En1941, Deutsche Grammophon (y compris Polydor) est racheté parSiemens & Halske. Polydor devient un label demusique populaire en1946, tandis que le nouveau labelDeutsche Grammophon Gesellschaft devient un label demusique classique en1949[2]. Le label précédemment utilisé, Grammophon, est dissous. DGG donne, par un accord daté du, une licence exclusive à partir du pour utiliser le chien Nipper avec gramophone à la société du premier propriétaire Electrola, la branche allemande d'EMI (en Allemagne, il était impossible de vendre la marque sans vendre la société)[3]. Polydor reste le label d'exportation de Deutsche Grammophon, y compris pour lamusique classique, enFrance et dans le monde hispanophone pendant le reste de l'ère dulong play, en raison de préoccupations linguistiques et culturelles. DGG crée une filiale àLondres appelée Polydor Records Ltd. en1954.
En1962, la division musique dePhilips,PPI, fusionne avec DGG pour former Grammophon-Philips Group (GPG), contrôlé pour moitié par Philips et pour moitié par Siemens. Au sein de Polygram, Polydor ouvre une succursale aux États-Unis en1969 (les années précédentes, ils avaient concédé leur catalogue sous licence àAtlantic Records)[9] mais ne devient qu'une véritable présence dans l'industrie musicale américaine après l'achat du contrat d'enregistrement et du catalogue de l'interprète deRnBJames Brown en1971, et l'absorption du labelMGM Records par sa société mère, PolyGram, en 1972.
Bien plus tôt, en 1970, Polydor acquiert le label Diamond Records, basé àHong Kong, fondé et détenu par le commerçant localportugais Ren da Silva à la fin desannées 1950.
En1972, le groupe Grammophon-Philips (GPG) se réorganise pour créerPolyGram, à partir dePolydor et PhonoGram. Le label Polydor continue à fonctionner en tant que filiale de la nouvelle société. Tout au long desannées 1970, Polydor Incorporated devient un important label derock, publiant également des disques de créateurs de succès tels que lesBee Gees[10],Gloria Gaynor,Atlanta Rhythm Section et Ray, Goodman and Brown[11].
Polygram est vendu en1998 au canadienSeagram, qui fusionne ses activités avec celles deMCA. À cette occasion, le groupe Universal Pictures est séparé en deux entités, Universal Studios pour les activités cinématographiques et la télévision, et Universal Music Group (UMG) pour les activités musicales[12]. Polydor se retrouve alors au sein de UMG, propriété du groupe françaisVivendi SA qui se porta acquéreur de Seagram en 2000.