Lapolitique étrangère de laNorvège est fondée sur la coopération entre les nations, le règlement pacifique des conflits et le principe desécurité collective.
Les deux piliers de la diplomatie norvégienne sont une participation active à l’OTAN et un soutien systématique auxNations unies, où elle a obtenu un siège de membre non-permanent auConseil de sécurité de2001 à2003.
La Norvège poursuit également une politique de coopérationéconomique,sociale etculturelle avec les autrespays nordiques (Danemark,Suède,Finlande etIslande) dans le cadre duConseil nordique.
LaNorvège est le seul paysscandinave (Islande non comprise) à ne pas faire partie de l’Union européenne. L’adhésion a déjà été évoquée plusieurs fois au sein du pays, et deuxréférendums furent organisés le et le. Tous deux se soldèrent par une victoire du « non », notamment en raison de craintes à propos des quotas depêche imposés parBruxelles. Lors du premier référendum, on enregistre 971 687 oui (46,5 %) contre 1 118 281 (53,5 %) non. Lors du seconde vote, le oui réunit 1 389 997 suffrages (47,8 %) contre 1 516 803 non (52,2 %). On note une opposition régionale, ainsi Oslo n'a donné qu'un tiers de votes négatifs alors que certaines régions du Nord du pays affichent plus de 70 % de non. La participation a été très forte, soit 79,2 % en 1972 et 89 % en 1994.
À l’heure actuelle, legouvernement norvégien préfère éluder la question d’une future adhésion. La coalition au pouvoir est en effet formée de deux partiseurosceptiques (lesdémocrates-chrétiens duKristelig Folkeparti et les socialistes libéraux duVenstre) et d’un seul parti europhile (les conservateurs duHøyre). Le chef de la coalition au pouvoir jusqu'en 2005, le démocrate-chrétienKjell Magne Bondevik, s’est même engagé à démissionner si la question d’une adhésion à l’Union européenne devenait une option sérieusement envisageable.
Le travailliste Stoltenberg, lui-même favorable à l'UE, est confronté au même dilemme avec des partenaires eurosceptiques (socialistes de gauche et centristes)
La Norvège a néanmoins signé un accordcommercial et douanier avec l’Union. Par ailleurs, étant donné que les voisins et les plus importants partenaireséconomiques du pays font tous partie de l'UE, plusieurs analystes admettent la possibilité d’une adhésion future, dans l’hypothèse où un compromis sur les quotas depêche serait trouvé. L'Allemagne manifeste de la compréhension pour la position norvégienne qui suscite cependant les réserves du Portugal, de l'Espagne et de la France.
La Norvège fait partie de l'Espace économique européen qui réunit les 28 pays de l'UE et 3 pays de l'AELE (Liechtenstein, Islande, Norvège). L'inconvénient d'une non-adhésion est ainsi atténué.
Le pays cherche également à développer des relations amicales avec lespays en développement : les Norvégiens fournissent uneaide humanitaire etéconomique à certains pays d’Afrique et d’Asie, en vue de promouvoir les valeursdémocratiques et lesdroits de l'homme.
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