Pour l’article homonyme, voirPoint d'ironie (art contemporain).
Ne doit pas être confondu avecPoint d'interrogation.

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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?| Point d’ironie | |
⸮ | |
| Graphies | |
|---|---|
| Graphie | ⸮ |
| Codage | |
| Unicode | U+2E2E |
| Bloc | Supplément de ponctuation |
| modifier | |

Lepoint d’ironie (⸮ ou؟) est unsigne deponctuation qui se place à la fin d’une phrase pour indiquer que celle-ci doit être prise ausecond degré. Il ne doit pas être confondu avec lepoint d'interrogation, dont il est le miroir graphique.

Le,Marcellin Jobard, propriétaire du journal leCourrier Belge, utilise dans un de ses articles un signe typographique de son invention, en forme de pique, qu'il appelle « point d'ironie ». L'année suivante, dans le second tome de sonRapport sur l’exposition de 1839. Industrie française, il publieDes lacunes de la typographie, où il propose plusieurs signes typographiques émotionnels supplémentaires.
Ce signe (
) a été proposé par le poète françaisAlcanter de Brahm (alias Marcel Bernhardt) tout à la fin duXIXe siècle[2]. Dès 1900,Alphonse Allais« prie le lecteur de poser d'ores et déjà le point d'ironie si ingénieusement préconisé par notre maître Alcanter de Brahm »[3].
Le point d'ironie est repris plus tard parHervé Bazin dans son livrePlumons l’oiseau (1966), où l’auteur propose aussi d’autres nouveaux signes de ponctuation. Il est utilisé comme titre du périodique d’artPoint d’ironie lancé parAgnès b. à partir de 1997.
Jean Méron présente dans une de ses études[4] les différentes références au point d’ironie. Il recense quatre graphies différentes.
La fondationCollectieve Propaganda van het Nederlandse Boek (Propagande collective pour le Livre néerlandais), en abrégé CPNB, a présenté une version moderne du point d’ironie, dans troispolices spécifiques :Cardo Irony,Century Catalogue Irony etShare Irony.

Ce signe n’a jamais vraiment été utilisé, sauf de manière occasionnelle parLe Canard enchaîné et dans des publications artistiques ou littéraires, et sans doute plus en raison de son originalité que pour sa réelle valeur de symbole typographique.
Plusieurs raisons ont été avancées pour expliquer le manque de succès du point d’ironie en tant que signe de ponctuation :
Bien que ce symbole n’ait jamais été adopté officiellement par lestypographes, songlyphe ressemble à celui dupoint d’interrogation arabe. Le point d’ironie peut donc être représenté par ce caractère (Unicode U+061F (en décimal : 1567) (« ؟ »)).
SousWindows, on peut afficher ce caractère en maintenant la touche Alt enfoncée et en tapant le nombre 1567 (codeUnicode décimal), ou +[7]061F
SousMac OS X, on peut afficher ce même caractère dans lapalette de caractères en tapant 61F (codeUnicode hexadécimal) dans le champ de recherche du bas de la fenêtre.
Sous plusieurs distributionsLinux on peut l'afficher en tapant simultanément u, ctrl et shift, puis (les précédentes relâchées) consécutivement 6, 1, f, et entrée, pour indiquer la fin du caractère Unicode.
Toutefois, il faut prendre garde que la « catégorie bidirectionnelle » de ce caractère Unicode est celle d’une écriture se lisant de droite à gauche. Il est donc préférable d’utiliser le point d’interrogation inversé ⸮ U+2E2E.
Laversion 5.1 du standard Unicode a introduit le caractère « ⸮ » (U+2E2E,REVERSED QUESTION MARK =punctus percontativus) (en décimal : 11822). Ce nouveau caractère ne présente pas de problème de directionnalité. Cependant, son introduction tardive dans Unicode (2007) signifie que toutes les polices d'écriture n’en disposent pas encore.
On peut également afficher ce caractère sous Windows, à condition qu'il existe dans la police courante, en maintenant la touche Alt et en composant +[7]2E2E, et sous Mac OS X en tapant 2E2E dans la palette de caractères.
Avec un clavierbépo normalisé, on peut taper ce caractère avec la séquence AltGr + s (touche morte « européenne ») suivi de Shift + ?. Le clavier bépo existe pour les OS les plus courants (Windows, Mac, Linux…).
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