Les limites communales de Ploemeur et celles de ses communes adjacentes.
La commune est limitée à l'est par les deux étangs du Ter (qui séparent pour partie Ploemeur de Lorient, même si leur majeure partie est située en Ploemeur), alimentés par le ruisseau duTer, et au nord-ouest par l'étang de Lannénec (partagé avec la commune de Guidel), lequel est entouré de marais assez étendus. Au nord, une partie de l'emprise de l'aéroport de Lorient-Bretagne-Sud et de labase d'aéronautique navale de Lann-Bihoué se trouvent sur le territoire de Ploemeur, le reste se trouvant sur celui de la commune voisine de Quéven.
La partie intérieure de la commune est constituée pour l'essentiel d'un plateau qui ne dépasse qu'à peine50 mètres d'altitude, leterril de la carrière dekaolin de Kergantic étant le sommet le plus visible de loin.
Rochers aux environs du Fort Bloqué (avec traces de l'exploitation en carrière par le passé).
Le littoral entre Fort Bloqué et Le Courégant, côte rocheuse basse vers Basse Candec.
Le littoral entre Fort Bloqué et Le Courégant : falaises basses au premier plan, dunes et plage des Sables rouges au second plan et Le Courégant à l'arrière-plan.
La pointe du Courégant (ou pointe du Castel).
Falaises et immeubles de bord de mer juste à l'ouest de Kerroc'h.
La côte rocheuse à l'est du feu de Kerroc'h, vue depuis la Roche Quinio ; à l'arrière-plan le feu de Kerroc'h.
Falaise granitique près de la pointe du Talud, dont l'aspect a été modifié par l'exploitation en carrière à une date indéterminée.
La pointe de Port Fontaine (Lomener) vue depuis la pointe de Ker Briscart.
Lomener : la pointe de Berg-er-Vir.
La pointe et la plage de Kerpape.
La ville comprend de nombreux lieux-dits ; les principaux hameaux littoraux sont les suivants :
La ville est située sur un massifleucogranitique d'âgecarbonifère connu sous le nom de « granite de Ploemeur », qui s'étend d’ouest en est sur une quinzaine de kilomètres entreFort-Bloqué et laPetite mer de Gâvres ; au nord, il estintrusif dans des micaschistes ; à l’est, il recoupe le granite de Belz-Crach ; ses limites ouest et sud sont masquées par l’Atlantique[4]. Pétrographiquement, il s'agit d'unleucogranite blanchâtre, le plus souvent à grain moyen, à quartz globuleux riche enmuscovite à reflet argenté, àfeldspaths (microcline,albite), àbiotitechloritisée etapatite. Généralement àtexture équante, il peut présenter localement une légère orientation. En surface, il a tendance à devenir friable. Il est fréquemment recoupé par des filonsaplito-pegmatitique àtourmaline noire. Ce granite daté duCarbonifère (304 ± 6 Ma et 326 ± 6 Ma) s'est mis en place à la suite du contexte de collision tectonique ayant permis l'érection de lachaîne hercynienne en Europe.
Ploemeur : leterril lié à l'exploitation dukaolin.
Après sa mise en place, ce leucogranite a subi, à la faveur de fracturations transversales (réseaux de fractures SSO – NNE), des processus d’altération hydrothermale puis demétéorisation conduisant à la formation de gisements dekaolin[5]. Un important réseau de fentes de tension orienté NNE-SSO présente une minéralisation à quartz dont les filons de orientés N30°E sont caractéristiques des carrières de kaolin de Ploemeur[6]. Ce gisement est découvert en 1904 par l'ingénieur Paul François, au hasard d'une visite d'affaires. Il installe son usine au bord du ruisseau du Ter, à Saint-Mathurin, pour pouvoir laver le kaolin. Les différentes sociétés exploitant le kaolin (la Société des Kaolins d'Arvor, fondée en 1919, et la Société nouvelle d'Exploitation des Kaolins du Morbihan) fusionnent et sont rachetées en 2008 parImerys, leader mondial du kaolin pour papier[7], qui exploite le kaolin sur un site s'étendant sur180 hectares dont 90 sont en réaménagement et 45 en exploitation à Lanvrian, Kergantic et Kerbrient, le reste restant en « jachère »[8]. Les gisements de kaolin de Ploemeur sont les plus importants de France[9]. Le filon de kaolin est visible depuis la route départementale D 152 (dite route côtière) d'où l'on aperçoit les terrils. L'amicale des retraités des Kaolins ouvre en 2006 un musée, la maison des Kaolins installée sur le site de Kergantic depuis 2008[10]. Imerys lance les débats sur son projet d'extension en 2017, à la suite de la découverte de nouveaux gisements qui assurent trente ans de réserves[11].
La carrière des Kaolins d'Arvor de Kergantic vers 1920.
L'usine de traitement du kaolin à Kergantic vers 1920.
La commune est desservie par la voie expresseRN 165 qui passe un peu au nord du territoire communal, sur la commune de Quéven, grâce à l'échangeur de Quéven, auquel le bourg de Ploemeur est relié par la D 163. La D 152 longe de plus ou moins près selon les endroits le littoral, desservant plages et hameaux côtiers.
Si le finage communal fut par le passé une zone debocage avec unhabitat dispersé en hameaux et fermes isolées, la proximité de Lorient a entraîné une forte urbanisation avec la création depuis la Seconde Guerre mondiale de nombreux lotissements tout autour du bourg, devenu une ville ; plusieurs des anciens hameaux ont aussi connu l'implantation de lotissements, comme ceux de Kervéganic, Keréven, Kerloret, Le Rhun, Kervam, etc.. ; l'agglomération lorientaise déborde à l'est sur lefinage de Ploemeur (quartiers de Keraude, Kerdiret, Kerbernès, etc..) ; les hameaux littoraux de Fort Bloqué, Le Courégant, Kerroc'h et Lomener se sont beaucoup étendus, même si des espaces naturels ont pu être conservés entre eux (étang et marais de Lannénec, golf de Ploemeur Océan, falaises de Porcoubar, zone de la Pointe du Talud, étangs du Ter). La partie nord du territoire communal, plus éloignée du littoral et proche de l'aéroport de Lorient-Bretagne-Sud, a conservé son aspect rural, à l'exception des infrastructures aéroportuaires bien entendu.
La commune est située dans lebassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par le Ter, le palud[13], le ruisseau Ar Laën[14] et divers autres petits cours d'eau[15],[Carte 1].
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[18]. En 2020, le climat prédominant est classé Csb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais et sec[19]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[20]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[21]. Elle est en outre dans lazone H2a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[22],[23].
Au, Ploemeur est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[27].Elle appartient à l'unité urbaine de Lorient[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 5],[28],[29]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[29]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[30],[31].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[32]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[33].
DubretonPlañwour francisé enPloemeur,Ploue(v) Meur, qui signifie « grandeparoisse ». Pendant longtemps Ploemeur était en effet l'une des communes les plus vastes du diocèse de Vannes avant de céder une partie de ses terres (Lorient fut détaché en 1709,Keryado fut détaché en 1901, puis rattaché à Lorient en 1947 et enfinLarmor-Plage devint une commune indépendante en 1925). La ville était surnommée « la paroisse aux trente chapelles » selon la tradition.
On retrouve dans les textes anciens différentes graphies (du plus ancien au plus récent)[35][source insuffisante] :
Pleumeur (texte de 1641) ;
Plemeur (texte vers 1696), même parfois Plemer ;
Plœmeur (texte de 1811) ;
Parfois aussi Ploëmeur, et parfois o e collé avec tréma ;
Ploemeur (texte 1938).
La prononciation est « Pleumeur » donc il faut mettre le o et e collé pour retrouver cette prononciation dans l'écriture moderne. On a d'ailleurs unPlomeur dans le Finistère qui se prononce bien avec le « o ». Les variateurs de la graphie sont souvent dues à la difficulté de faire le Œ collé. Dans les actes notariés écrits à la main, on retrouve bien la graphie « Plœmeur » (texte de 1811). Dans les actes plus récents et dactylographiés le Œ collé n'était probablement pas faisable tout au moins en majuscule avec les machines à écrire (texte de 1938). Dans les actes faits ou documents rédigés avec un ordinateur, il est possible de faire le Œ collé, mais il faut faire une manipulation et les personnes ne le font pas toujours d'où les deux graphies : Plœmeur et Ploemeur. La graphie officielle est « Ploemeur »[Note 7] mais la bonne graphie devrait être « Plœmeur ».
Plusieurs monuments datant dunéolithique (il y a 6 000 ans) témoignent d'une activité voici plusieurs millénaires sur les terres de la commune actuelle. Cependant il ne reste que peu demenhirs,dolmens ettumulus de nos jours encore intacts. La disparition, ou destruction, de ces vestiges s'explique par l'émergence de l'activité agricole et l'exploitation des carrières dekaolin entre autres.
Par exemple, le, un agriculteur, François Le Dessert, découvre sur sa parcelle de"Parc en Groas", au pied d'un calvaire ruiné (la Croix de Kerham), des « pierres de foudre » auxquelles on attribuait à l'époque de multiples vertus (ces croyances populaires étaient alors très vives). Il s'agissait en fait dehaches enpierre polie, dont l'une enjadéite verte translucide ; il les donna en 1919 auMusée de préhistoire de Carnac[36].
Haches polies trouvées en 1861 dans le tertre de la Croix de Kerham en Ploemeur (vers 4 500 à 4 000 avant J.-C.). Ce tumulus a été détruit depuis (Musée de préhistoire de Carnac)
Haches polies trouvées à Ploemeur par le commandant Bénard Le Pontois (Musée de préhistoire de Carnac)
Le menhir de la Pointe du Talud photographié vers 1920
Il ne reste pas non plus de trace des époques gauloises hormis depuis le ciel, ce qui permet de déceler d'anciennes limites d'habitations ou de corps de fermes.
Saint Phelan (ou Felan)[Note 8], peut-être un disciple de sainte Ninnoc selonAlbert Deshayes, aurait fondé le monastère du Faouedic en Ploemeur ainsi que la première église deKerentrech (désormais en Lorient).
SelonJean-Baptiste Ogée, on voyait en 1400 à Ploemeur les maisons nobles de Ker-perennes, à Louis du Tertre, et Le Favouil ; en 1500, celles de Penhoët, à Jean de Caravern, Le Tertre, à Pierre du Tertre, Breuçon, au sieur des Portes[40].
Carte de la paroisse de Plémeur (Ploemeur) datant duXVIIIe siècle.
En mars 1590, pendant lesGuerres de la Ligue, une troupe de royalistes qui était en expédition dans la paroisse de Ploemeur, y surprit unchef ligueur, Kerouzéré, le poursuivit jusque dans le bourg ; Kerouzéré se réfugia dans lepresbytère, mais fut forcé de se rendre et fut emmené prisonnier au château deGuémené. Le presbytère de Ploemeur souffrit tellement de cette espèce de siège qu'il cessa d'être habitable et les recteurs de la paroisse durent loger pendant plus d'un siècle dans des maisons particulières car il fallut attendre 1702 pour que la reconstruction du presbytère aboutisse[41].
En 1663 Jean-Baptiste Léziart (1623-1678) acquiert le manoir du Ter et ses dépendances, parmi lesquels lemoulin à mer du Ter[Note 10], plusieursmétairies ettenues, ainsi que les droits attachés à la seigneurie (droits dehaute,moyenne etbasse justice, droit de "pescherie",droit de prééminence dans l'église avec droit d'armoiries). En 1684 Jean Léziart, fils de Jean-Baptiste, achète la seigneurie de Kerdroual et ses dépendances, y compris la chapelle Saint-Tugdual (Saint-Tual). Le manoir est agrandi, prenant l'aspect d'un château avec l'adjonction de ses deux ailes latérales, en 1734. Louise-Antoinette Léziart (1729-1803) fut la dernière propriétaire du château du Ter sous l'Ancien Régime ; elle fit notamment construire le Moulin Neuf, ainsi que la digue fermant la vasière, permettant au moulin d'être alimenté en eau à chaque heure de la marée[39].
Carte de Ploemeur et ses environs datant de 1758 et indiquant notamment l'emplacement desbatteries.
En octobre 1746, lors duSiège de Lorient pendant laGuerre de Succession d'Autriche, des troupes anglaises, estimées à environ5 000 hommes commandés par M. de Sinclair[Note 11], débarquèrent dans labaie du Pouldu et s'emparèrent du château de Coidor ; le 2 octobre2 000 ennemis« marchèrent du château de Coidor et allèrent occuper le Moulin de la Montagne et le bourg de Plomeur [Ploemeur] ; ils s'emparèrent le 3 [octobre] du bourg deGuidel et ce fut entre ces deux bourgs qu'ils commencèrent à former un camp où ils se retranchèrent ; le 4 ils firent tire le canon et sommèrent la garnison de L'Orient [Lorient] de se rendre (...) On ne songea plus qu'à trouver les moyens de résister aux efforts des Anglais »[42].
Ce siège de Lorient entraîna la construction du fort de Keragan (Fort-Bloqué) et du premier fort du Talud ("Le Vieux Fort") formé d'un parapet d'artillerie en arc de cercle et d'une enceinte de gorge bastionnée, armé de huit canons de18 livres et disposant d'un corps de garde et d'un magasin à poudre. Une "batterie Napoléon", située un peu plus à l'ouest, lui fut adjointe sous lePremier Empire. Ce "Vieux Fort" fut déclassé après laGuerre de 1870[43].
« Ploemeur ; à 11lieues à l'ouest deVannes, sonévêché et à 1 lieue deL'Orient, sasubdélégation. Cette paroisseressortit àHennebon et compte8 000 communiants[Note 12] ; lacure est à l'alternative. Ce territoire est fort étendu : il est borné au sud par la mer ; il renferme plus de dix millejournaux delandes dont le sol paraît de bonne qualité. Le reste du terrein [terrain] consiste en des terres bien cultivées et des prairies. Lahaute justice de l'endroit est annexée à la baronnie de Ker-Aër, et celle de labaronnie de Lanvaux s'exerce àPleuvigner. Cette paroisse fut unie à lamense capitulaire par Hervé Tors[soit Hervé Bloc, soit Henri Tore, qui lui succède en 1287 ; Jean-Baptiste Ogée confond les deux évêques],évêque de Vannes, en 1287. Ce prélat fit rebâtir dans le même temps le château de la Motte. Dans ce temps, on pêchait des sardines au village deLarmor, qui est un petit port fort renommé pour la pêche de ce poisson, qu'on met en baril pour l'hiver. (...)[40]. »
Le 22 prairial an IV () deschouans au nombre d'environ 400 s'emparèrent du fort de Kerpape, prirent les poudres et les armes, frappèrent lessans-culottes présents (des paysans qui gardaient le fort), leur coupèrent les cheveux et se retirèrent avec leurs prises[45].
« À Plœmeur, les gens couronnaient de fleurs lemenhir, l'enduisaient de beurre, déposaient de l'argent à son pied. Si bien qu'en 1845 lerecteur l'a fait abattre »[46].
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Ploemeur en 1845 :
« Ploemeur : commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui cure de 1re classe ; chef-lieu de perception. (...) Principaux villages : Sainte-Anne, Saint-Armel, Kergado, Poul-Emplar, Kerfichant, le Bourg-Neuf, le Graissec, Kerlivio, Pousalan, Kervinio, Lannénec, Loyan, Saint-Adrien, Saint-Jude, Kerohin, Kerantouel, Keréven, Kervernois, Kerloret, Saint-Bieuzy, Quehello-Lefloch, Kervam, Laudé, Kerdroual, Keradehuen, Kergalant, Kerguelen, Penpalut, Lomener, Kerioch, Kerblaisy, Kerdreff, Locqueltas, Larmor, Kervaugam, Kernével, Kervenanec. Superficie totale :5 582 hectares dont (...) terres labourables2 839 ha, prés et pâturages 411 ha, bois 243 ha, vergers et jardins 158 ha, landes et incultes2 099 ha, étangs 84 ha (...). Moulins du Guillec, du Iter (neuf et vieux), d'Enhaut (à vent) ; de Kerantonel, de Kerduellic, de Briantel, de Kervergant, de Kervinio, de Larmor, des Montagnes. (...) C'est l'une des plus grandes communes de Bretagne, puisqu'elle approche une superficie de6 000 hectares. À l'est, elle est bornée par la rivière de Lorient, et l'on voit dans cette direction le fort de Kernevel, qui croise ses feux avec celui dePort-Louis. Au sud, sa côte est hérissée de rochers et, dans les endroits abordables, elle est défendue par plusieursforts etbatteries : tels sont par exemple ceux de Logueltas, du Tahit et de Keragran. Ses habitants sont industrieux, et leurs terres bien cultivées fournissent à Lorient une grande quantité de légumes. Quelques-uns d'entre eux se livrent à la pêche de la sardine et il y a despresses à sardine, notamment dans les villages deLarmor, de Kerpape et de Talhouart. Beaucoup de Lorientais ont leur maison de campagne en Ploemeur, et l'on y remarque les manoirs de Soye, de Keribuer, de Penescluse, de Penhoat-Chef-du-Bois, de Monplaisir, du Bourg-Neuf, de Paradis, de Kermadehoy, de la Chartreuse, de Kerlatu, du Poultin, etc.. À l'extrémité est ont été établies la butte du polygone de Lorient, et la poudrière (à Tréfaven). C'est en Ploemeur qu'est la chapelle de Larmor. (...) Il y a foire en Ploemeur le 17 juillet et le 20 septembre ; et à Lannénec le premier mercredi de juin. Géologie :granite ;roches amphiboliques dans l'est ;schiste micacé dans le nord. On parle lebreton et un peu le français[47]. »
Entre 1865 et 1870 une épidémie devariole sévit dans le Morbihan : 350 malades furent atteints à Ploemeur, l'épidémie y faisant 170 morts[48].
En 1874 des habitants de Ploemeur, dans une pétition, « prient l'Assemblée nationale de rétablir, dans le plus bref délai, la royauté en la personne d'Henri V, héritier légitime de laCouronne de France »[49]. En 1887, lors des noces d'or du curé de Ploemeur, des drapeaux blancs auraient été placés au sommet de la tour de l'église, ce qui suscita des polémiques et un démenti du maire[50].
Le, environ 1 500 pêcheurs, y compris 300 patrons de barques, dePort-Louis,Gâvres,Riantec,Plouhinec et Plœmeur, décidèrent de ne plus prendre la mer, protestant contre le prix auquel leurs sardines étaient achetées par les usiniers et les conditions générales de vente[52].
Le nouveau fort du Talud est construit vers 1880 sur la hauteur située au nord-ouest du Vieux Fort. Beaucoup plus grand que son prédécesseur (200 mètres sur 120), il a une forme grossièrement triangulaire. Le fort fut modifié par les Allemands qui l'occupèrent pendant la Seconde Guerre mondiale[43].
L'épidémie devariole qui frappa la région entre 1887 et 1889 fit, pour la seule année 1888, 156 malades (dont 81 morts) à Ploemeur[53].
Le[54] est créée la commune deKeryado par démembrement de la commune de Ploemeur[55]. Cette commune fut supprimée en 1947 par rattachement à la commune deLorient. Keryado constitue aujourd'hui un quartier de Lorient.
Lemonument aux morts de Ploemeur, érigé grâce à une souscription publique, est inauguré le parAlphonse Rio, secrétaire d’état à la Marine marchande, aux Ports et aux Pêches[59].
L'ancienne chapelle Saint-Mathurin vers 1920.
Chargeurs de sable sur la plage de Kerpape vers 1920.
Le centre de rééducation de Kerpape ouvre en 1917, les bâtiments en dur étant achevés en 1920. Ce fut d'abord unsanatorium qui accueillit jusqu'à800 patients en 1925 et 1 300 en 1940.
Un projet de loi adopté par la Chambre des députés le et par le Sénat le divise en deux le territoire de la commune de Ploemeur, ce qui entraîne la création de la commune deLarmor-Plage[60].
Le port de Kerroch est ainsi décrit en 1934 : « Ces pêcheurs sont pour la plupart des homardiers et langoustiers qui, pendant la belle saison notamment, mouillent chaque fois des centaines et des centaines de casiers qui constituent pour eux le plus clair de leur gagne-pain. On compte environ 150 de ces pêcheurs, qui habitent principalement le grand village de Kerroch, situé dans un site merveilleux de la côte ploemeuroise, juché sur les hautes falaises granitiques face à l'île de Groix. (...) Son port est bien assis au fond d'une crique, défendue contre les assauts de l'océan par une pointe rocheuse que prolonge une digue sur laquelle viennent se briser impuissantes les lames du large. Toutefois, quand la mer est en furie (...) toute sortie est impossible. (...) Les maisons des pêcheurs s'alignent dans le même style, ou à peu près : un rez-de-chaussée, un toit plat d'ardoise ou de chaume, parfois un mince jardinet, le plus souvent un bout de terre sur l'autre façade et (...) plus loin, des champs que labourent les pêcheurs au repos. (...) Le long des pignons du lieu que l'on pourrait appeler la place du village, des hommes vêtus de toile bleue ou orange sont réunis, fumant, chiquant, causant de temps à autre, mais bas. (...) Un peu plus loin, vers les sables, quelques villas de bois, volets clos, dressent leur solitude d'hiver (...) »[61].
Le monument aux morts de Ploemeur porte les noms de 99 morts pour la France pendant laSeconde Guerre mondiale ; parmi eux des résistants (par exemple Gustave Le Floch[Note 14], Yves Le Garrec[Note 15]), Gilbert Quéret[62] et Albert Le Roy[63] (tous deux fusillés par les Allemands), des soldats (par exemple l'aviateur Ernest Russell Lyon). Quatre aviateurs britanniques dont l'avion, unWellington III, touché par un obus de la défense antiaérienne allemande, s'écrasa près du village de Breuzet le sont inhumés dans le carré militaire du cimetière communal (un cinquième aviateur parvint à sauter en parachute et eut la vie sauve)[64].
De nombreuxblockhaus et ouvrages défensifs duMur de l'Atlantique, liés en bonne partie à la proximité de labase sous-marine de Keroman, furent construits par les Allemands, principalement le long du littoral de la commune, notamment au Courégant[65].
Un livre raconte les événements survenus à Ploemeur pendant la Seconde Guerre mondiale[66].
Les pêcheurs de Kerroc'h durent se réfugier àDoëlan pendant la guerre.
Ploemeur fit partie à la fin de la Seconde Guerre mondiale de laPoche de Lorient et subit pour cette raison de nombreuses destructions. Selon Roger Le Roux, dans son ouvrageLe Morbihan en guerre 39-45,490 maisons auraient été totalement ou partiellement détruites ainsi que 1 063 bâtiments de ferme (293 totalement, 770 partiellement). Les bâtiments industriels auront subi le feu des bombes avec90 destructions totales et105 partielles. Le l'église paroissiale Saint-Pierre est bombardée. Tout l'intérieur est ravagé par le feu des bombes incendiaires. Seuls les murs, le clocher, la sacristie et le porche resteront debout. Sa reconstruction demandera près de 6 ans d'efforts et de travaux. Des clichés ont été pris lors du début de sa reconstruction[67].
De nombreux ploemeurois parvinrent à se réfugier en dehors de la zone de combat ; environ 1 800 habitants, dont les habitations furent détruites ou gravement endommagées, furent sinistrés et durent occuper des logements provisoires :307 baraques furent construites dans le parc de Soye (destinées à des Lorientais) et160 autres à différents endroits de la commune, notamment la cité du Patronage et la cité de Briantec[68].
Lors de la reconstruction du pays de Lorient, entre 1946 et 1985, le domaine de Soye, situé sur la commune, accueillera une importante cité provisoire composée de286 pavillons (jusqu'à307 référencés en 1962), destinés aux Lorientais (comptabilisés et votants dans leur commune d'origine). Avec ses propres écoles et commerces elle est surnommée « la cité dans la cité ».
Cité de Soye : baraquement 534.10.
Cité de Soye : un baraquement.
UK100-témoin conservé au253 bis, parc de Soye à Ploemeur.
À Plœmeur, deux sociétés exploitent lekaolin. La société des Kaolins d'Arvor, fondée en 1919 par la fusion de deux entreprises antérieures, voit sa production croître de 2 200 tonnes en 1919 à 30 000 tonnes en 1935, celle-ci régressant ensuite pour augmenter à nouveau après la Seconde Guerre mondiale, atteignant 40 000 tonnes en 1958 et 80 000 tonnes en 1986. La « Société nouvelle des kaolins du Morbihan » produit pour sa part environ 70 000 tonnes de kaolin et 7 500 tonnes demuscovite par an vers le milieu de la décennie 1980, ainsi que 50 000 tonnes desablequartzeux. Cette société a commencé à exploiter un nouveau gisement au lieu-dit Kerbient[69].
Le, la commune de Ploemeur achète le domaine de Soye à la ville deLorient et àLorient Agglomération, précédents propriétaires, afin d'entamer sa réhabilitation[70].
Ploemeur cède en 1901Keryado (rattaché à Lorient en 1947) et en 1925Larmor-Plage. Il s'agit de la quatrième ville du Morbihan.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[71],[Note 16].
En 2022, la commune comptait 18 873 habitants[Note 17], en évolution de +5,37 % par rapport à 2016 (Morbihan : +3,82 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 24,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 40,8 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 8 526 hommes pour 9 264 femmes, soit un taux de 52,07 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,51 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[74]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,0
90 ou +
3,4
10,3
75-89 ans
14,4
25,9
60-74 ans
26,3
22,9
45-59 ans
21,5
12,6
30-44 ans
12,6
14,3
15-29 ans
8,8
13,0
0-14 ans
12,9
Pyramide des âges du département duMorbihan en 2021 en pourcentage[75]
Cette section doit êtreactualisée. Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
La clinique du Ter, à la frontière de Lorient, regroupe plus de300 personnes qui y travaillent et possède 189 lits et postes d'hospitalisation conventionnelle et ambulatoire.
L'établissement de santé « Le Divit », établissement de santé privé d'intérêt collectif de 122 lits (soins de suite et de réadaptation, soins palliatifs, résidence pour personnes âgées dépendantes).
Loïc Féry, président duFC Lorient, a choisi d'installer le futur grand centre d'entraînement du club de foot à Kerlir. Les travaux sont estimés à10 millions d'euros.
Océanis est un complexe regroupant une piscine (3 bassins, toboggan, sauna et hammam), des salles de réunions ainsi qu'une salle de spectacles et concerts.
Par sa situation géographique proche de Lorient et ayant une ouverture sur la mer, la commune est un lieu touristique important. On peut trouver sur la commune 7 campings, des hôtels et plusieurs restaurants.
L’adhésion à la charteYa d'ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le. Les labels Ya d'ar brezhoneg de niveaux 2 et 3 ont été remis à la commune le.
À la rentrée2017,61 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue[94].
ÉgliseSaint-Pierre-ès-Liens (aux liens) duXIIe siècle appelée généralement église Saint-Pierre : son site était déjà consacré au culte dès leXIe siècle ; l'église actuelle, destyle roman à l'origine, mais modifiée au fil des siècles, notamment lors de l'adjonction de la tour en 1686, a été partiellement détruite lors des bombardements de février 1943. C’est surtout l’intérieur qui a été réaménagé et qui contraste avec l’extérieur à l’aspect plus ancien. En plus de différentes œuvres et du mobilier datés entre leXVe et leXIXe siècle, l’église possède des éléments modernes comme lesvitraux de Robert Briand, maîtreverrier rennais, unChemin de croix peint sur descarreaux de céramique parXavier de Langlais et réalisés par les ateliers du Grand Feu de Jacques Marie à Rennes. Une grande fresque murale d’Adolphe Beaufrère etPierre Quidu a été redécouverte dans l’abside. Réalisée en1952, elle avait été cachée par un mur en contreplaqué pour améliorer l’isolation et l’acoustique au début des années1980. Auparavant, lecimetière se trouvait juste au sud de l'église ; il a été déplacé en1846 et remplacé par une place publique, dite “Place de l'église“ entourée d'un muret qui servait d'étalage pour les fruits et légumes lors des marchés et comices agricoles. La place a été réaménagée en2005.
Chapelle Saint-Maudé (XVIIe siècle) construite en forme de croix latine : à noter la présence de la fontaine Saint-Maudé à environ 400 m de la chapelle.
Chapelle Notre-Dame-de-la-Garde à Lomener occupe les locaux d'une ancienne conserverie désaffectée ; elle fut ouverte au culte en 1920 (elle contient un vitrail représentant Notre-Dame de la Garde et deux autres représentant la campagne et la mer, ainsi qu'un Christ en bois datant duXVIIe siècle et des maquettes de bateaux, notamment la maquette de procession dutrois-mâtsSaint-Pierre[97], un navire de guerre à propulsion mixte[98], qui date de 1874 et est classée monument historique ; sonpardon a lieu le premier dimanche d'août. Cependant une chapelle dédiée à saint Hilaire a dû exister vers leXVe siècle.
La chapelle Saint-Simon-et-Saint-Jude.
Chapelle Notre-Dame-de-la-Garde à Lomener : vue extérieure d'ensemble.
Chapelle Notre-Dame-de-la-Garde à Lomener : vue extérieure partielle (ancienne conserverie).
Chapelle Notre-Dame-de-la-Garde à Lomener : vue intérieure (la nef).
Chapelle Notre-Dame-de-la-Garde à Lomener : bannière de procession.
Chapelle Notre-Dame-de-la-Garde à Lomener : maquette de bateau (leSaint-Bieuzy) offerte enex-voto.
Depuis 2006 Ploemeur est inscrit dans la liste des 206 villes de France de l'Unicef « Villes amies des enfants[100] » grâce à ses actions tournées vers la jeunesse : service enfance et jeunesse, maison des jeunes, maison de la petite enfance...
Le bagad de Ploemeur « Sonerien Plañvour » a été créé en 1997 sous l'initiative de la mairie et du centre Amzer Nevez centre régional de culture bretonne et celtique localisé sur la colline de Soye.
Legolf de Ploemeur Océan est l'un des neuf parcours de golf du Morbihan. Construit en 1990, ce 18 trous offre une vue imprenable sur la mer et l'île de Groix. Le village de Kerham est situé en plein milieu du parcours. Le site Internet Where2Golf.com le classe en tant que parcours de référence parmi six autres parcours bretons.
La ville a accueilli le tournage de certaines scènes du livre VI de la sérieKaamelott[101] sur ses plages.
La ville a également accueilli pour certaines scènes, le tournage du filmDix-sept Filles.
Lesétangs du Ter sont situés sur trois communes : Ploemeur, Lorient et Larmor-Plage. Ils sont constitués de trois étangs : l'étang de Saint-Mathurin se trouvant sur la commune de Ploemeur, l'étang de Kermélo sur les communes de Lorient, Larmor-Plage et Ploemeur, enfin l'étang plus petit du Symbole sur la commune de Ploemeur à Quéhellec. Les deux grands étangs sont séparés par une digue - route RD 185. L'ensemble, avec ses 8 kilomètres de sentiers, constitue un espace naturel préservé de90 hectares, entretenu parLorient Agglomération.
Les rives du Ter (étang de Saint-Mathurin, étang amont).
Les rives du Ter (étang de Kermélo, étang aval).
Chemin de promenade autour des étangs du Ter.
Tempête au Courégant à Ploemeur.
La plaine Oxygène.
Le parc de Kerihuer accessible par la route du Mourillon ou par Saint-Maudé à pied.
Joseph Yves Limantour (1812-1885), né à Keryado, armateur de commerce français opérant en Californie et au Mexique. Une baie de San-Francisco porte son nom.
Stanislas Dupuy de Lôme, connu aussi sous le nom d'Henri Dupuy de Lôme, (1816-1885), né au château de Soye. Ingénieur du génie maritime et homme politique, il a construit le premier vaisseaucuirassé.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lorient comprend une ville-centre et cinq communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Louis Chauris, « Les anciennes carrières de la région lorientaise (Morbihan) »,Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest,nos 120-4,,p. 21(DOI10.4000/abpo.2667).
↑Sur une tonne extraite, Imerys retire 27 % de kaolin principalement utilisé pour la faïence, carrelage, cosmétiques, papier, pneus, fibre de verre, 13 % de mica excellent isolant thermique, phonique et électrique et 60 % de sable utilisé dans le bâtiment.
↑Louis Chauris, « Vue d’ensemble sur les occurrences de kaolin d’origine hydrothermale en Bretagne (France) »,Bull. Soc. Sc. nat. Ouest de la France,vol. 18,no 4,,p. 157-188.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Jean Rohou,Catholiques et Bretons toujours ? : essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne), Brest, éditions Dialogues,, 534 p.(ISBN978-2-918135-37-1).
↑A.Marteville et P.Varin,Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne,t. 2,(lire en ligne).
↑Dr. Alfred Fouquet,Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan, Vannes, Imp. de J.-M. Galles,(lire en ligne),p. 8.
↑Sous la direction de Jean-Yves Le Lan et d’Emmanuelle Yhuel-Bertin, "Plœmeur et la Seconde Guerre mondiale", Comité d'histoire du pays de Plœmeur, Liv'éditions, 2017,(ISBN978-2-84497-433-4).
PatrickHuchet, YannLukas et MaryvonneMoy,Histoire du pays de Ploemeur, Quimper et Ploemeur, Palantines et Ville de Ploemeur,, 140 p.(ISBN2-911434-10-2)
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Mickaël Sendra (préf. Roland Delalee, anc. habitant de la baraque 204, président du PLL), Mémoires de Soye : de château en baraques, Plœmeur, Éd. Mémoire de Soye, juillet 2009,2e éd. (1re éd. 2004)(ISBN2-9525071-0-4)
Comité d'histoire du Pays de Plœmeur, (Sous la direction de Jean-Yves Le Lan et d'Emmanuelle Yhuel-Bertin),Plœmeur et la seconde guerre mondiale, Le Faouët, Liv'Editions, 2017(ISBN9-782844-974334)