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Polonais (peuple)

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Cet article concerne les habitants de la Pologne : les Polonais. Pour la langue polonaise, voirPolonais.

Polonais
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Jeune fille en costume traditionnel de la région de Sieradz

Populations importantes par région
Drapeau de la PolognePologne37 967 200[1]
Drapeau des États-UnisÉtats-Unis08 969 530 (2019)[2]
Drapeau de l'AllemagneAllemagne01 868 000[3]
Drapeau du BrésilBrésil01 800 000[4]
Drapeau de la FranceFrance01 500 000[5]
Drapeau du CanadaCanada01 200 000[6]
Drapeau du Royaume-UniRoyaume-Uni01 000 000[7]
Drapeau de la BiélorussieBiélorussie00400 000[8]
Drapeau de l'AustralieAustralie00290 000[9]
Drapeau de l'IrlandeIrlande00200 000[10]
Drapeau de la LituanieLituanie00183 421[réf. nécessaire]
Drapeau de l'ItalieItalie00100 000[11]
Drapeau de la RussieRussie00095 000[réf. nécessaire]
Population totale60 000 000
Autres
Régions d’origineDrapeau de la PolognePologne
Drapeau de la BiélorussieBiélorussie
Drapeau de la LituanieLituanie
Drapeau de la LettonieLettonie
Drapeau de l'UkraineUkraine
LanguesPolonais, langue du pays de résidence
ReligionsCatholicisme
Ethnies liéesSlaves occidentaux, (en particulierCachoubes etSilésiens)
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Carte de répartition.

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S'agissant dupeuple, le substantifPolonais peut désigner :

La languepolonaise fait partie de la brancheléchitique duslave occidental. Le motléchitique vient dunom ancien et poétique de la Pologne, le « pays deLech »[12], l'un des trois héros de lamythologie populaire, fondateurs des pays slaves, avec « Tchèque » et « Rous ».

Outre le territoire actuel de laPologne (après 1945), les Polonais au sens d'ethnie sont présents dans les pays voisins : enLituanie (Est deVilnius), enLettonie (Latgale), enBiélorussie (4 % de la population dans l'Ouest du pays) et enUkraine occidentale.

Ethnonymie

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Article détaillé :Noms de la Pologne.

Le terme « Pologne » (enpolonais :Polska) ou « Polonais » (enpolonais :Polacy) dérive du termeindo-européenpole, pele que l'on retrouve dans lelatin populairecampania désignant un paysage de champs ouverts et qui a aussi donné laCampanie, laCampine, laChampagne ou laWestphalie[13]. D'ailleurs l'ancienne Pologne médiévale était elle-même parfois désignée ainsi :« Inter Alpes Huniae et Oceanum est Polonia, sic dicta in eorum idiomate quasi Campania » (« Entre les Alpes de Hunia et l'océan se trouve la Pologne, ainsi appelée dans son idiome comme la Campanie »), écritGervais de Tilbury en 1211.

Ethnogenèse

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Fragment desGesta Hammaburgensis ecclesiae pontificum (1073) d’Adam de Brême, contenant le nom desPolanes :« transOddaram sunt Polanos »

Le peuple polonais descend d’un mélange de divers peuples anciens qui habitaient le territoire de laPologne actuelle avant et durant lafin de l’Antiquité[14],[15]. La région fut peuplée par de nombreuses tribus et cultures, notamment lesBaltes, lesCeltes, lestribus germaniques, lesSlaves, lesThraces, ainsi que possiblement des restes de populationsproto-indo-européennes et non indo-européennes plus anciennes[14]. Des preuves archéologiques issues de laculture lusacienne (vers 1300–), ainsi que des cultures successives comme les culturespoméranienne, dePrzeworsk et deWielbark, témoignent d’un paysage démographique diversifié dans la Pologne préhistorique[14]. Ces cultures étaient associées à divers groupes ethniques, tels que les Celtes (notamment au sud de la Pologne), des tribus germaniques comme lesVandales et lesGoths, ainsi que les peuples baltes au nord-est[14],[16].

Durant lapériode des grandes migrations, la région fut progressivement occupée par lesSlaves anciens (en) (vers 500–)[17]. Ces peuples slaves s’organisèrent enunités tribales et assimilèrent les restes des populations antérieures, contribuant ainsi à l’ethnogenèse et à l’identité desSlaves occidentaux, incluant de nombreusestribus polonaises et lesLéchites[18],[19]. Les noms de nombreuses tribus apparaissent dans la liste dressée par leGéographe bavarois anonyme auIXe siècle[20]. AuxIXe et Xe siècles, ces tribus donnèrent naissance à des entités régionales structurées, notamment le long du cours supérieur de laVistule (lesVislanes)[20], sur les côtes de lamer Baltique et enGrande-Pologne. Ce processus tribal aboutit finalement (auXe siècle) à la formation d’unsystème politique durable et à la création d’un État polonais[21],[22].

Langue

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Article détaillé :Polonais.
LeLivre de Henryków. En rouge, la plus ancienne phrase connue envieux polonais.

Lepolonais est la langue maternelle de la majorité des Polonais. Il s’agit d’unelangue slave occidentale appartenant au groupeléchitique et constituant la seule langue officielle de la république de Pologne. Sa forme écrite utilise l’alphabet polonais, basé sur l’alphabet latin enrichi de sixsignes diacritiques, pour un total de32 lettres. Proche dutchèque et duslovaque, le polonais a été profondément influencé au cours de son histoire par lelatin, l’allemand et d’autres langues[23],[24].

La Pologne est un pays linguistiquement homogène : près de 97 % des citoyens déclarent le polonais comme langue maternelle[25].

Les locuteurs du polonais utilisent la langue de manière largement uniforme à travers le pays, bien que de nombreuxdialectes et unelangue vernaculaire soient présents dans certaines régions parallèlement au polonaisstandard. Lesvariétés linguistiques les plus répandues sont lesilésien, parlé enHaute-Silésie, et lecachoube, utilisé dans l’anciennePoméranie orientale, aujourd’hui dans le nord-ouest du pays[26]. Le cachoube possède un statut distinct de langue à part entière[27],[28]. LesGorales, peuple montagnard du sud, utilisent également un dialecte non standard caractérisé par une prononciation et uneintonation particulières.

La répartition géographique dupolonais a été fortement influencée par les changements de frontières et les déplacements de population après laSeconde Guerre mondiale – les fuites et lesexpulsions forcées des Allemands ainsi que les réinstallations de Polonais desanciennes régions perdues face à l'Union soviétique ont largement contribué à l’homogénéité linguistique actuelle du pays[29].

Histoire

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Article détaillé :Histoire de la Pologne.

Protohistoire

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Artéfacts illustrant lamétallurgie et la fabrication dubronze par laculture lusacienne,Poméranie,VIIIe siècle av. J.-C.

Durant leNéolithique (vers 5500–), des communautés agricoles commencent à se répandre sur les terres correspondant à la Pologne actuelle, introduisant l’agriculture, lapoterie et des animaux domestiqués[30]. Les cultures duLengyel, desvases à entonnoir et desamphores globulaires se distinguent par leurs tombes mégalithiques, leurs établissements sédentaires et leur céramique[31],[32],[33].

L’âge du bronze (vers 2300–) marque des avancées notables dans l’artisanat avec l’émergence de laculture d'Unétice puis de laculture lusacienne. Cette dernière fonde le site fortifié deBiskupin auVIIIe siècle av. J.-C.[34],[35]. Ces communautés pratiquaient lamétallurgie dubronze, le commerce à longue distance et des rites funéraires élaborés, tel qu'en témoignent les cimetières à crémation de typechamps d’urnes[35].

Parmi les sites archéologiques ou mégalithiques majeurs de Pologne figurent laNécropole de Bodzia (en), lecimetière mégalithique de Borkowo (en),Nowa Cerekwia (zone de fouilles),Odry (cercles de pierre),Węsiory (cercles de pierre), ou le site deWietrzychowice (tumuli).

Antiquité classique

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L’histoire de la Pologne durant l’antiquité classique est principalement reconstruite à partir dedonnées archéologiques, la région se trouvant hors des frontières de l’Empire romain et n’ayant laissé que peu de sources écrites[36]. AuIer siècle av. J.-C., la région était habitée par des tribus celtes, notamment lesBoïens, qui fondèrent des établissements enBasse-Silésie[36]. Ces groupes appartenaient à laculture de La Tène, reconnue pour sa métallurgie avancée, son ornementation raffinée et ses pratiques funéraires distinctives[36]. Des découvertes effectuées le long de laroute de l’ambre, un important axe commercial reliant lamer Baltique à laMéditerranée, attestent du rôle de la Pologne comme corridor d’échange deambre et decéramique à cette époque[36].

Au début de notre ère, laculture de Przeworsk prospère en Pologne centrale et méridionale, succédant à la présence celtique[37]. Elle se caractérise par dessépultures par crémation, des armes en fer et des objets d’importation romaine[37]. Des pièces demonnaie romaine et des artefacts militaires découverts dans la région deCujavie suggèrent des contacts avec l’Empire romain, probablement via le commerce ou le service mercenaire[37].

AuIIe siècleapr. J.-C., laculture de Wielbark, associée aux peuples germaniques, s’impose dans le nord et le centre de la Pologne, remplaçant progressivement laculture d'Oksywie[38]. Contrairement aux Przeworsk, les Wielbark ne déposaient pas d’armes dans les tombes, mais leurs nécropoles révèlent des échanges à longue distance, notamment par la présence deverrerie romaine[39].

Le déclin de l’Empire romain auxIVe et Ve siècles coïncide avec le déplacement vers le sud desGoths, laissant un vide culturel progressivement comblé par les migrationsslaves[40]. Les tribus nouvellement arrivées construisent des établissements fortifiés appelésgrods à travers une grande partie de la Pologne[41].

Moyen-Âge

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L'un des plus anciens gisants royaux polonais conservés : celui deLadislasIer le Bref, à lacathédrale du Wawel àCracovie.

L’histoire médiévale de la Pologne débute auXe siècle avec l’ascension de ladynastie des Piast[42]. Sous le règne deMieszko Ier, qui adopte lechristianisme en 966, la Pologne entre dans la sphère du christianisme latin occidental[43]. Ce baptême marque le début de la construction de l’État polonais et permet l’établissement de relations diplomatiques avec leSaint-Empire romain germanique et lapapauté[43].

Son fils,Boleslas Ier, étend le royaume et est couronné premierroi de Pologne en 1025, faisant de la Pologne une puissance régionale[44]. Toutefois, ses successeurs peinent à maintenir le pouvoir. Le pays est confronté à des troubles internes, des querelles de succession et des révoltes païennes qui affaiblissent l’autorité centrale[45].

En 1079,Boleslas II le Généreux entre en conflit avec l’Église catholique, ce qui conduit à l’exécution de l'évêque Stanislas et à la chute du roi, exilé peu après[46]. Après la mort deBoleslas III Bouche-Torse en 1138, la Pologne entre dans une ère defragmentation féodale, le royaume étantdivisé entre ses fils en duchés régionaux[47]. Cette division affaiblit l’unité du royaume et le rend vulnérable aux menaces extérieures, qui se manifestent notamment sous la forme desinvasions mongoles de la Pologne auXIIIe siècle[48],[49].

Cette période voit néanmoins la croissance des villes sous ledroit de Magdebourg, l’installation de populations étrangères et la fondation de nombreuses institutions[50],[51]. L’ordre Teutonique, invité parConrad Ier de Mazovie pour lutter contre lesPrussiens païens, fonde un État dans la région baltique, devenant rapidement un voisin hostile[52].

La réunification du royaume commence sousLadislas Ier de Pologne[53], couronné roi à lacathédrale du Wawel en 1320. Son fils,Casimir III le Grand, renforce le pouvoir royal, modernise le système judiciaire et fonde en 1364 la première université polonaise, aujourd’hui connue sous le nom d’université Jagellonne[54]. En 1385, l’union de Krewo unit le royaume de Pologne (représenté parHedwige Ire de Pologne) et legrand-duché de Lituanie (représenté par le grand-ducJogaila), donnant naissance à ladynastie Jagellon, une puissante alliance chrétienne en Europe orientale[55]. Labataille de Grunwald en 1410 marque un tournant décisif dans la lutte contre l’État teutonique[55].

À la fin du Moyen Âge, la Pologne émerge comme un royaume européen majeur, doté d’une influence politique, culturelle et militaire croissante[55].

Époque moderne

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Article connexe :Identité polono-lituanienne.
Portrait d’un couple de la noblesse (szlachta) en prière, vers 1625.
Allégorie des Polonais (1759).
Carte topographique de la république des Deux Nations en 1764.
Paysans polonais des environs deCracovie en 1852.

Entre 1500 et le début duXVIIe siècle, larépublique des Deux Nations s'imposa comme l'un des États les plus puissants et étendus d’Europe[56]. Constituée par l’union de Lublin en 1569, elle unifia le royaume de Pologne et le grand-duché de Lituanie sous un monarque élu et un parlement commun (Sejm)[56]. Gouvernée selon un système unique de démocratie nobiliaire, laLiberté dorée, la République était dominée par une noblesse politiquement influente, laszlachta[56]. Cette période, souvent qualifiée de « Siècle d'or polonais », fut marquée à la fois par l’expansion territoriale et lapolonisation des populations allogènes, mais également par une relative tolérance religieuse, incarnée par laconfédération de Varsovie de 1573, et par un essor intellectuel et culturel remarquable[57],[58]. Toutefois, la mort deSigismond II Auguste en 1572 inaugura une période d’instabilité, en raison des faiblesses inhérentes au système de la monarchie élective[59].

Ladynastie Vasa régna de 1587 à 1668, à commencer parSigismond III Vasa, qui revendiqua également le trônesuédois et transféra la capitale deCracovie àVarsovie en 1596[60].

Le milieu duXVIIe siècle marqua le début d’un long déclin pour la République[61]. Une série de conflits dévastateurs affaiblit gravement l’État, notamment la lutte pour l’indépendance de l’Ukraine lors dusoulèvement de Khmelnytsky (1648), ainsi que l’invasion suédoise connue sous le nom deDéluge (1655–1660)[61]. Parallèlement, les guerres contre l’Empire ottoman et laRussie mirent à rude épreuve les ressources militaires et administratives du pays[61]. Sur le plan intérieur, le fonctionnement des institutions fut paralysé par leliberum veto, un droit parlementaire permettant à tout député de bloquer la législation et de dissoudre leSejm, empêchant ainsi toute réforme significative[62]. Malgré quelques succès militaires symboliques, tels que le rôle décisif deJean III Sobieski lors de labataille de Vienne en 1683, ces victoires ne purent compenser les faiblesses structurelles croissantes auxquelles faisait face le pays[63].

AuXVIIIe siècle, la situation continua de se dégrader[64]. Les roissaxons issus de lamaison de Wettin, qui régnaient enunion personnelle, supervisèrent une période de stagnation politique et d’ingérences étrangères croissantes[64]. Les efforts réformateurs du dernier roi,Stanislas II, notamment l’adoption de laConstitution du 3 mai 1791 visant à renforcer le pouvoir central et moderniser l’État, ne purent réellement changer la donne, ces initiatives furent perçues comme menaçantes par les puissances voisines[65]. En réaction, laRussie, leroyaume de Prusse et lamonarchie des Habsbourg organisèrent lespartages de la Pologne en 1772, 1793 et 1795, aboutissant à l’effacement total de la République des cartes européennes[66]. À la fin duXVIIIe siècle, la Pologne avait cessé d’exister comme État souverain, ouvrant une longue période de domination étrangère qui ne prit fin qu’au début duXXe siècle.

Époque contemporaine

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Les changements de frontières de la Pologne après laSeconde Guerre mondiale entraînèrent l’expulsion, le déplacement et le rapatriement de millions de citoyens polonais.

123 ans après avoir disparu de la carte de l'Europe, la Pologne retrouva son indépendance en 1918 à l’issue de laPremière Guerre mondiale, avec la création de laDeuxième République sous la direction deJózef Piłsudski[67]. La période de l’entre-deux-guerres (1918–1939) fut marquée par des efforts de consolidation des frontières, de modernisation de l’État et de gestion de profondes divisions politiques[68],[69]. En 1939, la Pologne futenvahie par l’Allemagne nazie à l’ouest et par l’Union soviétique à l’est, ce qui déclencha laSeconde Guerre mondiale[70]. Bien que le pays ait été militairement occupé, il conserva une forme de souveraineté à travers la mise en place duGouvernement polonais en exil, d’abord basé enFrance puis àLondres[71]. Ce gouvernement coordonna la résistance intérieure, notamment par l’intermédiaire de l’Armia Krajowa (enfrançais :« Armée intérieure »), l’un des plus importants mouvements clandestins de l’Europe occupée[71]. Malgré cette mobilisation, la Pologne subit des pertes humaines et matérielles colossales : environ six millions de citoyens furent tués, dont la moitié de confession juive, victimes de l’Holocauste perpétré dans lescamps de concentration et d’extermination nazis[71].

À l'issue du conflit, la Pologne fut intégrée à lasphère d’influence soviétique et devint un Étatcommuniste sous le nom derépublique populaire de Pologne, dirigé par un régime à parti unique contrôlé par leParti ouvrier unifié polonais[72]. Cette période fut caractérisée par une planification centralisée, lanationalisation de l’économie, lacensure et la répression des oppositions politiques[73]. Malgré quelques périodes de stabilité, un profond mécontentement persista face aux difficultés économiques et à l’absence de libertés politiques[73]. Ce climat donna naissance au mouvementSolidarność (enfrançais :« Solidarité ») au début des années 1980, dirigé parLech Wałęsa, qui débuta comme syndicat indépendant avant de devenir une force sociale et politique majeure[73]. Après la levée de l'État de siège (1981–1983) et face à une crise économique aiguë, le gouvernement engagea un dialogue avec l’opposition, débouchant sur lesAccords de la Table ronde (pl) et lesélections législatives polonaises de 1989, partiellement libres[73],[74] Ces événements marquèrent le début d’une transition pacifique vers ladémocratie et l’établissement de la Troisième République polonaise[74].

Depuis 1989, la Pologne a connu de profondes mutations politiques, économiques et sociales. Le pays est passé d’uneéconomie planifiée à uneéconomie de marché, rejoignant l’OTAN en 1999 et l’Union européenne en 2004[75]. Aujourd’hui, la Pologne joue un rôle central en Europe centrale, forte d’une économie dynamique, d’une société civile active et d’un engagement soutenu en faveur de la sécurité régionale.

Culture

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Article détaillé :Culture de la Pologne.

La culture polonaise est intimement liée à sa richehistoire millénaire, et constitue un élément fondamental de lacivilisation occidentale[76]. Les liens profonds avec le monde latin et la foicatholique romaine ont également façonné l’identité culturelle de la Pologne[77],[78].

Diverses régions de la Pologne, telles que laGrande-Pologne, laPetite-Pologne, laCujavie, laMazovie, laSilésie et laPoméranie, ont développé leurs propres cultures régionales distinctes, avec des cuisines, destraditions populaires et des dialectes spécifiques. Pendant des siècles, la Pologne a également été un refuge pour de nombreuses minorités ethniques et religieuses, qui ont constitué une composante essentielle de la société polonaise et ont, elles aussi, forgé leurs propres coutumes originales[79].

Symboles

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L'aigle blanche de Pologne est un symbole national et culturel polonais emblématique

LaConstitution de la Pologne de 1997 définit les symboles officiels de la Troisième République polonaise comme étant : lepygargue à queue blanche couronné (enpolonais :bielik, orzeł biały) figurant sur lesarmoiries de la Pologne (godło)[80], ledrapeau de la Pologne blanc et rouge (flaga), et l’hymne national (Mazurek Dąbrowskiego)[80]. Les couleurs nationales ainsi que des variantes de l’aigle blanc apparaissent souvent sur des bannières, descocardes, des épingles ou des objets commémoratifs. Parmi les symboles non officiels, souvent d’origine naturelle, figurent lacigogne blanche (bocian), lebison d’Europe (żubr), lecoquelicot (mak), lechêne pédonculé (dąb), et lapomme (jabłko), considérée comme le fruit national du pays[81],[82]. « Polonia » est lapersonnification nationale et l’incarnation allégorique de la Pologne ; elle représente une figure féminine symbolisant la nation polonaise, à l’image deBritannia pour leRoyaume-Uni ou deMarianne pour laFrance[81].

Noms

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En Pologne, les conventions de dénomination sont régies par des normes linguistiques et culturelles bien établies[83]. Les lois polonaises en matière de noms, établies par leConseil de la langue polonaise (en), garantissent rigoureusement la conformité aux règles linguistiques[83]. Un nom complet se compose généralement d’un ou deux prénoms suivis d’un nom de famille. Les prénoms, issus d’origines linguistiques variées, sont souvent associés auxFêtes des prénoms (imieniny), autrefois largement célébrées[84]. Lesnoms de famille sont généralement hérités et reflètent le genre grammatical ; par exemple, la forme masculineKowalski correspond à la forme féminineKowalska[85]. Certains noms, commeNowak, restent inchangés quel que soit le genre. Des formesplurielles sont également utilisées pour désigner les familles, telles queKowalscy[85].

De nombreux noms de famille proviennent d’anciens métiers, de lieux géographiques ou de caractéristiques descriptives[85]. Depuis leHaut Moyen Âge, les noms de famille polonais se terminant par le suffixe masculin-ski (et le suffixe féminin-ska) étaient associés à lanoblesse (szlachta)[86]. Les nobles utilisaient aussi des conventions de dénominationromaines, incluant notamment desagnomens.

Dans les usages oraux, la languepolonaise maintient une stricte distinction de pronoms selon le registre (distinction entre letutoiement et vouvoiement), incluant des titres honorifiques et des formes de politesse lors de l’emploi duvocatif :Pan pour un homme adulte,Pani pour une femme adulte,Panna pour une jeune femme non mariée. L’usage des formes affectueuses ou desdiminutifs dépend du contexte et peut fortement varier[87].

Littérature

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Article détaillé :Littérature polonaise.
LePsautier de Saint Florian (en), l’un des premiers ouvrages conservés enlangue polonaise, conservé à laBibliothèque nationale de Pologne.

Selon une étude de 2020, la Pologne se classe au12e rang mondial des pays qui lisent le plus, et environ 79 % des Polonais lisent l’actualité plus d’une fois par jour, ce qui la place en deuxième position derrière laSuède[88]. En 2021, six Polonais ont reçu lePrix Nobel de littérature[a]. L’épopée nationale est de la PolognePan Tadeusz, écrite parAdam Mickiewicz. Parmi les romanciers polonais reconnus à l’international figurentJoseph Conrad (qui écrivait en anglais :Au cœur des ténèbres,Lord Jim),Stanisław Lem (Solaris),Henryk Sienkiewicz (Quo vadis ?), etAndrzej Sapkowski (The Witcher).

Les premières œuvres de lalittérature polonaise remontent auxXe et XIe siècles et étaient principalement rédigées enlatin, avec des textes religieux et des chroniques comme laGesta principum Polonorum (en) deGallus Anonymus (début duXIIe siècle), qui constitue un témoignage fondamental sur les premiers souverains de la Pologne[89]. LesSermons de la Sainte-Croix (en) sont les plus anciens textes en prose polonaise encore conservés, datant duXIVe siècle, bien qu’ils ne soient parvenus que sous forme fragmentaire[90]. LePsautier de Saint Florian (en), manuscrit trilingue en latin, polonais etallemand, est l’une des plus anciennes traductions complètes desPsaumes, et laBible de la reine Sophie (en) constitue la première traduction complète de la Bible en polonais[90]. Cette période d’écriture dominée par le latin céda progressivement la place à l’usage du polonais dans la littérature, notamment durant laRenaissance, avec des auteurs commeMikołaj Rej etJan Kochanowski auXVIe siècle[91].

Éducation et sciences

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Article détaillé :Système éducatif en Pologne.

La réussite personnelle et l’éducation jouent aujourd’hui un rôle essentiel dans la société polonaise. En 2018, leProgramme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) a classé la Pologne au11e rang mondial pour les mathématiques, les sciences et la lecture[92]. L’éducation a toujours été un sujet de premier ordre en Pologne depuis le début duXIIe siècle, notamment au sein de lanoblesse. En 1364, le roiCasimir le Grand fonda l’Académie de Cracovie, qui deviendra l’Université Jagellonne, la deuxième plus ancienne institution d’enseignement supérieur en Europe centrale[93]. LaCommission de l'éducation nationale (enpolonais :Komisja Edukacji Narodowej), formée en 1773, peut être considérée comme le premierministère de l'Éducation nationalelaïc dans le monde.

La Pologne a grandement contribué aux sciences, notamment pendant la Renaissance et leSiècle des Lumières ; parmi les figures majeures figureNicolas Copernic, qui révolutionna l’astronomie avec sathéorie héliocentrique. Durant lespartages de la Pologne auxXVIIIe et XIXe siècles, les sociétés savantes et les initiatives éducatives ont permis de préserver le savoir[94]. LaSociété des Amis des sciences à Varsovie, laAcadémie polonaise des arts et sciences de Cracovie, ainsi que les réseaux clandestins d’enseignement (comme l’Université volante) ont joué un rôle essentiel dans la préservation de la vie intellectuelle[94].

AuXXe siècle, la Pologne a produit plusieurslauréats du prix Nobel en sciences, notammentMarie Skłodowska-Curie, pionnière de laradioactivité. Des personnes nées en Pologne ou ayant la citoyenneté polonaise ont également apporté d’importantes contributions dans les domaines de la philosophie, de la psychologie, de la technologie et des mathématiques, tant en Pologne qu’à l’étranger[95] ; parmi lesquelsAlfred Tarski,Benoît Mandelbrot,Bronisław Malinowski,Leonid Hurwicz,Leszek Kołakowski,Ralph Modjeski,Rudolf Weigl,Solomon Asch,Stefan Banach etStanisław Ulam.

Musique et danse

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Article détaillé :Musique polonaise.
Frédéric Chopin joue dans le salon de lafamille Radziwiłł, 1829. Peinture deHenryk Siemiradzki (1887).

La musique polonaise traditionnelle se caractérise par des styles régionaux distincts et met en valeur des instruments folkloriques comme leviolon, l’accordéon et laclarinette[96]. Lacornemuse et la musique de violon des montsTatras sont particulièrement remarquables, reconnus pour leurs rythmes dynamiques et leurs mélodies expressives. La Pologne a également apporté une contribution majeure à lamusique classique, notamment grâce aux œuvres du pianiste et compositeurFrédéric Chopin, dont les compositions demeurent centrales dans le répertoireromantique.

Lesdanses folkloriques polonaises, telles que lapolonaise, lamazurka, lekrakowiak (cracovienne), l’oberek et lekujawiak, présentent des structures rythmiques, des tempos et des schémas chorégraphiques variés[96]. Par ailleurs, lapolka s’est intégrée aux traditions dansées polonaises et fut incorporée au répertoire local[97]. Ces airs dansants ont été popularisés par Chopin en Europe et par la communautépolono-américaine enAmérique du Nord[98],[97].

Les chantslatins et les hymnes religieux commeGaude Mater Polonia etBogurodzica étaient autrefois entonnés dans les lieux de culte et lors des célébrations, bien que cette tradition se soit estompée[99]. Lapoésie chantée, ledisco polo et lejazz restent importants dans l’identité musicale polonaise, ce dernier bénéficiant d’une solide tradition depuis le milieu duXXe siècle[100]. Aujourd’hui, lehip-hop est devenu l’un des genres les plus influents auprès des jeunes générations, souvent caractérisé par son lien étroit avec la culture urbaine[100].

Arts

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Portrait of Zofia Borucińska née Jakimowicz parKazimierz Stabrowski (1908).
JeunesGorales dans leurs costumes traditionnels.

Au cours duMoyen Âge et de laRenaissance, la Pologne a absorbé les influences artistiques de l’Europe occidentale tout en développant ses propres expressions originales[101]. L’architecture gothique, en particulier legothique en brique, ainsi que l’iconographie religieuse et lesmanuscrits enluminés ont prospéré à l’époque médiévale, suivis par un âge d’or de la Renaissance dans la musique et l’architecture, avec l'influence artistique et culturelle de l’Italie et desPays-Bas[101],[102]. Des artistes commeJan Matejko, auXIXe siècle, ont donné vie à l’histoire nationale à travers lapeinture historique, contribuant de manière significative à nourrir l’identité polonaise[101].

AuxXXe et XXIe siècles, l’art polonais a reflété l’évolution du paysage politique et culturel du pays ; les styles variés incluent lemodernisme, l’Art déco, lesurréalisme, leréalisme socialiste et l’art abstrait. De manière générale, l’art polonais est profondément engagé dans les questions d’histoire, d’identité et de résilience[103].

L’utilisation de motifs floraux colorés, lamenuiserie, lepapier découpé et labroderie sont des éléments importants de l’art populaire polonais[104]. Les costumes folkloriques polonais traditionnels (stroje ludowe) se distinguent par une riche broderie, des couleurs vives et des éléments décoratifs tels que perles, rubans etdentelle[105]. La tenue féminine comprend généralement de longues jupes, destabliers, des chemisiers brodés, descorsets ou des gilets, ainsi que des foulards ou descouronnes[105]. Quant aux tenues masculines, elles comportent souvent des chemises brodées, des ceintures, des chapeaux et des bottes hautes[106].

Parmi les costumes régionaux les plus connus figurent celui deŁowicz, la tenue desGorales (montagnards) desTatras, et le costume deCracovie, souvent considéré comme la tenue nationale de la Pologne[106]. LaRogatywka, également appelé « konfederatka », est un type de chapeau originaire de Pologne, porté notamment par lesforces terrestres polonaises.

Architecture

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L'église en bois deHaczów.

L’architecture polonaise comprend des monuments modernes et historiques d’importance architecturale et patrimoniale.

Plusieurs œuvres majeures de l’architecture occidentale, telles que lacolline du Wawel, les châteaux deKsiąż et deMalbork, ainsi que les paysages urbains deToruń,Zamość etCracovie, se trouvent sur le territoire polonais. Certains d’entre eux sont inscrits aupatrimoine mondial de l’UNESCO[107].

Aujourd’hui, la Pologne développe des approches modernistes en matière de design architectural, portées par des architectes commeDaniel Libeskind, Karol Żurawski et Krzysztof Ingarden[108].

L’architecture vernaculaire de Pologne comprend de nombreuses églises catholiques romaines ettserkvas (églises orthodoxes et gréco-catholiques) en bois situées dans lesCarpates du sud-est, dont certaines datent desXIVe et XVe siècles. On compte également parmi les exemples notables lessynagogues en bois de larépublique des Deux Nations, bien que la plupart aient été détruites durant laSeconde Guerre mondiale.

Gastronomie

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Article détaillé :Cuisine polonaise.

Les repas sont généralement structurés autour de trois moments principaux : le petit-déjeuner (enpolonais :śniadanie), le déjeuner (obiad), qui est le repas principal de la journée, et le dîner (kolacja), bien que la consommation d’un deuxième petit-déjeuner (drugie śniadanie) ou d’encas en soirée soit caractéristique de la Pologne[109].

Les aliments du quotidien incluent les côtelettes de porc panées (kotlet schabowy), les escalopes, les saucisseskielbasa, les pommes de terre, lasalade de chou, les salades variées, les soupes (barszcz, soupe à latomate ou bouillon de viande), les raviolis farcispierogi, et divers types depain (petits pains, pain deseigle,bagels).

La cuisine polonaise reflète également des influences religieuses et saisonnières importantes : pendant leCarême, les plats traditionnels deviennent sans viande, à base de poisson comme lehareng ou lacarpe, tandis que laveille de Noël (Wigilia (en)) est célébrée avec un repas végétarien composé dedouze plats traditionnels[110].

La cuisine polonaise est copieuse, et les Polonais figurent parmi les populations les plus touchées par le surpoids en Europe – environ 58 % des adultes étaient en surpoids en 2019, un chiffre supérieur à la moyenne de l’UE[111].

D’après les données de 2017, la consommation de viande par habitant en Pologne comptait parmi les plus élevées au monde, avec une prédominance duporc[112].

Levégétarisme est en progression, bien que non recensé par l’Office statistique de Pologne (en). Laconsommation d’alcool est relativement modérée par rapport à d’autres pays européens[113] ; les boissons alcoolisées populaires incluant labière polonaise, lavodka et lescidres.

  • Pierniki (pain d'épices polonais) de Toruń, recette du XIVe siècle.
    Pierniki (pain d'épices polonais) deToruń, recette duXIVe siècle.
  • Les pierogi, plat national polonais, sont l'une des traditions culinaires polonaises les plus durables. Ils trouvent leur origine dans les traditions culinaires des anciens territoires de l'est de la Pologne (Kresy)[114].
    Lespierogi, plat national polonais, sont l'une des traditions culinaires polonaises les plus durables. Ils trouvent leur origine dans les traditions culinaires des anciens territoires de l'est de la Pologne (Kresy)[114].
  • La zapiekanka, un long sandwich au fromage fondu, à la viande, aux champignons, aux oignons et au ketchup. Un plat de rue populaire encore aujourd'hui, apparu dans les années 1970.
    Lazapiekanka, un long sandwich au fromage fondu, à la viande, aux champignons, aux oignons et au ketchup. Un plat de rue populaire encore aujourd'hui, apparu dans les années 1970.
  • Des pączki, petits beignets fourrés à la confiture, typiques du mardi gras polonais.
    Despączki, petits beignets fourrés à la confiture, typiques du mardi gras polonais.
  • Une bouteille de vodka Żubrówka dont la particularité est de contenir un brin d'herbe à bison.
    Une bouteille de vodkaŻubrówka dont la particularité est de contenir un brin d'herbe à bison.
  • Petit-déjeuner polonais typique.
    Petit-déjeuner polonais typique.

Religion

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Article détaillé :Religion en Pologne.
Articles connexes :Église catholique en Pologne,Église catholique nationale polonaise,Église orthodoxe de Pologne,Église protestante de la confession d'Augsbourg en Pologne,Église réformée de Pologne,Histoire des Juifs en Pologne etBouddhisme en Pologne.
Casimir III le Grand accueille lesJuifs en Pologne. Peinture deWojciech Gerson.
Jean-Paul II fut le premier Polonais à devenirPape de l'Église catholique romaine.

Les Polonais ont traditionnellement adhéré à la foi chrétienne ; une écrasante majorité appartient à l’Église catholique romaine[115], avec 87,5 % des Polonais s’identifiant commecatholiques romains en 2011[116].

Selon laConstitution de la république de Pologne, la liberté de religion est garantie à chacun. Elle permet également aux minorités nationales et ethniques de fonder des établissements éducatifs et culturels, des institutions visant à protéger leur identité religieuse, ainsi que de participer à la résolution de questions liées à leur identité culturelle.

On trouve également de plus petites communautés, composées principalement deprotestants (notammentluthériens), dechrétiens orthodoxes (notamment des migrants), deTémoins de Jéhovah, de personnesirréligieuses, de pratiquants dujudaïsme (issus majoritairement desJuifs polonais présents avant la Seconde Guerre mondiale)[117] et demusulmans sunnites (Tatars polonais).

Les catholiques romains sont présents dans tout le pays, tandis que les orthodoxes vivent principalement dans le nord-est, autour deBiałystok, et les protestants dans les régions deSilésie de Cieszyn et deVarmie-Mazurie. Une population juive croissante existe dans les grandes villes, en particulier àVarsovie,Cracovie etWrocław. Plus de deux millions de Juifs d’origine polonaise résident aux États-Unis, au Brésil et en Israël.

Les organisations religieuses en république de Pologne peuvent s’enregistrer auprès duministère de l’Intérieur et de l’Administration de la république de Pologne (en), créant ainsi un registre officiel des Églises et autres organisations religieuses opérant sous des lois spécifiques. Cet enregistrement n’est pas obligatoire, mais il facilite l’exercice des droits liés à la liberté religieuse.

Des adeptes descroyances slaves traditionnelles (Rodzimowiercy) sont reconnus par les autorités polonaises depuis 1995. Il s’agit notamment de l’Église polonaise native (en) (Rodzimy Kościół Polski), qui perpétue une tradition païenne remontant au Cercle sacré des adorateurs deŚwiatowid fondé en 1921 parWładysław Kołodziej (en) (Święte Koło Czcicieli Światowida), ainsi que de l’Église slave polonaise (Polski Kościół Słowiański). Il existe également l’Association Foi native (pl) (Zrzeszenie Rodzimej Wiary,ZRW), fondée en 1996[118].

Déplacements et diaspora

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Les Polonais constituent le cinquième plus grand groupe national de l’Union européenne, après les Allemands, les Français, les Italiens et les Espagnols[119]. Les estimations varient selon les sources, mais les données disponibles suggèrent un total allant jusqu’à60 millions de personnes d’origine polonaise dans le monde (dont jusqu’à22 millions vivant hors de Pologne)[120]. On dénombre près de38 millions de Polonais en Pologne[121].

Répartition des Polonais auXIXe siècle :
  • plus de 50 % de Polonais
  • 30 % – 50 % de Polonais
  • 20 % – 30 % de Polonais
  • 10 % – 20 % de Polonais
  • 5 % – 10 % de Polonais
  • 3 % – 5 % de Polonais
  • 1 % – 3 % de Polonais
  • On trouve également d'importantes communautés polonaises dans des pays voisins, dont certains territoires faisaient autrefois partie de la Pologne ou furent occupés par elle – l’ouest de laBiélorussie, l’ouest de l’Ukraine, laLituanie, laLettonie et la région de laSilésie de Cieszyn enRépublique tchèque[120].

    Le terme de « Polonia » est généralement utilisé en Pologne pour désigner les personnes d’origine polonaise vivant en dehors des frontières nationales. Il existe une importantediaspora polonaise auxÉtats-Unis, auBrésil et auCanada. La France entretient une relation historique avec la Pologne et possède une population relativement importante de descendants polonais. Les Polonais vivent en France depuis leXVIIIe siècle. Au début duXXe siècle, plus d’un million de Polonais s’y sont installés, principalement pendant les guerres mondiales, parmi lesquels des émigrés polonais fuyant soit l’occupation nazie (1939–1945), soit lecommunisme (1945/1947–1989). On trouve aussi une importante diaspora polonaise auRoyaume-Uni et enAllemagne[120].

    Aux États-Unis, un grand nombre d’immigrants polonais se sont installés àChicago[b],Milwaukee, dans l’Ohio, àDetroit, auNew Jersey, àNew York,Orlando (Floride),Pittsburgh,Buffalo et enNouvelle-Angleterre[122]. La majorité desPolonais canadiens sont arrivés après la Seconde Guerre mondiale. Le nombre d’immigrants polonais a augmenté entre 1945 et 1970, puis à nouveau après la fin du communisme en 1989. Au Brésil, la plupart des immigrants polonais se sont installés dans l’État duParaná. Des nombres moindres mais significatifs se sont établis dans les États duRio Grande do Sul, de l’Espírito Santo et deSão Paulo. La ville deCuritiba accueille la deuxième plus grande communauté de la diaspora polonaise au monde (après Chicago), et lamusique polonaise, lesplats et laculture polonaises y sont très présents.

    Unevaste vague de migration récente a eu lieu après l’adhésion de la Pologne à l’Union européenne en 2004 et l’ouverture du marché du travail européen ; environ2 millions de Polonais, principalement jeunes, sont partis travailler à l’étranger[123]. On estime que plus d’un demi-million de Polonais sont partis travailler au Royaume-Uni. Depuis 2011, les Polonais peuvent travailler librement dans toute l’UE, bénéficiant de droits pleins depuis l’adhésion de la Pologne en 2004. La communauté polonaise enNorvège a connu une croissance substantielle, atteignant 120 000 personnes, ce qui fait des Polonais le plus grand groupe d’immigrés dans le pays. Ces dernières années, la population polonaise à l’étranger a toutefois diminué, notamment au Royaume-Uni, avec 116 000 départs en 2018. EnIrlande, les Polonais forment uneminorité importante représentant environ 2,57 % de la population[124].

    Il existe ainsi une importantediaspora polonaise enAllemagne (près de deux millions), enFrance (un million et demi), auxÉtats-Unis (de dix à vingt millions de descendants), auCanada (800 000), auRoyaume-Uni (500 000 à un million), enAustralie (210 000) et auBrésil (3 500 000).

    La diaspora polonaise compte20 millions de membres nés enPologne ou d'ascendance polonaise, qui se répartissent géographiquement comme suit :

    Représentants éminents

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    Liste non exhaustive :

    Notes et références

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    Notes

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    1. Dans certains cas, seuls cinq lauréats sont mentionnés, carIsaac Bashevis Singer vivait aux États-Unis et écrivait principalement enyiddish.
    2. Souvent décrite comme la ville la plus polonaise du monde après Varsovie.

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    Voir aussi

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    Bibliographie

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    v ·m
    Peuples d’Europe, selon « National Minorities In Europe »
    > 50 millions
    > 20 millions
    > 5 millions
    < 5 millions
    Christoph Pan, Beate Sibylle Pfeil, Michael Geistlinger,National Minorities In Europe, Purdue University Press, 2004(ISBN 978-3700314431) : « The Peoples of Europe by Demographic Size », table 1,p. 11f.
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