Le péril dufeu ayant toujours menacé les infrastructures humaines (bâtiments, cultures…), il n’est pas étonnant d’avoir retrouvé des traces d’organisation delutte contre l’incendie au cours des fouilles archéologiques et dans les archives historiques.
Des groupes civils sont souvent constitués pour manipuler et maintenir en état ces appareils, comme en France, avec les « gardes pompiers » responsables despompes à incendie. Parmétonymie, « pompier » désigne par la suite la personne préposée à l'extinction des feux, oblitérant son sens premier de responsable du matériel.
EnFrance et dans lespays francophones, le nom composé « sapeur-pompier » témoigne d’une double filiation civile et militaire ayant présidé à la constitution d’uncorps unifié, destiné à la lutte contre l’incendie[2],[3].
L'expression « soldat du feu » est une autre manière de mettre l’accent sur le rôle delutte contre le péril du feu ; elle est par exemple clairement aperçue dans les motsanglaisfireman (« homme du feu ») etfire fighter (« combattant du feu »), et en allemandFeuerwehr (« défense du feu »).
Au cours duXXe siècle, la part de lalutte contre l'incendie dans les activités des pompiers modernes est en régression, en raison de l'amélioration des normes de construction, des règlements de sécurité et de la sensibilisation des populations. En France par exemple, elle ne représente plus qu'environ 7 % des interventions[4], au profit du secours à la personne (urgences vitales, interventions en milieux périlleux…) et de la lutte contre les désordres naturels (risques chimiques,catastrophes naturelles…).
Parglissement sémantique, les termes « pompier » et « sapeur-pompier » ne sont donc plus seulement et directement reliés à la notion de pompe et de lutte contre l’incendie par usage de moyens en eau.
L'histoire de la lutte organisée contre lesincendies commence au temps de l'Égypte et de laGrèce anciennes, où des gardes et rondes de nuit étaient effectuées et où des pompes manuelles auraient été employées pour éteindre des incendies. Cependant, de telles tentatives étaient d'une ampleur limitée lorsqu'elles sont comparées aux grandes organisations qui se sont développées ensuite àRome et dans de nombreuses autres villes. La première brigade de pompiersromains (lesvigiles urbani) a été fondée avec pour mission de combattre le feu au moyen de seaux et de pompes pour transporter l'eau, mais également de divers outillages incluant lessiphonnes (pompes perfectionnées parCtésibios vers, ancêtres de lapompe à bras) jusqu'auxcatapultes permettant de détruire les maisons avant l'arrivée des flammes afin de contenir le foyer de l'incendie. Lescohortes urbaines sous l'empereurAuguste sont chargées de la prévention et de la surveillance.
Rome a subi de nombreux incendies d'une ampleur importante, notamment le plus connu qui commença aux abords duCircus Maximus le et détruisit plus des deux tiers de la ville de Rome. Le peuple qui cherchait un responsable pour ce désastre se tourna vers l'empereurNéron qui était suspecté de vouloir immortaliser son nom en renommant RomeNeropolis. Celui-ci rejeta finalement la responsabilité sur une petite communauté orientale, celle deschrétiens. On[Qui ?] raconte à propos de cet incendie qu'un Romain serait devenu très riche en achetant des propriétés lors de l'avancée des flammes et utilisant des équipes d'esclaves pour lutter contre l'incendie afin de préserver ses nouvelles acquisitions des flammes.
Il n'est pas connu de système de lutte contre l'incendie enGaule[5].
On peut tout de même mentionner la découverte d'une pompe hydraulique à piston en bois à Périgueux, ainsi que la mention fréquente d'artisans regroupés en collège, appeléscentonarii, qui étaient soit fabricants de toile, ou qui participaient à l'extinction des feux à l'aide de celles-ci (Nice, Vaison, Lyon etc).
Véhicule de lutte contre les incendies dans les années 1670.
EnEurope, lalutte contre l'incendie était à la charge des habitants eux-mêmes ou bien des corps non spécialisés (moines et religieux puis artisans et marchands et enfin corporation du bâtiment),Clotaire II rendant un édit auVIe siècle règlementant le service des gardes de nuit,Charlemagne créant un service obligatoire de veilleurs de nuit, mettant à l'amende ceux qui ne le remplissent pas[5]. EnFrance, cette tâche fut confiée successivement auguet royal, auguet bourgeois, aux magistrats communaux. Des ordonnances de police imposaient aux propriétaires d'avoir en permanence unmuid d'eau près de leur porte, mais ne donnaient aucune indication quant aux dispositions à adopter en cas d'incendie.
À la même époque, auxÉtats-Unis, la ville deJamestown, enVirginie, a été complètement détruite par un incendie au mois de. Un système de « surveillants » des incendies fut mis en place dans la ville deNew York en1648. Les surveillants avaient pour mission de patrouiller à travers la ville en inspectant les cheminées des bâtiments. Les tours de garde étaient réalisés par huit personnes, qui réveillaient les habitants pour combattre l'incendie, si nécessaire avec de simples seaux d'eau. ÀBoston, les importants incendies qui eurent lieu en1653 et1676 ont incité la ville à prendre d'importantes mesures pour lutter contre les incendies.
À la fin duXVIIe siècle apparaît lapompe à bras hippo-attelée ou tirée par plusieurs pompiers, les habitants devant organiser unechaîne humaine pour alimenter la pompe depuis un point d'eau (rivière, fontaine, puits).
C'estLouis XVI qui en1776 créa le premier corps des pompiers. Il autorisa l’installation de pompes à feu pour approvisionner Paris en eau de manière régulière[6].
En1716 c'est le premier pas vers une professionnalisation de cette activité, le premier corps de pompier de Paris appelé « Garde Pompe » est créé. Pour la première fois, éteindre un feu est considéré comme une mission de service public, et donc comme étant gratuit.
Puis en1810,Napoléon 1er furieux contre les gardes pompes qui furent incapable de maîtriser l’Incendie de l'ambassade d'Autriche à Paris, confie la lutte contre le feu aux sapeurs-pompiers de sa garde Impériale. C’est ainsi que la sécurité incendie fut confiée aux militaires par décret du 18 septembre1811. De là apparaît l’appellation deSapeur-Pompier.
Par décret du11 janvier 1852 qui impose à chaque commune la conservation de son corps de Sapeurs-Pompiers. Et le 14 juin imposition d’un uniforme commun pour l’ensemble de la France.
En1925 lespompiers sont désarmés, ils perdent leur qualité militaire (sauf Paris et Marseille) et dépendent désormais du Ministère de l’Intérieur. À partir de là, les communes doivent assurer le service d’entretien des services d’incendie et de secours.
Lapompe à incendie fut développée par le londonienRichard Newsham en1725. Amenées telles des chariots jusqu'au lieu de l'incendie, ces pompes manuelles étaient servies par des équipes de plusieurs hommes et pouvaient délivrer jusqu'à12 litres d'eau par seconde et ce jusqu'à une hauteur de 40 mètres.
Benjamin Franklin créa en1736 àPhiladelphie laUnion Fire Company, première compagnie de volontaires en Amérique. Il n'y eut pas de pompiers salariés à plein temps en Amérique avant les années1850. Même après la formation de compagnies depompiers professionnels aux États-Unis, les problèmes de désaccords et de maîtrise de la répartition des territoires existaient encore. Les compagnies deNew York furent réputées pour envoyer des coureurs portant de grands tonneaux permettant de recouvrir lesbouches d'incendie avant l'arrivée des pompes à incendies. Des combats éclataient couramment entre les coureurs et les compagnies de pompiers correspondantes, afin d'avoir le droit de combattre le feu et, ainsi, d'obtenir l'argent qui était donné à la compagnie qui avait combattu l'incendie.
Le premier camion à vapeur hippomobile pour le combat contre le feu a été inventé en1829, mais il ne fut pas accepté dans la lutte contre les incendies avant l'année1860, puis il fut encore oublié pendant deux autres années. Les pompes à incendie à moteur à combustion interne arrivèrent en1907. Construites aux États-Unis, elles menèrent au déclin et à la disparition des moteurs à vapeur vers1925.
En France, en 1976, l'autorisation pour les femmes d’intégrer les corps de sapeurs-pompiers est prononcée.Actuellement, le combat contre lefeu demeure l'attribution des sapeurs-pompiers, qu'ils soient militaires,professionnels,volontaires ou employés par des firmes privées. Typiquement, les services du feu des secteurs ruraux ou à faible densité de population se composent essentiellement de volontaires tandis que les pompiers professionnels dominent dans les villes et les secteurs urbains, avec parfois des exceptions locales.
Les pompiers effectuent différents types de missions dont la plus connue reste lalutte contre l'incendie (mais qui ne représente néanmoins qu'environ 7 % des interventions enFrance). Globalement, on peut dresser la liste suivante de missions qui incombent aux pompiers, bien que celle-ci puisse varier selon les pays :
la lutte contre les incendies urbains ou de forêts ;
les sauvetages d'êtres humains et d'animaux ;
les interventions pour catastrophes naturelles (inondations, tempêtes…) ;
les divers types de pollutions (port, route...) ;
la prévention en matière d'incendie ou d'accidents.
Certaines missions très spécifiques sont déléguées à des spécialistes. C'est le cas par exemple desgroupes de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux (GRIMP) spécialement formés pour intervenir dans des milieux (généralement dans des cages d'escaliers ou façades pour l'évacuation de victimes, pour la sécurisation de quelque chose...) difficiles d'accès.
Vu la diversité de la nature des missions,les pompiers sont parfois appelés « techniciens du risque »[réf. souhaitée].
Les services des pompiers sont disponibles24 h sur 24,7 jours sur 7 suivant les casernes. Les hommes du feu entreposent leur matériel dans descasernes. Celles-ci se composent soit deprofessionnels, soit devolontaires, soit les deux. Elles peuvent être habitées ou non par les agents.
Dans certains pays les grades se portent aussi sur le casque, comme ici celui d'uncapitaine, enBelgique.
Les pompiers ont adopté le système degrades, souvent sur le modèlemilitaire. On distingue quasiment dans tous les pays le même schéma calqué donc sur celui des armées :hommes du rang,sous-officiers etofficiers.
Le pompier est généralement un employé salarié d'une municipalité ou d'une ville.
Pour avoir le droit d'exercer ce métier, il faut posséder au minimum la formation « Pompier I » de l'École nationale des pompiers du Québec (ENPQ)[10] (villes de 5 000 à 25 000 habitants) ou « Pompier II » (villes de 25 000 à 200 000 habitants).
Pour pouvoir travailler dans une ville de plus de 200 000 habitants, il existe des formations académiques[10] :
Le service depompiers est généralement géré, dans la majeure partie duterritoire national espagnol, par les conseils provinciaux, qui sont ceux qui sont compétents en la matière. Lescommunes de plus de 20 000 habitants ont également l'obligation de disposer de leur propre corps de sapeurs-pompiers, ou de conclure des accords avec lesconseils provinciaux afin qu'ils fournissent leurs services. Cependant, il existe des exceptions comme la Brigade de Sapeurs-Pompiers de laGénéralité de Catalogne, qui fournit ses services sur tout leterritoire catalan, à l'exception deBarcelone, qui pour des raisons historiques dispose de son propre service de pompiers; en Catalogne, c'est laCommunauté Autonome qui assure le service car les provinces et les communes ont cédé leurs compétences par la loi.
Il y a aussi des Communautés Autonomes, telles queAsturies,Cantabrie, Madrid,La Rioja,Navarre ouMurcie qui n'ont qu'une seule province, donc les pompiers sont de la Communauté Autonome elle-même, car il n'y a pas de conseil provincial, qui a les pouvoirs, qui dans ces cas sont transférés directement au gouvernement régional.
Généralement, enEspagne, ce sont les corps de sapeurs-pompiers qui ont également le contrôle de laprotection civile dans leurs démarcations.
Certaines entreprises possèdent également du personnel de lutte contre l'incendie, notamment pour les activités à risque (usines chimiques, installations nucléaires). Ce personnel peut être volontaire ou professionnel.
Les pompiers ont le devoir d’assurer un service minimum au nom de la continuité du service public et ne peuvent donc mener de grèves impliquant une cessation du travail. Ils réduisent en conséquence leurs moyens d’action à des banderoles devant leur caserne, des slogans peints sur leurs véhicules ou en portant un brassard sur lequel apparait le mot « gréviste »[15].
Dans la région autonomeVallée d'Aoste, le corps valdôtain des sapeurs-pompiers remplace lecorps national italien des sapeurs-pompiers le en vertu de la loi régionale nº7/1999[16]. À la suite de ce changement, le personnel dépend de la région autonome Vallée d'Aoste, et non plus du Ministère de l'Intérieur.
Dans le tableau ci-dessous, en effectifs totaux. Pour la distinction entreprofessionnels à plein temps et volontaires à temps partiel, le pourcentage de l'effectif total est indiqué entre parenthèses.
en plus : env. 400 pompiers d'entreprise (statistiques 2007)
Nombre de pompiers par pays
Le tableau ci-dessous présente les effectifs ramenés à la population des pays, exprimés en nombre de pompiers pour 100 000 habitants. Ces statistiques permettent de comparer les organisations mais ne doivent pas servir à comparer les corps tels quels. Ainsi, un nombre élevé de pompiers par habitant ne signifie pas qu'ils sont peu efficaces, mais par exemple que la densité de population est faible (il faut des casernes pour intervenir rapidement mais le secteur couvre peu d'habitations), ou encore un fort taux de pompiers volontaires peut marquer une forte implication de la population dans la sécurité civile (entraide et solidarité).
Les pompiers, exposés auxfumées et à diverspolluants, sont beaucoup plus affectés par certains symptômes respiratoires que la moyenne[20]
Les cancers d’origine professionnelle chez les pompiers sont une source importante de préoccupation pour lasanté au travail[21]. Chaque année, ces lésions occasionnent des coûts humains et financiers importants pour les travailleurs et les employeurs. Il est délicat, en l’absence d’études épidémiologiques de long terme, d’établir un lien entre l’apparition d’un cancer et les caractéristiques de l’emploi, mais de récentes revues critiques de littérature épidémiologique reliée à la question des risques de cancer chez les pompiers ont été publiées[22].
Des études moyennement robustes en termes de puissance statistique semblent également confirmer une fréquence fortement accrue de problèmes de santé respiratoire chez les pompiers professionnels. Par exemple[20], chez 101 hommes pompiers professionnels deBâle (Suisse), comparés à 735 sujets-contrôle, hommes, pris dans la population générale, et suivis par une étude suisse sur lapollution atmosphérique et lesmaladies respiratoires des adultes, les données d'un questionnaire standardisé, de laspirométrie, detests cutanés et de tests de provocation bronchique à laméthacholine concluent à une fréquence très supérieure de symptômes respiratoires au travail (yeux brûlants (21 contre 3 %),nez qui coule (19 contre 2 %), irritation de la gorge (26 contre 3 %),toux (28 contre 3 %),dyspnée (7 contre 2 %) etcéphalées (25 contre 3 %). L'atopie était présente chez 51 % des pompiers, pour 32 % dans le groupe témoin (alors que les pompiers étaient moins nombreux à être fumeurs ou anciens fumeurs, et que lorsqu'ils étaient fumeurs, ils fumaient moins de cigarettes par jour)[20]. Unehyperréactivité à la métacholine était plus de deux fois plus fréquente que dans le groupe de contrôle, sans qu'aucun lien avec une exposition aigüe ou la durée de l'emploi n'ait été montré. Il est impossible de savoir si ces résultats étaient présents au moment du recrutement ou développés après l'adhésion à la main-d'œuvre, précisent les auteurs de l'étude[20].
Enfin, les tissus modernes, les plastiques, les mousses de meubles et literies, et les matériels électriques et électroniques qui brûlent libèrent dans l'air (et dans l'environnement via leseaux d'extinction) outre de nombreux composés toxiques, des quantités significatives d'agents ignifugeants. Une étude suédoise a mesuré les taux de PBDE dans l'organisme de différentes catégories de travailleurs, montrant que lesrecycleurs dedéchets électriques et électroniques étaient particulièrement touchés[23]. Certains de cesagents ignifuges bromés sont desperturbateurs endocriniens avérés, agissant à très faible dose.
Le métier de pompier comporte également des risques sur la santé psychologique. Au quotidien, les pompiers sont exposés à des situations difficiles émotionnellement. Bien qu’ils soient formés pour ce genre de situations, les impacts sur la santé psychologique sont réels et les cas destress post-traumatique sont en hausse[24]. Les pompiers sont constamment confrontés à des situations stressantes qui mettent leur vie, celle de leurs collègues ou celle de citoyens en danger[25]. Toutefois, ils ont accès à despsychologues pour les aider à passer au travers des interventions plus difficiles. Il y a aussi desdébriefings en groupe pour extérioriser les ressentis des derniers événements choquants[26]. Les pompiers refoulent inconsciemment les émotions/images associées aux interventions traumatisantes qu’ils ont vécues : c’est unmécanisme de défense.
Les pompiers doivent agir dans l’urgence pour sauver des vies et les situations sont souvent uniques. Il peut y avoir des similitudes avec d’autres situations ce qui peut les aider à prendre des décisions, mais rien n’est prévisible. Ils doivent donc intervenir rapidement, souvent sans pouvoir analyser l’ensemble deséventualités[25], ce qui représente un énorme facteur destress au quotidien. Le manque de sommeil est aussi unfacteur de risque important. Les pompiers peuvent passer des heures, voire une nuit complète sur une intervention. Il peut parfois même leur arriver de devoir repartir sur une autre intervention sans temps de récupération entre les deux[25].
Les risques de l'activité rendent indispensable l'utilisation d'équipements de protection individuelle. Les tenues les plus modernes se composent de vêtements proches du corps (chemise et pantalon) ignifugés, et d'une veste de protection textile (parfois encore en cuir) et d'un surpantalon particulièrement résistants. La présence d'une couche d'air entre les vêtements et les survêtements est importante pour ralentir la progression de la chaleur (effet isolant).
Le surpantalon, la veste de protection, le casque, lesbottes et lesgants doivent protéger contre les dangers suivants :
chaleur etfeu (incendie) : les vêtements doivent être ignifugés, stables, ralentir la progression de la chaleur vers la peau, empêcher la pénétration de vapeur (générée par l'arrosage du feu) et couvrir la totalité de la peau ; cette protection contre la chaleur est assurée par la fibre du tissu et la couche d'air située entre le pantalon et le surpantalon. En effet, une tenue de casernement doit impérativement être portée en dessous de la tenue feu (tenue d'intervention)
risque mécanique : déchirure, abrasion ;
chimique : empêcher la pénétration de liquides et résister aux principaux agents agressifs (comme l'acide chlorhydrique et lasoude) ;
risque decoup de chaleur et dedéshydratation : évacuation de la chaleur et de la transpiration générées par l'effort ;
électrique : possibilité de contact accidentel avec des fils mis à nu ;
visibilité de nuit : les vêtements comportent des couleurs vives et des bandes rétroréfléchissantes.
Lecasque doit en outre protéger contre les chocs. Les pompiers portent également unappareil respiratoire isolant (ARI) se composant d'un masque facial transparent couvrant tout le visage et relié à une bouteille d'air comprimé avecdétendeur.
Les bottes doivent maintenir la cheville (pour éviter lesentorses), avoir des semelles antidérapantes, anti-acide et anti-perforation, ainsi qu'une coque anti-écrasement.
Pour les interventions spéciales, une tenue adaptée est d'application :
une tenue aluminée, protégeant du rayonnement de certains types de feux (hydrocarbures ou gaz). La version lourde (complètement étanche et autonome) permet également de traverser les flammes pendant quelques dizaines de secondes ;
une tenue de protection contre leshyménoptères (guêpes, abeilles, etc.) ;
une tenue anti-gaz (dans certains pays, lors de fuite de gaz) ;
une tenue chimique, protégeant des agents chimiques ou biologiques nocifs. Elle peut être lourde (complètement étanche et autonome) ou légère (ne protégeant que des projections) ;
une tenue deradioprotection contre les poussières et liquides radioactifs ;
une tenue de tronçonnage ;
une tenue d'escalade (pour les groupes spécialisés) ;
une tenue de plongée (pour les groupes spécialisés).
Les avertisseurs spéciaux des véhicules sont sonores et lumineux. Ils comportent des gyrophares bleus tournant sur le toit ainsi que des feux de pénétration entre les feux de croisement (toujours allumés lors des interventions de jour comme de nuit) à l'avant du véhicule. Ces derniers ne s'allument que lorsque le frein à main est retiré et les gyrophares en fonction. L'avertisseur sonore appelédeux tons est utilisé pour avertir les usagers de la route qu'il faut laisser passer le véhicule de secours car il y a un départ en intervention. les véhicules sont également munis à l'arrière de feux clignotants orange (feux de protection) au-dessus des portes lorsque le véhicule est à l'arrêt frein à main enclenché dans le sens de circulation.
↑abc etdD. Miedinger, P. N. Chhajed, D. Stolz, C. Gysin, A-B. Wanzenried, C. Schindler, C. Surber, H. C. Bucher, M. Tamm and J. D. Leuppi ;Respiratory symptoms, atopy and bronchial hyperreactivity in professional firefighters ; European respiratory journal (ERS, de l'European Respiratory Society) ; (résumé) ; online 2007/05/30, doi: 10.1183/09031936.00015307 ; ERJ 2007/09/01 vol. 30no 3 538-544
↑ab etcJacinthe Douesnard,LA SANTE PSYCHOLOGIQUE DES POMPIERS : PORTRAIT DE SITUATION ET ÉCLAIRAGE DE LA PSYCHODYNAMIQUE DU TRAVAIL,, 295 p.(lire en ligne)
commission d'officiers du régiment de Paris et de la province,Encyclopédie Roret - Sampeur-Pompier : Publié parordre du Ministère de l'Intérieur, Paris (6e), Encyclopédie Roret,, 209 p.