Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Piraterie des années 1800 dans la Caraïbe

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Lapiraterie des années 1800 dans laCaraïbe fut un phénomène ayant marqué l'histoire maritime du continent américain au début XIXe siècle. Il trouve une partie de son origine dans le fait que d'anciens militaires ayant participé à laguerre de Sept Ans ou à laguerre d'indépendance américaine devinrent des pirates afin de subvenir à leurs besoins.

Sous la Révolution française

[modifier |modifier le code]

En 1793, le citoyen Genêt perturbe la neutralité américaine

[modifier |modifier le code]

La première vague de piraterie vise les navires britanniques, pendant laRévolution française.Edmond-Charles Genêt (1763-1834), premierambassadeur de la République française aux États-Unis, obtient un vrai succès populaire en faisant appel à des corsaires américains.

Le, au lieu de se rendre àPhiladelphie, il reste àCharleston pour recruter des corsaires contre l'Espagne et l'Angleterre. Il n'arrive dans la capitale américaine que le, après avoir remonté toute la côte, en créant des « sociétés de citoyens », puis continue ce genre d'actions dans la capitale, mettant dans l'embarrasGeorge Washington car lesÉtats-Unis ont proclamé leur neutralité le.

Edmond-Charles Genêt « croyait pouvoir entraîner l'Amérique dans la guerre au secours de sa patrie » et « s'était mis aussitôt en devoir de distribuer à grand bruit des lettres de marque, d'armer des corsaires, d'ordonner des recrutements », selon l'historienCornélis Henri de Witt. Finalement « dans ses efforts pour réchauffer la haine des masses contre l'Angleterre », il « fit tout ce qu'il fallait pour les détacher complètement de la France et du parti français »[1]. Selon son biographeClaude Moisy, il se heurta en fait à la « relation spéciale » entre les Anglo-Saxons[2].

Les corsaires guadeloupéens, un ensemble hétéroclite

[modifier |modifier le code]

LeDirectoire veut prévenir toute éventuelle activité contre-révolutionnaire[3]. Il arme lescorsaires guadeloupéens : des armateurs esclavagistes, mais aussi, parfois, d'anciens esclaves émancipés à laGuadeloupe y participent. Arrivé en1794,Victor Hugues attisa la rébellion parmi les hommes libres de couleur à laGrenade,Sainte-Lucie etSaint-Vincent, et se saisit de plus de cinq cents navires (neutres ou ennemis).

Après la guerre d'indépendance, laRoyal Navy a récupéré les gros navires de combat, lesÉtats-Unis devant se contenter des petits navires de commerce. Les navires de commerce américains sont attaqués, dès octobre1794, par les corsaires guadeloupéens qui les attendent au large de leur port d'attache. Ces navires "neutres" sont déclarés par les Français de "bonne prise" dès lors qu'ils transportent des marchandises en provenance ou destinées à l'ennemi anglais.

Le,Victor Hugues, gouverneur de laGuadeloupe prend un arrêté autorisant les corsaires guadeloupéens à attaquer les navires américains, car certains, moyennant finances, permettaient aux Britanniques d'utiliser le pavillon américain pour aborder les îles françaises.

1796, le deuxième traité de San Ildefonso

[modifier |modifier le code]

Par letraité de San Ildefonso (1796), signé entre l'Espagne et laFrance le, les deux États s'engageaient à la défense et à l'attaque mutuelle face à l'Angleterre qui, à ce moment, menaçait la flotte espagnole lors de ses traversées vers l'Amérique.

Selon l'historienChristian Lerat, c'est à partir de cette date queSantiago de Cuba va devenir une base corsaire, où vont s'installer des armateurs et marins français deSaint-Domingue[4], qui s'y domicilieront définitivement après 1803 lorsque l'échec de l'expédition de Saint-Domingue leur fera perdre tout espoir de conserver leurs possessions surSaint-Domingue. L'année1796 voit aussi la fondation de Santa Catalina de Guantánamo qui deviendraGuantánamo.

L'anéantissement de l’armée corsaire guadeloupéenne par laRoyal Navy en 1797 et la politique du général Desfourneaux, nommé par leDirectoire pour remplacerVictor Hugues fit qu'à partir de 1798, les corsaires français se livrèrent de plus en plus souvent à la piraterie et échappèrent au contrôle des autorités des îles françaises[5]. Des mulâtres de Saint-Domingue se joignirent à eux, après la défaite de leur chefAndré Rigaud face àToussaint Louverture dans la Guerre du sud, devenant les "Brigands de Rigaud".

Plus tard, dans les années 1800, les corsaires français, devenus pirates, vont rebaptiser leurs navires du nom d'épopées napoléoniennes :Campo-Formio,Retraite d'Égypte[6].

Nouvelle vague d'exil français à Cuba en 1798

[modifier |modifier le code]

Le soulèvement des esclaves dans la plaine du Nord de Saint-Domingue, débutée en 1791, conduisit de fait à l'abolition de l'esclavage sur la colonie en 1793 par les commissaires françaisPoulverel etSonthonax. Les grands planteurs français réagissent par letraité de Whitehall signé avec les Anglais. Mais l'armée anglaise, épaulée par la milice de Saint-Domingue échoue à mater la révolte et doit négocier avecToussaint Louverture l'armistice du 30 mars 1798.

Chassés deSaint-Domingue, les planteurs français signent un autre traité, cette fois avec les Espagnols, en promettant de s'abstenir de toutepiraterie. En échange, ils peuvent s'installer àCuba. Les pirates français à Cuba violent ce traité car ils s'installent dans l'est deCuba, peu peuplé, difficile à contrôler, et juste en face deSaint-Domingue, d'où ils peuvent intercepter les navires anglais et américains commerçant avec la révolution noire. Leur action s'ajoute à celle des corsaires guadeloupéens.

Les Français sont installés àBaracoa, dans labaie de Guantánamo et àSantiago de Cuba[7], où le gouverneurJuan Bautista Vaillant Berthier, arrivé en 1799, veut développer la partie orientale, car les terres y sont trois fois moins chères. Les Français tentent de s'hispaniser. Le recensement de 1800 dénombre ainsi 250 noms français de marins avec un prénom espagnol, dont un "Pedro Lafitta", alias Pierre Lafitte, frère du pirateJean Lafitte[8]. Parmi eux, les armateurs Pedro Ollanger, Pedro Raymond, Pedro Bossard et Esteban Redonnet. Les Espagnols craignent qu'il n'importent le climat de violence de Saint-Domingue. En 1798, Vicente Perroussel, consul de France dans la ville est menacé de lynchage en raison de l'arrivée de Noirs libres de Saint-Domingue. Les capitaux accumulés dans la guerre de course en quelques années seront réinvestis par les immigrés français dans larévolution du café à Cuba. Beaucoup de Français de la région duSud-Ouest de la France, en particulier deBordeaux, se sont aussi réfugiés dans le secteur baptiséVuelta Abajo, mais cette fois dans la partie occidentale deCuba, selon l'historienBernard Lavallé[9].

Le traité commercial de 1799 entre le général Toussaint Louverture, Londres etPhiladelphie

[modifier |modifier le code]

Après avoir négocié avec les Anglais l'armistice du 30 mars 1798, le généralToussaint Louverture, en tant que chef de la révolution noire de Saint-Domingue, signe laconvention commerciale tripartite de 1799 avec lesÉtats-Unis et l'Angleterre. Les Américains souhaitent commercer avecSaint-Domingue, qui pesait en 1789 pour la moitié de la production mondiale de coton et de café, et un tiers de celle de sucre. En, ils nomment consul général àSaint-Domingue le docteurEdward Stevens, qui noue des relations d'amitié avec le généralToussaint Louverture[10], fait approvisionner l'île par des navires américains[11]. Le, il rend publiques les directives controversées données par le Directoire français au généralToussaint Louverture qui avait excédé ses fonctions[12].

Les corsaires français arment à partir de la Guadeloupe mais aussi de Cuba[13], d'où ils attaquent avec succès les navires de commerce des Anglais et les Américains dont ceux qui approvisionnent Saint-Domingue au titre de laconvention commerciale tripartite de 1799. Ces actions profitent indirectement de laconvention commerciale tripartite de 1799, qui relance les échanges entre Saint-Domingue, l'Angleterre et les États-Unis. Le trafic commercial qui en découle est détourné vers la Guadeloupe etCuba par les corsaires français[14] comme le montre en particulier l'accroissement du tonnage du port deSantiago de Cuba entre1797 et1801 :

Année17971798179918001801
Tonnage32,546,176,584116,6

Sous Napoléon Bonaparte

[modifier |modifier le code]

La quasi-guerre franco-américaine entre 1798 et 1800

[modifier |modifier le code]

Dans les deux années précédant lecoup d'État du 18 Brumaire () deNapoléon Bonaparte, les pirates français bloquent les accès à Saint-Domingue en harcelant les navires américains, contribuant à laquasi-guerre franco-américaine, concrétisée par la décision duCongrès américain d'abroger tous les traités bilatéraux avec la France.

Le présidentJohn Adams refusa d'engager son pays dans une guerre formelle, préférant un embargo sur les produits français. Il chargeaEdward Stevens de soutenir larévolution haïtienne contre les Français et ordonna à la marine américaine de capturer les corsaires et pirates français. L'United States Navy aligna environ trente vaisseaux, aidés d'un nombre important de bateaux privés, qu'il fallut armer.

La montée duparti français à Washington, contribue au triomphe du républicainThomas Jefferson à l'élection présidentielle américaine de 1800. Letraité de Mortefontaine entre la France et les États-Unis, soumis auSénat le, met fin à laquasi-guerre. Il prévoit desréparations pour les dommages causés aux navires américains.

En, avec la reprise de la guerre maritime entre la France et le Royaume-Uni, les registres de laJamaïque témoignent de l'arrivée de nombreux prisonniers français faits en mer : soldats et marins sont internés sur des pontons mais officiers et civils circulent librement sur parole[15].

En 1803, l'échec de l'expédition de Saint-Domingue nourrit la piraterie à Cuba et à Barataria

[modifier |modifier le code]

L'historienGabriel Debien fut le premier à signaler l'activité corsaire et pirate mise en œuvre par lesréfugiés français de Saint-Domingue à Cuba, qui leur permet aussi d'alimenter laLouisiane en esclaves par le biais de la contrebande, via le « Royaume deBarataria » deJean Lafitte.

L'expédition de Saint-Domingue a réuni 25 000 soldats de Bonaparte, dont une grande partie périrent de lafièvre jaune ou désertèrent, créant des groupes armés indépendants. Parmi les militaires corrompus,Jean Joseph Amable Humbert ancien général de la Révolution française, devint pirate aux côtés deJean Lafitte, qu'il épaulera plus tard en 1815 à labataille de La Nouvelle-Orléans. Un autre participant à l'expédition deSaint-Domingue, le baronHenri de Sainte-Gême financeJean Lafitte et le capitaineJean Boze[16], installé àCuba puis àLa Nouvelle-Orléans. Leur longue correspondance témoigne de la vie haute en couleur enLouisiane[17].

Les historiens estiment que les forces rassemblées par les pirates rassemblés autour deJean Lafitte dans l'archipel deBarataria représentaient un total de 3 000 à 5 000 combattants clandestins[18]. Pierre Lafitte Pierre Lafitte, le frère de Jean, s'installe à La Nouvelle-Orléans, pour gérer les affaires de la "République de Barataria". Le territoire est difficile d’accès, propice pour dissimuler sa flotte et les esclaves volés aux Espagnols.

Les pirates sont populaires en Louisiane car ils procurent des produits parfois difficiles à trouver. Jean Lafitte est l’amant de Catherine Villard. Son frère, celui de Marie Villard, la sœur de Catherine. Ils animent la vie mondaine de La Nouvelle-Orléans. Plus tard, en 1812, Jean Laffite décidera d'organiser des ventes aux enchères à Temple, à mi-chemin entreGrande Terre et La Nouvelle-Orléans Les pirates opèrent aussi à Grand Isle et Cheniere Caminada.

La contre-attaque de la République d'Haïti

[modifier |modifier le code]

Après 1804, le gouvernement d’Haïti, mené parHenri Christophe,Alexandre Pétion etJean Boyer prit des mesures énergiques contre latraite négrière[19], qu'avait cependant maintenu le général de division Toussaint Louverture dans sa constitution autonomiste de 1803. Ils font pourchasser les navires négriers portugais, espagnols ou cubains, pour libérer les captifs africains[20]. Ils combattirent en particulier les pirates espagnols établis à Santiago de Cuba,Baracoa ouTrinidad, qui étaient bien souvent d'origine française et capturaient de jeunes noirs pour les vendre comme esclaves aux planteurs cubains. Parmi ces négriers installés àCuba,Jean-Baptiste Faget témoigne avoir été attaqué par des pirates haïtiens.

La course haïtienne, partant dePort-au-Prince, desCayes ou deJacmel, constitua un instrument de guerre contre la traite négrière, qui est officiellement interdite par l'Angleterre en1808. Dès1796, le gouverneur espagnol de laLouisiane,Francisco Luis Hector de Carondelet, avait interdit toute importation d'esclaves, tandis qu'en1786 son prédécesseurEsteban Rodríguez Miró, avait banni l'importation d'esclaves nés dans la Caraïbe, la limitant à ceux qui venaient d'Afrique.

En combattant la piraterie, les navires haïtiens rendent la traite plus dangereuse et plus difficile. La traite des noirs est dès lors abolie par leRoyaume-Uni en1807, les États-Unis en1808, et plus tard par la France en1817. Mais ces trois pays n'aboliront respectivement l'esclavage qu'en1833,1860 et1848[21].

La contrainte de 1809 : fuir Cuba et la partie orientale de Santo-Domingo

[modifier |modifier le code]

Pour faire le blocus des côtes atlantiques en contrôlant le Portugal, Napoléon doit traverser l'Espagne. Mais le, les Madrilènes se révoltent contre la cavalerie deMurat. La répression fait 500 morts. L'insurrection gagne toute l'Espagne. Son frèreJoseph Bonaparte arrive àMadrid le. Couronné roi d'Espagne, il doit s'enfuir, puis revient à Madrid le ; ce qui déclenche de violentes réactions anti-françaises dans l'empire espagnol. Des émeutes éclatent àLa Havane en[22]. Le, les autorités espagnoles décident l'expulsion des Français, en particulier despirates français de Cuba[23] installés dans la partie orientale de l'île.

Entre le et le, pas moins de 55 bateaux, appartenant pour la plupart à des pirates français, quittentCuba pourLa Nouvelle-Orléans, chargés deréfugiés français de Saint-Domingue à Cuba, qui deviennent desréfugiés français de Saint-Domingue en Amérique. Sur ces cinquante-cinq bateaux, quarante-huit viennent deSantiago de Cuba, six deBaracoa et un seul en provenance de La Havane[24].

Avec l'aide des Anglais, qui ont terrassé dès1806 les Français lors de la bataille de Santo Domingo, les Espagnols se révoltent aussi dans la partie Est de Santo-Domingo, aujourd'huiRépublique dominicaine, contrôlée par les générauxFrançois-Marie Perichou de Kerversau etJean-Louis Ferrand. Le,Juan Sánchez Ramírez obtient l'aide du gouverneur dePorto RicoToribio Montes pour attaquer les Français, qu'il terrasse le à labataille de Palo Hincado.

Attaquée par les Anglais qui ont aboli la traite négrière en1807, laMartinique capitule en1809, et laGuadeloupe en1810, ce qui amène d'autres exils de colons français vers laLouisiane, venant grossir les rangs des pirates et participer à la création de larépublique de Floride occidentale puis à laguerre anglo-américaine de 1812.

Sous la Restauration

[modifier |modifier le code]

L'enclave texane de Galveston

[modifier |modifier le code]

Les frèresJean Lafitte et Pierre Lafitte ont ensuite fondé la colonie deGalveston, sur l'île de Galveston, qui deviendra plus tard le premier port cotonnier duTexas. Ils en chassent le corsaire françaisLouis-Michel Aury, au service d'un groupe d'associés deLa Nouvelle-Orléans qui projetaient une attaque des rebelles mexicains contre les ports royalistes mexicains, dans le cadre de la révolte mexicaine contre l'empire espagnol.Louis-Michel Aury utilise Galveston pour harceler les Espagnols.

Jean Lafitte et Pierre Lafitte y furent espions au service de l'Espagne, contre les révolutionnaires mexicains utilisant cette base arrière, entre et, selon les archives espagnoles àSéville. En 1819, le site est peuplé par 1 000 à 2 000 personnes etJean Lafitte est nommé gouverneur de l'île par James Long, gouverneursauvage d'un Texas qui n'a aucune existence juridique. L'île compte 1 520 esclaves dès 1850 et exporte en 1860 les deux tiers du coton texan.

En 1820-1821, ils doivent quitter cette nouvelle base opérationnelle, livrant aux flammes leur « maison rouge » deGalveston ville qui demeure, après leur départ, la première en importance du Texas.

Les principaux pirates, contrebandiers, et leurs complices

[modifier |modifier le code]

Annexes

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Références

[modifier |modifier le code]
  1. Thomas Jefferson : étude historique sur la démocratie américaine Par Cornélis Henri de Witt, page 223
  2. Le citoyen Genet : la Révolution française à l'assaut de l'Amérique, par Claude Moisy.
  3. Christian Lerat,Le monde caraïbe. Défis et dynammique, Tome II.,, 376 p.(ISBN 978-2-85892-322-9,lire en ligne),p. 109.
  4. Christian Lerat,Le monde caraïbe. Défis et dynamique, Tome II.,, 376 p.(ISBN 978-2-85892-322-9,lire en ligne),p. 97.
  5. (en) « Entre Résistance, piraterie et républicanisme », surScribd(consulté le).
  6. Jacqueline Baldran,Quinze études autour de El siglo de las luces de Alejo Carpentier,, 247 p.(ISBN 978-2-85802-263-2,lire en ligne),p. 104.
  7. Christian Lerat,Le monde caraïbe. Défis et dynammique, Tome II.,, 376 p.(ISBN 978-2-85892-322-9,lire en ligne),p. 97.
  8. Christian Lerat,Le monde caraïbe. Défis et dynamique, Tome II.,, 376 p.(ISBN 978-2-85892-322-9,lire en ligne),p. 98.
  9. « Annuaire - Société française d’histoire des outre-mers », sursfhom.free.fr(consulté le).
  10. Haïti : économie politique de la corruption. L'État marron, 1870-1915 par Leslie Jean-Robert Péan, page 87.
  11. Leslie Jean-Robert Péan,Haïti : L'état marron, 1870-1915,, 449 p.(ISBN 978-2-7068-1784-7,lire en ligne),p. 88.
  12. http://www.webster.edu/~corbetre/haiti/history/revolution/revolution4.htm.
  13. Michel RoudigneauxLa guerre de course en GuadeloupeXVIIIe etXIXe siècles ou Alger sous les tropiques. L'Harmattan. 2006.(ISBN 2-296-01531-X).
  14. Le monde caraïbe: Défis et dynamique. Tome II. Géopolitique, intégration, par Christian Lerat, page 112 (contribution de Maria-Elena Orozco-Melgar, professeur à l'université de Bordeaux)).
  15. "La diaspora des colons de Saint-Domingue et le monde créole : le cas de la Jamaïque", parJacques de Cauna, dans laRevue française d'histoire d'outre-mer 1994, Volume 81, numéro 304[1].
  16. De Jean Boze à Henri de Ste Gême, La Nouvelle-Orléans, 1818-1839, par Nathalie Dessens, université Toulouse-Le Mirail
  17. « http://www.ehess.fr/cena/colloques/2006/lettres/dessens-texte.pdf »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  18. David Stephen Heidler et Jeanne T. Heidler,Encyclopedia of the War of 1812,, 636 p.(ISBN 978-1-59114-362-8,lire en ligne),p. 34.
  19. http://www.piankhy.com/modules/news/article.php?storyid=48
  20. Sur la capture et parfois le meurtre de marins espagnols, voir « El Gobernador Marqués de Someruelos da cuenta de haber apresado los negros de Santo Domingo un bergantin español y del cruel procedimiento que resulta tubieron con la tripulación (16 de Octubre de 1804) », (AHN, Estado, leg. 6366, exp. 95; « El Gobernador Marqués de Someruelos ynstruye del apresamiento de un buque español por los negros rebeldes de Santo Domingo, 1804 » (AHN, Estado, leg. 6366, exp. 100); « Joseph Murillo a Someruelos (7 de Octubre de 1804) » (AGI, Cuba, leg. 1648); et témoignage de Juan Bautista Faget (16 avril 1804) (AGI Cuba, leg. 1648). Sur la capture de vaisseaux d’esclaves par les forces haïtiennes, voir « Oficio de la Junta Consular al Capitán General (26 de Junio de 1811) » (Biblioteca Nacional José Martí [BNJM], CM Morales, t. 79, no 26).
  21. Christian Delacampagne,Histoire de l'esclavage. De l'Antiquité à nos jours, Paris, Le livre de poche,(ISBN 2253905933),p. 208.
  22. Adam Rothman et Associate Professor of History Adam Rothman,Slave Country,, 296 p.(ISBN 978-0-674-01674-3,lire en ligne),p. 80.
  23. The Pirates Laffite: The Treacherous World of the Corsairs of the Gulf, par William C. Davis, page 45.
  24. The Pirates Laffite: The Treacherous World of the Corsairs of the Gulf, par William C. Davis, page 45.
  25. ab etcNicole Margot Spencer,Smuggler's Haven : Legacy--Book Two,, 242 p.(ISBN 978-0-595-34254-9,lire en ligne),p. 7.
  26. a etbJane Lucas De Grummond,Renato Beluche : Smuggler, Privateer, and Patriot, 1780–1860,, 320 p.(ISBN 978-0-8071-2459-8,lire en ligne),p. 269.
  27. a etbThe Pirates Laffite : The Treacherous World of the Corsairs of the Gulf, par William C. Davis, page 32.
  28. The Pirates Laffite : The Treacherous World of the Corsairs of the Gulf, par William C. Davis, page 41.
  29. ab etcThe Pirates Laffite : The Treacherous World of the Corsairs of the Gulf, par William C. Davis, page 33.
  30. abcdefg eth« JLaffite15a », surthelaffitesociety.com viaInternet Archive(consulté le).
  31. The Pirates Laffite : The Treacherous World of the Corsairs of the Gulf, par William C. Davis, page 34.
  32. The Pirates Laffite : The Treacherous World of the Corsairs of the Gulf, par William C. Davis, page 40.
  33. The Pirates Laffite : The Treacherous World of the Corsairs of the Gulf, par William C. Davis, page 48.
  34. The Pirates Laffite : The Treacherous World of the Corsairs of the Gulf, par William C. Davis, page 56.
  35. The Pirates Laffite : The Treacherous World of the Corsairs of the Gulf, par William C. Davis, page 59.
  36. The Pirates Laffite : The Treacherous World of the Corsairs of the Gulf, par William C. Davis, page 67.
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Piraterie_des_années_1800_dans_la_Caraïbe&oldid=221824415 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp