Pixar a été créé en1979 sous le nom deGraphics Group, un service de Lucasfilm Computer Division (division informatique deLucasfilm) avant d'être acheté par le cofondateur d'Apple à plus de 50%,Steve Jobs, en1986, prenant alors son nom actuel. La société a tenté de diversifier ses activités avec la production d'un ordinateur, lePixar Image Computer. Mais c'est dans le domaine de l'animation que la société a été rentable avec des longs métrages coproduits avecWalt Disney Pictures à partir de1995. La société a été rachetée parWalt Disney Company en2006 et le studio est devenu une filiale deWalt Disney Studios.
L'équipe commence alors à travailler sur des séquences de film produites par Lucasfilm avecIndustrial Light & Magic pour les effets spéciaux[3]. Après des années de travail, et des travaux sur des films commeStarTrek 2 : La Colère de Khan etLe Secret de la pyramide[3], le groupe, qui comptait environ45 personnes à l'époque[4], a été acheté en 1986 parSteve Jobs peu de temps après son départ d'Apple[5]. Jobs a déboursé5 millions d'USD pour acheter le service graphique deGeorge Lucas et a payé5 autres millions pour fonder et donner un capital à la nouvelle société[6],[7],[8],[9]. Un facteur ayant contribué à la vente par Lucas fut l'augmentation de ses problèmes de trésorerie dus à son divorce en 1983, qui a coïncidé avec la chute brutale des revenus de la licence deStar Wars après la sortie duRetour du Jedi et le désastre au box-office deHoward… une nouvelle race de héros (1986)[3]. La nouvelle société dénommée Pixar est enregistrée le en Californie[10]. Cette nouvelle société indépendante était dirigée parEdwin Catmull etAlvy Ray Smith, Steve Jobs étant à la fois le président du conseil d'administration et lechief executive officer[11].
Initialement, Pixar était une entreprise dematériel informatique haut de gamme dont le produit principal était lePixar Image Computer, un système essentiellement vendu à des organismes gouvernementaux et au secteur médical. L'un des principaux acheteurs duPixar Image Computer était Disney, qui utilisait le système dans le cadre de son projetCAPS, afin de passer de la méthode laborieuse d'animation duink and paint à une méthode plus automatisée et donc plus efficace. LePixar Image Computer ne s'est jamais bien vendu[12]. Dans le but d'en augmenter les ventes, l'employé de PixarJohn Lasseter — qui avait pendant longtemps créé de courtes démonstrations d'animation telles queLuxo Jr. pour montrer les capacités de l'appareil — a exposé ses créations à laSIGGRAPH, le plus grand séminaire de l'industrie de l'infographie[12].
Étant donné que les mauvaises ventes des ordinateurs de Pixar menaçaient de mettre la société en faillite, le département animation de Lasseter a commencé la production de publicités animées par ordinateur pour des entreprises extérieures. Les premiers succès sont survenus avec des publicités pour des marques telles queTropicana,Listerine etLife Savers[13]. Durant cette période, Pixar a continué à entretenir de solides relations avecWalt Disney Feature Animation, un studio dont l'entreprise mère, à terme, deviendra son partenaire le plus important.
En 1990, la société réalise une perte nette de 8,3 millions d'USD[14] et doit chercher un partenaire financier. Elle se sépare le de sa division de matériel informatique[15]. La même année, la société alors hébergée par Lucasfilm dans leurs locaux ducomté de Marin, leSkywalker Ranch, déménage dans ses propres bureaux àRichmond[16].
En, après de nombreux licenciements dans le département informatique de la société, Pixar signe un contrat de26 millions de dollars avec Disney pour produire trois longs métrages d'animation, dont le premier a étéToy Story. Malgré cela, la société coûtait tellement que Steve Jobs a envisagé de la vendre.
C'est seulement après la confirmation que Disney distribueraToy Story pour les fêtes de fin d'année de 1995 qu'il a décidé de lui donner une autre chance[17],[18]. Le film a recueilli plus de350 millions d'USD de recettes brutes dans le monde.
Après le filmToy Story réalisé en partenariat avec laWalt Disney Company, la société Pixar a signé un accord le pour coproduire avec Disney cinq longs métrages d'animation totalement en image de synthèse durant les10 prochaines années[19],[20] et pour l'achat par Disney de 5 % du capital de Pixar[19]. L'argent récolté permet à Pixar d'emménager dans des nouveaux locaux, au 1200Park Avenue àEmeryville, désormais nomméPixar Campus[16].
Durant la production deToyStory 2, Pixar et Disney commencent à avoir des points de désaccord.ToyStory 2, la suite deToy Story, était d'abord destiné à une sortie directement en vidéo. Pour Disney, cette production ne faisait pas partie du contrat des trois films signé en 1991. Toutefois, le film est finalement sorti en salles, à la suite d'une décision prise pendant la production. Pixar a alors demandé qu'il soit inclus dans les trois films prévus par le contrat, mais Disney a refusé[21]. Pixar se voit donc contraint de produire trois autres films inédits, exceptions faites d'éventuelles suites. Pixar produit donc1 001 Pattes (1998),Monstres etCie (2001) puisLe Monde de Nemo (2003) etLes Indestructibles (2004).
Le, la presse se fait l'écho queSteve Jobs, PDG de Pixar, chercherait un autre distributeur pour les films de son studio[22].Fin 2003, Pixar n'a plus qu'un seul film à faire pour réaliser sa part du contrat, ce seraCars, prévu pour 2006. Depuis 1995, l'association avec Disney a été fructueuse, les cinq premiers longs-métrages de Pixar ont recueilli à eux cinq plus de 2,5 milliards de dollars, soit le revenu moyen par film le plus haut de l'industrie, bien que Pixar et Disney aient tous deux profité de ces revenus.
Pixar se plaindra plus tard que l'accord n'était pas équitable. Pixar était responsable de la création et de la production, tandis que Disney gérait le marketing et ladistribution. Les profits et les coûts de production étaient répartis à 50-50, mais Disney avait la possession exclusive de l'histoire et des droits de suite ainsi que les droits de distribution. L'absence de la possession de l'histoire et des droits de suite est peut-être un des aspects les plus lourds pour Pixar et a créé les conditions de mauvaises relations entre Disney et Pixar[23], comme le confirme le problème deToyStory 2.
Début 2004, avec la fin imminente du contrat entre Disney et Pixar, les deux sociétés ont cherché à définir un nouveau contrat, Pixar le souhaitant plus équitable. Le nouveau contrat ne portait que sur la distribution, Pixar devant contrôler la production et avoir la propriété des films. La société voulait également financer ses films et recueillir la totalité des recettes, donnant à Disney seulement 10 à 15 % des revenus sur les droits de distribution[24]. Plus important encore, dans le cadre d'un accord sur la distribution avec Disney, Pixar a exigé un contrôle sur les films déjà en production qui étaient sous les conditions de l'ancien accord, y comprisLes Indestructibles etCars. Disney a jugé ces conditions inacceptables, mais Pixar n'a pas cédé[24].
Les désaccords entreSteve Jobs et le PDG de Disney,Michael Eisner, ont rendu les négociations plus difficiles qu'elles auraient dû l'être. En, Steve Jobs déclare que Pixar s'emploie activement à la recherche d'autres partenaires que Disney[25]. De son côté, Eisner annonce que la société Disney vient de fonder un studio d'animation en image de synthèse,Circle 7 Animation, qui a pour but de produireToy Story 3.
La rupture devient très nette à partir de la mi-2004,Cars est annoncé comme la dernière des coproductions Disney/Pixar. En prévision d'une concurrence possible entre Pixar et Disney, Jobs a annoncé à la fin de 2004 que Pixar ne sortirait plus de films en fin d'année, mais au cours de la période plus lucrative du début de l'été. Cela permettrait également de sortir les DVD des films Pixar durant la période des achats de Noël. Un avantage supplémentaire du report deCars a été d'étendre le délai restant sur le contrat entre Pixar et Disney afin de voir comment les choses se joueraient entre les deux sociétés[26]. Toutefois, Pixar n'est pas entré en négociation avancée avec d'autres distributeurs.
Après une longue interruption, les négociations entre les deux entreprises ont repris après le départ d'Eisner de Disney en. Le projet, entre Jobs etRobert Iger, nouveauPDG de Disney depuis, se transforme non plus en un contrat de distribution, mais en une acquisition de Pixar par Disney.
En attendant le résultat des négociations, les deux sociétés signent un contrat de distribution spécifique pour la sortie deRatatouille en 2007[27]. Cette signature est justifiée au cas où l'acquisition échouerait et pour veiller à ce que la distribution du film soit tout de même assurée par Disney, mais avec des conditions nouvelles. Contrairement à l'ancien contrat entre Disney et Pixar, ces nouvelles conditions auraient fait deRatatouille une propriété de Pixar, et Disney n'aurait reçu que les revenus sur les droits de distribution[27]. Mais avant la sortie du film, avec l'acquisition effective de Pixar par Disney, ce contrat de distribution devient caduc[27].
Le[28],Disney annonce le lancement d'une opération boursière visant à acheter Pixar pour environ 7,4 milliards de dollars, pour moitié par un échange d'actions[29]. En signe d'apaisement, le studioCircle 7 Animation est lui officiellement fermé le[30]. À la suite de l'approbation desactionnaires de Pixar, l'acquisition a été finalisée le[28],[31].
Dans le cadre de l'opération, les personnalités de Pixar ont vu leur situation changer :
Steve Jobs, qui était l'actionnaire majoritaire de Pixar avec 50,6 %[31], est devenu le plus grand actionnaire de Disney avec 7 %[32]. Ses parts sont alors plus importantes que celles que détenait Michael Eisner, ancien plus grand actionnaire qui détenait 1,7 % et celles deRoy Edward Disney, qui détenait près de 1 % des parts de la société. Jobs a par contre perdu ses fonctions de Président et CEO de Pixar, mais a obtenu un siège au conseil d'administration de Disney en tant qu'administrateur non indépendant[31] ;
Ed Catmull a maintenu sa fonction de président de Pixar, tout en devenant président de Walt Disney Animation Studios, celui-ci prenant à la place une place auconseil d'administration de Disney[31],[33].
Les positions de Lasseter et Catmull, à la fois chez les studios Disney et Pixar, ne signifient pas que les deux sociétés ont fusionné. En fait, des conditions supplémentaires ont été posées dans le cadre de l'accord pour veiller à ce que Pixar reste uneentité distincte, une préoccupation que les analystes avaient à propos du contrat avec Disney[34].
Certaines de ces conditions étaient que la politique engestion des ressources humaines de Pixar reste intacte, y compris en ce qui concerne l'absence de contrats de travail[35]. Aussi, le nom de Pixar devait persister, et le studio devait rester à son siège social actuel àEmeryville, enCalifornie. Enfin, la marque des films sortis après la fusion serait « Disney • Pixar » (ce qui a commencé avecCars)[36]. D'après l'annonce faite parJohn Lasseter, nouveau responsable deWalt Disney Pictures, le studio Pixar continuera à produire un film en images de synthèse par an tandis queWalt Disney Animation Studios reprendra le dessin traditionnel[37] au même rythme.
En 2008, Jim Morris, le producteur deWALL-E, a été nommé directeur général de Pixar. À ce nouveau poste, Morris est chargé de la gestion au jour le jour du fonctionnement des installations et des produits du studio[38].
Le, Disney et Pixar ont annoncé plusieurs longs métrages à venir, dontThe Bear and the Bow (futurRebelle),Newt etCars 2[39]. Au cours de l'été 2008,Peter Docter a également laissé entendre qu'une suite àMonstres etCie était en préparation[40]. En signe de détente, Disney a annoncé pour 2009 la sortie deToy Story 3 sous la direction deLee Unkrich et non plus deJohn Lasseter comme prévu initialement[41]. Mais la date a par la suite été repoussée à l'été 2010.
Pixar a également des projets qui vont au-delà de l'animation par ordinateur, avec un film en prises de vues réelles, intitulé1906, finalement rebaptiséÀ la poursuite de demain, réalisé parBrad Bird. Une suite auxIndestructibles est également envisagée[42].
Le, la société Luxo engage un procès contre Disney-Pixar pour la commercialisation de lampes et de la création d'unaudio-animatronic au parcDisney's Hollywood Studios, basés sur le court métrageLuxo Jr. (1986) mettant en scène des lampes de bureau reprenant le design de la marque[43].
Le, Pixar ouvre un studio à Vancouver de20 000 pieds carrés (1 858 m2)[44].
Le,Marvel Comics etDisney Publishing annoncent leur première collaboration concrète avec le lancement d'un mensuel nomméDisney-Pixar Presents en avec des personnages de Pixar[45]. Pixar prévoit de sortir,fin 2013, un film d'animation sur les dinosaures, et un autre sur le cerveau humain en 2014[46]. Le, la chaîne américaineTelemundo obtient les droits de diffusion en espagnol de10 films de Pixar[47].
Le, la commission américaine des marques rejette la demande deDisney de dépôt d'une marque de produits dérivés pour le film de Pixar inspiré duDia de los Muertos[48]. Le,Disney fait classer la partie entreLucasfilm et Pixar, désormais deux filiales du groupe, d'un procès contre les entreprises technologiques de laSilicon Valley accusées de conspiration pour ne pas débaucher leurs employés respectifs[49]. Le,Disney ferme le studio de Pixar àVancouver auCanada, licenciant100 personnes[50],[44]. Le studio avait été ouvert en 2010 pour bénéficier des avantages financiers offerts par le gouvernement de Colombie-Britannique qui les a depuis revus à la baisse. Le, Pixar annonce60 suppressions de postes sur 1 200 employés en raison d'un retard surThe Good Dinosaur repoussé de à[51].
Le,Disney accepte de verser100 millions d'USD pour clore une affaire d'entente illicite entre les studios d'animation californiens pour limiter le débauchage impliquant ses filialesDisney Animation et Pixar[57],[58]. La partie entre Lucasfilm Animation et Pixar a été classée en 2013 à la suite du rachat de Lucasfilm[49]. Le, dans la foulée de l'affaire Harvey Weinstein,John Lasseter annonce prendre uncongé sabbatique de Pixar et Disney, car il est accusé de gestes déplacés et de comportements inadéquats[59],[60],[61],[62]. À la suite des problèmes de comportements révélés en, la société Disney annonce le le départ deJohn Lasseter de la direction deDisney Animation et Pixar fin 2018[63],[64],[65]. Le,Disney confirme que la prochaine production de Pixar s'intituleraEn avant (Onward)[66],[67]. Le, pour la première fois de son histoireDisney publie gratuitement un court métrage de Pixar surYouTube, le filmBao[68].
La pandémie liée auCovid-19 a de fortes répercussions dans le monde de la culture. Par décisions gouvernementales, de nombreuses salles de cinéma ferment, en particulier dans les pays où Pixar a ses principaux marchés.
Ainsi, en 2020,En Avant (Onward) est le premier affecté, arrivant dans les salles début mars 2020. Ceci va dès lors avoir des conséquences financières[69] pour la compagnie.
Plus tard dans l’année sortSoul, le, d’abord prévu pour juin. PuisLuca à peine six mois plus tard pour terminer parAlerte rouge en, premier véritable film d'animation Pixar à être réalisé par une femme. Ces trois films d’animation sortent uniquement sur Disney+, par décision de The Walt Disney Compagny, souhaitant promouvoir par la même occasion sa nouvelle plateforme de streaming.
Ce n’est que durant l'été 2022 avecBuzz l’Éclair que Pixar revient dans les salles obscures. Malheureusement, le film d’animation subit le plus gros revers de son histoire au box-office, engendrant à peine plus de200 millions de dollars à travers le monde[70].
L’année suivante, Pixar parvient, avecÉlémentaire, à retrouver le succès[71], certes d’estime, mais qui permet à la compagnie de retrouver les bénéfices, qui faisaient défaut depuis leur dernier succès,Toy Story 4, sorti durant l’été 2019.
Dans le but de retrouver le caractère événementiel de ses sorties Pixar, The Walt Disney Compagny programme des sorties au cinéma des trois longs métrages programmés initialement sur Disney+. Cette démarche s'inscrit aussi dans les ressorties de grands classiques Disney qui souhaite fêter ses100 ans d'existence en cette année 2023.
À la suite de l'échec deBuzz l'Éclair, The Walt Disney Compagny décide de licencier près de175 salariés[72].
Après quatre années difficiles pour Pixar, à cause de la pandémie, la société sort son nouveau long-métrage,Vice-Versa 2. Le premier volet, sorti en 2015, fut l'un des rares succès critique et public de la décennie 2010, avecToy Story 3 etCoco. The Walt Disney Company a aussi pour volonté depuis quelques années de s'appuyer sur des franchises déjà établies (Toy Story 5,Les Indestructibles 3,Coco 2,La reine des neiges 3 et4 sont prévus) ou des suites de succès (Monstres Academy,Le monde de Dory,Vice-Versa 2).
Cette stratégie voulue par Bob Iger, revenu à son poste de PDG en 2022, se confirme avec le succès de Vice-Versa 2, qui dépasse le premier volet, jusqu'à atteindre 1,6 milliard de dollars au box-office mondial[73].
Les courts métrages suivants sont dérivés de longs métrages Pixar et sont essentiellement disponibles dans les compléments des DVD ou Blu-ray des longs métrages concernés.
Il existe depuis très longtemps une théorie selon laquelle tous les films Pixar se déroulent dans un même univers. Toutefois,Élémentaire etBuzz l'Éclair ne peuvent figurer sur cette ligne principale. CarÉlémentaire décrit un monde séparé de celui des humains là oùBuzz l'Éclair est présenté dès le début comme un simple film existant dans l'univers Pixar.
Les productions cinématographiques de Pixar ont été acclamées par la critique, remportant à maintes reprises de nombreuses récompenses. LeGolden Globe du meilleur film d'animation, récompense créée en 2007, n'a été jusqu'en 2011 attribué qu'à des productions Pixar.
Le credo de Pixar est que la technologie doit être au service d'une bonne histoire.John Lasseter a d'ailleurs déclaré à ce sujet :« Ce n'est pas la technologie qui divertit le public. Ni aucun médium en particulier. C'est ce que vous en faites qui compte. Et chez Pixar, nous sommes avant tout attachés à l'histoire. Raconter une belle histoire avec des personnages solides »[89].
Selon une interview de John Lasseter par Tavis Smiley[90], les films Pixar suivent le thème du développement personnel. Avec l'aide d'amis ou de la famille, un personnage s'aventure dans le monde réel, et apprend à apprécier ses amis et sa famille. À la base, selon John Lasseter,« il faut être concentré sur le développement du personnage principal, et sur la façon dont il évolue »[90].
Les productions de Pixar possèdent de nombreux éléments récurrents. Parmi ceux-ci figure, par exemple, la compagnieDinoco, station essence dansToy Story et sponsor deStrip Weathers dansCars[91]. Le numéroA113 est récurrent au point d'apparaître dans tous les longs métrages de Pixar. Il serait tiré du numéro d'une classe deCalArts, école où ont travailléJohn Lasseter etBrad Bird[92],[91]. La chaîne depizzeriasPizza Planet apparaît dans tous les longs métrages de Pixar à l'exception desIndestructibles (2004), sous la forme du camion de livraison de pizzas, le premier film étantToy Story (1995)[93].
De nombreuses connexions et références se trouvent également entre les films. C'est ainsi que Nemo se retrouve en tant que jouet de Bouh dansMonstres etCie ou que Rex apparaît dansWALL-E[94].
Toy Story 2 est « commandé » par Disney pour sortirdirectement en vidéo, sous un format de60 minutes. Lorsque les dirigeants de Disney constatent l'impressionnant travail fait sur l'imagerie de la suite, ils décident qu'elle devrait être remaniée pour une sortie en salles[95]. Le changement de statut deToy Story 2 est l'une des principales causes de désaccord entre les deux sociétés. Jusqu'en2008,Toy Story est le seul film Pixar à avoir été décliné en suites.Toy Story 3 est la deuxième suite à sortir au cinéma, le[96].Cars 2, la troisième suite des Studios Pixar, sort ensuite à l'été 2011[97].
Les studios Pixar ne sont pas contre les suites, mais pensent qu'ils ne devraient en faire que si elles peuvent aboutir à une histoire aussi bonne que celle du premier épisode[98]. À la suite de la sortie deToy Story 2, Pixar et Disney effectuent ungentlemen's agreement grâce auquel Disney accepte de ne faire aucune suite sans la participation de Pixar, bien qu'ils en aient le droit. En 2004, Pixar annonce l'échec de leur tentative de trouver un nouvel accord et Disney déclare qu'ils continueront à produire des suites aux films de Pixar, avec ou sans eux[24]. Ils ajoutent cependant qu'ils préféreraient que Pixar accepte d'y collaborer[24].Toy Story 3 est alors mis en pré-production à la nouvelle division deWalt Disney Animation Studios,Circle 7 Animation[99].
LorsqueJohn Lasseter est nommé responsable de toute l'animation de Disney et de Pixar d'après la fusion, il déclare la mise en suspens immédiate de toutes les suites. Disney va même jusqu'à déclarer queToy Story 3 est annulé[100]. Cependant, en,Toy Story 3 est annoncé comme de retour en pré-production, désormais sous le contrôle de Pixar.
Lasseter alimente encore la spéculation sur l'avenir des suites quand il déclare :« Si nous avons une bonne histoire, nous ferons une suite. » (If we have a great story, we'll do a sequel)[101].Cars 2, la première suite de Pixar ne reposant pas surToy Story, est officiellement annoncée le.Monstres etCie 2, un film devant se dérouler avant le premier opus, est annoncé le pour sortir le[102]. Cependant, le, il est annoncé que le film est reporté au en raison du succès des films de Pixar sortis durant l'été, selon le président de la distribution globale chez Disney, Chuck Viane[103]. Une suite auxIndestructibles est officialisée pour 2018[42].
Alors que quelques-uns des premiers animateurs de Pixar, dontJohn Lasseter, ont l'expérience de l'animation traditionnelle, certains travaillent sur de l'animation en volume, d'autres sur de l'animation par ordinateur, et plusieurs animateurs sont même de récents diplômés[3]. Un grand nombre des animateurs de Pixar sont embauchés à l'époque de la sortie de1 001 Pattes et deToy Story 2. Bien queToy Story soit un succès, c'est le seullong métrage de Pixar à l'époque. La majorité de l'industrie de l'animation est basée àLos Angeles, alors que Pixar est situé à environ 500 km au nord, dans larégion de la baie de San Francisco. D'ailleurs, l'animation traditionnelle en 2D est encore à l'époque le procédé majoritairement utilisé pour les longs métrages. Peu d'animateurs basés à Los Angeles sont prêts à s'installer avec leur famille si loin au nord, à renoncer à l'animation traditionnelle et à s'essayer à l'animation par ordinateur. Partiellement à cause de cela, bon nombre d'animateurs embauchés par Pixar autour de cette période viennent directement de l'université. De plus, le logiciel d'animation Pixar (Marionette) est conçu de telle sorte qu'il requiert un minimum de formation aux animateurs traditionnels avant qu'ils ne deviennent productifs[3].
Les studios Pixar duPixar Campus, fabriqués en brique rouge[108], ont été conçus de sorte que tous les employés se rencontrent sans distinction de grade. Le bâtiment est conçu symétriquement, avec les bureaux de chaque côté, et au centre, un lieu unique pour les toilettes. Ce lieu est unique pour que les techniciens puissent échanger leurs idées et parler entre eux sans distinction de grade[108].John Lasseter le décrit comme unparadis pour l'homme. Les bureaux sont éclairés par de larges baies vitrées, et à l'extérieur, sont installées unepiscine et une table detennis de table[108]. Les employés ont également accès à desjeux vidéo, unbaby-foot, une cuisine et une cafétéria[108]. Tout est prévu pour le confort des employés qui, lors de la conception d'unfilm d'animation, sont souvent bloqués par le temps. Lorsque manque l'inspiration, ces divertissements proposés dans ces lieux sont considérés par John Lasseter comme une « bouffée d'oxygène » pour les employés de Pixar.
Ainsi, lors de la préparation deRatatouille, les employés ont pu se détendre lorsque l'inspiration leur manquait. Effectivement, l'équipe créative ne disposait que de deux ans pour réécrire lescénario, concevoir les personnages et réaliser le film.Brad Bird avouera que sans ces lieux de détente, ils n'auraient sans doute pas terminé le film à temps, en les décrivant comme une ressource.
En 2004, Pixar a annoncé agrandir ses locaux afin d'accueillir 1 300 employés supplémentaires dans trois nouveaux bâtiments d'un total de 49 500 m2[109],[110].
La version du 28 août 2009 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.