Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Ploemeur

47° 44′ 14″ nord, 3° 25′ 34″ ouest
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuisPlœmeur)
Page d’aide sur l’homonymie

Ne pas confondre avec les communes dePlomeur (Finistère),Pleumeur-Bodou etPleumeur-Gautier (Côtes-d'Armor)

Plœmeur
Ploemeur
La mairie.
Blason de Plœmeur
Héraldique
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBretagne
DépartementMorbihan
ArrondissementLorient
IntercommunalitéLorient Agglomération
Maire
Mandat
Ronan Loas (HOR)
2020-2026
Code postal56270
Code commune56162
Démographie
GentiléPloemeurois
Population
municipale
18 873 hab.(2022en évolution de +5,37 % par rapport à 2016)
Densité475 hab./km2
Population
agglomération
184 853 hab.
Géographie
Coordonnées47° 44′ 14″ nord, 3° 25′ 34″ ouest
AltitudeMin. −1 m
Max. 55 
m
Superficie39,72 km2
TypeCeinture urbaine
Unité urbaineLorient
(banlieue)
Aire d'attractionLorient
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Plœmeur
(bureau centralisateur)
LégislativesCinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Plœmeur
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Plœmeur
Géolocalisation sur la carte :Morbihan
Voir sur la carte topographique du Morbihan
Plœmeur
Géolocalisation sur la carte :Bretagne (région administrative)
Voir sur la carte administrative de Bretagne (région administrative)
Plœmeur
Liens
Site webwww.ploemeur.com
modifier 

Ploemeur (/plø.mœʁ/[1]), également écritPlœmeur, est unecommune dudépartement duMorbihan dans larégion Bretagne enFrance. Historiquement, elle faisait partie dupays Vannetais et duKemenet-Héboé.

En 2022, avec 18 873 habitants[Note 1], elle est la4e commune la plus peuplée duMorbihan et la14e deBretagne[2].

Géographie

[modifier |modifier le code]

Localisation

[modifier |modifier le code]

Ploemeur est une commune du littoralatlantique limitrophe de quatre villes :Lorient,Larmor-Plage,Guidel etQuéven.Au large se trouve l'île deGroix, à trois milles nautiques du continent, dont Ploemeur est séparé par le détroit desCoureaux de Groix.

Article détaillé :Coureaux de Groix.
Communes limitrophes dePloemeur
GuidelQuévenLorient
Océan AtlantiquePloemeurLorient
Océan AtlantiqueOcéan AtlantiqueLarmor-Plage

Les communes limitrophes sontGuidel,Larmor-Plage,Lorient etQuéven.

Carte
Les limites communales de Ploemeur et celles de ses communes adjacentes.

La commune est limitée à l'est par les deux étangs du Ter (qui séparent pour partie Ploemeur de Lorient, même si leur majeure partie est située en Ploemeur), alimentés par le ruisseau duTer, et au nord-ouest par l'étang de Lannénec (partagé avec la commune de Guidel), lequel est entouré de marais assez étendus. Au nord, une partie de l'emprise de l'aéroport de Lorient-Bretagne-Sud et de labase d'aéronautique navale de Lann-Bihoué se trouvent sur le territoire de Ploemeur, le reste se trouvant sur celui de la commune voisine de Quéven.

Article détaillé :Aéroport de Lorient-Bretagne-Sud.
Article détaillé :Base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué.

La partie intérieure de la commune est constituée pour l'essentiel d'un plateau qui ne dépasse qu'à peine50 mètres d'altitude, leterril de la carrière dekaolin de Kergantic étant le sommet le plus visible de loin.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Le littoral

[modifier |modifier le code]

Ploemeur compte 17 km de littoral. Celui-ci, orienté du nord-ouest au sud-est et globalement assez rectiligne, présente toutefois des aspects variés, alternant caps et baies (criques) assez peu marqués, falaises basses (qui gardent souvent des traces de leur exploitation comme carrières les siècles passés, ce qui a modifié leur aspect) et plages. Le sentier de randonnéeGR 34 longe le littoral.

Les huit plus grandes plages de la commune sont, d'ouest en est[3] :

Les plages de Ploemeur
  • Le Fort Bloqué et sa plage à marée basse vus de l'est.
    LeFort Bloqué et sa plage à marée basse vus de l'est.
  • La plage des Kaolins vue du sud.
    La plage des Kaolins vue du sud.
  • La plage des Sables rouges ; à l'arrière-plan Le Courégant.
    La plage des Sables rouges ; à l'arrière-plan Le Courégant.
  • Kerroc'h : la plage de Port Blanc.
    Kerroc'h : la plage de Port Blanc.
  • L'anse et la plage du Pérello vus des environs du Vieux Fort ; à l'arrière-plan Lomener.
    L'anse et la plage du Pérello vus des environs du Vieux Fort ; à l'arrière-plan Lomener.
  • Le port et la plage de Port Fontaine vus depuis la pointe de Port Fontaine.
    Le port et la plage de Port Fontaine vus depuis la pointe de Port Fontaine.
  • La plage de l'Anse du Stole vue depuis l'ouest.
    La plage de l'Anse du Stole vue depuis l'ouest.
  • La plage de Kerguelen (en Larmor-Plage) vue depuis Kerpape (en Ploemeur).
    La plage de Kerguelen (en Larmor-Plage) vue depuis Kerpape (en Ploemeur).

Les principales criques sont :

  • la crique de Port Discot (le petit Pérello) ;
  • La crique de Port Fontaine àLomener.
Les pointes et falaises de Ploemeur
  • Rochers aux environs du Fort Bloqué (avec traces de l'exploitation en carrière par le passé).
    Rochers aux environs du Fort Bloqué (avec traces de l'exploitation en carrière par le passé).
  • Le littoral entre Fort Bloqué et Le Courégant, côte rocheuse basse vers Basse Candec.
    Le littoral entre Fort Bloqué et Le Courégant, côte rocheuse basse vers Basse Candec.
  • Le littoral entre Fort Bloqué et Le Courégant : falaises basses au premier plan, dunes et plage des Sables rouges au second plan et Le Courégant à l'arrière-plan.
    Le littoral entre Fort Bloqué et Le Courégant : falaises basses au premier plan, dunes et plage des Sables rouges au second plan et Le Courégant à l'arrière-plan.
  • La pointe du Courégant (ou pointe du Castel).
    La pointe du Courégant (ou pointe du Castel).
  • Falaises et immeubles de bord de mer juste à l'ouest de Kerroc'h.
    Falaises et immeubles de bord de mer juste à l'ouest de Kerroc'h.
  • La côte rocheuse à l'est du feu de Kerroc'h, vue depuis la Roche Quinio ; à l'arrière-plan le feu de Kerroc'h.
    La côte rocheuse à l'est du feu de Kerroc'h, vue depuis la Roche Quinio ; à l'arrière-plan le feu de Kerroc'h.
  • Falaise granitique près de la pointe du Talud, dont l'aspect a été modifié par l'exploitation en carrière à une date indéterminée.
    Falaise granitique près de la pointe du Talud, dont l'aspect a été modifié par l'exploitation en carrière à une date indéterminée.
  • La pointe de Port Fontaine (Lomener) vue depuis la pointe de Ker Briscart.
    La pointe de Port Fontaine (Lomener) vue depuis la pointe de Ker Briscart.
  • Lomener : la pointe de Berg-er-Vir.
    Lomener : la pointe de Berg-er-Vir.
  • La pointe et la plage de Kerpape.
    La pointe et la plage de Kerpape.

La ville comprend de nombreux lieux-dits ; les principaux hameaux littoraux sont les suivants :

  • Le Fort Bloqué ;
  • Le Courégant ;
  • Kerroc'h ;
  • Lomener.
Les hameaux littoraux et les ports
  • Le Fort Bloqué à marée haute, vu du continent.
    Le Fort Bloqué à marée haute, vu du continent.
  • La mer et le hameau du Fort Bloqué, vus des environs du Fort Bloqué.
    La mer et le hameau du Fort Bloqué, vus des environs du Fort Bloqué.
  • Le Courégant, vu du sud-est.
    Le Courégant, vu du sud-est.
  • Vague submergeant la digue protectrice du port du Courégant.
    Vague submergeant la digue protectrice du port du Courégant.
  • Le hameau de Kerroc'h vu depuis le sentier littoral GR 34 menant à la pointe de Kerroc'h.
    Le hameau de Kerroc'h vu depuis le sentier littoralGR 34 menant à la pointe de Kerroc'h.
  • Le bourg de Lomener.
    Le bourg de Lomener.
  • Lomener : le poste de vigie de la douane (construit en 1893).
    Lomener : le poste de vigie de la douane (construit en 1893).
  • Le centre de rééducation fonctionnelle de Kerpape, vu depuis le littoral.
    Le centre de rééducation fonctionnelle de Kerpape, vu depuis le littoral.

Géologie

[modifier |modifier le code]
Carte géologique de Ploemeur.

La ville est située sur un massifleucogranitique d'âgecarbonifère connu sous le nom de « granite de Ploemeur », qui s'étend d’ouest en est sur une quinzaine de kilomètres entreFort-Bloqué et laPetite mer de Gâvres ; au nord, il estintrusif dans des micaschistes ; à l’est, il recoupe le granite de Belz-Crach ; ses limites ouest et sud sont masquées par l’Atlantique[4]. Pétrographiquement, il s'agit d'unleucogranite blanchâtre, le plus souvent à grain moyen, à quartz globuleux riche enmuscovite à reflet argenté, àfeldspaths (microcline,albite), àbiotitechloritisée etapatite. Généralement àtexture équante, il peut présenter localement une légère orientation. En surface, il a tendance à devenir friable. Il est fréquemment recoupé par des filonsaplito-pegmatitique àtourmaline noire. Ce granite daté duCarbonifère (304 ± 6 Ma et 326 ± 6 Ma) s'est mis en place à la suite du contexte de collision tectonique ayant permis l'érection de lachaîne hercynienne en Europe.

Ploemeur : leterril lié à l'exploitation dukaolin.

Après sa mise en place, ce leucogranite a subi, à la faveur de fracturations transversales (réseaux de fractures SSO – NNE), des processus d’altération hydrothermale puis demétéorisation conduisant à la formation de gisements dekaolin[5]. Un important réseau de fentes de tension orienté NNE-SSO présente une minéralisation à quartz dont les filons de orientés N30°E sont caractéristiques des carrières de kaolin de Ploemeur[6]. Ce gisement est découvert en 1904 par l'ingénieur Paul François, au hasard d'une visite d'affaires. Il installe son usine au bord du ruisseau du Ter, à Saint-Mathurin, pour pouvoir laver le kaolin. Les différentes sociétés exploitant le kaolin (la Société des Kaolins d'Arvor, fondée en 1919, et la Société nouvelle d'Exploitation des Kaolins du Morbihan) fusionnent et sont rachetées en 2008 parImerys, leader mondial du kaolin pour papier[7], qui exploite le kaolin sur un site s'étendant sur180 hectares dont 90 sont en réaménagement et 45 en exploitation à Lanvrian, Kergantic et Kerbrient, le reste restant en « jachère »[8]. Les gisements de kaolin de Ploemeur sont les plus importants de France[9]. Le filon de kaolin est visible depuis la route départementale D 152 (dite route côtière) d'où l'on aperçoit les terrils. L'amicale des retraités des Kaolins ouvre en 2006 un musée, la maison des Kaolins installée sur le site de Kergantic depuis 2008[10]. Imerys lance les débats sur son projet d'extension en 2017, à la suite de la découverte de nouveaux gisements qui assurent trente ans de réserves[11].

  • La carrière des Kaolins d'Arvor de Kergantic vers 1920.
    La carrière des Kaolins d'Arvor de Kergantic vers 1920.
  • L'usine de traitement du kaolin à Kergantic vers 1920.
    L'usine de traitement du kaolin à Kergantic vers 1920.

Voies de communications et transports

[modifier |modifier le code]

La commune est desservie par la voie expresseRN 165 qui passe un peu au nord du territoire communal, sur la commune de Quéven, grâce à l'échangeur de Quéven, auquel le bourg de Ploemeur est relié par la D 163. La D 152 longe de plus ou moins près selon les endroits le littoral, desservant plages et hameaux côtiers.

Transports en commun

[modifier |modifier le code]

La commune de Ploemeur est desservie par le réseauCTRL[12] :

LignePloemeur - Les Pins ↔Lanester - Parc des expositions
LigneQuéven - Bel Air ↔ Ploemeur - Pen Palud
LigneGuidel - Plages ↔ Ploemeur - Kerbernès
LignePloemeur - Fort Bloqué ↔ Ploemeur - Le Courégant
LigneLarmor-Plage - Quéhello Congard ↔ Ploemeur - Église


Transport aérien

[modifier |modifier le code]

Habitat

[modifier |modifier le code]

Si le finage communal fut par le passé une zone debocage avec unhabitat dispersé en hameaux et fermes isolées, la proximité de Lorient a entraîné une forte urbanisation avec la création depuis la Seconde Guerre mondiale de nombreux lotissements tout autour du bourg, devenu une ville ; plusieurs des anciens hameaux ont aussi connu l'implantation de lotissements, comme ceux de Kervéganic, Keréven, Kerloret, Le Rhun, Kervam, etc.. ; l'agglomération lorientaise déborde à l'est sur lefinage de Ploemeur (quartiers de Keraude, Kerdiret, Kerbernès, etc..) ; les hameaux littoraux de Fort Bloqué, Le Courégant, Kerroc'h et Lomener se sont beaucoup étendus, même si des espaces naturels ont pu être conservés entre eux (étang et marais de Lannénec, golf de Ploemeur Océan, falaises de Porcoubar, zone de la Pointe du Talud, étangs du Ter). La partie nord du territoire communal, plus éloignée du littoral et proche de l'aéroport de Lorient-Bretagne-Sud, a conservé son aspect rural, à l'exception des infrastructures aéroportuaires bien entendu.

Hydrographie

[modifier |modifier le code]

Pour un article plus général, voirRéseau hydrographique du Morbihan.

La commune est située dans lebassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par le Ter, le palud[13], le ruisseau Ar Laën[14] et divers autres petits cours d'eau[15],[Carte 1].

LeTer, d'une longueur de 10 km, prend sa source dans la commune deQuéven et se jette dans larade deLorient en limite d'Larmor-Plage et deLorient, après avoir traverséquatre communes[16].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Ploemeur[Note 2].

Quatre plans d'eau complètent le réseau hydrographique : les étangs du Ter, d'une superficie totale de47,7 ha (25,21 ha sur la commune) constitués de l'étang de Kermélo, d'une superficie totale de30,3 ha (7,83 ha sur la commune), de l'étang de Saint-Mathurin (14,25 ha) et de l'étang du Symbole[Carte 1],[17]; L'étang de Lannénec, d'une superficie totale de44,5 ha (19,49 ha sur la commune).

Climat

[modifier |modifier le code]

Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Bretagne etClimat du Morbihan.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[18]. En 2020, le climat prédominant est classé Csb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais et sec[19]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[20]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[21]. Elle est en outre dans lazone H2a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[22],[23].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,9 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de11,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 943 mm, avec14,4 jours de précipitations en janvier et7,1 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deQuéven à6 km àvol d'oiseau[24], est de12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 943,3 mm[25],[26]. La température maximale relevée sur cette station est de37,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de−13,1 °C, atteinte le[Note 3].

Statistiques 1991-2020 et records station LORIENT-LANN BIHOUE (56)- alt : 45 m, lat : 47°45'46"N, lon : 3°26'08"O
Records établis sur la période du
1er janvier 1952 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)43,856,49,311,913,613,511,59,76,64,68,3
Température moyenne (°C)6,97,18,810,713,716,41818,116,113,39,87,512,2
Température maximale moyenne (°C)9,710,412,61518,120,822,522,620,716,81310,416
Record de froid (°C)
date du record
−13,1
20.01.1963
−11
03.02.1956
−7,4
03.03.1965
−4,1
12.04.1986
−1,1
03.05.1967
1,6
11.06.1955
3,4
08.07.1954
4,1
14.08.1956
1
11.09.1972
−1,8
18.10.1955
−5
20.11.1971
−8,7
25.12.1962
−13,1
1963
Record de chaleur (°C)
date du record
16,8
27.01.03
18,4
24.02.19
23,3
30.03.1965
27,1
23.04.1984
29,8
25.05.12
35,9
30.06.1976
37,6
18.07.22
37,5
10.08.03
31
04.09.23
28,4
08.10.23
19,6
01.11.15
16,4
03.12.1953
37,6
2022
Ensoleillement (h)70,698,6143,7190,8214,1224,3231,7219,4192,8119,987,1721 865
Précipitations (mm)10982,566,267,5665255,253,365,7103,8107,6114,5943,3
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
52
10.01.1993
46,4
05.02.1996
34,3
23.03.1964
39,1
09.04.21
53,7
30.05.1964
50,6
10.06.1993
73
07.07.04
80,3
17.08.1960
69
12.09.1993
58,6
13.10.1991
63,5
07.11.1982
48,4
14.12.1964
80,3
1960
Source :« Fiche 56185001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,7
4
109
 
 
 
10,4
3,8
82,5
 
 
 
12,6
5
66,2
 
 
 
15
6,4
67,5
 
 
 
18,1
9,3
66
 
 
 
20,8
11,9
52
 
 
 
22,5
13,6
55,2
 
 
 
22,6
13,5
53,3
 
 
 
20,7
11,5
65,7
 
 
 
16,8
9,7
103,8
 
 
 
13
6,6
107,6
 
 
 
10,4
4,6
114,5
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Urbanisme

[modifier |modifier le code]

Typologie

[modifier |modifier le code]

Au, Ploemeur est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[27].Elle appartient à l'unité urbaine de Lorient[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 5],[28],[29]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[29]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[30],[31].

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[32]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[33].

Occupation des sols

[modifier |modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupationPourcentageSuperficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu21,6 %862
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques4,8 %192
Aéroports3,6 %144
Extraction de matériaux4,5 %179
Équipements sportifs et de loisirs3,1 %122
Terres arables hors périmètres d'irrigation12,7 %505
Prairies et autres surfaces toujours en herbe1,9 %77
Systèmes culturaux et parcellaires complexes32,3 %1288
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants2,2 %87
Forêts de feuillus3,0 %119
Forêts mélangées6,1 %245
Pelouses et pâturages naturels1,1 %43
Forêt et végétation arbustive en mutation0,08 %3
Plages, dunes et sable0,02 %1
Marais intérieurs1,6 %62
Zones intertidales0,5 %20
Plans d'eau0,4 %27
Estuaires0,7 %15
Source :Corine Land Cover[34]

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Attesté sous la formePloeumur dès leXIIe siècle,Plañvour enbreton.

Étymologie

[modifier |modifier le code]

DubretonPlañwour francisé enPloemeur,Ploue(v) Meur, qui signifie « grandeparoisse ». Pendant longtemps Ploemeur était en effet l'une des communes les plus vastes du diocèse de Vannes avant de céder une partie de ses terres (Lorient fut détaché en 1709,Keryado fut détaché en 1901, puis rattaché à Lorient en 1947 et enfinLarmor-Plage devint une commune indépendante en 1925). La ville était surnommée « la paroisse aux trente chapelles » selon la tradition.

Graphie

[modifier |modifier le code]

On retrouve dans les textes anciens différentes graphies (du plus ancien au plus récent)[35][source insuffisante] :

  • Pleumeur (texte de 1641) ;
  • Plemeur (texte vers 1696), même parfois Plemer ;
  • Plœmeur (texte de 1811) ;
  • Parfois aussi Ploëmeur, et parfois o e collé avec tréma ;
  • Ploemeur (texte 1938).

La prononciation est « Pleumeur » donc il faut mettre le o et e collé pour retrouver cette prononciation dans l'écriture moderne. On a d'ailleurs unPlomeur dans le Finistère qui se prononce bien avec le « o ». Les variateurs de la graphie sont souvent dues à la difficulté de faire le Œ collé. Dans les actes notariés écrits à la main, on retrouve bien la graphie « Plœmeur » (texte de 1811). Dans les actes plus récents et dactylographiés le Œ collé n'était probablement pas faisable tout au moins en majuscule avec les machines à écrire (texte de 1938). Dans les actes faits ou documents rédigés avec un ordinateur, il est possible de faire le Œ collé, mais il faut faire une manipulation et les personnes ne le font pas toujours d'où les deux graphies : Plœmeur et Ploemeur. La graphie officielle est « Ploemeur »[Note 7] mais la bonne graphie devrait être « Plœmeur ».

Histoire

[modifier |modifier le code]

Origines

[modifier |modifier le code]

Préhistoire

[modifier |modifier le code]

Plusieurs monuments datant dunéolithique (il y a 6 000 ans) témoignent d'une activité voici plusieurs millénaires sur les terres de la commune actuelle. Cependant il ne reste que peu demenhirs,dolmens ettumulus de nos jours encore intacts. La disparition, ou destruction, de ces vestiges s'explique par l'émergence de l'activité agricole et l'exploitation des carrières dekaolin entre autres.

Par exemple, le, un agriculteur, François Le Dessert, découvre sur sa parcelle de"Parc en Groas", au pied d'un calvaire ruiné (la Croix de Kerham), des « pierres de foudre » auxquelles on attribuait à l'époque de multiples vertus (ces croyances populaires étaient alors très vives). Il s'agissait en fait dehaches enpierre polie, dont l'une enjadéite verte translucide ; il les donna en 1919 auMusée de préhistoire de Carnac[36].

Le menhir de la Pointe du Talud (un second, couché, est signalé en 1847 par François-Marie Cayot-Délandre) a été endommagé par les Allemands pendant laSeconde Guerre mondiale et même un temps abattu lors de laLibération ; son environnement paysager a aussi été largement modifié par la construction du Fort du Talud auXVIIIe siècle et d'un complexe touristique après la Seconde Guerre mondiale[37].

  • Haches polies trouvées en 1861 dans le tertre de la Croix de Kerham en Ploemeur (vers 4 500 à 4 000 avant J.-C.). Ce tumulus a été détruit depuis (Musée de préhistoire de Carnac)
    Haches polies trouvées en 1861 dans le tertre de la Croix de Kerham en Ploemeur (vers 4 500 à 4 000 avant J.-C.). Ce tumulus a été détruit depuis (Musée de préhistoire de Carnac)
  • Haches polies trouvées à Ploemeur par le commandant Bénard Le Pontois (Musée de préhistoire de Carnac)
    Haches polies trouvées à Ploemeur par le commandant Bénard Le Pontois (Musée de préhistoire de Carnac)
  • Le menhir de la Pointe du Talud photographié vers 1920
    Le menhir de la Pointe du Talud photographié vers 1920

Il ne reste pas non plus de trace des époques gauloises hormis depuis le ciel, ce qui permet de déceler d'anciennes limites d'habitations ou de corps de fermes.

Moyen Âge

[modifier |modifier le code]
Église paroissiale Saint-Pierre,bannière de procession desainte Ninnoc.

Sainte Ninnoc (Ninnocha entre autres variantes) est originaire de l'actuelPays de Galles. Elle débarqua enArmorique auVe siècle sur un « vaisseau de pierre », parmi sept autres navires, pour rejoindre une partie de sa famille. Sainte Ninnoc reçut du roi Erich, fils d'Aldrien, les terres nécessaires à son implantation près d'un étang. Il ne reste que le nom du village et de l'étang de Lannénec ainsi que la fontaine Sainte-Ninnoc[38], ultime vestige de cette période. Sainte Ninnoc est ainsi l'abbesse fondatrice du double monastère de Lannénec (en 456 et 458) et de la paroisse de Ploemeur. L'un des monastères était pour les hommes, l'autre pour les femmes. Il s'agit du premier monastère féminin d'Armorique.

Saint Phelan (ou Felan)[Note 8], peut-être un disciple de sainte Ninnoc selonAlbert Deshayes, aurait fondé le monastère du Faouedic en Ploemeur ainsi que la première église deKerentrech (désormais en Lorient).

Des raidsvikings eurent lieu auxe siècle. Les monastères furent incendiés.

AuXIIe siècle unemotte féodale, encore décelable de nos jours, a existé, dominant la ria du Ter. Les premières traces écrites de l'existence du manoir du Ter datent du début duXVe siècle : il est en 1427 la propriété de Jehan du Tertre[Note 9] ; parlettre patente en date du,Anne de Bretagne reconnaît à laseigneurie du Terre « la possession de l'anse ou bras de mer de Sach-Soye, de la molle vasière ainsi qu'une grande partie de la rive nord et le droit d'y construire des moulins à vent et à mer »[39].

SelonJean-Baptiste Ogée, on voyait en 1400 à Ploemeur les maisons nobles de Ker-perennes, à Louis du Tertre, et Le Favouil ; en 1500, celles de Penhoët, à Jean de Caravern, Le Tertre, à Pierre du Tertre, Breuçon, au sieur des Portes[40].

Époque moderne

[modifier |modifier le code]
Carte de la paroisse de Plémeur (Ploemeur) datant duXVIIIe siècle.

En mars 1590, pendant lesGuerres de la Ligue, une troupe de royalistes qui était en expédition dans la paroisse de Ploemeur, y surprit unchef ligueur, Kerouzéré, le poursuivit jusque dans le bourg ; Kerouzéré se réfugia dans lepresbytère, mais fut forcé de se rendre et fut emmené prisonnier au château deGuémené. Le presbytère de Ploemeur souffrit tellement de cette espèce de siège qu'il cessa d'être habitable et les recteurs de la paroisse durent loger pendant plus d'un siècle dans des maisons particulières car il fallut attendre 1702 pour que la reconstruction du presbytère aboutisse[41].

En 1663 Jean-Baptiste Léziart (1623-1678) acquiert le manoir du Ter et ses dépendances, parmi lesquels lemoulin à mer du Ter[Note 10], plusieursmétairies ettenues, ainsi que les droits attachés à la seigneurie (droits dehaute,moyenne etbasse justice, droit de "pescherie",droit de prééminence dans l'église avec droit d'armoiries). En 1684 Jean Léziart, fils de Jean-Baptiste, achète la seigneurie de Kerdroual et ses dépendances, y compris la chapelle Saint-Tugdual (Saint-Tual). Le manoir est agrandi, prenant l'aspect d'un château avec l'adjonction de ses deux ailes latérales, en 1734. Louise-Antoinette Léziart (1729-1803) fut la dernière propriétaire du château du Ter sous l'Ancien Régime ; elle fit notamment construire le Moulin Neuf, ainsi que la digue fermant la vasière, permettant au moulin d'être alimenté en eau à chaque heure de la marée[39].

Carte de Ploemeur et ses environs datant de 1758 et indiquant notamment l'emplacement desbatteries.

En octobre 1746, lors duSiège de Lorient pendant laGuerre de Succession d'Autriche, des troupes anglaises, estimées à environ5 000 hommes commandés par M. de Sinclair[Note 11], débarquèrent dans labaie du Pouldu et s'emparèrent du château de Coidor ; le 2 octobre2 000 ennemis« marchèrent du château de Coidor et allèrent occuper le Moulin de la Montagne et le bourg de Plomeur [Ploemeur] ; ils s'emparèrent le 3 [octobre] du bourg deGuidel et ce fut entre ces deux bourgs qu'ils commencèrent à former un camp où ils se retranchèrent ; le 4 ils firent tire le canon et sommèrent la garnison de L'Orient [Lorient] de se rendre (...) On ne songea plus qu'à trouver les moyens de résister aux efforts des Anglais »[42].

Article détaillé :Siège de Lorient.

Ce siège de Lorient entraîna la construction du fort de Keragan (Fort-Bloqué) et du premier fort du Talud ("Le Vieux Fort") formé d'un parapet d'artillerie en arc de cercle et d'une enceinte de gorge bastionnée, armé de huit canons de18 livres et disposant d'un corps de garde et d'un magasin à poudre. Une "batterie Napoléon", située un peu plus à l'ouest, lui fut adjointe sous lePremier Empire. Ce "Vieux Fort" fut déclassé après laGuerre de 1870[43].

Article détaillé :Fort-Bloqué.

En 1759 la paroisse de Ploemeur devait chaque année fournir50 hommes pour servir degarde-côtes[44].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Ploemeur en 1778 :

« Ploemeur ; à 11lieues à l'ouest deVannes, sonévêché et à 1 lieue deL'Orient, sasubdélégation. Cette paroisseressortit àHennebon et compte8 000 communiants[Note 12] ; lacure est à l'alternative. Ce territoire est fort étendu : il est borné au sud par la mer ; il renferme plus de dix millejournaux delandes dont le sol paraît de bonne qualité. Le reste du terrein [terrain] consiste en des terres bien cultivées et des prairies. Lahaute justice de l'endroit est annexée à la baronnie de Ker-Aër, et celle de labaronnie de Lanvaux s'exerce àPleuvigner. Cette paroisse fut unie à lamense capitulaire par Hervé Tors[soit Hervé Bloc, soit Henri Tore, qui lui succède en 1287 ; Jean-Baptiste Ogée confond les deux évêques],évêque de Vannes, en 1287. Ce prélat fit rebâtir dans le même temps le château de la Motte. Dans ce temps, on pêchait des sardines au village deLarmor, qui est un petit port fort renommé pour la pêche de ce poisson, qu'on met en baril pour l'hiver. (...)[40]. »

Lechâteau de Soye est construit entre1784 et1786 pour Laurent Esnoul Deschateles, armateur de laCompagnie des Indes.

Article détaillé :Château de Soye (Morbihan).

Révolution française

[modifier |modifier le code]

Le 22 prairial an IV () deschouans au nombre d'environ 400 s'emparèrent du fort de Kerpape, prirent les poudres et les armes, frappèrent lessans-culottes présents (des paysans qui gardaient le fort), leur coupèrent les cheveux et se retirèrent avec leurs prises[45].

LeXIXe siècle

[modifier |modifier le code]

Plomeur vers le milieu duXIXe siècle

[modifier |modifier le code]

« À Plœmeur, les gens couronnaient de fleurs lemenhir, l'enduisaient de beurre, déposaient de l'argent à son pied. Si bien qu'en 1845 lerecteur l'a fait abattre »[46].

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Ploemeur en 1845 :

« Ploemeur : commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui cure de 1re classe ; chef-lieu de perception. (...) Principaux villages : Sainte-Anne, Saint-Armel, Kergado, Poul-Emplar, Kerfichant, le Bourg-Neuf, le Graissec, Kerlivio, Pousalan, Kervinio, Lannénec, Loyan, Saint-Adrien, Saint-Jude, Kerohin, Kerantouel, Keréven, Kervernois, Kerloret, Saint-Bieuzy, Quehello-Lefloch, Kervam, Laudé, Kerdroual, Keradehuen, Kergalant, Kerguelen, Penpalut, Lomener, Kerioch, Kerblaisy, Kerdreff, Locqueltas, Larmor, Kervaugam, Kernével, Kervenanec. Superficie totale :5 582 hectares dont (...) terres labourables2 839 ha, prés et pâturages 411 ha, bois 243 ha, vergers et jardins 158 ha, landes et incultes2 099 ha, étangs 84 ha (...). Moulins du Guillec, du Iter (neuf et vieux), d'Enhaut (à vent) ; de Kerantonel, de Kerduellic, de Briantel, de Kervergant, de Kervinio, de Larmor, des Montagnes. (...) C'est l'une des plus grandes communes de Bretagne, puisqu'elle approche une superficie de6 000 hectares. À l'est, elle est bornée par la rivière de Lorient, et l'on voit dans cette direction le fort de Kernevel, qui croise ses feux avec celui dePort-Louis. Au sud, sa côte est hérissée de rochers et, dans les endroits abordables, elle est défendue par plusieursforts etbatteries : tels sont par exemple ceux de Logueltas, du Tahit et de Keragran. Ses habitants sont industrieux, et leurs terres bien cultivées fournissent à Lorient une grande quantité de légumes. Quelques-uns d'entre eux se livrent à la pêche de la sardine et il y a despresses à sardine, notamment dans les villages deLarmor, de Kerpape et de Talhouart. Beaucoup de Lorientais ont leur maison de campagne en Ploemeur, et l'on y remarque les manoirs de Soye, de Keribuer, de Penescluse, de Penhoat-Chef-du-Bois, de Monplaisir, du Bourg-Neuf, de Paradis, de Kermadehoy, de la Chartreuse, de Kerlatu, du Poultin, etc.. À l'extrémité est ont été établies la butte du polygone de Lorient, et la poudrière (à Tréfaven). C'est en Ploemeur qu'est la chapelle de Larmor. (...) Il y a foire en Ploemeur le 17 juillet et le 20 septembre ; et à Lannénec le premier mercredi de juin. Géologie :granite ;roches amphiboliques dans l'est ;schiste micacé dans le nord. On parle lebreton et un peu le français[47]. »

Entre 1865 et 1870 une épidémie devariole sévit dans le Morbihan : 350 malades furent atteints à Ploemeur, l'épidémie y faisant 170 morts[48].

En 1874 des habitants de Ploemeur, dans une pétition, « prient l'Assemblée nationale de rétablir, dans le plus bref délai, la royauté en la personne d'Henri V, héritier légitime de laCouronne de France »[49]. En 1887, lors des noces d'or du curé de Ploemeur, des drapeaux blancs auraient été placés au sommet de la tour de l'église, ce qui suscita des polémiques et un démenti du maire[50].

La pêche et les presses à sardines

[modifier |modifier le code]
Le château de Soye en 1898.

La pêche à lasardine était pratiquée depuis longtemps, au moins dès leXVIIIe siècle, probablement bien avant. Elle était saisonnière, de mai à octobre généralement. Les plus anciens plans cadastraux mentionnent les "Presses de Lomener" sur la Pointe de Beg er Vir : les sardines, vidées, lavées, égouttées, étaient placées pendant une dizaine de jours dans de lasaumure. Le saumurage terminé, elles étaient enfilées sur des baguettes de noisetiers pour être lavées, puis disposées dans des barils dont on a enlevé un fond et percé l'autre (de 3 000 à 5 000 sardines par barrique). Elles étaient alors pressées à l'aide d'un système de levier lesté d'un poids pendant 8 jours environ. L'huile est récupérée pour traiter lescarènes de bateaux. Ainsi traitées, les sardines pouvaient se conserver pendant plusieurs mois.

L'invention de Nicolas Appert permit l'essor des conserveries de sardines : plusieurs usines se créèrent dès la première moitié duXIXe siècle le long du littoral de Ploemeur, notamment au Perello (à Lomener ; la chapelle Notre-Dame-de-la-Garde en est le seul vestige subsistant) et à Larmor (qui faisait alors partie de Ploemeur). La préparation des sardines était un travail confié aux femmes, majoritairement des épouses et des filles de pêcheurs, mais aussi des jeunes filles de la région. Le travail, pénible, commençait dans la soirée à l'arrivée des bateaux, et se poursuivait dans la nuit. Les sardines étaient triées, salées, étêtées, vidées, puis lavées et séchées au soleil sur des panneaux avant d'être cuites, plongées dans de l'huile à120 °C, avant d'être mises en boîtes avec de l'huile ; un ouvrier soudeur fermait hermétiquement les boîtes avant de les placer dans l'autoclave. L'usine de Lomener ferma en 1918 ; sa partie nord fut alors transformée en chapelle en 1920[51].

Le, environ 1 500 pêcheurs, y compris 300 patrons de barques, dePort-Louis,Gâvres,Riantec,Plouhinec et Plœmeur, décidèrent de ne plus prendre la mer, protestant contre le prix auquel leurs sardines étaient achetées par les usiniers et les conditions générales de vente[52].

Ploemeur vers la fin duXIXe siècle

[modifier |modifier le code]
Le fort du Talud vers 1920.

Le nouveau fort du Talud est construit vers 1880 sur la hauteur située au nord-ouest du Vieux Fort. Beaucoup plus grand que son prédécesseur (200 mètres sur 120), il a une forme grossièrement triangulaire. Le fort fut modifié par les Allemands qui l'occupèrent pendant la Seconde Guerre mondiale[43].

L'épidémie devariole qui frappa la région entre 1887 et 1889 fit, pour la seule année 1888, 156 malades (dont 81 morts) à Ploemeur[53].

LeXXe siècle

[modifier |modifier le code]

La Belle époque

[modifier |modifier le code]

Le[54] est créée la commune deKeryado par démembrement de la commune de Ploemeur[55]. Cette commune fut supprimée en 1947 par rattachement à la commune deLorient. Keryado constitue aujourd'hui un quartier de Lorient.

Article détaillé :Keryado.

Lecuré de Ploemeur vit son traitement[56] suspendu en janvier 1903 pour avoir prêché et enseigné le catéchisme en breton[57].

En 1912, Albert Lestiboudois, agent de change à Paris, achète le château du Ter et ses dépendances, le tout ayant été négligé pendant tout leXIXe siècle et se trouvant en piteux état. Il fait raser les anciennes dépendances, construire une nouvelle ferme et les communs actuels. En 1932 le domaine est vendu à Xavier de Vitton[Note 13] qui développe l'exploitation maraîchère, introduit un élevage de brebis, remportant plusieurs prix à descomices agricoles pendant la décennie 1930 et crée une scierie afin de mieux valoriser les bois de la propriété[39].

La Première Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]
Le Pérello (Lomener) en 1916 (carte postale annotée par un soldat).

Lemonument aux morts de Ploemeur porte les noms de 240 soldats et marinsmorts pour la France pendant laPremière Guerre mondiale[58].

L'entre-deux-guerres

[modifier |modifier le code]

Lemonument aux morts de Ploemeur, érigé grâce à une souscription publique, est inauguré le parAlphonse Rio, secrétaire d’état à la Marine marchande, aux Ports et aux Pêches[59].

  • L'ancienne chapelle Saint-Mathurin vers 1920.
    L'ancienne chapelle Saint-Mathurin vers 1920.
  • Chargeurs de sable sur la plage de Kerpape vers 1920.
    Chargeurs de sable sur la plage de Kerpape vers 1920.
  • Le préventorium de Kerpape vers 1925.
    Lepréventorium de Kerpape vers 1925.

Le centre de rééducation de Kerpape ouvre en 1917, les bâtiments en dur étant achevés en 1920. Ce fut d'abord unsanatorium qui accueillit jusqu'à800 patients en 1925 et 1 300 en 1940.

Un projet de loi adopté par la Chambre des députés le et par le Sénat le divise en deux le territoire de la commune de Ploemeur, ce qui entraîne la création de la commune deLarmor-Plage[60].

Article détaillé :Larmor-Plage.

Le port de Kerroch est ainsi décrit en 1934 : « Ces pêcheurs sont pour la plupart des homardiers et langoustiers qui, pendant la belle saison notamment, mouillent chaque fois des centaines et des centaines de casiers qui constituent pour eux le plus clair de leur gagne-pain. On compte environ 150 de ces pêcheurs, qui habitent principalement le grand village de Kerroch, situé dans un site merveilleux de la côte ploemeuroise, juché sur les hautes falaises granitiques face à l'île de Groix. (...) Son port est bien assis au fond d'une crique, défendue contre les assauts de l'océan par une pointe rocheuse que prolonge une digue sur laquelle viennent se briser impuissantes les lames du large. Toutefois, quand la mer est en furie (...) toute sortie est impossible. (...) Les maisons des pêcheurs s'alignent dans le même style, ou à peu près : un rez-de-chaussée, un toit plat d'ardoise ou de chaume, parfois un mince jardinet, le plus souvent un bout de terre sur l'autre façade et (...) plus loin, des champs que labourent les pêcheurs au repos. (...) Le long des pignons du lieu que l'on pourrait appeler la place du village, des hommes vêtus de toile bleue ou orange sont réunis, fumant, chiquant, causant de temps à autre, mais bas. (...) Un peu plus loin, vers les sables, quelques villas de bois, volets clos, dressent leur solitude d'hiver (...) »[61].

La Seconde Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]

Le monument aux morts de Ploemeur porte les noms de 99 morts pour la France pendant laSeconde Guerre mondiale ; parmi eux des résistants (par exemple Gustave Le Floch[Note 14], Yves Le Garrec[Note 15]), Gilbert Quéret[62] et Albert Le Roy[63] (tous deux fusillés par les Allemands), des soldats (par exemple l'aviateur Ernest Russell Lyon). Quatre aviateurs britanniques dont l'avion, unWellington III, touché par un obus de la défense antiaérienne allemande, s'écrasa près du village de Breuzet le sont inhumés dans le carré militaire du cimetière communal (un cinquième aviateur parvint à sauter en parachute et eut la vie sauve)[64].

De nombreuxblockhaus et ouvrages défensifs duMur de l'Atlantique, liés en bonne partie à la proximité de labase sous-marine de Keroman, furent construits par les Allemands, principalement le long du littoral de la commune, notamment au Courégant[65].

Un livre raconte les événements survenus à Ploemeur pendant la Seconde Guerre mondiale[66].

Les pêcheurs de Kerroc'h durent se réfugier àDoëlan pendant la guerre.

Article détaillé :Poche de Lorient.

Ploemeur fit partie à la fin de la Seconde Guerre mondiale de laPoche de Lorient et subit pour cette raison de nombreuses destructions. Selon Roger Le Roux, dans son ouvrageLe Morbihan en guerre 39-45,490 maisons auraient été totalement ou partiellement détruites ainsi que 1 063 bâtiments de ferme (293 totalement, 770 partiellement). Les bâtiments industriels auront subi le feu des bombes avec90 destructions totales et105 partielles. Le l'église paroissiale Saint-Pierre est bombardée. Tout l'intérieur est ravagé par le feu des bombes incendiaires. Seuls les murs, le clocher, la sacristie et le porche resteront debout. Sa reconstruction demandera près de 6 ans d'efforts et de travaux. Des clichés ont été pris lors du début de sa reconstruction[67].

De nombreux ploemeurois parvinrent à se réfugier en dehors de la zone de combat ; environ 1 800 habitants, dont les habitations furent détruites ou gravement endommagées, furent sinistrés et durent occuper des logements provisoires :307 baraques furent construites dans le parc de Soye (destinées à des Lorientais) et160 autres à différents endroits de la commune, notamment la cité du Patronage et la cité de Briantec[68].

L'après Seconde Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]

Lors de la reconstruction du pays de Lorient, entre 1946 et 1985, le domaine de Soye, situé sur la commune, accueillera une importante cité provisoire composée de286 pavillons (jusqu'à307 référencés en 1962), destinés aux Lorientais (comptabilisés et votants dans leur commune d'origine). Avec ses propres écoles et commerces elle est surnommée « la cité dans la cité ».

  • Cité de Soye : baraquement 534.10.
    Cité de Soye : baraquement 534.10.
  • Cité de Soye : un baraquement.
    Cité de Soye : un baraquement.
  • UK100-témoin conservé au 253 bis, parc de Soye à Ploemeur.
    UK100-témoin conservé au253 bis, parc de Soye à Ploemeur.
  • Cité de Soye : baraquement 253.
    Cité de Soye :baraquement 253.

Le monument aux morts de Ploemeur porte les noms de six soldats morts pour la France pendant laguerre d'Indochine et laguerre de Corée et cinq pendant laguerre d’Algérie[59].

L'exploitation du kaolin

[modifier |modifier le code]

À Plœmeur, deux sociétés exploitent lekaolin. La société des Kaolins d'Arvor, fondée en 1919 par la fusion de deux entreprises antérieures, voit sa production croître de 2 200 tonnes en 1919 à 30 000 tonnes en 1935, celle-ci régressant ensuite pour augmenter à nouveau après la Seconde Guerre mondiale, atteignant 40 000 tonnes en 1958 et 80 000 tonnes en 1986. La « Société nouvelle des kaolins du Morbihan » produit pour sa part environ 70 000 tonnes de kaolin et 7 500 tonnes demuscovite par an vers le milieu de la décennie 1980, ainsi que 50 000 tonnes desablequartzeux. Cette société a commencé à exploiter un nouveau gisement au lieu-dit Kerbient[69].

LeXXIe siècle

[modifier |modifier le code]

Le, la commune de Ploemeur achète le domaine de Soye à la ville deLorient et àLorient Agglomération, précédents propriétaires, afin d'entamer sa réhabilitation[70].

Population et société

[modifier |modifier le code]

Démographie

[modifier |modifier le code]

Évolution démographique

[modifier |modifier le code]

Ploemeur cède en 1901Keryado (rattaché à Lorient en 1947) et en 1925Larmor-Plage. Il s'agit de la quatrième ville du Morbihan.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[71],[Note 16].

En 2022, la commune comptait 18 873 habitants[Note 17], en évolution de +5,37 % par rapport à 2016 (Morbihan : +3,82 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
5 5464 5905 6365 9846 0296 7926 9937 8408 413
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
8 6559 2199 99710 03710 60010 84011 84512 41313 105
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
9 7139 37110 1669 5827 5718 0399 5477 2996 268
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
6 4047 0899 56513 45517 63718 30418 45517 74717 911
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
18 59118 873-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[72] puisInsee à partir de 2006[73].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier |modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 24,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 40,8 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 8 526 hommes pour 9 264 femmes, soit un taux de 52,07 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,51 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[74]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,0 
90 ou +
3,4 
10,3 
75-89 ans
14,4 
25,9 
60-74 ans
26,3 
22,9 
45-59 ans
21,5 
12,6 
30-44 ans
12,6 
14,3 
15-29 ans
8,8 
13,0 
0-14 ans
12,9 
Pyramide des âges du département duMorbihan en 2021 en pourcentage[75]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
8,5 
75-89 ans
11,6 
20,5 
60-74 ans
21,6 
20,6 
45-59 ans
20 
17 
30-44 ans
16,3 
15,5 
15-29 ans
13 
17,1 
0-14 ans
15,2 

Enseignement

[modifier |modifier le code]
Le collège privé Jean-Paul-II (ancien château du Ter).

Les diverses écoles, collèges et lycées de la commune sont énumérés ci-dessous[76].

Écoles

[modifier |modifier le code]
Écoles maternelles
  • École maternelle Paul-Gauguin
  • École maternelle la Châtaigneraie
  • École maternelle Antoine-de-Saint-Exupéry
  • École maternelle Robert-Desnos
  • École Réné-Guy-Cadou
Écoles primaires
  • École primaire privée Notre-Dame-du-Sacré-Cœur
  • École primaire Jacques-Prévert
  • École primaire Marcel-Pagnol
  • École primaire privée Notre-Dame-de-la-Garde
  • École primaire Lomener-Kerroch
  • École Réné-Guy-Cadou

Collèges

[modifier |modifier le code]
  • Collège Jean-Paul-II (privé)
  • Collège Charles-de-Gaulle (public)
  • Unité d'enseignement Kerpape (public)

Lycées

[modifier |modifier le code]
  • Lycée Notre-Dame-de-la-Paix (privé)

Politique et administration

[modifier |modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Élections municipales de 2014 dans le Morbihan.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Liste des maires

[modifier |modifier le code]
Liste des maires successifs[77]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Liste des maires avant 1945
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Mars 1770Décembre 1770Laurent Esvan[a] Laboureur.
Décembre 1790Novembre 1791Jérôme Le Botlan Laboureur.
Novembre 1791Décembre 1792Jean Joseph Brangolo Laboureur.
Décembre 1792Septembre 1795Thomas Guillerme Laboureur.
Septembre 1795?Pierre Le Boulbard Laboureur.
??Grégoire Montfort Négociant.
1800Mai 1801François Salo Boulanger.
Mai 1801Juillet 1812Thomas Le Guével Ducorrois[78] Notaire[79].
Septembre 1812Octobre 1815Jean François Briote[b] Propriétaire au village de Kermelo[80].
Octobre 1815Septembre 1830Gabriel Lomenech[c] Cultivateur.
Octobre 1830Mars 1839Guillaume Marie Romieux[d] Tonnelier.
Mars 1839Novembre 1843Olivier Marie Kerneau[e] Cultivateur propriétaire.
18431852Jacques Marie Raduguet[f] Propriétaire. Ancien presseur de sardines.
18521870Louis Paul de Raime[g] Propriétaire du château de Kervergant.Conseiller général.
18701874Jean Marie Luco[81] Notaire[82].
18741878Louis de Solminihac[h] Propriétaire duchâteau de Soye.
18781899Raymond de Raime[i] Fils de Louis Paul de Raime, maire entre 1852 et 1870. Conseiller général[83].
18991905Eugène Le Coupanec Propriétaire.Député entre 1893 et 1898.
19051907Joseph Esvan[j] Cultivateur.
190710 décembre 1919Eusèbe Marie Coquerel[k] Chef d'escadron
10 décembre 191912 mai 1935Eugène Le Thiec[l] Greffier de paix et assureur
12 mai 193520 avril 1941Marcel Guihot[m] Directeur des Kaolins d'Arvor
novembre 1941juin 1943Émile Morvan[n] Ancien instituteur et responsable d'œuvres mutualistes
juin 19431er juillet 1945Jean Merlet[o] Délégation spéciale
Source :Comité d'histoire du Pays de Plœmeur
 
1er juillet 19455 août 1945Jean François Le Thiec[p]  
5 septembre 19457 octobre 1945Joseph Montagner[q] Agriculteur
7 octobre 194513 septembre 1955
(décès)
Jean Falquerho[r],[84] Commerçant
22 octobre 195523 mars 1959Jean Le Hunsec[s] Agriculteur
23 mars 195919 novembre 1967
(démission)
Yves Guyonvarc'hDVDNotaire
Conseiller général de Lorient-II(1955 → 1967)
19 novembre 1967[85]20 mars 1983Louis Lessart[t]RPROfficier d'administration
20 mars 198325 juin 1995Michel GodardUDF-PRIngénieur électromécanicien et enseignant
Député du Morbihan (5e circ.)(1993 → 1997)
Conseiller général de Plœmeur(1985 → 1998)
Vice-président duconseil général(1992 → 1998)
Vice-président duDistrict du Pays de Lorient
25 juin 19954 avril 2014Loïc Le MeurPS[86]Économiste, maire honoraire
Conseiller général de Plœmeur(2004 → 2015)
Vice-président deLorient Agglomération(1995 → 2014)
4 avril 2014
Réélu en 2020[87]
en cours
(au 14 avril 2022)
Ronan Loas[88]UMP/LR[89]
(2014-2016)
Horizons[90]
Directeur financier
Conseiller départemental de Plœmeur(2015 → )
Vice-président duconseil départemental(2015 → )
Vice-président deLorient Agglomération(2020 → )

Décisions politiques

[modifier |modifier le code]
  • L’adhésion à la charte « Ya d'ar brezhoneg » pour la langue bretonne a été votée par le conseil municipal le.
  • Vœux du conseil municipal de Ploemeur pour la réunification de la Bretagne[91].
  • L'adhésion à l'association « Paysages de mégalithes » a été votée par le conseil municipal le[92].

Expérimentation

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

Ploemeur a fait l'objet en2010 d'un travail de cartographie des lieux de vie, aussi appeléssociotopes, dans le cadre d'un travail universitaire, en lien avec l'Agence d'urbanisme duPays de Lorient[93]. Ce travail devait alimenter leSCOT duPays de Lorient, ainsi que leplan local d'urbanisme de la commune.

Économie

[modifier |modifier le code]
  • Unsanatorium héliomarin fut créé au lieu-dit Kerpape en1920. Le sanatorium est devenu lecentre mutualiste de rééducation et de réadaptation fonctionnelles de Kerpape en 1965. Le centre accueille des patients adultes et enfants nécessitant des soins derééducation et de réadaptation.
  • Un important gisement dekaolin est découvert en 1904 et exploité depuis.
  • L'aéroport de Lorient Bretagne Sud se trouve sur la commune de Ploemeur. Il comprend un aéroport civil, un aéroport militaire et un aéroclub.
  • Centre pénitentiaire de Lorient-Ploemeur
  • La clinique du Ter, à la frontière de Lorient, regroupe plus de300 personnes qui y travaillent et possède 189 lits et postes d'hospitalisation conventionnelle et ambulatoire.
  • L'établissement de santé « Le Divit », établissement de santé privé d'intérêt collectif de 122 lits (soins de suite et de réadaptation, soins palliatifs, résidence pour personnes âgées dépendantes).
  • Loïc Féry, président duFC Lorient, a choisi d'installer le futur grand centre d'entraînement du club de foot à Kerlir. Les travaux sont estimés à10 millions d'euros.
  • Océanis est un complexe regroupant une piscine (3 bassins, toboggan, sauna et hammam), des salles de réunions ainsi qu'une salle de spectacles et concerts.
  • Par sa situation géographique proche de Lorient et ayant une ouverture sur la mer, la commune est un lieu touristique important. On peut trouver sur la commune 7 campings, des hôtels et plusieurs restaurants.

Langue bretonne

[modifier |modifier le code]

L’adhésion à la charteYa d'ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le. Les labels Ya d'ar brezhoneg de niveaux 2 et 3 ont été remis à la commune le.

À la rentrée2017,61 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue[94].

Culture locale et patrimoine

[modifier |modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier |modifier le code]

Beaucoup de ces lieux et monuments sont référencés sur le site de la ville de Ploemeur[95].

Monuments historiques

La commune compte huitmonuments historiques :

MonumentAdresseCoordonnéesNoticeProtectionDateIllustration
Chapelle Sainte-Anne de Ploemeur et son calvaireRue Sainte-Anne
Rue Saint-Deron
47° 44′ 13″ nord, 3° 25′ 27″ ouest« PA00091487 »Inscrit1944
Chapelle Sainte-Anne de Ploemeur et son calvaire
Croix de chemin en schiste de KerduellicKerduellic (ou Kerduélic)47° 44′ 18″ nord, 3° 26′ 37″ ouest« PA00091489 »Inscrit1928
Croix de chemin en schiste de Kerduellic
Croix de chemin en granit de KerduellicKerduellic (ou Kerduélic)47° 44′ 18″ nord, 3° 26′ 37″ ouest« PA00091488 »Inscrit1928
Croix de chemin en granit de Kerduellic
Croix de KerveganKerduellic (ou Kerduélic)47° 44′ 19″ nord, 3° 26′ 49″ ouest« PA00091490 »Inscrit1937
Croix de Kervegan
253 cité de SoyeDomaine de Soye47° 26′ 35″ nord, 3° 14′ 37″ ouest« PA56000079 »Inscrit16 septembre 2016
253 cité de Soye
253 bis cité de SoyeDomaine de Soye47° 26′ 35″ nord, 3° 14′ 37″ ouest« PA56000079 »Inscrit16 septembre 2016
253 bis cité de Soye
253 ter cité de SoyeDomaine de Soye47° 26′ 35″ nord, 3° 14′ 37″ ouest« PA56000079 »Inscrit20 mai 2019[96]

Image manquante

Téléverser

Lavoir en ciment de la cité provisoire de SoyeDomaine de Soye47° 26′ 35″ nord, 3° 14′ 37″ ouest« PA56000079 »Inscrit16 septembre 2016
Lavoir en ciment de la cité provisoire de Soye
Patrimoine mégalithique
Patrimoine religieux

ÉgliseSaint-Pierre-ès-Liens (aux liens) duXIIe siècle appelée généralement église Saint-Pierre : son site était déjà consacré au culte dès leXIe siècle ; l'église actuelle, destyle roman à l'origine, mais modifiée au fil des siècles, notamment lors de l'adjonction de la tour en 1686, a été partiellement détruite lors des bombardements de février 1943. C’est surtout l’intérieur qui a été réaménagé et qui contraste avec l’extérieur à l’aspect plus ancien. En plus de différentes œuvres et du mobilier datés entre leXVe et leXIXe siècle, l’église possède des éléments modernes comme lesvitraux de Robert Briand, maîtreverrier rennais, unChemin de croix peint sur descarreaux de céramique parXavier de Langlais et réalisés par les ateliers du Grand Feu de Jacques Marie à Rennes. Une grande fresque murale d’Adolphe Beaufrère etPierre Quidu a été redécouverte dans l’abside. Réalisée en1952, elle avait été cachée par un mur en contreplaqué pour améliorer l’isolation et l’acoustique au début des années1980.
Auparavant, lecimetière se trouvait juste au sud de l'église ; il a été déplacé en1846 et remplacé par une place publique, dite “Place de l'église“ entourée d'un muret qui servait d'étalage pour les fruits et légumes lors des marchés et comices agricoles. La place a été réaménagée en2005.

  • L'église paroissiale Saint-Pierre : vue extérieure d'ensemble.
    L'église paroissiale Saint-Pierre : vue extérieure d'ensemble.
  • L'église paroissiale Saint-Pierre : façade et clocher.
    L'église paroissiale Saint-Pierre : façade et clocher.
  • La chapelle Saint-Simon-et-Saint-Jude.
    La chapelle Saint-Simon-et-Saint-Jude.
  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Garde à Lomener : vue extérieure d'ensemble.
    Chapelle Notre-Dame-de-la-Garde à Lomener : vue extérieure d'ensemble.
  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Garde à Lomener : vue extérieure partielle (ancienne conserverie).
    Chapelle Notre-Dame-de-la-Garde à Lomener : vue extérieure partielle (ancienne conserverie).
  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Garde à Lomener : vue intérieure (la nef).
    Chapelle Notre-Dame-de-la-Garde à Lomener : vue intérieure (la nef).
  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Garde à Lomener : bannière de procession.
    Chapelle Notre-Dame-de-la-Garde à Lomener : bannière de procession.
  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Garde à Lomener : maquette de bateau (le Saint-Bieuzy) offerte en ex-voto.
    Chapelle Notre-Dame-de-la-Garde à Lomener : maquette de bateau (leSaint-Bieuzy) offerte enex-voto.
Autres monuments
Divers
  • Depuis 2006 Ploemeur est inscrit dans la liste des 206 villes de France de l'Unicef « Villes amies des enfants[100] » grâce à ses actions tournées vers la jeunesse : service enfance et jeunesse, maison des jeunes, maison de la petite enfance...
  • Bagad de Lann-Bihoué
Le bagad Sonerien Plañvour lors dufestival interceltique de Lorient.
  • Le bagad de Ploemeur « Sonerien Plañvour » a été créé en 1997 sous l'initiative de la mairie et du centre Amzer Nevez centre régional de culture bretonne et celtique localisé sur la colline de Soye.
  • Legolf de Ploemeur Océan est l'un des neuf parcours de golf du Morbihan. Construit en 1990, ce 18 trous offre une vue imprenable sur la mer et l'île de Groix. Le village de Kerham est situé en plein milieu du parcours. Le site Internet Where2Golf.com le classe en tant que parcours de référence parmi six autres parcours bretons.
  • La ville a accueilli le tournage de certaines scènes du livre VI de la sérieKaamelott[101] sur ses plages.
  • La ville a également accueilli pour certaines scènes, le tournage du filmDix-sept Filles.

Patrimoine naturel

[modifier |modifier le code]
  • Lesétangs du Ter sont situés sur trois communes : Ploemeur, Lorient et Larmor-Plage. Ils sont constitués de trois étangs : l'étang de Saint-Mathurin se trouvant sur la commune de Ploemeur, l'étang de Kermélo sur les communes de Lorient, Larmor-Plage et Ploemeur, enfin l'étang plus petit du Symbole sur la commune de Ploemeur à Quéhellec. Les deux grands étangs sont séparés par une digue - route RD 185. L'ensemble, avec ses 8 kilomètres de sentiers, constitue un espace naturel préservé de90 hectares, entretenu parLorient Agglomération.
  • Les rives du Ter (étang de Saint-Mathurin, étang amont).
    Les rives du Ter (étang de Saint-Mathurin, étang amont).
  • Les rives du Ter (étang de Kermélo, étang aval).
    Les rives du Ter (étang de Kermélo, étang aval).
  • Chemin de promenade autour des étangs du Ter.
    Chemin de promenade autour des étangs du Ter.
Tempête au Courégant à Ploemeur.

Jumelages

[modifier |modifier le code]

Héraldique

[modifier |modifier le code]

Les armoiries de Ploemeur seblasonnent ainsi :

D’azur à un navire d’or, habillé et pavillonné du même, voguant sur une mer d’argent; au chef d’argent chargé de trois mouchetures d’hermine de sable.

Principaux événements sportifs

[modifier |modifier le code]

Photographies de Lomener

[modifier |modifier le code]
  • La jetée de Lomener.
    La jetée de Lomener.
  • Lomener.
    Lomener.
  • Chemin côtier au Courégant.
    Chemin côtier au Courégant.
  • L'île de Groix au large.
    L'île de Groix au large.
  • L'anse du Stole à Lomener.
    L'anse du Stole à Lomener.

Personnalités liées à la commune

[modifier |modifier le code]

Personnalités nées à Ploemeur

[modifier |modifier le code]

Personnalités mortes à Ploemeur

[modifier |modifier le code]

Autres personnalités

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes et cartes

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Population municipale 2022, légale en 2025.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les records sont établis sur la période du au.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lorient comprend une ville-centre et cinq communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Le nom officiel dans lecode officiel géographique est « Ploemeur »,[lire en ligne].
  8. Une chapelle Saint-Felan a existé àSilfiac.
  9. Jehan du Tertre est vraisemblablement le fils de Pierre du Tertre et de Marguerite de Guer, lesquels firent construire l'église deRédené.
  10. Le vieux moulin à marée du Ter semble dater duXVe siècle ; un Moulin Neuf fut construit en 1756 et cessa son activité en 1927 ; il n'en reste que quelques pans de mur.
  11. James Sinclair, général anglais décédé en 1762.
  12. Personnes en âge de communier.
  13. Xavier de Vitton de Peyruis, né le àLaval (Mayenne), décédé le à Ploemeur.
  14. Gustave Le Floch, né le à Lomener en Ploemeur, marin, rejoignit lesForces Françaises Libres àBizerte ; il fut arrêté par les Allemands en mars 1943 et déporté aucamp de concentration deSachsenhausen, condamné à mort et exécuté le à Brandenburg-Görden.
  15. Yves Le Garrec combattit aumaquis de Saint-Marcel.
  16. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  17. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

[modifier |modifier le code]
  1. a etb« Réseau hydrographique de Ploemeur » surGéoportail(consulté le 15 mai 2025).
  1. Laurent Esvan, né le à Ploemeur, décédé le à Ploemeur.
  2. Jean François Briote, né le àSaint-Louis (La Réunion).
  3. Gabriel Lomenech, né le au Guermeur en Ploemeeur, décédé le à Ploemeur.
  4. Guillaume Marie Romieux, né le à Ploemeur, décécédé le àMoëlan (Finistère)
  5. Olivier Marie Kerneau, né le à Ploemeur, décédé le à Ploemeur.
  6. Jacques Marie Raduguet, né le àPort-Louis, décédé le à Ploemeur.
  7. Louis Paul de Raime, né le àVersailles, décédé le au château de Kervergant en Ploemeur.
  8. Louis Charles de Solminihac, né le àLorient, décédé le à Lorient.
  9. Raymond Paul de Raime, né le àLorient, décédé le à Ploemeur.
  10. Joseph Esvan, né le à Kergoat en Ploemeur, décédé le à Ploemeur.
  11. Eusèbe Marie Coquerel, né le àBonningues-les-Ardres (Pas-de-Calais) ; en 1881 il est capitaine dans l'artillerie de marine à Lorient.
  12. Eugène Le Thiec, né le au bourg de Ploemeur, décédé en 1943 à Ploemeur.
  13. Marcel Guihot, né le àNantes, décédé le à Lorient.
  14. Émile Morvan, né le à Lorient.[1]
  15. http://www.histoiredeploemeur.fr/newsite/sous_pages/maires/ploemeur/merlet.html
  16. Jean François Le Thiec, né le àQuéven, décédé en 1948 àQuéven.[2]
  17. Joseph Montagner, né le àGuidel, décédé le à Lorient.
  18. Jean Falquerho, né le à Ploemeur, décédé le.
  19. Jean Le Hunsec, né le à Ploemeur, décédé le à Ploemeur.
  20. Louis Lessart, né le à Lomener en Ploemeur, décédé le à Lorient.[3]

Références

[modifier |modifier le code]
  1. Prononciation enfrançais de France standardretranscrite phonémiquement selon lanorme API.
  2. « Populations 2021 : quel est le rang de votre commune dans le top/flop breton ? »,Le Télégramme,‎(lire en ligne).
  3. Carte des plages de Ploemeur
  4. Louis Chauris, « Les anciennes carrières de la région lorientaise (Morbihan) »,Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest,nos 120-4,‎,p. 21(DOI 10.4000/abpo.2667).
  5. (en) Philippe Boulvais, Jean-Marc Vallet, Janine Estéoule-Choux, François Martineau, « Origin of kaolinization in Brittany (NW France) with emphasis on deposits over granite : stable isotopes (O, H) constraints »,Chemical Geology,vol. 168,nos 3-4,‎,p. 211-223(DOI 10.1016/S0009-2541(00)00225-4).
  6. Paul Turrillot, « Fusion crustale et évolution tardi-orogénique du Domaine Sud Armoricain »[PDF], surTectonique. Université d’Orléans,,p. 217.
  7. Sur une tonne extraite, Imerys retire 27 % de kaolin principalement utilisé pour la faïence, carrelage, cosmétiques, papier, pneus, fibre de verre, 13 % de mica excellent isolant thermique, phonique et électrique et 60 % de sable utilisé dans le bâtiment.
  8. « Le site des Kaolins a au moins dix ans devant lui », surlorient.maville.com,.
  9. Louis Chauris, « Vue d’ensemble sur les occurrences de kaolin d’origine hydrothermale en Bretagne (France) »,Bull. Soc. Sc. nat. Ouest de la France,vol. 18,no 4,‎,p. 157-188.
  10. « Maison des Kaolins, une histoire centenaire », surouest-france.fr,.
  11. « Carrière de kaolin. Pour s'agrandir, Imerys est prêt à de longs débats », surouest-france.fr,.
  12. le site de la CTRL
  13. Sandre, « le palud »
  14. Sandre, « le ruisseau Ar Laën »
  15. « Fiche communale de Ploemeur », sursigesbre.brgm.fr(consulté le).
  16. Sandre, « le Ter »
  17. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sureaufrance.fr(consulté le).
  18. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  19. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  20. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  21. « Les zones climatiques en Bretagne. », surbretagne-environnement.fr,(consulté le).
  22. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  23. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  24. « Orthodromie entre Ploemeur et Quéven », surfr.distance.to(consulté le).
  25. « Station Météo-France « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  26. « Station Météo-France « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  27. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  28. « Unité urbaine 2020 de Lorient », surle site de l'Insee(consulté le).
  29. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Ploemeur ».
  30. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lorient », surle site de l'Insee(consulté le).
  31. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  32. « Les communes soumises à la loi littoral. », surwww.observatoire-des-territoires.gouv.fr,(consulté le).
  33. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », surwww.cohesion-territoires.gouv.fr(consulté le).
  34. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », surCORINE Land Cover,(consulté le).
  35. Informations transmises le par Jean-Yves Le Lan, président ducomité d'histoire du pays de Plœmeur
  36. Notice explicative se trouvant au Musée de préhistoire de Carnac
  37. « Le menhir du talut à plœmeur », sursahpl.asso.fr(consulté le).
  38. La fontaine Sainte-Ninnoc de Lannénec à Ploemeur
  39. ab etcPanneau d'information touristique situé au château du Ter.
  40. a etbJean-Baptiste Ogée,Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne,t. 3,(lire en ligne).
  41. François Jégou, "Le port de Blavet (Port-Louis) et Jérôme d'Arradon, seigneur de Quinipily : politique et religion", 1865, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5489818d/f14.image.r=Ploemeur?rk=536483;2
  42. Mercure de France, octobre 1746, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6454599n/f193.image.r=Plomeur
  43. a etb« Forts du Talud, Ploemeur », surBlog.com,Association "1846",(consulté le).
  44. "Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne...", 1759, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f6.image.r=Pleuven?rk=107296;4
  45. "Revue de la Révolution", janvier 1883, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1258991/f682.image.r=Guidel?rk=11480743;2
  46. Jean Rohou,Catholiques et Bretons toujours ? : essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne), Brest, éditions Dialogues,, 534 p.(ISBN 978-2-918135-37-1).
  47. A.Marteville et P.Varin,Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne,t. 2,(lire en ligne).
  48. Alfred et Auguste Fouquet, "Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan", 1870, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6485479p/f15.image.r=Guidel
  49. "Feuilleton / Assemblée nationale", n° du 5 février 1874, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65089267/f8.image.r=Plomeur?rk=128756;0
  50. JournalLa Lanterne, n° du 15 octobre 1887, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7504556z/f4.image.r=Ploemeur?rk=107296;4 et n° du 21 octobre 1887, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7504562p/f3.image.r=Ploemeur?rk=1759665;2
  51. D'après un panneau d'information touristique situé sur place.
  52. "Statistique des grèves et des recours à la conciliation et à l'arbitrage survenus pendant l'année 1897", 1897, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6426459k/f236.item.r=Riantec
  53. Dr. Alfred Fouquet,Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan, Vannes, Imp. de J.-M. Galles,(lire en ligne),p. 8.
  54. Chronologie lorientaise
  55. Journal officiel de la République française. Débats parlementaires. Sénat : compte rendu in-extenso, n° du 28 mars 1901, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6513156b/f4.image.r=Ploemeur?rk=300430;4
  56. En vertu duConcordat de 1801, les prêtres étaient payés par l'État.
  57. JournalL'Ouest-Éclair, n° du 7 janvier 1903, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6398455/f3.image.r=Gourin?rk=17661032;2
  58. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?act=view&insee=56162&pays=France&dpt=56&idsource=29554&table=bp&lettre=&fusxx=&debut=0
  59. a etb« Le monument aux morts de Ploemeur », surhistoire-genealogie.com et journalL'Ouest-Éclair, n° du1er août 1921, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k646623h/f4.image.r=Ploemeur?rk=64378;0.
  60. Impressions : projets, propositions, rapports... / Sénat, n° du 28 février 1925, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65698864/f1.image.r=Ploemeur?rk=21459;2
  61. JournalL'Ouest-Éclair, n° du 31 décembre 1934, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6598749/f9.image.r=Larmor-Plage?rk=2188852;0
  62. https://fusilles-40-44.maitron.fr/?article196164
  63. https://fusilles-40-44.maitron.fr/?article195809
  64. https://www.ouest-france.fr/bretagne/ploemeur-56270/inauguration-dune-stele-en-memoire-du-crash-dun-avion-allie-3465463 ethttp://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=993586
  65. « Mur de l’Atlantique Courégant- Ville de Ploemeur », surVille de Ploemeur(consulté le).
  66. Sous la direction de Jean-Yves Le Lan et d’Emmanuelle Yhuel-Bertin, "Plœmeur et la Seconde Guerre mondiale", Comité d'histoire du pays de Plœmeur, Liv'éditions, 2017,(ISBN 978-2-84497-433-4).
  67. https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/largages-imprecis-lourds-degats-827555
  68. https://www.ouest-france.fr/bretagne/ploemeur-56270/ploemeur-au-temps-des-baraques-d-apres-guerre-6654325
  69. Louis Chauris, "Minéraux de Bretagne", Les éditions du Piat, 2014,(ISBN 978-2-917198-22-3).
  70. « Conseil. La Ville achète le château de Soye », surLe Télégramme,(consulté le).
  71. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  72. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  73. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  74. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Ploemeur (56162) »,(consulté le).
  75. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Morbihan (56) »,(consulté le).
  76. « Ecoles, collèges et lycées à Ploemeur (56270) », surjournaldesfemmes.fr(consulté le).
  77. Liste des maires ;https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/de-1870-a-1919-six-maires-se-succederont-3-6-1808057
  78. Thomas Le Guével-Ducorrois, né le à Lorient, décédé le au bourg de Ploemeur.
  79. http://www.histoiredeploemeur.fr/newsite/sous_pages/maires/ploemeur/leguevel.html
  80. http://www.histoiredeploemeur.fr/newsite/sous_pages/maires/ploemeur/briot.html
  81. Jean Marie Luco, né le àAuray, décédé le à Lorient.
  82. http://www.histoiredeploemeur.fr/newsite/sous_pages/maires/ploemeur/luco.html
  83. JournalL'Ouest-Éclair, n° du 28 septembre 1899, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k638665z/f3.image.r=Ploemeur?rk=386268;0
  84. « De 1919 à 1965, neuf maires se succéderont »,Ouest-France,‎(lire en ligne).
  85. « M. Louis Lessart élu maire de Ploemeur »,Ouest-France (archives du journal),‎
  86. « Ploemeur. Loïc Le Meur candidat socialiste »,Le Télégramme,‎(lire en ligne).
  87. Nadine Boursier, « Municipales à Plœmeur. « Ce qui nous réunit c’est d’aimer Plœmeur » », surOuest-France,(consulté le).
  88. CD56,« Canton de Ploemeur »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surmorbihan.fr(consulté le).
  89. « Politique. Ronan Loas n’est plus chez Les Républicains »,Le Télégramme,‎(lire en ligne).
  90. Il est membre du bureau politique du parti.
  91. Trigone Production, « Voeux de la ville de Ploemeur pour la réunification de la Bretagne - Vidéo Dailymotion », surDailymotion.com,(consulté le).
  92. « Adhésion à l'association Paysages de Mégalithes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surploemeur.com,(consulté le).
  93. « Cartograhie les lieux de vie - Journal Le Télégramme ».
  94. http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm
  95. Carte du patrimoine de Ploemeur
  96. DRAC Bretagne, « Arrêté portant inscription au titre des monuments historiques de la baraque de type canadien implantée dans la cité de l'habitat provisoire de Soye à Ploemeur (p.84) », surLes services de l'État en région,.
  97. https://www.ex-voto-marins.net/images/photos56/56Ploemeur-Lomener-ND-de-laGarde36.jpg
  98. https://www.ex-voto-marins.net/pages/lieupage56Ploemeur.htm
  99. Jean-Yves Le Lan, « Quatre fontaines racontent leur histoire »,JournalOuest-France,‎(lire en ligne, consulté le).
  100. Ploemeur, ville amie des enfants
  101. Tournage de scènes de Kaamelott sur les plages de Ploemeur (la légende de l'image constitue l'article)

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Bibliographie sur le pays de Lorient etLes cahiers du pays de Plœmeur.
  • Les cahiers du pays de Plœmeur, revue annuelle du comité d'histoire du pays de Plœmeur, depuis 1990.
  • PatrickHuchet, YannLukas et MaryvonneMoy,Histoire du pays de Ploemeur, Quimper et Ploemeur, Palantines et Ville de Ploemeur,, 140 p.(ISBN 2-911434-10-2)
  • Comité d'histoire du Pays de Plœmeur,Le canton de Ploemeur, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton,, 128 p.(ISBN 978-2-8138-0267-5)
  • Comité d'histoire du Pays de Plœmeur,Le canton de Plœmeur, d'hier à aujourd'hui, Saint-Avertin, Éditions Alan Sutton, 2012, 126 p.(ISBN 978-2-8138-0604-8).
  • Comité d'histoire du Pays de Plœmeur,Historique des activités maritimes du Kernével au Fort Bloqué, Plœmeur, Comité d'histoire du Pays de Plœmeur, 2009, 208 p.(ISBN 978-2-9503779-0-6)
  • Comité d'histoire du Pays de Plœmeur,Plœmeur de mémoire de peintres - 1840-1980, Le Faouët, Liv'Editions, 2015, 124 p.(ISBN 978-2-84497-338-2)
  • Mickaël Sendra (préf. Roland Delalee, anc. habitant de la baraque 204, président du PLL), Mémoires de Soye : de château en baraques, Plœmeur, Éd. Mémoire de Soye, juillet 2009,2e éd. (1re éd. 2004)(ISBN 2-9525071-0-4)
  • Comité d'histoire du Pays de Plœmeur, (Sous la direction de Jean-Yves Le Lan et d'Emmanuelle Yhuel-Bertin),Plœmeur et la seconde guerre mondiale, Le Faouët, Liv'Editions, 2017(ISBN 9-782844-974334)

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
Plus de 50 000 habitantsLorientLa rade de Lorient
Entre 10 000 et 50 000 habitants
Entre 3 500 et 10 000 habitants
Moins de 3 500 habitants
v ·m
Communes les plus peuplées de larégion Bretagne(plus de 10 000 habitants)
Plus de 100 000 habitants
Plus de 50 000 habitants
Plus de 20 000 habitants
Plus de 15 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ploemeur&oldid=230231778 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp