Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Point d'ironie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour l’article homonyme, voirPoint d'ironie (art contemporain).

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecPoint d'interrogation.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet articlene cite pas suffisamment ses sources().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant lesréférences utiles à savérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?

Point d’ironie
Graphies
Graphie
Codage
UnicodeU+2E2E
BlocSupplément de ponctuation
modifier 
Signes de ponctuation d'ironie proposés par Alcanter de Brahm.

Lepoint d’ironie (⸮ ou؟) est unsigne deponctuation qui se place à la fin d’une phrase pour indiquer que celle-ci doit être prise ausecond degré. Il ne doit pas être confondu avec lepoint d'interrogation, dont il est le miroir graphique.

Histoire

[modifier |modifier le code]
Point d'ironie dessiné parAlcanter de Brahm dans leNouveau Larousse illustré de 1905[1].

Le,Marcellin Jobard, propriétaire du journal leCourrier Belge, utilise dans un de ses articles un signe typographique de son invention, en forme de pique, qu'il appelle « point d'ironie ». L'année suivante, dans le second tome de sonRapport sur l’exposition de 1839. Industrie française, il publieDes lacunes de la typographie, où il propose plusieurs signes typographiques émotionnels supplémentaires.

Ce signe (Caractère de l’ironie.) a été proposé par le poète françaisAlcanter de Brahm (alias Marcel Bernhardt) tout à la fin duXIXe siècle[2]. Dès 1900,Alphonse Allais« prie le lecteur de poser d'ores et déjà le point d'ironie si ingénieusement préconisé par notre maître Alcanter de Brahm »[3].

Le point d'ironie est repris plus tard parHervé Bazin dans son livrePlumons l’oiseau (1966), où l’auteur propose aussi d’autres nouveaux signes de ponctuation. Il est utilisé comme titre du périodique d’artPoint d’ironie lancé parAgnès b. à partir de 1997.

Jean Méron présente dans une de ses études[4] les différentes références au point d’ironie. Il recense quatre graphies différentes.

La fondationCollectieve Propaganda van het Nederlandse Boek (Propagande collective pour le Livre néerlandais), en abrégé CPNB, a présenté une version moderne du point d’ironie, dans troispolices spécifiques :Cardo Irony,Century Catalogue Irony etShare Irony.

Exemples

[modifier |modifier le code]
  • Son discours n’était pas ennuyeux du toutCe qui précède est de l'ironie
  • C’est vraiment une très belle œuvre d’artCe qui précède est de l'ironie
  • Vive l’arméeCe qui précède est de l'ironie (dansL'Ostensoir des ironies)
  • Ses conseils n'étaient pas stupidesCe qui précède est de l'ironie

Emploi

[modifier |modifier le code]
Version classique.

Ce signe n’a jamais vraiment été utilisé, sauf de manière occasionnelle parLe Canard enchaîné et dans des publications artistiques ou littéraires, et sans doute plus en raison de son originalité que pour sa réelle valeur de symbole typographique.

Plusieurs raisons ont été avancées pour expliquer le manque de succès du point d’ironie en tant que signe de ponctuation :

  • les signes comme lepoint d’interrogation ou lepoint d’exclamation servent généralement à retranscrire la façon dont est ponctuée la phrase à l’oral. Or, une phrase ironique n’est pas forcément ponctuée d’une certaine façon. Parfois, seul le contexte permet de la reconnaître comme telle. D’ailleurs, les personnes qui se veulent ironiques jouent souvent sur l’ambiguïté ;
  • ce n’est pas forcément une simple phrase qui peut être ironique, mais tout un texte. L’utilisation de ce signe atypique sur un texte de plusieurs pages en alourdirait inutilement la lecture ;
  • certainesémoticônes utilisées aujourd’hui couramment, comme « ;) », ont une valeur proche de celle du point d’ironie — c’était d’ailleurs la fonction des premières émoticônes[5] ;
  • ce signe est le point d’interrogation en arabe[6].

En informatique et en imprimerie

[modifier |modifier le code]

Point d’interrogation arabe

[modifier |modifier le code]

Bien que ce symbole n’ait jamais été adopté officiellement par lestypographes, songlyphe ressemble à celui dupoint d’interrogation arabe. Le point d’ironie peut donc être représenté par ce caractère (Unicode U+061F (en décimal : 1567) (« ؟ »)).

SousWindows, on peut afficher ce caractère en maintenant la touche Alt enfoncée et en tapant le nombre 1567 (codeUnicode décimal), ou +[7]061F

SousMac OS X, on peut afficher ce même caractère dans lapalette de caractères en tapant 61F (codeUnicode hexadécimal) dans le champ de recherche du bas de la fenêtre.

Sous plusieurs distributionsLinux on peut l'afficher en tapant simultanément u, ctrl et shift, puis (les précédentes relâchées) consécutivement 6, 1, f, et entrée, pour indiquer la fin du caractère Unicode.

Toutefois, il faut prendre garde que la « catégorie bidirectionnelle » de ce caractère Unicode est celle d’une écriture se lisant de droite à gauche. Il est donc préférable d’utiliser le point d’interrogation inversé ⸮ U+2E2E.

Point d’interrogation inversé

[modifier |modifier le code]

Laversion 5.1 du standard Unicode a introduit le caractère «  » (U+2E2E,REVERSED QUESTION MARK =punctus percontativus) (en décimal : 11822). Ce nouveau caractère ne présente pas de problème de directionnalité. Cependant, son introduction tardive dans Unicode (2007) signifie que toutes les polices d'écriture n’en disposent pas encore.

On peut également afficher ce caractère sous Windows, à condition qu'il existe dans la police courante, en maintenant la touche Alt et en composant +[7]2E2E, et sous Mac OS X en tapant 2E2E dans la palette de caractères.

Avec un clavierbépo normalisé, on peut taper ce caractère avec la séquence AltGr + s (touche morte « européenne ») suivi de Shift + ?. Le clavier bépo existe pour les OS les plus courants (Windows, Mac, Linux…).

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. Nouveau Larousse illustré,vol. 5, Claude Augé, 1897-1905,p. 329
  2. « Le point d’ironie d’Alcanter de Brahm » par Jean-Claude Encalado, in:La Cause freudienne, 2005/2 (no 60),pp. 217-218 — reproduit surCairn.info.
  3. Alphonse Allais, « Paupéromobilisme », inNe nous frappons pas.
  4. En question : la grammaire typographique – Étude critique[PDF].
  5. Voir la sectionHistorique de l'articleÉmoticone
  6. Unicode Character 'ARABIC QUESTION MARK' (U+061F) :https://www.fileformat.info/info/unicode/char/61F/index.htm
  7. a etble + du clavier numérique

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]
v ·m
Ponctuation
Diacritique (de l’alphabet latin)
Symbole typographique
Symbole mathématique
Symbole logique
Symbole monétaire
v ·m
Ponctuation
Signediacritique outypographique
Solfège
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Point_d%27ironie&oldid=229468345 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp