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Plougonven

48° 31′ 17″ nord, 3° 42′ 44″ ouest
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Plougonven
Plougonven
Église et calvaire de Plougonven.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBretagne
DépartementFinistère
ArrondissementMorlaix
IntercommunalitéMorlaix Communauté
Maire
Mandat
Bernadette Auffret
2020-2026
Code postal29640
Code commune29191
Démographie
GentiléPlougonvenois
Population
municipale
3 398 hab.(2022en évolution de −1,82 % par rapport à 2016en évolution de −1,82 % par rapport à 2016)
Densité49 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 31′ 17″ nord, 3° 42′ 44″ ouest
Altitude170 m
Min. 19 
m
Max. 307 
m
Superficie69,32 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionMorlaix
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Plouigneau
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Plougonven
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Plougonven
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Plougonven
Géolocalisation sur la carte :Bretagne (région administrative)
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Plougonven
Liens
Site webSite officiel
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Plougonven[plugɔ̃vɛ̃] est unecommune dudépartement duFinistère, dans larégionBretagne, enFrance[1].

Les habitants de la commune s'appellent les Plougonvenois, Plougonvenoises[2].

En 1991, la commune a obtenu le Label « Communes du Patrimoine Rural de Bretagne » pour la richesse de son patrimoine architectural et paysager.[réf. nécessaire]

Géographie

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Localisation

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Plougonven fait partie historiquement duTrégor finistérien.

Article détaillé :Trégor finistérien.

Située à dix kilomètres au sud-est deMorlaix, la commune est vaste, sa superficie étant de 69,3 km2 et 3 477 habitants y habitent au dernier recensement de la population datant de 2020.

Plougonven se situe aux portes desmonts d'Arrée, à proximité duparc naturel régional d'Armorique auquel la commune vient d'adhérer en 2010. La commune porte le label "Commune du Patrimoine Rural de Bretagne".

Géologiquement, la majeure partie du territoire de Plougonven est formé de granites gneissiquesprécambriens (horst granito-gneissique de Guimiliau-Plougonven-Loc-Envel)[3].

Sonfinage[4] est très étiré dans le sens sud-nord (près de 10 kilomètres), formant pour plus des 4/5 du territoire communal un vaste plan incliné vers le nord mais très bosselé : dans sa partie méridionale l'on rencontre certaines crêtes de la partie orientale des monts d'Arrée : 282 mètres au sud-ouest aux Rochers du Cragou (en bretoncrag signifie “pierre”, “grès”), à la limite deScrignac ; 295 mètres à la Butte de Goariva, au sud-sud-ouest du bourg ; 307 mètres près du hameau de Pen-ar-Stang (sommet qui porte une antenne), 300 mètres à une "Butte du Télégraphe" (relais de l'ancientélégraphe Chappe) et 297 mètres près de Ty-Boullien, ces trois dernières buttes étant situées au sud-est du finage communal tout près du bourg deLannéanou, justifiant le qualificatif de "La Montagne" utilisé par les habitants pour désigner cette partie du territoire communal. Le finage communal déborde même un peu sur le versant sud du prolongement oriental desmonts d'Arrée, aux alentours des hameaux de Kergorre, Kermeur, Kerléoret, Kergreiz, Kervézec, Coat-Lohès, le Launay, Kerbiguet et Goasven. À l'inverse la partie nord-ouest du territoire communal, correspondant pour l'essentiel au terroir de la paroisse deSaint-Eutrope est à moins de 130 mètres d'altitude et beaucoup moins bosselée.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Communes limitrophes dePlougonven
Morlaix,
Plourin-lès-Morlaix
Plouigneau
Le Cloître-Saint-ThégonnecPlougonven
Scrignac,
Monts d'Arrée
Lannéanou

Par contre, le finage est beaucoup plus étroit dans le sens ouest-est (moins de 4 kilomètres dans sa partie la plus large), formant unepresqu'île de confluence limitée des deux côtés par les vallées assez encaissées de deux cours d'eau qui ont leurs sources sur le territoire communal au pied du versant nord de l'Arrée : celle duJarlot à l'ouest, qui sépare Plougonven ducloître-Saint-Thégonnec et dePlourin-lès-Morlaix, se jette plus en aval dans larivière de Morlaix et la rivière de Plouigneau (dénommée dans sa partie aval le Tromorgant), affluent de rive droite duJarlot, à l'est, qui sépare Plougonven deLannéanou (en raison de son tracé, le finage de Plougonven s'étend jusqu'aux abords du bourg de Lannéanou) et dePlouigneau. La presqu'île de confluence entre le Jarlot et la rivière de Plouigneau forme la pointe nord-ouest du finage de Plougonven et s'abaisse jusqu'à 19 mètres d'altitude seulement, aux abords deMorlaix.

L'axe nord-sud formé par le Jarlot et le Squiriou, dont les bassins-versants sont séparés par un interfluve d'altitude modeste (225 mètres à hauteur de Kermeur) a facilité la construction en1891 de la voie ferrée duRéseau breton à voie métrique reliantMorlaix àCarhaix. Ce tracé suivant des fonds de vallée a toutefois eu l'inconvénient de placer les gares aux limites communales, éloignées des bourgs situés au milieu des lambeaux de plateaux : la gare de Coatélan, dite de Plougonven-Plourin, était à mi-distance, mais éloignée des deux bourgs ; de même pour celles duCloître -Lannéanou située près du hameau de Kermeur, loin des bourgs de Plougonven, duCloître-Saint-Thégonnec et deLannéanou, ou plus au sud, de celle deScrignac-Berrien éloignée également des deux localités. Cette voie ferrée ferma en1962 pour le trafic marchandises et1967 pour les voyageurs.

Si la majeure partie du territoire communal est mise en valeur par l'agriculture, des parties boisées subsistent, particulièrement le long des pentes des versants des vallées précédemment évoquées. Le bois deRosampoul, dans l'extrême nord de la commune (terroir deSaint-Eutrope) s'explique par la présence du château du même nom. Certaines hauteurs du versant nord de l'Arrée ont aussi conservé des bois (Bois de Goavira sur la butte du même nom, Bois de Gaspern). La partie méridionale, et en particulier la petite partie du versant sud de l'Arrée incluse dans le territoire communal porte des landes, en particulier les "Landes du Cragou[5]" et aux abords du "Menez Vergam[6]", mais ce dernier espace de grand intérêt écologique est certes limitrophe de Plougonven mais fait partie de la commune deScrignac.

Hydrographie

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Pour un article plus général, voirRéseau hydrographique du Finistère.

La commune est située dans lebassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par le Jarlot, le Beurc'Hoat, le Tromorgant, le ruisseau de Roudouhir[7] et divers autres petits cours d'eau[8],[Carte 1]. Le territoie communal est traversé par leligne de partage des eaux entre lebassin versant de larivière de Morlaix, via son affluent leJarlot et deux de ses sous-affluents, la rivière de Plouigneau, qui se jette au nord dans laManche et le ruisseau de Mézédern qui prend sa source près du hameau de Pen-ar-Stang en Plougonven d'une part et d'autre part le bassin-versant de l'Aulne dont le Roudouhir, qui sépare Plougonven deScrignac, et le Squiriou, qui sépare Plougonven ducloître-Saint-Thégonnec et deBerrien sont des affluents, et qui se jette dans l'Océan Atlantique via larade de Brest.

Ces cours d'eau ont permis par le passé la présence de moulins : 7 au moins sur la rivière de Plouigneau-Tromorgant Pont Glas, à Guernarhant, à Kerstrad, le Moulin Conant près de Mengleuz, Milin Goz à Kergreach, Moulin Bréon, Moulin Compézou ; 3 au moins sur le Jarlot à Moulin Cuzuliec, Moulin Marant, Moulin de l'Hermitage sans compter le Moulin Rabat sur un petit affluent du Jarlot, le ruisseau de Mézédern, au sud du bourg de Plougonven. Même le Roudouhir, dont seul l'extrême cours amont concerne Plougonven, garde les traces de deux anciens moulins à Launay (en ruines) et à Troglos. Bien sûr, selon la rive sur laquelle ces moulins ont été installés, ils appartiennent à Plougonven ou à l'une ou l'autre des communes limitrophes.

LeJarlot, d'une longueur de24 km, prend sa source dans la commune et se jette dans labaie de Morlaix entre les communes dePlouezoc'h et deTaulé, après avoir traversécinq communes[9]. Les caractéristiqueshydrologiques du Jarlot sont données par lastation hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 0,732 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 7,81 m3/s, atteint lors de la crue du. Ledébit instantané maximal est quant à lui de 13,2 m3/s, atteint le[10].

LeBeurc'hoat, d'une longueur de16 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Aulne àPoullaouen, après avoir traverséquatre communes[11].

LeTromorgant, d'une longueur de17 km, prend sa source dans la commune deLannéanou et se jette dans leJarlot sur la commune, après avoir traverséquatre communes[12]. Les caractéristiqueshydrologiques du Tromorgant sont données par lastation hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 0,617 m3/s[Note 2]. Le débit moyen journalier maximum est de 7,58 m3/s, atteint lors de la crue du. Ledébit instantané maximal est quant à lui de 9,68 m3/s, atteint le[13].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Plougonven[Note 3].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Bretagne etClimat du Finistère.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[14]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[15]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[16]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[17]. Elle est en outre dans lazone H2a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[18],[19].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de10,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 113 mm, avec16,1 jours de précipitations en janvier et8,7 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune dePleyber-Christ à12 km àvol d'oiseau[20], est de11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 101,6 mm[21],[22]. La température maximale relevée sur cette station est de40,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de−8,3 °C, atteinte le[Note 4].

Milieux naturels et biodiversité

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Urbanisme

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Typologie

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Au, Plougonven est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[25].Elle est située hors unité urbaine[26]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Morlaix, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[26]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[27],[28].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (70,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (37 %),terres arables (33,9 %), forêts (19,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), zones urbanisées (3 %), prairies (1,1 %)[29]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Les différentes graphies, dans les documents anciens, sontPlebs Conven ouGonveni vers 1 330, Ploegonven finXIVe siècle,Ploë Gonven en 1427 etPlogonven en 1440[30],[31].

Le nom de Plougonven est composé dePlou (paroisse) et de Gouven. Il signifie donc « paroisse desaint Gonven ».

Le calvaire et l'église en cours de rénovation en juin 2021.

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Histoire

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Des origines au Moyen Âge

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Des traces de nombreuxmonuments mégalithiques datant dunéolithique ont été trouvées dans la commune (par exempleLes Deux Menhirs au sud de Kerglaz), ainsi que des fragments de tuiles prouvant une occupation romaine près de Keradraon et de la chapelle Saint-Gouron.

Plougonven a fourni un tombeau romain (ou untumulus réutilisé par lesgallo-romains) contenant cinq figurines égyptiennes, desshaouabtis en terre cuite vernissée[32], ce sont les seuls renseignements que nous possédons sur cette découverte ; on peut se demander s'il s'agit d'une sépulture à incinération ou à inhumation, cette tombe mal connue est exceptionnelle à plus d'un titre car les sépulturesosismes n'ont pas fourni beaucoup de figurines[33].

Le nom de la commune[34] provient du vieux bretonploe (paroisse) et desaint Conven ou Gonven,anachorète, imploré pour les maux de tête et qui fonda la paroisse vers leVIe siècle[35]. Les noms dePlebe conveni et dePloëgonmen désignent la paroisse auXIVe siècle. On raconte que l'église primitive aurait dû être construite au lieu-dit Quilliou où deux menhirs indiquent l'emplacement où elle aurait dû s'ériger, mais que chaque nuit une main mystérieuse venait détruire le travail de la journée. S'en remettant alors à Dieu, les hommes auraient placé la statue de saint Yves sur un char traîné par deux bœufs qui se seraient arrêtés à l'emplacement de l'église actuelle[36]. Cette légende contient bien entendu des invraisemblances chronologiques grossières !

Plougonven est une des anciennes paroisses primitives de l'Armorique, qui englobait aussiSaint-Eutrope, simple quartier de la paroisse jusqu'en 1651, date à laquelle ce hameau est érigé en trève par l'évêque deTréguier (la paroisse dépendait de l'évêché de Tréguier). La paroisse de Plougonven était jadis partagée en neuffrairies : le Bourg, Kerhervé, la Forest, Kerangueven, le Duc, l'Abbaye, Quilliou, Kermorvan et Kervigaouez[35].

AuMoyen Âge, Plougonven fit partie de la châtellenie de Morlaix-Lanmeur et du fief du Pestel. AuXVe siècle, Plougonven dépend du fief, juridiction et châtellenie duPonthou qui s'étend aussi sur des paroisses voisines commePlouigneau,Plougasnou,Lanmeur[37]. En 1443 est attestée la seigneurie de Mézédern dont le titulaire est le frère deJehan Lagadeuc et celle du Cozquer vers 1530[38], qui passera dans lafamille de Penfentenyo.

Trois grandes seigneuries aux liens familiaux nombreux se partagent la paroisse : celles de Kerloaguen, Garspern et Rosampoul. À lamontre (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Tréguier en 1481, Plougonven est représenté par22 nobles dont les plus riches sont Guillaume Kerleoguen de Gazpern (500 livres de revenu) et Jehan de Kerleoguen de Rozampoul (300 livres de revenus)[35]. La famille de Kerloaguen était représentée aux montres etréformations de 1427, 1481 et 1543 et elle fut reconnue « noble et issue d'ancienne extraction chevaleresque » lors de la réformation de 1669. Cette famille avait une vitre dans la cathédrale Saint-Corentin de Quimper et possédait de nombreuses terres dont, à Plougonven, celles de Disquéon, de Rosampoul et de Gaspern. Cette famille semble disparaître vers la fin duXVIIe siècle[39]. C'est ainsi que deux des quatre justices de la justices de la paroisse relevaient de manoirs de moyenne envergure, celui de Rosampoul et celui du Gaspern, dont lesfourches patibulaires se dressaient au lieu-ditJustiçou (les Justices)[40].

Ossuaire de l'enclos paroissial de Plougonven.

SelonLouis Le Guennec, auXVe siècle, l'église est à Plougonven (ailleurs aussi probablement) la maison de tous. Le chœur appartient au clergé, la nef au peuple et les bas-côtés aux seigneurs : chacun y enterre ses morts. Les mesures qui touchent à l'intérêt public de la paroisse sont discutées chaque dimanche après le prône et les décisions prises à la majorité des voix. Deuxfabriques sont élus chaque année, l'un pour les affaires du dehors, l'autre pour les affaires du dedans, principalement religieuses[41].

En 1606, Jacques Pezron, prêtre de Plougonven, demande à être enterré dans l'une des tombes de prêtres, près du grand autel de l'église[42], ce qui prouve l'existence de cette habitude à cette époque.

Dans une enquête de 1679, François Bouyn écrit qu'il existe dans l'église de Plougonven sept chapelles nobles (quatre dans le bas-côté gauche et trois dans le bas-côté droit)[42] qui dessinent sur chaque flanc de l'église une série de pignons aigus garnis de crochets et ajourés de baies à réseau flamboyant[43].

La trève deSaint-Eutrope

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Article détaillé :Saint-Eutrope (Plougonven).

DuXVIe au XVIIIe siècle

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En 1764, le sieur de Kerascët, Yves François Larcher, obtient de l'évêque de Saint-Brieuc (avec accord de l'évêque de Tréguier), la fondation d'un établissement de religieuses du Saint-Esprit, qui fondent une école à Plougonven, qui sont fermés et vendus comme bien national en1793 lors de laRévolution française.

AuXVIIIe siècle, les juridictions seigneuriales de Bodister et Kerampoul, de même que celles des paroisses voisines, tenaient leurs sessions au siège de lasénéchaussée, place des Halles, àMorlaix. Les seigneurs de Bodister avaient leurs armoiries dans les lobes les plus élevés de la maîtresse-vitre de l'église paroissiale Saint-Yves et étaient en supériorité dans toutes les autres fenêtres[44]. Ces vitraux ont été détruits entre 1804 et 1852 lors de travaux de restauration de l'église et remplacés par d'autres.

Les épidémies sont alors nombreuses : en1757, comte du Bois de la Motte gagne toute la région. L'intendant Dupleix écrit en1772 (une épidémie, semble-t-il defièvre typhoïde, sévit alors) au contrôleur général: "Les fièvres malignes et putrides qui circulent dans cette province, et qui ont déjà fait tant de ravages, viennent de se répandre dans plusieurs paroisses des environs deMorlaix, et on me mande qu'elles ont déjà enlevé beaucoup de monde, surtout dans les paroisses dePloujean,Plouigneau,Plourin, Plougonven etBotsorhel. Comme la cause de ces maladies est toujours l'extrême misère à laquelle les habitants sont réduits, ce n'est pas seulement avec des remèdes que l'on pourra se flatter de les guérir : il faudra y joindre des bouillons de viande qui, en fortifiant les malades, donnent plus de facilités aux remèdes de produire leur effet[45]".

Révolution française

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Pendant laRévolution française, l'abbé Kerhervé, vicaire à Plougonven, originaire deGuerlesquin, prêta en 1791 le serment de fidélité à laConstitution civile du clergé pour éviter la déportation, mais disparut après leCoup d'État du 18 fructidor an V sous le coup d'un arrêté de déportation du 25 frimaire an VI émanant duDirectoire[46].

Les seigneurs de Plougonven vécurent sans trop de heurts cette période troublée: trois d'entre eux seulement jugèrent opportun d'émigrer, les autres se terrèrent dans leurs manoirs[41]. En 1794, des agents du gouvernement révolutionnaire vinrent s'emparer du trésor de l'église et le calvaire fut abattu, mais sans en briser les morceaux, si bien qu'il était presque intact lorsqu'on le remonta en 1810. Yves Le Morin, désigné par le reste de la population pour être "volontaire" dans les rangs dessoldats de l'an II, devint aussitôt introuvable[42].

En 1790, une bande armée s'introduit à Plougonven chez un certain Nicolas Taldu, vole ses biens et viole sa femme Anne Philippe. Un dossier volumineux concernant cette affaire criminelle (149 feuillets) existe dans les archives de la sénéchaussée de Morlaix et fourmille de précisions concernant la maison concernée, le mobilier, les vêtements, etc.[47].

Par la loi du est créée la commune de Plougonven, avec comme succursalesLannéanou etSaint-Eutrope[48].

Le calvaire de Plougonven, qui était l'un des plus beaux calvaires bretons, fut saccagé pendant laRévolution française[49].

LeXIXe siècle

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Heurs et malheurs duXIXe siècle

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La loi du crée la commune de Plougonven "qui aura pour succursales l'Annéanou (Lannéanou) etSaint-Eutrope[50].

L'épidémie de choléra dite de Morlaix (frappant outre cette ville des communes commeLanmeur,Lannéanou,Ploujean,Botsorhel ..) sévit à Plougonven en1854, provoquant 45 décès[51]. En 1868, une autre épidémie de choléra sévit dans la commune, elle est connue à cause d'une anecdote sinistre : le, une jeune femme de 23 ans, décédée la veille croyait-on de cette maladie, aurait été enterré vivante à Bohaste dans cette commune[52].

En octobre 1867 le journalLa Petite Presse raconte, reprenant un article paru dans l'Écho de Morlaix écrit que le corps d'une jeune femme, Jeanne Philomène Jouêtre[Noe 1] , âgée de 25 ans, fut inhumé après que son décès ait été constaté, mais que le fossoyeur entendant du bruit au moment de recouvrir le cercueil de terre, celui-ci fut rouvert et la personne respirait encore ; transportée dans une maison, mais moribonde, elle décéda vraiment le lendemain[53].

Entre 1868 et 1877, de nombreuses délibérations du conseil général du Finistère à propos du classement "d'intérêt commun" et des travaux de modernisation consécutifs à ce classement, du chemin menant de Plougonven à la mer viaPlouigneau,Lanmeur,Guimaëc etLocquirec illustre les discordes entre les communes concernées à propos du financement des travaux. Ce chemin est fréquenté par les Plougonvelinois "pour se rendre à la grève prendre des engrais de mer[54]".

En1874, la commune est divisée en trois sections électorales, celle dite de Plougonven comprend le bourg, Kerhervé, La Forêt et Kerangueven : elle est peuplée alors de 2431 habitants et pourra élire 13 conseillers ; celle de Saint-Eutrope comprenant aussi Kervigouaez et Kermorvan, peuplée de 1086 habitants et qui aura le droit à 6 conseillers ; celle de Kergorre (dite aussi "de la Montagne"), comprenant aussi l'Abbaye, le Quilliou, le Duc, peuplée de 804 habitants et qui disposera de 4 conseillers[55]. Parmi les raisons invoquées pour cette décision: "la commune est très vaste, elle n'a pas loin de cinq lieues de longueur", "la section de Saint-Eutrope forme une paroisse distincte", "chaque dimanche un prêtre vient dire la messe dans la section de la Montagne", "les électeurs de la section de la Montagne s'abstiennent en grand nombre à case de la distance à parcourir[55]". Mais ce sectionnement est supprimé dès 1880.

Comme fréquemment ailleurs en Bretagne, l'alcoolisme était un problème grave : un article de la revue "La tempérance", daté de 1874, dit que la consommation d'alcool pur à Plougonven est en 1869 de 109 hectolitres soit une moyenne de2,53 litres par habitant : en conséquence des lois des 20 et reconduisent des surtaxes déjà décidées antérieurement (au moins depuis 1869) prévoient des surtaxes sur l'alcool pour un certain nombre de communes de France dont Plougonven (10 francs par hectolitre d'absinthe et d'eau-de-vie par exemple. Le conseil municipal de Plougonven était conscient du problème puisqu'il avait même demandé, en vain, que ladite surtaxe soit portée à 15 francs par hectolitre[56].

En 1878, la construction de deux écoles, une pour chaque sexe, est décidée, "les deux classes [actuelles] étant insuffisantes pour le nombre d'élèves des deux sexes qui fréquentent ces écoles[57]".

En1896, un document indique que lessœurs de l'Immaculée Conception de Saint-Méen assistaient et soignaient gratuitement les malades dePlougonven à domicile[58].

Untremblement de terre se produisit à Plougonven en[59].

Agriculture et vie rurale auXIXe siècle

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Selon des statistiques agricoles publiées en 1849 et concernant selon les productions des années comprises entre 1836 et 1846, la répartition de l'occupation des terres est alors la suivante : 2727 ha deterres arables, 2487 ha de landes et bruyères, 813 ha de bois, taillis et plantations, 634 ha de prairies naturelles, 5 ha de marais et étangs ; la commune possédait alors 22 moulins en activité. Les paysans de Plougonven cultivaient à l'époque 543 ha d'avoine, 545 ha defroment, 409 ha d'orge, 124 ha deseigle, 218 ha desarrasin, 2363 ha d'ajoncs d'Europe, 55 ha delin, 9 ha dechanvre, 82 ha de navets, betteraves, carottes et choux (dont 54 ha de navets et 6 ha de choux), 409 ha detrèfle, 136 ha de pommes de terre, 190 ha restant enjachère, et élevaient 800 chevaux (400 mâles, 350 juments, 100 poulains), 2500 bovins (dont 1800 vaches), 510 porcs, 352 ovins (64 béliers, 76 moutons, 135 brebis, 77 agneaux), 10 caprins (2 boucs et 8 chèvres), 1416 poules et 262 coqs, 118 canards, 4 oies, et possédaient 300 ruches à miel. En 1836, la population agricole est de 4382 personnes, soit la totalité de la population communale[60].

Vers1840, six foires, spécialisées dans la vente des chevaux, bêtes à cornes et porcs, se tenaient chaque année au bourg de Plougonven, le2e mercredi des mois de janvier, mars, mai, juillet et novembre ainsi que le ; le sous-préfet de Morlaix observe que ces six foires sont très importantes pour les bêtes à cornes surtout et que les animaux de race équine n'y sont qu'en très petit nombre[61]. En plus, huit foires se tenaient chaque année àSaint-Eutrope, spécialisées dans la vente des mêmes animaux, le2e mercredi des mois de février, avril, juin, août, octobre et décembre ainsi que les et. Le sous-préfet de Morlaix fait remarquer que ces foires se tiennent depuis un temps immémorial, qu'elles sont toutes importantes et très suivies, particulièrement pour les bovins et « que les bouchers des villes et les marchands des îles deJersey et deGuernesey viennent faire des achats considérables de bœufs gras. On y vend aussi un grand nombre de vaches et de veaux gras. Les chevaux y sont peu nombreux[60] ».

Les écoles de hameaux de Kermeur et de Saint-Eutrope

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FinXIXe la construction de 67 écoles de hameaux a été autorisée dans le Finistère par deux décrets :

  • Le décret du qui a délégué une subvention pour 18 écoles de hameaux sur l'arrondissement de Quimperlé ; toutes ont été bâties.
  • Le décret du qui a délégué une subvention pour 50 écoles de hameaux sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Châteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes « dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes » ; 49 ont été bâties dont 2 à Plougonven (Kermeur et Saint-Eutrope)[62].

Le chanoine Le Teurnier

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L'abbé Le Teurnier, né en 1793 au domaine de Guervénan, qui appartenait alors à sa famille, devint prêtre en 1816. Après avoir été vicaire àRiec-sur-Bélon, il devint dès 1817recteur dePlougasnou, puis en 1821 dePlouguer, en 1823 dePlomodiern, etc. changeant fréquemment de paroisse car il n'était jamais content de ses affectations jusqu'au jour où il obtint de se consacrer totalement auxmissions diocésaines, utilisant notamment de nombreuxtaolennoù. Nomméchanoine, il mourut à Guervénan en 1884 ; son tombeau, œuvre du sculpteurYann Larhantec, se trouve toujours dans l'ancien cimetière[63].

LeXXe siècle

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LaBelle Époque

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Répondant en 1904 à une enquête de l'inspection académique, un instituteur de Plougonven écrit que « la généralité des habitants comprend le français » ; il ajoute que le clergé « sous prétexte de se faire mieux comprendre en donnant l'enseignement religieux en breton, entend entretenir les populations sous sa domination, résister et prêcher la résistance au gouvernement »[64].

En 1904, un décret du gouvernementCombes, pris en vertu de laloi sur les congrégations, entraîne la fermeture de l'école congréganiste tenue par lesFrères des écoles chrétiennes à Plougonven[65].

Lesanatorium de Guervenan

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Lesanatorium départemental de Guervenan, dirigé initialement par le docteur Le Page, puis par le docteur Morand, ouvre en juin1919, à 135 mètres d'altitude, à 2 km du bourg de Plougonven. "Il occupe un site superbe d'où la vue s'étend à plus de trois kilomètres sur les belles collines de l'Arrez" écrit en 1926 la revue "L'Armement antituberculeux français" qui poursuit : "Des sapinières l'abritent contre les vents d'ouest, fréquents et assez vifs dans la région. Les locaux destinés aux malades sont orientés vers le sud. L'établissement réalise les conditions d'isolement nécessaires (...) loin de toute agglomération et de toute voie fréquentée[66]".

L'établissement comportait alors plusieurs pavillons, ceux des malades étant distincts de ceux des services généraux, et 200 lits au départ (400 lits dès la fin des années 1920, constamment occupés) et disposait du matériel médical moderne de l'époque : radiologie, laboratoire de bactériologie, service de désinfection, buanderie électrique.

Les pavillons sont disséminés dans un parc de plus de trente hectares, quatre pour les hommes, trois pour les enfants des deux sexes, cinq pour les femmes. Les pavillons des malades ont été construits selon les meilleurs plans "lean to" américains du moment : les dortoirs sont occupés par une seule rangée de lits et sont séparés de la galerie de cure par des châssis-vitres pouvant s'ouvrir complètement depuis le sol jusqu'au plafond. C'était là, pour l'époque, une forme totalement nouvelle d'hospitalisation des malades tuberculeux, particulièrement propice à des cures d'air intensives. Trente-six chambres séparées existaient aussi, en plus des dortoirs.

L'établissement reçoit alors des malades tuberculeux pulmonaires, envoyés là par les dispensaires, originaires presque exclusivement du département duFinistère[67]. Quelques malades extérieurs au Finistère sont toutefois acceptés : un rapport du préfet des Côtes-du-Nord mentionne toutefois onze tuberculeux de ce département en traitement à Guervénan en 1935[68]. Les malades admis doivent être valides, non constamment alités, même si la plupart sont toujours porteurs du bacille lors de leur entrée dans l'établissement. La plupart des malades peuvent ainsi se rendre par eux-mêmes aux réfectoires[69].

Les deux guerres mondiales

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Lemonument aux morts de Plougonven[70] porte le nom de 189 soldatsmorts pour la France dont 141 pendant laPremière Guerre mondiale, 48 pendant laSeconde Guerre mondiale, 11 pendant laguerre d'Indochine et 12 pendant laguerre d'Algérie.

Parmi lesdéportés de la seconde guerre mondiale originaires de Plougonven :

  • François Dru, né le à Plougonven, est déporté « NN » au SonderlagerHinzert entre le et le, en provenance de Paris, gare de l'Est. Autre lieu de déportation :Wittlich où il décède le[71].
  • François Marie Le Gall, né le à Plougonven, est déporté deCompiègne le vers le KLBuchenwald. (matricule : 42904). Autre lieu de déportation :Dora, où il décède le[72].
  • Yves Tanné[73], né le à Plougonven, pris lors de la rafle des 60 otages[74] du àMorlaix. Il est déporté deCompiègne le vers le KLBuchenwald. (matricule : 43011). Autres lieux de déportation :Flossenbürg,Hradischko (dans l'actuelle République tchèque). Revenu vivant des camps[75].

Sports

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  • Club deFootball : JUP, fondé en 1932 par Guy Plougonven. Il est resté un fervent supporter de cette équipe qu'il qualifie comme son "équipe de cœur". L'équipe masculine évolue en R2, et les féminines en R2.
  • Club deHandball. MPHB, évolue en N2M et Prénat F.

Politique et administration

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La mairie.
Le monument aux morts.

Rattachements administratifs et électoraux

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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, lenombre de membres du conseil municipal est de 23[76].

Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2020 dans le Finistère.
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Liste des maires

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Articles connexes :Histoire des maires de France etNomination des maires sous la Troisième République.

Depuis l'après-guerre, sept maires se sont succédé à la tête de la commune.

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Liste des maires avant 1945
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
18151829Ange Duparc  
18321848Gilles Borven  
18501869Érnest de Roquefeuil  
18701871Auguste Le Guiner  
18711874Sulpice Le Jeune  
18751875Hervé Le Saout  
18751876Étienne Le Basser  
18761884Hervé Le Saout  
18841888Hyacinthe Auffret  
18881892Hervé Laizet  
18921901Jean Troadec[77]  
19041914François Manchec  
19141918Pierre L'Éléouet  
19181919François Manchec  
19191935Pierre L'Éléouet  
19351938
(démission)
Jean-Yves SalaünRad. 
juillet 19381940Émile Le RouxSFIOCultivateur-propriétaire, adjoint au maire
Conseiller général de Plouigneau(1937 → 1940)
Les données manquantes sont à compléter.
 
mai 1945décembre 1948Armand Prigent[78]
(1918-1981)
SFIOCharron
Conseiller général de Plouigneau(1945 → 1951)
Dirigeant fédéral de la SFIO
décembre 1948avril 1979
(décès)
Albert Larher[79]
(1908-1979)
SFIO(1948-1959)
PSA-PSU(1959-1975)
PS(1975-1979)
Agriculteur, adjoint au maire(1947 → 1948)
Conseiller général de Plouigneau(1964 → 1970)
Suppléant du députéRoger Prat(1967 → 1968)
juin 1979mars 1989Hervé Floch[80]
(1935-2000)
PSChef de service médical, ancien médecin généraliste
mars 1989octobre 1996[81]
(démission)
Yves Le CamPSTechnicienEDF
décembre 1996[82]mars 2008Robert Moreau[83]PSBiochimiste, délégué médical
Premier adjoint(1989 → 1996)
Conseiller régional de Bretagne(1986 → 1998)
Conseiller général de Plouigneau(1982 → 2001)
mars 2008mars 2014André PrigentPSRetraitéFrance Télécom
mars 2014[84]23 mai 2020Yvon Le CousseDVDRetraité
23 mai 2020en coursBernadette Auffret[85]SE-DVDComptable

Population et société

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Démographie

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En 1768, Plougonven compte "cinquantefeux deux tiers et un quart de feu, y compris ceux de Saint-Eutrope, sa trève[86]". En 1886, la paroisse de Saint-Eutrope a 1080 habitants, comptabilisés au sein de la population plougonvelinoise[87].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[88]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[89].

En 2022, la commune comptait 3 398 habitants[Note 6], en évolution de −1,82 % par rapport à 2016 (Finistère : +2,16 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
2 2253 3563 3323 4424 1934 3824 3644 5584 419
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
4 2231 4904 2764 3234 3333 8884 0794 0974 118
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
4 0544 0634 1213 8844 0133 9893 6883 5403 285
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200520062010
2 7672 7032 7823 2883 3743 0513 1993 2023 293
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201520202022------
3 4393 4323 398------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[90] puisInsee à partir de 2006[91].)
Histogramme de l'évolution démographique

Commentaire: La population communale augmente presque constamment pendant la première moitié duXIXe siècle, gagnant 2333 personnes entre 1793 et 1846, faisant un peu plus que doubler en un demi-siècle et atteignant son maximum démographique dès 1846. Elle stagne, voire diminue légèrement parfois, pendant la seconde moitié duXIXe siècle. Elle entame un déclin au cours duXXe siècle, peu marqué les premières décennies ( - 405 habitants entre 1896 et 1926, soit une perte d'environ 10 % en 30 ans), plus accentuée ensuite pendant tout le milieu duXXe siècle: - 1310 personnes entre 1926 et 1968, soit une perte du tiers de sa population en 42 ans. L'année 1968 est celle du minimum démographique, un retournement se produisant ensuite: la population communale recommence à croître jusqu'en 1990, regagnant 671 habitants en 22 ans, mais évoluant en dents de scie pendant les deux derniers intervalles intercensitaires. En 2007, la population communale reste moins nombreuse qu'en 1800.

La densité de la population communale en 2007 est de 46 habitants au km². Entre 1999 et 2008, lesolde naturel a été négatif : en 10 ans, la commune a enregistré 323 naissances et 400 décès, soit un déficit naturel de 77 personnes. Lesolde migratoire est toutefois légèrement positif. En 2007, les 65 ans et plus étaient 751, contre 502 pour les 0 à 14 ans, ce qui montre un net vieillissement de la population. Tous ces chiffres ne prennent pas en compte la population de l'important établissement pour personnes âgées du Guervénan situé dans la commune[92].

Évolution du rang démographique

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Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années :1968[93]1975[93]1982[93]1990[93]1999[93]2006[94]2009[95]2013[96]
Rang de la commune dans le département6057495462636767
Nombre de communes du département286283283283283283283283

En 2017, Plougonven était la 63e commune du département en population avec ses 3 496 habitants (territoire en vigueur au), derrièreSaint-Évarzec (62e avec 3 529 habitants) et devantPlobannalec-Lesconil (64e avec 3 474 habitants).

Manifestations culturelles et festivités

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Le1er week-end du mois d'août, le comité des fêtes du bourg associé à la municipalité organise la traditionnelle fête nationale avec le samedi soir, un repas champêtre suivi d'un feu d'artifice et d'un bal populaire.

Depuis lesannées 1980, un club de jazz, le Coatélan, accueille les plus grands artistes internationaux, et notamment le mythique groupe desJazz Messengers, dirigé par le batteurArt Blakey. Le club fermera définitivement ses portes en 2017.

Économie

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  • Le centre médical du Guervenan dépend depuis 1995 du Centre hospitalier deMorlaix. Anciensanatorium soignant les malades tuberculeux depuis les années 1920, il s'est transformé en un établissement désormais totalement rénové accueillant un foyer d'accueil pour traumatisés crâniens, une résidence médicalisée de soins de longue durée pour les personnes âgées, un centre de réadaptation psycho-social, un centre de traitement des maladies respiratoires, etc[97].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Monuments religieux

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Article détaillé :Enclos paroissial de Plougonven.
  • L'église de Plougonven en cours de restauration en juin 2021.
    L'église de Plougonven en cours de restauration en juin 2021.
  • Gargouille de l'église.
    Gargouille de l'église.
  • Le calvaire.
    Le calvaire.
  • Détail du calvaire: le diable
    Détail du calvaire: le diable

Monuments civils

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On entre dans la cour du manoir par un majestueux logis-porche à double porte charretière et piétonne datant de 1558, auquel est accolée une tour polygonale. Un calvaire date de 1688 : à cette date le manoir est la propriété de la famille Le Rouge de Guerdavid (deLannéanou). Le manoir fut vendu commebien national, puis transformé auXIXe siècle en exploitation agricole. Il a été restauré, alors qu'il était à l'état de ruine, y compris la chapelle qui possède dessablières remarquables, depuis 1992 par ses nouveaux propriétaires et classé cette année-làmonument historique[100]. Le manoir est à nouveau revendu en 2020.
L'ancienne gare de Coatélan, transformée enBistrot de la gare".
La fontaine de Christ.

Personnalités liées à la commune

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Le Mirouer de la mort, livre de Jean L'Archer, imprimé en 1575 aucouvent de Cuburien.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Dictons et contes populaires

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Dictons recueillis à Plougonven[112]:

  • « Si le coq ne chante que trois fois, c'est signe de malheur ».
  • « Quand les pies font un défilé, à pied, c'est signe de mort et d'enterrement ».
  • « Dans les champs à trois cornières (champs triangulaires), il y a presque toujours des trésors. Et si vous en trouvez un que vous ne réussissiez pas du premier coup à amener au jour, il sera trois cents ans sans se remontrer ».

Un conte :

  • Histoire de « Jopig an drez » ou « Joseph les ronces » recueillie à Plougonven par Ignace Madec[113].

Chanson traditionnelle

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  • La chanson de Petit-Jean (en bretonSôn Jannig, mais il en existe une traduction française) a été recueillie de la bouche d'un enfant de chœur de Plougonven par François-Marie Luzel en 1864. Son texte est disponible en breton et en français dans le recueil Mélusine[114].

Livres

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  • Edouard Zier,Seulette, Hachette, 1898 (roman dont l'héroïne est une orpheline rescapée d'un naufrage et dont l'action se déroule dans la région de Plougonven).

Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 29/07/2024 à 02:06 TU à partir des 690 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/07/1966 au 01/06/2024.
  2. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 29/07/2024 à 02:07 TU à partir des 571 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/12/1976 au 01/06/2024.
  3. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  4. Les records sont établis sur la période du au.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. « Réseau hydrographique de Plougonven » surGéoportail(consulté le 10 mai 2025).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. Jeanne Philomène Jouêtre, décédée le à Plougonvn.
  1. « Carte géographique », surmaps.google.fr(consulté le).
  2. « Nom des habitants », surhabitants.fr(consulté le).
  3. Louis Chauris,Étude tectonique des granites précambriens de la région de Morlaix, Comptes rendus hebdomadaires de l'Académie des sciences, tome 274, 14 février 1972,Gallica
  4. Carte IGN au 1/25000 0616 est Plouigneau
  5. a etb« Bretagne.bzh : Informations, aides et services de la Région », surRégion Bretagne(consulté le).
  6. « bretagne-vivante.org/content/s… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  7. Sandre, « le ruisseau de Roudouhir »
  8. « Fiche communale de Plougonven », surlesystème d'information pour la gestion des eaux souterraines en Bretagne(consulté le)
  9. Sandre, « le Jarlot »
  10. « Station hydrométrique « Le Jarlot à Plougonven» », surL'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires,(consulté le).
  11. Sandre, « le Beurc'Hoat »
  12. Sandre, « le Tromorgant »
  13. « Station hydrométrique « Le Tromorgant à Plougonven» », surL'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires,(consulté le).
  14. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  15. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  16. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  17. « Les zones climatiques en Bretagne. », surbretagne-environnement.fr,(consulté le).
  18. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  19. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  20. « Orthodromie entre Plougonven et Pleyber-Christ », surfr.distance.to(consulté le).
  21. « Station Météo-France « Pleyber-Christ Sa », sur la commune de Pleyber-Christ - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  22. « Station Météo-France « Pleyber-Christ Sa », sur la commune de Pleyber-Christ - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  23. « Landes du Cragou - Landes et tourbières », surcentre-ouest-bretagne.org viaInternet Archive(consulté le).
  24. « Bretagne Vivante - SEPNB », surbretagne-vivante.asso.fr viaWikiwix(consulté le).
  25. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  26. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  27. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Morlaix », surinsee.fr(consulté le).
  28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  30. Bernard Tanguy, Dictionnaire des noms des communes, trêves et paroisses du Finistère : Origine et signification, 1990.
  31. Plougonven sur http://monumentshistoriques.free.fr
  32. La civitas des Osismes à l'époque gallo-romaine, Louis Pape, Librairie C. Klincksieck, 1978,p. 169 et A-144 et A-145.
  33. Ces figurines sont visibles au Musée départemental breton àQuimper ; L. Richard, « Recherches récentes sur le culte d'Isis en Bretagne » dansRevue d'Histoire des Religions, 1969,no 2,p. 145, avec bibliographie.
  34. Auguste Longnon,Les noms de lieux en France, leur origine, leur signification, leurs transformations, 1973 [(ISBN 0-8337-2142-9)]
  35. abc etdhttp://www.infobretagne.com/plougonven.htm
  36. http://www.zevisit.com/ZEVISIT/FR/Theme/14/042/0/Script-Circuit-de-Morlaix-sur-la-route-des-enclos-paroissiaux.html
  37. Comtesse du Laz,La baronnie de Rostrenen, Vannes, 1892, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54883740.r=Plougonven.langFR
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