aux travaux immortels de la Convention et promet de la seconder en tout ce qui pourra dépendre de sa surveillance, lors de la séance du 11 germinal an II (31 mars 1794) »,Archives Parlementaires de la Révolution Française,vol. 87,no 1,,p. 641-641(lire en ligne, consulté le).
↑« Adresse de la société populaire de Pont-à-Mousson (Meurthe) qui témoigne du patriotisme du représentant Mallarmé, calomnié par le citoyen Philippe, lors de la séance du 6 thermidor an II (24 juillet 1794) »,Archives Parlementaires de la Révolution Française,vol. 93,no 1,,p. 467-468(lire en ligne, consulté le).
↑« Adresse du district de Pont-à-Mousson, qui annonce la vente de biens d'émigrés, lors de la séance du 18 prairial an II (6 juin 1794) »,Archives Parlementaires de la Révolution Française,vol. 91,no 1,,p. 379-379(lire en ligne, consulté le).
↑Dick de Lonlay,Français & Allemands : histoire anecdotique de la guerre de 1870-1871 : Sarrebrück, Spickeren, la retraite sur Metz, Pont-à-Mousson, Borny,pp. 432-438,[lire en ligne].
↑« Le Pont-à-Mousson de Jean de Vaubreuil (1579) », édité et annoté par Alain Cullière,Aux sources de l'université en Lorraine. Pont-à-Mousson. 1572-1768, dir. Hélène Barbey-Say, Pont-à-Mousson, Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, 2018,pp. 129-143.