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Sarrebourg

48° 44′ 07″ nord, 7° 03′ 16″ est
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(Redirigé depuisPons saravi)
Page d’aide sur l’homonymie

Cet article concerne la commune française de Sarrebourg. Pour la commune allemande, voirSarrebourg (Allemagne).

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirSaarburg (homonymie).

Sarrebourg
Sarrebourg
LaSarre, en arrière-plan le Casino
et l'église Saint-Barthélemy.
Blason de Sarrebourg
Blason
Sarrebourg
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionGrand Est
DépartementMoselle
(sous-préfecture)
ArrondissementSarrebourg-Château-Salins
(chef-lieu)
IntercommunalitéCommunauté de communes Sarrebourg Moselle Sud
(siège)
Maire
Mandat
Alain Marty (LR)
2020-2026
Code postal57400
Code commune57630
Démographie
GentiléSarrebourgeois
Population
municipale
12 274 hab.(2022en évolution de +2,39 % par rapport à 2016)
Densité748 hab./km2
Population
agglomération
15 772 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées48° 44′ 07″ nord, 7° 03′ 16″ est
Altitude285 m
Min. 244 
m
Max. 325 
m
Superficie16,40 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineSarrebourg
(ville-centre)
Aire d'attractionSarrebourg
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCanton de Sarrebourg
(bureau centralisateur)
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Sarrebourg
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Sarrebourg
Géolocalisation sur la carte :Moselle
Voir sur la carte topographique de la Moselle
Sarrebourg
Géolocalisation sur la carte :Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Sarrebourg
Liens
Site webwww.sarrebourg.fr
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Sarrebourg (Saarbůrch enfrancique rhénan,Såårburi enbas-alémanique,Saarburg en allemand) est unecommune etsous-préfecturefrançaise située dans ledépartement de laMoselle, enLorraine, dans la région administrativeGrand Est.

Elle occupe un carrefour sur le cours de laSarre à mi-chemin entreNancy etStrasbourg. La ville verrouille à l'est l'accès aucol de Saverne, unique point de passage naturel à travers lemassif des Vosges entre lebassin parisien et laplaine d'Alsace, et s'ouvre à l'ouest sur leplateau lorrain. Au nord s'étend la vallée de la Sarre qui gagne l'Alsace bossue tandis que le sud mène auDonon.

Les premières mentions de la ville remontent auIer siècle par leRomains comme point de traversée de laSarre sur l'axe reliant Metz à Strasbourg, la ville est d'abord le centre d'unpagus. À la chute de l'Empire, Sarrebourg devient la capitale de laSargovie supérieure sous l'égide descomtes de Dagsbourg puis passe dans le giron desévêques de Metz auXIIe siècle. Ces derniers la dotent d'imposantes murailles, qui lui valurent le surnom deCarcassonne lorrain à l'époque contemporaine. Cependant la ville, tournée culturellement et économiquement vers l'Alsace, voit l'émergence d'une classe marchande qui établit des traités commerciaux avec laville impériale libre de Strasbourg et souhaite s'affranchir de la tutelle épiscopale.

À la fin duXIIIe siècle l'attraction économique, linguistique et culturelle de l'Alsace surpassent les liens spirituels et temporels qui existaient avec la cité deMetz. Sarrebourg connait alors un essor économique tel qu'elle est appeléeKaufmannstadt-Saarburg – Sarrebourg la Marchande – à partir duXVe siècle. Néanmoins les bourgeois de la ville finissent par prêter allégeance au duc de LorraineJean II en 1464 et seront la seule partie du duché, avec lecomté de Bitche, qui refusera de prêter hommage àCharles le Téméraire lors de saconquête des États lorrains.

À l'issue de laguerre de Trente Ans pendant laquelle la France occupa la Lorraine contraignant le ducCharles IV de Lorraine à l'exil,Louis XIV conquît l'Alsace et intégra Sarrebourg auroyaume de France. Par leTraité de Vincennes de1661, qui rend ses duchés au duc Charles IV, le roi de France annexe un certain nombre de villages et de bourgades Lorraines et Barroises et crée la « Route d'Alsace », un corridor de 2,5 km de large reliant Metz à Strasbourg et à Paris permettant aux troupes du roi de gagner le Rhin sans passer par un pays étranger.

En 1790, Sarrebourg devient une sous-préfecture du département de laMeurthe.

Après ladéfaite de 1870, l'arrondissement de Sarrebourg est annexé à l'Empire allemand au sein duReichsland Elsaß-Lothringen. La ville voit alors l'arrivée de nombreuses garnisons allemandes et connait un fort développement urbain, la surface bâtie passant de 8 à110 hectares entre 1871 et 1910. Du 18 au se déroule labataille de Sarrebourg, l'un des premiers affrontements de laGrande Guerre, lors de laquelle les hommes duprince héritierRupprecht de Bavière défendirent avec succès l'accès auseuil de Saverne,Metz etStrasbourg face à l'armée dugénéral Dubail.

Géographie

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Situation

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Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
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1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

Sarrebourg est située dans le sud dudépartement de laMoselle, près de la limite entre laLorraine et l'Alsace. Le petit village deHoff fait partie de la commune. Elle est une ville-porte duparc naturel régional de Lorraine.

Lemassif des Vosges se trouve à une dizaine de kilomètres au sud de la ville.

Elle est distante de 54 km deStrasbourg, de 64 km deNancy, de 77 km deMetz et de 345 km deParis (distance orthodromique)[1].

Sur le plan linguistique, la commune fait partie de laMoselle germanophone.

Communes limitrophes

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Rose des ventsHaut-Clocher /DolvingSarraltroffRédingRose des vents
Haut-Clocher /BébingNRéding /Buhl
O   Sarrebourg   E
S
ImlingHesse / BuhlBuhl

Relief

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Le cœur de la ville est situé à une altitude de 250 mètres et occupe la vallée de la Sarre, qui à cet endroit prend une orientation sud-ouest/nord-est, délimitée par deux ensembles collinaires au nord et au sud.

Au nord-ouest, le massif forestier de l'Oberwald — où s'étend la forêt domaniale de la commune — s'élève à 330 mètres, se prolonge au nord par l'Unterwald et au sud par le bois de Rinting.

Au sud et à l'est, la crête collinaire Rebberg-Marxberg délimite le ban communal avec le Marxberg à l'est (285 m), le Petit Rebberg au sud-est (300 m)[Note 1] et le Grand Rebberg au sud (315 m)[Note 2]. Cet ensemble de collines constitue le prolongement nord duMuckenberg (330 m) au sud où se trouve le village deHesse.

Hydrographie

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La commune est située dans lebassin versant du Rhin au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Sarre, la Bièvre, le ruisseau d'Eichmatte, le ruisseau l'Otterbach, le ruisseau dit Tellerbach et le ruisseau le Buergermatt[Carte 1].

LaSarre, d'une longueur totale de 129,2 km, est unaffluent de laMoselle et donc un sous-affluent duRhin, qui coule enLorraine, enAlsace bossue et dans lesLänder allemands de laSarre (Saarland) et deRhénanie-Palatinat (Rheinland-Pfalz)[2].

LaBièvre, d'une longueur totale de 24,8 km, prend sa source dans la commune deWalscheid et se jette dans laSarre àSarraltroff, après avoir traverséneuf communes[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Sarrebourg.

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Sarre et de la Bievre, peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique de la Bievre était jugé moyen (jaune)[Carte 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat du Grand Est etClimat de la Moselle.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[4]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat semi-continental et est dans la région climatiqueVosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,9 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 949 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, « Nitting_sapc », sur la commune deNitting à 7 km àvol d'oiseau[6], est de10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 993,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de37,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de−19,4 °C, atteinte le[Note 3],[7],[8].

Statistiques 1991-2020 et records NITTING_SAPC (57) - alt : 266m, lat : 48°40'04"N, lon : 7°01'51"E
Records établis sur la période du 01-05-2007 au 04-01-2024
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−1,1−10,63,67,411,112,612,38,55,52,405,2
Température moyenne (°C)22,96,110,113,717,519,218,914,810,66,1310,4
Température maximale moyenne (°C)5,26,911,616,72023,825,825,421,115,79,7615,7
Record de froid (°C)
date du record
−15,3
16.01.21
−17,4
07.02.12
−11,2
12.03.10
−6,2
04.04.22
−1,8
04.05.11
2,3
05.06.09
4
31.07.15
4,3
26.08.18
−0,5
28.09.08
−7,7
29.10.12
−12,1
30.11.10
−19,4
26.12.10
−19,4
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
17,4
01.01.22
21,1
24.02.21
25,8
31.03.21
29,4
28.04.12
32,9
25.05.09
36,5
30.06.19
37,9
25.07.19
37,8
07.08.15
33
15.09.20
28,9
02.10.23
21,8
08.11.15
17,7
31.12.22
37,9
2019
Précipitations (mm)85,778,574,260,18980,38076,584,788,491,5104,8993,7
Source :« Fiche 57509002 », surdonneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,2
−1,1
85,7
 
 
 
6,9
−1
78,5
 
 
 
11,6
0,6
74,2
 
 
 
16,7
3,6
60,1
 
 
 
20
7,4
89
 
 
 
23,8
11,1
80,3
 
 
 
25,8
12,6
80
 
 
 
25,4
12,3
76,5
 
 
 
21,1
8,5
84,7
 
 
 
15,7
5,5
88,4
 
 
 
9,7
2,4
91,5
 
 
 
6
0
104,8
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié parMétéo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Sarrebourg est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle appartient à l'unité urbaine de Sarrebourg[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle estville-centre[Note 5],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarrebourg, dont elle est la commune-centre[Note 6],[13]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (38,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (29 %), prairies (17,8 %), forêts (17,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (9,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %),terres arables (6,4 %), eaux continentales[Note 7] (1,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Article connexe :Communauté de communes de Sarrebourg - Moselle Sud : Transports.

La communauté de communes est devenueAutorité organisatrice de la mobilité (AOM).

Voies routières

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Entrée de la ville par la route de Strasbourg (ancienne RN4).

Sarrebourg est sur le tracé de laroute nationale 4 (Paris,Vitry-le-François,Saint-Dizier,Toul, Nancy,Lunéville, Sarrebourg,Saverne, Strasbourg). Un contournement a été mis en service en 1985 puis complété en 2003[réf. nécessaire]. La ville constitue l'origine de plusieursroutes départementales : D 27 en direction deMorhange, D 43 versSarre-Union, D 44 en direction duDonon et deSchirmeck, D 45 en direction deDabo et deWasselonne, D 95 versSaint-Jean-de-Bassel et D 96 en direction deWalscheid.

Voies ferrées

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La gare.
Articles connexes :Gare de Sarrebourg etGare de Réding.

Les gares deSarrebourg et deRéding, voisines de 3 km, forment un important nœud ferroviaire.

La gare de Sarrebourg est desservie par destrains express régionaux, du réseauTER Grand Est, en direction deStrasbourg,Metz etNancy.

Elle bénéficie également d’un aller-retour quotidien avecParis enTGV via Nancy. Grâce au TGV, le meilleur temps de parcours en direction de Paris est ramené àh 20.

Transports urbains en commun

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L'agglomération sarrebourgeoise possède un réseau de transports en commun appelé iSibus, en référence au terme anglais « easy » signifiant « facile ». Il a été inauguré par la communauté de communes de l'agglomération de Sarrebourg le[17]. Le réseau compte deux lignes régulières :

Deux lignes scolaires, un service de réservation appelé « iSiflexo »[18] et un service de location de vélos avec assistance électrique[19] complètent l'offre de transport.

Un service de transport à la demande, « iSitad », permet également de relier une trentaine de communes dupays de Sarrebourg[20].

Une agence commerciale est située au n°1 rue de la Gare à Sarrebourg.

Pistes cyclables et sentiers

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L'itinéraireEuroVelo 5 passe au sud de la commune. Il est possible de rejoindreStrasbourg, viaLutzelbourg etSaverne, en suivant lecanal de la Marne au Rhin.

Lesanciennes voies ferrées en direction d'Abreschviller et deTroisfontaines ont été reconverties en pistes cyclables.

D'autres pistes cyclables ont été aménagées versBébing,Haut-Clocher etSarraltroff.

Le pays de Sarrebourg compte 392 km de circuits VTT balisés dont 83 km au départ de Sarrebourg et 28 km au départ deRéding[21].

La commune est le point de départ dusentier de grande randonnée 533.

Toponymie

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À la fin duVIIe siècle, Sarrebourg possède un atelier de frappe monétaire comme l'attestent des pièces de monnaie conservées à la Bibliothèque nationale et portant les inscriptionsSARABURGUM ouSAREBURGUM[27]. Parallèlement, la charte 247 de l'an 713apr. J.-C. du cartulaire deWissembourg est le premier texte à mentionner la ville sous la dénomination deCastrum Saraburgum[27]. En 966, dans la charte de fondation de l'abbaye de Vergaville apparaît le nom deSaraburg[22], puis en 1189 on trouve dans la charte de l'abbaye de Haute-Seille le nom deSarbuch[22]. Ce n'est qu'en 1256 que le nom de la ville prend sa forme quasi actuelle –Sarebourg – dans le titre de fondation de la collégiale Saint-Étienne[22].

Histoire

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Pons Saravi, une agglomération gallo-romaine secondaire de la Gaule belgique.

La première mention d'une occupation à l'emplacement actuel de la ville de Sarrebourg se trouve dans laTable de Peutinger, copie duXIIIe siècle d'une ancienne carte romaine où figurent les principales villes et routes de l'Empire romain qui constituaient lecursus publicus duIer siècle de notre ère. La ville y est désignée sous le nom dePonte Saravi[28], située entre les stations deAd Decem Pagos (Tarquimpol) etTabernis (Saverne) en bordure de laSilva Vosagus, l'actuelmassif des Vosges. L'Itinéraire d'Antonin, une seconde source romaine plus tardive, évoque le lieu sous le nom dePonte Sarvix.

D'un point de vue toponymique, le sens renvoyé par les désignations de « Ponte Saravi » et « Ponte Sarvix » est celui d'un pont sur laSarre. Aussi les érudits ont-ils donné comme nom à la cité antique de Sarrebourg celui de « pont de la Sarre » soitPons – nominatif latin de « pont » etSaravi – génitif latin de « Saravus », le nom que donnaient lesRomains à laSarre.

Un passage sur la Sarre reliant la Gaule belgique à la Germanie supérieure

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L'agglomération se trouve à cette époque sur lavia salinensis[29], une importantevoie romaine reliantDivodurum (Metz) àArgentorate (Strasbourg) par lecol de Saverne et faisant partie du grand itinéraire deGesoriacum (Boulogne-sur-Mer) àArgentorate (Strasbourg) parSamarobriva (Amiens) etDurocortorum (Reims). La ville antique dePons Saravi se développe autour du franchissement de laSarre. Ce dernier s'effectuait par un pont en bois d'une largeur estimée de huit mètres reliant les actuelles halles à la rue du Lieutenant-Bildstein et dont la dernière version a été datée de 247 ap. J.-C.[30].

Lavia salinensis venait deTarquimpol à l'ouest, traversait l'étang du Stock – dont la création est due aux ordres religieux au Moyen Âge – et bifurquait au sud de l'actuel village deLangatte. Un premier tronçon rejoignaitPons Saravi et en constituait certainement ledecumanus. Le tracé de la voie se confondait avec l'actuelle rue du Lieutenant-Bildstein, traversait le pont sus-nommé, la place du marché et remontait la Grand'Rue jusqu'au sommet du Marxberg où le chemin du Wackenfurth en est probablement un vestige. Le second tronçon, plus direct, contournaitPons Saravi par le nord et franchissait vraisemblablement laSarre à gué à hauteur deHoff. Les deux voies se rejoignaient aux environs deRéding et continuaient leur parcours vers l'est en direction de lacôte de Saverne[31].

La ville auIIIe siècle de notre ère

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LeIIIe siècle semble correspondre à l'apogée dePons Saravi et c'est de cette période que nous en avons le plus d'informations. L'agglomération s'étendait sur environ 15 à 20 hectares occupant la rive droite de la Sarre dans l'actuel centre-ville, et structurée par deux axes majeurs orientés selon les points cardinaux comme il en était d'usage dans les villes romaines. Lecardo, orienté nord-sud, correspondait aux actuelles rue de la Marne et rue Napoléon-Ier. Ledecumanus, orienté est-ouest, correspondait à l'actuelle Grand'Rue avec ses prolongements place du Marché et rue du Président-Robert-Schumann, et était en continuité avec l'itinéraire reliantDivodurum (Metz) àArgentorate (Strasbourg) évoqué précédemment. La ville comptait également trois extensions[32].

L'extension la plus importante – le faubourg d'Outre-Sarre ou faubourg de France – s'organisait le long de l'actuelle rue du Lieutenant-Bildstein. La seconde se situait autour de l'actuelle impasse de la Source, au pied du Petit Rebberg. Il s'agissait d'un quartier cultuel où ont été découverts à l'été 1895 unmithraeum[33] ainsi que deux autels dédiés aux divinitésNantosuelte etSucellos[33],[34] datés de la fin duIer siècle ou début duIIe siècle de notre ère. Enfin la troisième extension longeait l'actuelle avenue du Général-De-Gaulle entre la rue des Vergers et la rue des Jardins. Le tracé de cette avenue semble par ailleurs suivre une voie romaine qui se dirigeait au sud vers leDonon, montagne sacrée à l'époque celte et gallo-romaine.

Deux nécropoles ont aussi été identifiées aux abords dePons Saravi auIIIe siècle. La première se situait sous l'actuel pont Bailey du chemin de fer et la seconde se trouvait au sommet du Marxberg[32]. L'usage de la première nécropole s'arrêtera à la fin de l'Antiquité alors que le Marxberg continua d'être le lieu d'implantation du cimetière de la ville durant le Moyen Âge et l'est encore de nos jours.

Enfin des hypothèses sont émises quant à l'approvisionnement de la ville en eau. En effet des fouilles menées en 2021 ont mis au jour la captation d'une source entre le Rebberg et leMouckenberg près de la ferme du Mouckenhoff comportant unaqueduc souterrain de 170 mètres construit selon le principe desqanâts[35]. On ignore à ce jour si cet ouvrage alimentait l'antique Pons Saravi ou un villa voisine.

Castrum Saraburgum, un foyer de christianisation de l'évêché de Metz tourné vers l'Alsace.

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L'hypothèse la plus plausible est que la ville se fortifie au cours duIVe siècle sous forme de castrum oucastellum face à la pression montante des incursions franques etalamanes. Il ne reste aujourd'hui aucune trace de telles fortifications contrairement à la ville voisine deTres Tabernæ [Saverne] qui aurait connu le même développement de ses défenses militaires.

Au début du Moyen Âge, Sarrebourg est une agglomération secondaire fortifiée, située aux confins des espaces lorrain et rhénan. La ville devient le centre d'un territoire en marge des zones d'influence des puissances lorraines et alsaciennes voisines. L'existence d'unpagus saroensis est attestée depuis la fin duVIIe siècle ; à cette époque, la ville possède entre autres un atelier de frappe monétaire[36]. Letraité de Meerssen, qui conclut en870 le partage de laLotharingie, entreCharles le Chauve etLouis le Germanique fait état ducomitatur Sarachuua subterior, aussi appeléoberer Saargau. Ce dernier s'étendait des sources de laSarre jusqu'àSarreguemines et Sarrebourg en était la capitale, cependant il disparût rapidement. En 966, la charte de fondation de l'abbaye de Vergaville fait encore mention ducomitatus Saraburg[22].

À partir duXIIe siècle émerge unumland sarrebourgeois qui s'étend sur un rayon d'environ 15 à 20 kilomètres autour de la ville[37] comprenant notamment l'abbaye de Hesse, lesprieurés de Saint-Quirin,Fénétrange etLorquin, la haute vallée de laSarre et de nombreux châteaux dont beaucoup ont été détruits. Seuls quelques-uns subsistent aujourd'hui encore à l'état de ruines comme leGeroldseck, ceux deLutzelbourg ou deTurquestein. Sarrebourg et sonumland sont alors de langue et de culture germanique, à l'interface des mondes alémanique et francique. La ville conservera cette spécificité culturelle jusqu'à la fin duXXe siècle, date du parachèvement de lafrancisation dupays de Sarrebourg.

DuXIIe siècle auXVe siècle, la ville est une possession de laprincipauté épiscopale de Metz, qui en fait un foyer dechristianisation tourné vers l’Alsace. Cependant, à la fin duXIIe et au début duXIIIe siècle, Sarrebourg et la haute vallée de laSarre sont sous l'égide descomtes palatins de Metz égalementcomtes de Dabo. Il faut attendre la mort deGertrude de Dabo et l'extinction de la lignée Dabo-Moha, pour que les évêques de Metz exercent à nouveau leur autorité sur la ville[37]. Entre le XIIe et leXIVe siècle, Sarrebourg connait un développement urbain important. La ville s'affirme comme pôle commercial et étend son influence sur la campagne environnante, renforçant la réalité d'umland sarrebourgeois tourné vers l'espace rhénan et en particulierStrasbourg[37].

À cette période, la ville voit se développer ses infrastructures religieuses. En 1173 – l'évêque de MetzFrédéric de Pluvoise ouThierry IV, ou le comteAlbert II de Dabo, les sources divergent – fonde un hospice près de la porte occidentale de la ville[38] qui passera en 1222, avec la léproserie deHoff, sous la gestion de la commanderieteutonique qui s'est installée dans la ville, place du marché cette même année (à noter qu'il s'agit de la seule commanderie teutonique en France avec celles de Metz et Strasbourg[39]) ; en 1256 l'évêqueJacques de Lorraine élève l'église Saint-Étienne, déjà mentionnée en 1189 dans un acte de l'abbaye de Haute-Seille, au rang decollégiale en y installant unchapitre de chanoines ; en 1265-1266 les moinesfranciscains s'installent à Sarrebourg et y construisent lachapelle des Cordeliers ; entre 1250 et 1276 est fondé le convent desdominicaines de Weyerstein. Sur le plan militaire, l'évêque de MetzJean d'Apremont entreprend la consolidation des fortifications de la ville et la construction de nouvelles murailles entre 1230-1240[Note 8] qui seront terminées par son successeurJacques de Lorraine.

Au cours duXIIIe siècle, la ville et sonumland sortent de plus en plus du gironmessin pour se tourner vers l'Alsace, et notamment la ville deStrasbourg. Les bourgeois des deux villes signent en 1229 un traité commercial mentionnant la fréquentation réciproque de leurs marchés[40]. À la fin duXIIIe siècle l'attraction économique, linguistique et culturelle de l'Alsace surpassent les liens spirituels et temporels qui existaient avec la cité deMetz[37]. Cette influence alémanique se retrouve dans l'architecture de la ville comme en témoigne lachapelle des Cordeliers édifiée d'après les modèles alsaciens deNiederhaslach, Strasbourg etColmar[37]. Les rapports avec le monde alémanique finissent par l'emporter auXIVe siècle etStrasbourg restera l'allié privilégié jusqu'en 1476[37].

Kauffmann Sarburg, les guerres bourguignonnes et l'intégration au duché de Lorraine

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Kaufmannstadt Saarburg

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Le développement urbain desXIIe et XIIIe siècles ainsi que l'expansion économique de la ville, avec le renforcement des liens commerciaux avec l'Alsace, valent à Sarrebourg le surnom deKaufmannstadt-Saarburg à partir duXVe siècle[41].

Sarrebourg étant devenu une ville marchande, les bourgeois s'émancipent de la tutelle épiscopale si bien qu'en 1464 ils se réunissent dans lachapelle des Cordeliers et décident de prêter allégeance auduc de Lorraine dans le contexte desGuerres bourguignones qui s'annoncent et quitte ainsi laprincipauté épiscopale de Metz. Pour autant la ville n'intègre pas lebailliage d'Allemagne et reste autonome au sein duduché.

Notons que le blason actuel de la ville à trois demi-ramures de cerf reprend l'iconographie du sceau secret des bourgeois de l'époque utilisé entre 1390 et 1594 et portant l'inscription : S·SECRETUM·BURGENSIUM·DE·SARBURG. Le sceau officiel de la ville au Moyen Âge représentaitsaint Étienne sous la voûte d'un portail composé de deux tours à deux étages séparées par un fronton triangulaire, l'ensemble désignant sans doute la collégiale Saint-Étienne, sur champ semé d'étoiles.

Étendard de Sarrebourg au XVIe siècle
Étendard de la ville de Sarrebourg d'après Jakob Kœbel et Jacob Kallenberg in Wapen. Des Heyligen Römischen Reichs Teutscher nation (1545)
Étendard de la ville de Sarrebourg d'aprèsJakob Kœbel etJacob Kallenberg inWapen. Des Heyligen Römischen Reichs Teutscher nation (1545)
UtilisationSymbole décrivant l'usage, explicité ci-aprèsSymbole décrivant l'usage, explicité ci-après
Caractéristiques
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Les guerres bourguignonnes

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Dès 1463,Ludwig von Lichtenberg et les autorités sarrebourgeoises transmettent des renseignements militaires aumagistrat de Strasbourg concernant des préparatifs de guerre faits par leduc de Bourgogne et Ferry II,seigneur de Blâmont allié aux Bourguignons[42].

En 1475,Charles le Téméraire, dans sa visée expansionniste, conquit laLorraine et contraignit leduc René II à se réfugier enChampagne. De toute lanoblesse du duché, seuls lescomtes de Bitche et la ville de Sarrebourg refusèrent de rendre hommage àl'envahisseur. Cette dernière était défendue, en vertu de l'alliance militaire duXIVe siècle, par une garnison deStrasbourgeois qui voulaient protéger l'accès aucol de Saverne, principale route vers l'Alsace et le Rhin depuis le plateau lorrain[43]. Par ailleurs, laville libre de Strasbourg fut elle-même partie prenante d'une alliance militaire contre leduc de Bourgogne – laBasse-Union aussi appeléeLigue alémanique – formée au printemps 1474 par lesvilles impériales libres deStrasbourg,Bâle,Colmar etSélestat rejointes par lesConfédérés suisses et l'archiduc d'AutricheSigismond de Habsbourg.

De son côté,Charles le Téméraire s'allie à l'évêqueGeorgesIer de Bade et lui promit de rendre Sarrebourg à laprincipauté épiscopale de Metz, une fois la ville conquise. Au sud, lesConfédérés suisses attaquèrent leBas-Valais, possession desalliés savoyards du duc de Bourgogne. Ce dernier fut contraint de quitter la Lorraine pour mener une contre-offensive aulac de Neuchâtel en 1476 (batailles deGrandson et deMorat).

Parallèlement, leduc de Lorraine chercha à rejoindre les forces de laBasse-Union depuis sa retraite àJoinville en Champagne. Il demanda au roi de FranceLouis XI une escorte afin de se rendre en Suisse en traversant la Lorraine en l'absence des troupes du duc de Bourgogne.René II et les Français cachèrent leur dessein en prétextant ramener le duc en Allemagne afin qu'il s'y retira après la perte de son duché[44].

La halte duduc René II à Sarrebourg en 1476 sur son chemin pour rejoindre ses alliés de laLigue alémanique enSuisse resta dans les annales, comme le relateLa Chronique de Lorraine :

« Mais nulle part on ne fit à René un accueil plus beau que dans la ville de Sarrebourg. Les magistrats de la cité et seigneurs allemands du voisinage, les comtes de Bitche, de Richecourt, de Saarwerden, de Nassau, de Fenestrange, avertis de son arrivée depuis huit jours, s'étaient préparés à le recevoir d'une manière digne de l'affection qu'ils avaient pour lui. On avait fait provision de beau pain blanc, de vin rouge, blanc, clairet : les seigneurs étaient allés à la chasse et avaient rapporté du gibier à foison. Lorsque le duc fut à une lieue de la ville, les bourgeois avec les seigneurs formèrent une belle compagnie de huit cents hommes de cheval et de plusieurs piétons : ils allèrent au devant de lui et le reçurent comme le seul prince qu'ils eussent jamais reconnu. Mons notre souverain, dirent-ils, soyez le très-bien venu.

Le duc, les deux capitaines français, les seigneurs de Lorraine, tous les gens de distinction, logèrent dans la ville ; les autres allèrent dans les villages voisins. Les seigneurs festoyèrent René et les Français pendant trois jours, à la manière des Allemands. On avait le déjeûner, le dîner, la marande, le souper et avant d'aller au lit, le ressinon ouschlaftrunck. On mangeait toutes sortes de viandes, et de la venaison en quantité. Ceux de la troupe qui logeaient dans les villages, étaient traités de la même manière : rien n'était épargné : on servait à l'abondance.

Les Français étaient tout ébahis et demandaient si c'était telle vie que les Allemands avaient coutume de faire. Le troisième jour, ils prirent congés du duc, le matin, et retournèrent au pays de France, racontant la manière dont René était reçu en tous lieux, et le bon traitement que leur avaient fait à eux-mêmes les gens de Lorraine. »[44],[45]

Après une halte de trois jours, l'escorte du roi retourna en France et les seigneurs de la Lorraine allemande, notamment lecomte de Bitche et lesLinange,comtes de Dagsbourg etseigneurs de Réchicourt, accompagnèrent leduc René II jusqu'à Strasbourg[44]. De-là centlansquenets suisses de la Basse-Union vinrent l'escorter jusqu'àMorat où il combattitl'armée bourguignonne avec la cavalerie suisse aux côtés d'Oswald von Thierstein.

Annexions, révolutions et guerres

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La localité souffre beaucoup de laguerre de Trente Ans, de1618 à1648, et sa population diminue considérablement.

En1661 par letraité de Vincennes,Louis XIV, rattache la ville auroyaume de France[22], alors que le duché deLorraine est toujours indépendant entre le royaume de France et leSaint-Empire romain germanique. Sarrebourg devient alors le chef-lieu d'uneprévôté royale, par un édit de.

En1790, dans un souci de franciser les régions frontalières, la fin des provinces et la départementalisation du royaume partage laLorraine allemande entre les nouveaux départements de laMoselle dont la préfecture estMetz et qui reçoit les villes deForbach,Sarreguemines etBitche et celui de laMeurthe dont la préfecture estNancy qui reçoit Sarrebourg commechef-lieu d’unarrondissement.

L'ancienne gare de Sarrebourg.

La commune voit l’arrivée duchemin de fer le avec l’ouverture de la section Sarrebourg -Strasbourg de laligne de Paris à Strasbourg.

Conformément autraité de Francfort de1871 qui met fin à la guerre contre laPrusse et ses alliés, la ville de Sarrebourg estannexée, comme le reste de l'Alsace-Lorraine, au nouvelEmpire allemand. La commune devient le siège de l'arrondissement de Sarrebourg, un arrondissement dudistrict de Lorraine dont le chef-lieu estMetz, au sein de l'Alsace-Lorraine dont la capitale estStrasbourg.

Proche de la frontière française,Saarburg devient une place militaire d'importance et, grâce aux troupes nombreuses stationnées, connaît une période de prospérité sans précédent. Les autorités allemandes transforment les anciens remparts en avenues (actuelles avenues Fayolle, Poincaré et Clemenceau) et érigent plusieurs bâtiments comme la Poste impériale, l'église protestante, des casernes et des logements pour les troupes. La construction d'une nouvelle gare débute en1911.

D'une guerre à l'autre

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Destructions du 20 aout 1914 à Sarrebourg.

Lorsque laPremière Guerre mondiale éclate, les Alsaciens-Lorrains se battent légitimement pour l’Empire allemand. Beaucoup de jeunes gens tomberont au champ d'honneur sur leFront de l’Est, mais aussi à l’Ouest, en particulier en France et dans les Flandres.

Labataille de Sarrebourg se déroule entre le 18 et le. Elle voit s'affronter la1re armée française et la7e armée allemande. La ville est occupée par le8e corps français le mais dès le 21, les Français se replient en direction deBlâmont à la suite de l'échec de l'offensive versMorhange.

Après quatre années de guerre, la ville redevient française. Elle est libérée le 20 novembre 1918 et intègre le nouveau département de la Moselle dont le chef-lieu estMetz. Sujets loyaux de l'Empereur, les Sarrebourgeois accueillent cependant avec joie la fin des hostilités et la paix, enfin retrouvée.

La commune trouve ses marques dans laRépublique française en restant une importante ville de garnison. La nouvellegare est inaugurée le en présence du président de la RépubliqueAlexandre Millerand, du président du Conseil des ministresRaymond Poincaré et des ministresMaurice Colrat etPaul Strauss. À cette occasion, la ville de Sarrebourg reçoit lacroix de guerre avec citation à l'ordre de l'Armée.

Au début de laSeconde Guerre mondiale, la ville sert de base arrière pour les troupes de laligne Maginot qui stationnent là jusqu'à l'armistice du 22 juin 1940.

Lors de laseconde annexion, la commune est renommée « Saarburg », et redevient le siège du « Landkreis Saarburg », mais cette fois au sein duGau Westmark dont le chef-lieu est la ville allemande deSarrebruck.

Le,Adolf Hitler, en personne, inspecte les troupes allemandes du secteur de Sarrebourg, en particulier le125e régiment d'infanterie arrivé en. Le führer et le généralErwin von Witzleben se rendent de la gare à la salle des fêtes, où le chancelier préside une fête en son honneur[46]. Il passera ensuite àLutzelbourg avant de rentrer àBerlin[46].

Alors que laHitlerjugend devient obligatoire pour les jeunes du pays le, une ordonnance institue le service militaire dans l'armée allemande le. Dix jours plus tard, les premiers « Malgré-nous » sont appelés dans les armées duReich. Les civils ne sont pas épargnés.
À partir de 1944, Sarrebourg est située sur la « Schutzwall West » et les bombardements américains se succèdent au-dessus du « Gau ».La ville est finalement libérée par la2e division blindée le.

En1953, Sarrebourg fusionne avec le village voisin deHoff.

Garnison

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C’est à la suite de l’annexion allemande de1871 que Sarrebourg, alors proche de la frontière avec la France, va véritablement devenir une importante ville de garnison. Auparavant, la commune ne comptait qu'un simple dépôt militaire qui occupait une partie de l'ancien couvent des Cordeliers appelée lavieille caserne.

Durant la période allemande, de nombreuses casernes en briques rouges et jaunes (style caractéristique de l'architecture militaire prussienne), et un hôpital militaire sont construits. Un terrain de manœuvres, dont une partie est utilisée par l'aviation militaire, est aménagé àBuhl. En1910, la ville compte 10 019 habitants dont 4 159 militaires.

La caserne du7e régiment d'uhlans (de), située route de Buhl, est achevée en1878[47]. Elle accueille le15e régiment d'uhlans à partir de1895. Le18e régiment de chasseurs à cheval s'y installe lors du retour à la France et elle prend le nom decaserne Malleray en1922. Au cours de laSeconde Guerre mondiale, le site devient uncamp de prisonniers puis perd sa vocation militaire en1947. Certains bâtiments ont été conservés et transformés en école, d'autres ont été détruits pour permettre la construction du centre socio-culturel et d'immeubles de logements.

La caserne du97e régiment infanterie est construite en1887 en bordure de la ligne de chemin de fer de Paris à Strasbourg. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, elle devient lacaserne Pétain avant de prendre son nom définitif dequartier Rabier[47].

Les travaux de la caserne du11e régiment deUhlans, située au lieu-dit Marxberg, démarrent en1890. Rebaptiséquartier Kellerman en1919 lors de l'arrivée du17e régiment de chasseurs à cheval, il prend le nom dequartier Gérôme en l'honneur du général Auguste-Clément Gérôme en1922 et sert également de camp de prisonniers lors de la Seconde Guerre mondiale. Désaffecté en1999 puis laissé à l'abandon, le site a été racheté par la ville qui souhaite en faire unezone d'aménagement concerté comprenant unécoquartier[48]. Tous les bâtiments ont été détruits à l'exception de deux ateliers techniques et d'une partie de la chaufferie. Les bâtiments de l'ancienhôpital militaire qui se trouvaient juste à côté — le quartier Gérôme et l'hôpital militaire étaient d'ailleurs reliés par un souterrain et un système de fils aériens — ont été démolis en2012 pour permettre la construction d'un complexe de cinéma[49]. Seul subsiste l'ancien bâtiment administratif abandonné. Ce dernier est victime d'un incendie dans la nuit du 9 au[50]. Un collectif demande sa réhabilitation en espace de mémoire dédié auxcombats du 18 au 20 août 1914[51]. La commune souhaite cependant démolir le bâtiment[52].

La manutention militaire, l'intendance et la boulangerie de la garnison occupaient la caserne située route de Phalsbourg, construite en1897. Celle-ci est renomméequartier Tourret lorsque la ville redevient française.

Un peu plus loin, les imposants bâtimentsnéo-renaissance de la caserne d'artillerie sont achevés en1900[53]. La nouvelle caserne d'artillerie est construite dans son prolongement quelque temps plus tard. Ces deux casernes sont lourdement endommagées par les bombardements en août1914. Après la Première Guerre mondiale, la caserne d'artillerie prend le nom dequartier Verdun avant de devenir lequartier Dessirier. La nouvelle caserne d'artillerie est renomméecaserne Foch puisquartier Cholesky.

Dans lesannées 1930, la ville est la base arrière des troupes de laligne Maginot. Un dépôt de munitions pour l'approvisionnement dusecteur fortifié de la Sarre et pouvant accueillir une batterie d'artillerie lourde sur voie ferrée est construit àRéding en1935[54].

En1953, l'US Air Force entreprend la construction de labase aérienne de Phalsbourg-Bourscheid à une dizaine de kilomètres à l'est de Sarrebourg. La cité américaine de la Maladrie comportant une centaine de pavillons est construite entre1955 et1957 à l'est de la ville pour loger une partie des militaires et leurs familles. En1959, elle prend le nom de cité Perkins en mémoire du capitaine William J. Perkins mort en service aérien le 30 avril1958.

Le1er régiment d’infanterie (1er RI) est présent à Sarrebourg depuis1968. Il occupe les quartiersRabier,Tourret,Dessirier etCholesky. La garnison compte également uncentre de ravitaillement en essences (CRE) et la43e antenne médicale.

La fermeture du centre de ravitaillement en essences a été annoncée en octobre2014[55]. Finalement le centre ne sera pas fermé mais réorganisé avec le maintien d’un atelier de maintenance technique des véhicules pétroliers[56].

L'ancienmess des officiers, situé avenue Joffre, accueille désormais le « club house » du1er régiment d'infanterie.

Autres unités ayant tenu garnison à Sarrebourg

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  • Quartier Tourret.
    Quartier Tourret.
  • Quartier Tourret.
    Quartier Tourret.
  • Quartier Dessirier.
    Quartier Dessirier.
  • Quartier Dessirier.
    Quartier Dessirier.
  • Bâtiment abandonné de l'hôpital militaire.
    Bâtiment abandonné de l'hôpital militaire.

Politique et administration

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La sous-préfécture.

La commune a le statut desous-préfecture. Les arrondissements deSarrebourg et deChâteau-Salins ont été fusionnés le pour former l'arrondissement deSarrebourg-Château-Salins.

La ville fait partie de lacommunauté de communes de Sarrebourg - Moselle Sud (CC SMS) à la suite de la fusion, le, de lacommunauté de communes de l'agglomération de Sarrebourg et de lacommunauté de communes du Pays de Fénétrange. Le, la CC SMS fusionne avec les communautés de communes de laVallée de la Bièvre, de l'Étang du Stock, duPays des étangs et desDeux Sarres.

Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2020 en Moselle.

Tout au long de laIVe République, l'électorat sarrebourgeois reste remarquablement fidèle au Mouvement républicain populaire (démocrate-chrétien), dontRobert Schuman est la figure départementale[59]. Après la guerre, le Rassemblement du peuple français (RPF) duGénéral de Gaulle trouve en Moselle un terreau favorable à sa montée en puissance, et les deux partis se retrouvent vite au coude-à-coude. Dans le même temps, le Parti socialiste fait pâle figure et la gauche (communistes et socialistes) peine à dépasser les 10 %.

L'avènement de laVe République ne change pas énormément la donne ; le MRP laisse la place aux partis centristes unifiés sous la bannière de l'UDF, tandis que les gaullistes tentent eux aussi de fédérer leurs forces (UNR, UDR puis RPR en 1976, avant de devenir l'UMP puis LR). En 1968,Pierre Messmer, alors ministre des armées, est élu député, succédant au centristeGeorges Thomas. Les équilibres ne sont pas bousculés au fil des scrutins mais évoluent plutôt en douceur. Gaullistes et centristes se taillent longtemps la part du lion, mais le Parti socialiste a bénéficié d'une dynamique de progrès : il dépasse les 20 % à partir de 1978 et frôle les 30 % aux législatives de 1981. Le Front national rencontre en Moselle un électorat fidèle, et y obtient même un député en 1986.

Longtemps, Sarrebourg a donc été le théâtre d'une guerre des droites opposant les centristes aux gaullistes, dont le point commun est de n'être pas libéraux et de profiter d'un fond démocrate-chrétien. Après 1995, la guerre se solde en partie sous l'action de Messmer, et le centre s'effondre définitivement face à la droite gaulliste. Le Parti socialiste semble quant à lui se stabiliser autour des 20 %.

Au niveau municipal, deux forces principales sont en présence : la majorité gaulliste menée par le député-maire, et une opposition classée à gauche et qui se revendique trans-partisane, réunie dans l'associationSarrebourg pour tous[60]. L'extrême-droite a parfois fait figure de trouble-fête, mais n'a guère plus d'influence : elle n'était pas présente en 2008 et représentait 11 % des voix au premier tour des municipales de 2001 (avant de s'effondrer à 7 % et de se reporter en partie sur la droite). En 2014, avec 12 % des voix au second tour, elle obtient deux élus.

L'écart de voix entre la majorité et la liste d'union de la gauche n'a représenté, lors des élections municipales de 2001 et 2008, que 4 à 6 % des voix au premier tour, ce qui correspond au maximum à un peu moins de 300 voix. En 2014 toutefois, la liste majoritaire « Sarrebourg, notre unique ambition » devançait « Sarrebourg pour tous » de plus de 13 %, sous l'effet conjugué du rejet national de la gauche et de la présence d'une liste du Front national captant une part des voix contestatrices.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
novembre 1791septembre 1792Joseph-Antoine Lottinger  
septembre 1865juin 1872Alexandre Hertz  
novembre 1918mai 1935Joseph Piffert  
mai 1935juin 1940Émile PeterURD puis
PSF
(anticommuniste)
Fonctionnaire administratif
Député de la Moselle(1928-1940)
Conseiller général(1925-1940)
novembre 1944mars 1959Émile PeterDroite 
septembre 1959mars 1971Alphonse Stock  
mars 1971mars 1989Pierre MessmerUDR puisRPRPremier ministre(1972 → 1974)
Député de la8e circonscription de la Moselle(1968, 1973 puis 1974 → 1988)
Conseiller général ducanton de Réchicourt-le-Château(1970 → 1982)
Conseiller régional deLorraine(1968 → 1992)
mars 1989En coursAlain MartyRPR puisUMP-LRGynécologue obstétricien
Député de la4e circonscription de la Moselle(2002 → 2017)
Conseiller général ducanton de Sarrebourg(1998 → 2002)
Les données manquantes sont à compléter.

Santé

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La capacité d'accueil du centre hospitalier Saint-Nicolas de Sarrebourg est de 147 lits et 7 places[61].

Le premier hôpital de Sarrebourg fut construit en1173, à proximité de la Sarre, par l’évêque Frédéric de Pluvoise. Il est ensuite transféré place du Marché dans un bâtiment construit par leschevaliers teutoniques. En1506 il prend le nom de Saint-Nicolas, après un nouveau transfert aux abords de l'actuelle place Wilson. L'hôpital change encore une fois d'emplacement en1756, et s'installe rue de la Marne, dans la maison duLion d'or. L'actuel hôpital est construit en1899 pendant l'annexion allemande. Il assumait à l'origine les fonctions d'hôpital civil et d'hôpital militaire, et cela jusqu'à la construction du nouvel hôpital militaire de Sarrebourg.

En1956, un centre de pneumo-phtisiologie est construit àHoff, appelé communément sanatorium de Sarrebourg. Celui-ci est alors indépendant de l'hôpital Saint-Nicolas.

En1982, l'hôpital Saint-Nicolas rachète la clinique dePhalsbourg. Les activités de cette dernière sont transférées à Sarrebourg en1991.

L'hôpital Saint-Nicolas et le centre hospitalier spécialisé de Hoff fusionnent en1998[62].

La fermeture définitive de l'hôpital de Hoff est annoncée en[63]. Les derniers patients sont transférés au centre de rééducation deNiderviller en[64].

Sécurité

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Présence d'uncommissariat de police, d'unepolice municipale et d'unecompagnie de Gendarmerie départementale.

En juillet 2024, le commissariat de police quitte ses locaux vétustes de la rue Robert Schuman pour s'installer au sein l'ancienne mairie[65].

Principaux crimes et délits à Sarrebourg pour 1000 habitants[66] :

Délits / crimes en 2014Sarrebourg et 3 autres communesEquivalent pour 1 000 habitants (‰)
Violences aux personnes1036,16 ‰
Vols et dégradations54332,49 ‰
Délinquance économique et financière560,06 ‰
Autres crimes et délits1156,88 ‰

Justice

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Letribunal d'instance est situé avenue Clemenceau.

Population et société

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L'aire urbaine de Sarrebourg, avec un pôle urbain constitué de 14 communes, comptait 36 862 habitants en1999.

En2011, l'arrondissement de Sarrebourg comptait 64 478 habitants.

En2016, le territoire de Sarrebourg enregistre le taux de pauvreté le plus faible du département (11,9 %)[67].

La ville a été la destination d'une immigration turque dans les années 1970, majoritairement en provenance d'Anatolie centrale[réf. souhaitée].

Religions

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Judaïsme

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Il existait une communautéjuive ashkénaze importante à Sarrebourg avant laSeconde Guerre mondiale, bien insérée dans la classe marchande comme en témoignent les registres de commerce.

L'antériorité de l'implantation juive dans la ville nous est inconnue mais on peut supposer qu'elle était ancienne comme dans la plupart des villes duSaint-Empire et de laMitteleuropa.

Au début duXXIe siècle, le judaïsme a quasiment disparu mais la ville conserve toujoursson unique synagogue construite au milieu duXIXe siècle.

Islam

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L'islam est un fait récent à Sarrebourg, postérieur à laSeconde Guerre mondiale, et dû à l'arrivée de populations immigrées duMaghreb et deTurquie. La ville compte deuxmosquées :

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[69],[Note 9].

En 2022, la commune comptait 12 274 habitants[Note 10], en évolution de +2,39 % par rapport à 2016 (Moselle : +0,52 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 4251 4511 7561 9231 9742 3402 3212 4632 494
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611871187518801885189018951900
2 9293 0732 8603 2733 8423 8695 4458 6989 178
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190519101921192619311936194619541962
9 8095 9108 3306 4858 8669 5618 72210 43911 080
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196819751982199019992006201120162021
11 41312 61512 69913 31113 33012 72212 39811 98712 359
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2022--------
12 274--------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puisInsee à partir de 2006[70]. |recens-prem=annue.)
Histogramme de l'évolution démographique

Jumelage

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Depuis1952, la commune est jumelée avec son homologueallemande deSaarburg située en aval de lamême rivière dans le Land deRhénanie-Palatinat.

Enseignement secondaire

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  • Collège et lycée Mangin ;
  • Cité scolaire de la Mésange : collège Pierre-Messmer, lycée professionnel Dominique-Labroise etcentre de formation d'apprentis ;
  • Institution Sainte-Marie, le pensionnat est fondé en1843, le bâtiment actuel est construit entre1929 et1931.

Économie

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La ville a été surnommée Sarrebourg la Marchande, « Kaufmann Saarburg », en raison de ses nombreux commerces et industries[71],[72] :

  • Amcor[73] — anciennement Morin puis Lawson Mardon — emballages ;
  • Antenne de laChambre de commerce et d'industrie de la Moselle ;
  • Comptoir général du ressort[74], fabricant de ressorts ;
  • Ferco, ferrures de bâtiment (àRéding), filiale du groupe allemand Gretsch-Unitas ;
  • Mephisto[75], fabricant de chaussures ;
  • Norma, l'enseigne de grande distribution allemande inaugure son siège social pour la France et un entrepôt logistique le[76] ;
  • Steelcase, mobilier de bureau ;
  • Unicoolait — Union de Coopératives Laitières — fondée en1948 àBuhl, elle s'installe à Sarrebourg en1954[77] ;

Par ailleurs, l'agglomération compte quatrezones d'activité : Ariane (en partie sur le territoire de la commune deBuhl), de la Bièvre, Cap Ouest (en partie sur le territoire de la commune d'Imling), des terrasses de la Sarre et unezone industrielle.

Industries disparues

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  • Brasserie de Sarrebourg, fermée en 1970 ;
  • Lévêque, entreprise de travaux publics, de 1854 à 1984 ;
  • Verreries Lorraines de Sarrebourg, de 1924 à 1979.

Sports et loisirs

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Uncyclo-cross de renommée s'y déroule, il a été le support de deuxchampionnats de France de cyclo-cross en 1969 et 2002 et de deux manches duchallenge la France cycliste de cyclo-cross en 2007 et 1999.

Le clubSarrebourg Moselle-Sud Handball (anciennement HBC Sarrebourg) évolue enProligue. La commune compte aussi un club de football, le FC Sarrebourg.

Le club Athlétisme Sarreguemines-Sarrebourg et Arrondissements (ASSA) évolue en Nationale 1A aux championnats de France interclubs.

Sarrebourg dispose d'un golf[78] et d'un centre aquatique[79].

Enfin l'aérodrome de Sarrebourg - Buhl ou aérodrome Henry-Metz, est situé sur le territoire de la commune voisine deBuhl.

Cinéma

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Le cinéma CinéSar, érigé sur le site de l'ancien hôpital militaire, comporte 5 salles et 829 fauteuils. Il a ouvert en mars2014[80].

Patrimoine

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  • Le musée du pays de Sarrebourg.
    Le musée du pays de Sarrebourg.
  • Vestiges des fortifications et stèles mérovingiennes.
    Vestiges des fortifications et stèles mérovingiennes.
  • La Grand'rue et le centre-ville.
    La Grand'rue et le centre-ville.
  • Le portail de l'hôtel de Saintignon.
    Le portail de l'hôtel de Saintignon.
  • L'hôtel de Saintignon.
    L'hôtel de Saintignon.
  • L'ancien lavoir.
    L'ancien lavoir.
  • Le déversoir de la Sarre.
    Le déversoir de la Sarre.

Héritage de l'annexion allemande de 1871

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  • Lavilla Weiherstein ou Weyerstein - 31 avenue Gambetta - construite par les propriétaires de l'brasserie de Sarrebourg sur le site d'un ancien couvent dominicain duXIIIe siècle (inscritMH en 1983) ;
  • l'hôtel des Postes impériales ouKaiserliches Postamt - 15 avenue de France - construit en 1881 en face de l'ancienne gare de 1851 aujourd'hui disparue ;
  • l'ancien cinémaLe Lorrain - avenue Poincaré - construit en1912 appartenant auSezessionsstil viennois (art nouveau) d'abord salle de théâtre et de spectacles, puis cinéma avant d'être remplacé en 2014 par le nouveau cinémaCinéSar ;
  • le casino, bâtiment construit à la demande de l’archiprêtrePierre Küchly entre1888 et1892 pour accueillir des organisations de jeunesse. Il intègre une ancienne tour des fortifications ;
  • la halle du marché et salle des fêtes, la halle aux grains est construite en1824 puis agrandie en1840. Elle est rehaussée d'un étage comportant une salle des fêtes en1894 ;
  • l'hôpital Saint-Nicolas - 25 avenue du Général-de-Gaulle - construit en 1899 ;
  • l'ancienne mairie - 1 avenue du Général-de-Gaulle - actuelcommissariat de police.
  • La villa Weyerstein.
    La villa Weyerstein.
  • Le casino.
    Le casino.
  • L'ancien cinéma Le Lorrain.
    L'ancien cinéma Le Lorrain.
  • Halle du marché et salle des fêtes.
    Halle du marché et salle des fêtes.
  • Le commissariat de police est installé dans l'ancienne mairie.
    Le commissariat de police est installé dans l'ancienne mairie.

Quartier de la gare construit dans les années 1920

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  • L'actuelle gare débutée en 1911 et inaugurée en 1923 ;
  • l'immeuble de la brasserie « l'Excelsior » qui lui fait face ;
  • l'ancienne Poste - rue de la Poste - de stylenéo-baroque[Note 11].
  • La gare.
    La gare.
  • L'ancienne Poste.
    L'ancienne Poste.

Monuments divers

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  • Le monument du général Mangin.
    Le monument du général Mangin.
  • Le monument aux morts.
    Le monument aux morts.

Patrimoine religieux

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  • L'église Saint-Barthélémy.
    L'église Saint-Barthélémy.
  • L'église Saint-Barthélémy.
    L'église Saint-Barthélémy.
  • L'église Saint-Martin à Hoff.
    L'église Saint-Martin à Hoff.
  • L'église protestante réformée.
    L'église protestante réformée.
  • L'église protestante, le calvaire et la fontaine de la place Mathey.
    L'église protestante, le calvaire et la fontaine de la place Mathey.
  • L'église néo-apostolique.
    L'église néo-apostolique.
  • La synagogue.
    La synagogue.
  • chapelle des cordeliers vue extérieure
  • La chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié au Winkelhof.
    La chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié au Winkelhof.
  • La chapelle Saint-Roch à la Maladrie.
    La chapelle Saint-Roch à la Maladrie.
  • Le couvent de Saint-Ulrich.
    Le couvent de Saint-Ulrich.
  • Chapelle de l'hôpital Saint-Nicolas.
    Chapelle de l'hôpital Saint-Nicolas.

Nécropoles nationales

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  • La nécropole nationale des prisonniers de guerre.
    La nécropole nationale des prisonniers de guerre.
  • La nécropole nationale de Sarrebourg - Buhl.
    La nécropole nationale de Sarrebourg - Buhl.

Cimetières

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  • Le cimetière deHoff ;
  • le cimetière municipal, rue Bossuet ;
  • le cimetière israélite, route de Buhl, construit en 1889.
  • Cimetière israélite.
    Cimetière israélite.

Espaces verts et forêts

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Le jardin de la Liberté est créé lors de l'annexion allemande au pied des anciennes fortifications. Il comporte des stèlesmérovingiennes provenant d'un cimetière deTroisfontaines, unkiosque à musique, un jet d'eau, des aires de jeux pour enfants et le monument dugénéral Mangin.

De l'autre côté de l'avenue du général Fayolle, à l'arrière dumess et de l'église protestante, un ancien cimetière a été transformé en parc public— le parc du Centre — à la fin desannées 1970.

Le parc Weyerstein, aux abords de la villa de labrasserie de Sarrebourg, est aujourd'hui ouvert au public.

Le jardin de laroseraie se trouve avenue Clemenceau. Il est inauguré le 20 mai1928[92] et un monument dédié aux « Libérateurs » de la ville y est érigé en 1930[93].

Une vaste zone de loisirs a été aménagée autour de l'étang Lévêque, une anciennegravière au sud-ouest de la ville. Elle comporte une baignade surveillée, des aires de jeux, une piste deVTT, unminigolf, des terrains de sports, unarboretum et unhameau de gîtes. Le centre aquatique et le club de tennis sont également situés dans le périmètre de la zone de loisirs.

Une partie des berges est aménagée permettant de relier l'étang Lévêque à l'ancien village de Hoff en longeant la Sarre.

Au nord-ouest s'étend la forêt domaniale de Sarrebourg. On y trouve un parcours de santé et plusieurs itinéraires balisés.

  • L'étang Lévêque.
    L'étang Lévêque.
  • L'étang Lévêque.
    L'étang Lévêque.
  • Les fortifications et le jardin de la Liberté.
    Les fortifications et le jardin de la Liberté.

Personnalités de la commune

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Personnalités nées à Sarrebourg

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Voir la catégorie :Naissance à Sarrebourg.

Personnalités liées à Sarrebourg

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Statue de Pierre Messmer du sculpteurJivko devant le vitrail deMarc Chagall de la chapelle des Cordeliers.

Héraldique

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Blason de SarrebourgBlason
D'argent à trois demi-ramures de cerf, de gueules chevillées de trois pièces, posées en bande et rangées en barre[94].
Devise
Urbs Sarreburgensis cum ipsis hostem repulit et repellet (la ville avec les siens a repoussé et repoussera l'ennemi)[94],[95].
Détails

Le, le blason de la ville de Sarrebourg a été apposé sur la locomotiveBB 15057. La BB 15057 est victime d'un accident en1981, le blason de la ville a alors été apposé sur laBB 15061.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Actuellement occupé par les rues du Donon, du rocher, des Vosges, des carrières, des vignes et du Rebberg.
  2. Colline entre la rue des vignes et la terrasse Bourgogne par le chemin Saint-Pierre.
  3. Les records sont établis sur la période du au.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Sarrebourg comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Un traité commercial signé entre les bourgeois de Sarrebourg et ceux de Strasbourg en 1229 mentionne déjà des fossés entourant la ville de Sarrebourg indiquant l'existence de murailles antérieures à celles construites par l'évêque Jean d'Âpremont.
  9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  10. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  11. Le bâtiment de la poste impériale (« Kaiserliches Postamt ») est construit en 1881 par les autorités allemandes en face de l'ancienne gare. La construction d'une nouvelle poste à proximité de la nouvelle gare débute en 1912 pour s'achever en 1923. Le bâtiment est devenu un pôle médical à la suite de l'ouverture des bureaux de posteSarrebourg-Wilson etSarrebourg-Bildstein.
  12. La maison natale du général Mangin se trouve au numéro 20 de la rue qui porte son nom.
  • Cartes
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  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. Distances mesurées grâce àGoogle Earth.
  2. Sandre, « la Sarre »
  3. Sandre, « la Bièvre »
  4. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
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  7. « Station Météo-France « Nitting_sapc », sur la commune de Nitting - fiche climatologique - période 1991-2020. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  8. « Station Météo-France « Nitting_sapc », sur la commune de Nitting - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
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  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.com,(consulté le)
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  95. Sarrebourg sur le siteL'Armorial des villes et des villages de France (consulté le 25 septembre 2016).
v ·m
Communes de laMoselle
Les villes de plus de 2 000 habitants
Plus de 100 000 habitantsMetz
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