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Pin (plante)

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Pinus

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Pinus
Description de cette image, également commentée ci-après
Pinus pinea, pin parasol.
Classification Tropicos
RègnePlantae
Embr.Pinophyta
ClassePinopsida
Sous-classePinidae
OrdrePinales
FamillePinaceae
Sous-famillePinoideae

Genre

Pinus
L.,1753

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Pin, parAlois Kirnig.

« Pin » est la désignation générique desconifères appartenant augenrePinus, de lafamille desPinacées. EnHaïti, ils sont appelés « bois chandelle » ou « bois pin ».

Ce sont desrésineux à feuilles en aiguilles groupées en faisceaux par 2, 3 ou 5 et dont les fructifications sont descônes constitués d'écailles à l'aisselle desquelles on trouve lesgraines. Ce genre est de loin le plus important desconifères. Au moins111 espèces ont été décrites[1], parmi lesquelles beaucoup sont des essences forestières importantes. Plusieurs espèces, introduites hors de leur habitat naturel sont localement devenuesenvahissantes.

Les espèces du genre Pinus sont les arbres les plus répandus dans le monde, essentiellement dans l'hémisphère nord bien que souvent naturalisés dans l'hémisphère sud[2].

D'autres espèces de conifères sont appelées improprement « pins » alors qu'elles ne font pas partie du genrePinus. C'est le cas dupin d'Oregon, plus souvent appelé « sapin de Douglas » en Europe, qui n'est en fait ni un pin ni un sapin mais un membre du genrePseudotsuga ; un autre exemple en est leWollemia nobilis, une espèce d'Araucariaceae, qui est également appelée improprement « pin de Wollemia ».

Morphologie

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Stature

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En général, les pins sont desarbres de grande taille àcroissance monopodiale, comme la plupart des autres conifères. Seules quelquesespèces manquent dedominance apicale, commePinus sabiniana enCalifornie. D'autres peuvent également être trouvés sous forme debuissons quand ils vivent dans des environnements difficiles[3].

Quatre espèces - toutes originaires de Californie ou du Nord-Ouest desÉtats-Unis - peuvent atteindre 60 m de haut, et l'une d'elles (Pinus lambertiana) peut aller jusqu'à 75 mètres. Quelques espèces cependant n'atteignent que des tailles modestes, en raison des conditions extrêmes où ils vivent; on note en particulier le groupe desPins à pignons (sous-genreStrobus, sectionParrya, sous-sectionCembroides) ainsi que les arbres vivant proche de lalimite des arbres. Ces derniers peuvent cependant atteindre une hauteur normale si on les plante dans de meilleures conditions[3].

De manière générale, l'allure générale des pins est hautement variable. Non seulement les espèces sont différentes les unes des autres mais en plus les divergences entre individus d'une même espèce peuvent être importantes. Laplasticité morphologique des pins est plus importante que celle d'autres genres de la famille des pinacées[4].

Longévité

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Un grand nombre d'espèces de Pins peuvent vivre très longtemps. Une douzaine d'espèces peuvent atteindre 1000 ans. En particulier,Pinus aristata etPinus longaeva peuvent vivre jusqu'à 5000 ans, et on soupçonnePinus balfouriana de pouvoir en faire autant[3].
Le grand âge que peuvent atteindre ces arbres en ont fait un objet d'étude de choix pour ladendrochronologie; ce furent d'ailleurs les premiers arbres à être utilisés parAndrew Douglas pour comprendre leclimat des derniers millénaires[5].

Branches et feuilles

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Branche et cônes de pin.

Les pins, comme beaucoup d'autres conifères, ont des feuilles en forme d'aiguilles plus ou moins piquantes, souvent d'un vert foncé, et qui sont persistantes[6]. Appeléesaiguillons, leur durée de vie varie selon les espèces (généralement de 3 à 7, 8, 10 ou 14 ans, voire plusieurs décennies selon l'essence et les conditions écologiques)[7].

Les pins sont caractérisés par un extrême dimorphisme de leurs rameaux, ce qui les distingue des autres genres de la famille des Pinacées. Un premier type de rameau long (appelé auxiblaste), ne porte que des feuilles stériles en forme d'écailles, qu'on appelle les euphylles (le terme désuet d'euphylle signifie littéralement « vraie feuille »). Ces véritables feuilles brunâtres,apprimées contre les jeunes rameaux qu'elles masquent pratiquement et totalement incapables d'assurer la photosynthèse[8]. Ces branches permettent à l'arbre de s'étendre horizontalement.

Le deuxième type de rameau est de taille très réduite ; ce rameau nain (oubrachyblaste (es)) ne croît pas au-delà de quelques centimètres. On trouve à leur extrémité un unique groupe d'aiguilles[8], qu'on appelle un fascicule d'aiguilles. Ces fausses-feuilles (ou pseudophylles) qui réalisent la fonction de la photosynthèse ne sont que les prolongements chlorophylliens sous-tendus par descataphylles plus minces que ceux des branches stériles, mais celles-ci fusionnent pendant la croissance des aiguilles pour former une gaine. Cette gaine peut être caduque ou bien persistante, selon l'espèce[8].

Le nombre d'aiguilles par fascicule varie selon l'espèce : les pseudophylles sont groupés par 2 (pin sylvestre,pin maritime), 3, ou 5 (pin blanc d'Amérique) (rarement par 1, 4 ou 8). Il varie parfois au sein de l'espèce (notamment pourPinus ponderosa,Pinus echinata[9] et certains pins mexicains[10]) ; Dans la grande majorité des cas, il fait partie des premiers termes de lasuite de Fibonacci, le plus souvent deux, trois ou cinq, rarement une (chezPinus monophylla) ou 8 (chezPinus durangensis, qui en a toutefois plus souvent cinq)[9].Rarement, on les trouve par groupe de quatre[réf. nécessaire].

Les jeunes pousses de nombreux pins (à l'exception des plus toxiques comme lePin ponderosa, lePin tordu ou lePin de Monterey) sont consommées crues, ajoutées aux salades ou à divers plats (desserts…). Le jeune feuillage vert clair à l'extrémité des rameaux a un goût acidulé d'agrume dû à une huile essentielle renfermant dulimonène[n 1] (comme l'essence de citron) qui pourrait constituer un système dedéfense des arbres contre les herbivores[11] (effet répulsif ou toxique de cemonoterpène contre leslarves et les insectes, actionfongistatique sur leurmicrobiote intestinal, réduction de l'oviposition, attraction deparasitoïdes ou de prédateurs de ces insectes)[12]. Le feuillage adulte est constitué d'aiguilles trop coriaces pour être mangées, mais elles sont parfois utilisées pour la préparation de sirops, d'infusions (tisane, thé doué de vertusexpectorantes etdiaphorétiques) ou aromatiser des vins[13].

Racines

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Système racinaire (en jaune, peu visible) d'un jeune plant de pin, sesectomycorhizes (taches blanches) et lemycélium du champignon (réseau blanc).

Lesystème racinaire des pins est de type pivotant. La longue racine principale et les latérales permettent à l'arbre de s'ancrer dans le sol. Il se développe rapidement après la germination et fait généralement trois fois la taille de l'appareil végétatif qui est à l'air libre ; cependant il ne fait plus qu'un dixième du poids de l'arbre adulte[4],[14].

Pour un article plus général, voirectomycorhize.

Les pins sont, sans aucune exception, des arbres enassociation obligatoire avec deschampignons (Fungi). Sans eux, ils ne poussent pas. En effet, ils ont une capacité de se nourrir de façon autonome très limitée, lespoils absorbants de leurs racines étant quasiment inexistants. Les colons européens desXVIIIe et XIXe siècles le savaient sans le comprendre car la mise en culture de pins dans les colonies africaines pour la construction de bateaux échouait systématiquement si de la terre n'était pas transportée avec les plants depuis l'Europe. C'est le biologiste allemandAlbert Frank qui est le découvreur en, à partir de la relation entre la truffe et le chêne, du principe desectomycorhizes, c'est-à-dire que lemycélium du champignon forme un manchon autour des racines de l'arbre tout en pénétrant dans leurs cellules externes. En, après des comparaisons entre des pins stérilisés et d'autres ré-inoculés de champignons formant des mycorhizes, il comprend l'effet indispensable et bénéfique de cette association, le champignon apportant eau et sels minéraux grâce à son réseau étendu d'hyphes et l'arbre apportant les glucides grâce à laphotosynthèse. Cette symbiose efficace permet aux pins de pousser sur des sols pauvres en nutriments où beaucoup d'autres espèces ne survivraient pas. Les ectomycorhizes, qui sont présentes sur de nombreux arbres de l'hémisphère nord, seraient d'ailleurs apparues avec les pins, il y a 140 millions d’années[15],[4].

Organes sexuels

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Les pins sont desgymnospermes, ce qui signifie qu'ils n'ont au sens strict nifleur, nifruit, au contraire desangiospermes comme lepommier ou lechêne. La différence fondamentale entre les fleurs véritables de ces derniers et les fausses fleurs des gymnospermes est la présence chez les premières d'une enveloppe (lecarpelle) autour desovules qui se transforme après la fécondation en fruit.

Les structures reproductrices des gymnospermes se trouvent à la surface de feuilles modifiées ressemblant à des écailles (qu'on appelle "sporophylle"). Chez le pin, celles-ci se rassemblent pour former unstrobile, que l'on appelle « cône » une fois arrivé à maturité.Ces cônes sont appelés dans le langage courant « pomme de pin » (ou « pigne », dans lesrégions occitanes). Les cônes sont soit mâles soit femelles, mais un même individu porte toujours des cônes des deux sexes (les pins sont donc monoïques)[14].

Les strobiles mâles sont situés à la base des nouveauxrameaux. Ils peuvent être situés soit uniquement en dessous d'eux, soit de part et d'autre.En général il y a peu de différence entre les cônes mâles des différentes espèces. Ils sont constitués de petites écailles (les microsporophylles) assemblés en cônes qui ressemblent à deschatons (ce qui signifie qu'ils sont plutôt longiformes et souples). Chaque microsporophylle porte sur sa face inférieure les organes sexuels mâles qui sont constitués de deux sacs depollen appelésmicrosporanges.Chaque grain de pollen a deux sacs d'air qui lui permettent de bien flotter dans l'air et de se disperser sur des grandes distances. Ces grains de pollen se ressemblent beaucoup entre eux quelle que soit l'espèce et même ressemblent beaucoup à ceux d'autres groupes de la famille des Pinaceae, ce qui rend compliquée l'utilisation de lapalynologie pour comprendre la répartition antérieure des pins[14].

Cône femelle dePinus ponderosa.

Les strobiles femelles sont situées à l'extrémité de nouveaux rameaux, de part et d'autre de son bourgeon terminal. Dans certains cas ils forment uneverticille autour de celui-ci. On les trouve la plupart du temps sur les branches les plus hautes. Ils pointent tout d'abord vers le haut puis se courbent ou bien deviennent tombants.

Contrairement aux microsporophylles, les écailles du cône femelle (macrosporophylles) sont sous-tendues par des bractées. Celles-ci sont au départ plus grandes que les macrosporophylles, mais la relation s'inverse au cours de la maturation, et elles ne sont presque plus visibles sur le cône mûr[14].La forme et la taille du cône femelle varient énormément entre les espèces. De manière générale, les espèces qui vivent dans des conditions difficiles ont des cônes plus petits; à peu près le tiers des espèces de Pins ont des cônes de moins de 5 cm de long. Certains sont cependant imposants : le record de taille est de 50 cm de longueur pourPinus lambertiana et celui de poids est de 2,3 kg pourPinus coulteri[16].

Cycle de vie

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Reproduction

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Les écailles des cônes fécondés s'écartent à maturité, libérant les graines. Celles-ci sont munies d'une aile plus ou moins allongée. Lesembryons possèdent de 4 à 24cotylédons (noms donnés aux feuilles embryonnaires). Les premières feuilles apparaissent en dessous et sont suivies par des aiguilles secondaires.

Certaines espèces, dont lepin gris ou lepin tordu latifolié, produisent des cônes qui ne libèrent leurs graines qu'après avoir été soumis à une chaleur intense[17], comme celle d'un feu de forêt.

Graine dePinus sylvestris, muni d'une ailette.

Écophysiologie

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Lumière

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Tout comme la majorité des plantes, les pins sont des organismesphotoautotrophe, ce qui signifie qu'ils sont capables d'utiliser lalumière du soleil et ledioxyde de carbone pour synthétiser leursmolécules organiques par un processus appelé laphotosynthèse.

Les différentes espèces de plantes ne sont pas égales dans leur capacité à la réaliser. De manière générale, les arbres à feuilles persistantes assimilent moins de carbone par unité de temps et de surface foliaire (ou de masse), et les pins ne font pas exception à la règle.Au sein du genrePinus, les vitesses maximales varient entre espèce et entre individus d'une même espèce, cette dernière composante semblant plus importante.

Si une plante reçoit trop peu de lumière, elle n'est plus capable de faire fonctionner sonmétabolisme correctement et est susceptible de s'affaiblir et de mourir. Par comparaison avec d'autres conifères, les Pins gèrent assez mal ce manque de lumière. Il leur faut par exemple deux fois plus de lumière que les Sapins pour que les molécules organiques synthétisées par la photosynthèse compensent celles consommées par larespiration.Il leur faut également plus de lumière pour arriver à leur vitesse maximale de photosynthèse. Cela explique le fait que les Pins sont globalement des essencesintolérantes à l'ombrage[18].

Écologie

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Habitat

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Les pins sont des essences sociales de pleine lumière, qui supportent bien la sécheresse, et les sols pauvres et pour plusieurs espèces les embruns salés. Ils peuvent former des peuplements importants, comme lesécosystèmes pinifères, mais craignent la concurrence des autres essences quand ils sont plantés hors de leur optimum écologiquestationnel[réf. nécessaire].

Pathologies

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Des pins sont victimes de la pollution de l'air et de plusieurs maladies émergentes, dont l'une est causée par unnématode dont l'aire s'étend depuis plusieurs décennies : lenématode du pin (Bursaphelenchus xylophilus).

Prédateurs

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Lespapillons de nuit (hétérocères) suivants (classés par famille) se nourrissent depin :

Evolution et biogéographie

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Histoire évolutive

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On a retrouvé un grand nombre de fossiles de pins, permettant de formuler des hypothèses sur leurhistoire évolutive. Des fossiles appartenant à la famille desPinaceae apparaissent dès le milieu duTrias et deviennent plus fréquents auJurassique. La population de cette famille se développe considérablement au début duCrétacé, elle se diversifie en de nombreuses espèces et est alors présente dans tout l'hémisphère nord (Amérique du Nord, Europe, Russie, Asie)[19],[20].

Le plus ancien fossile identifié comme faisant partie du genrePinus a été découvert dans leYorkshire dans des couches géologiques datant duHauterivien-Barremien (Crétacé inférieur). La découverte de cePinus yorkshirensis recule de 5 Ma l'age du premier fossile connu du genrePinus, le précédent étant lePinus belgica trouvé en Belgique et daté duBarremien-Aptien[21],[22]. Les études phylogéniques datent l'apparition des premières espèces du genre Pinus vers -155 Ma (fin du Jurassique)[23]. Il serait apparu dans une zone correspondant à l'Europe occidentale et à l'Amérique orientale, régions alors connectées durant leMésozoïque (Laurasie).

Une première séparation des populations de pins se produit durant leCrétacé, elle donne naissance aux sous-genresPinus etStrobus. Ces deux populations se répandent là où les angiospermes, alors en pleine expansion, ont plus de difficultés à se développer, les espèces du sous-genrestrobus dans les zones de hautes latitudes, les zones montagneuses ou les zones semi-désertiques où la période de croissance est courte, celles du sous-genrePinus dans les régions soumises aux incendies très fréquents au Crétacé[24].

A la fin du Crétacé, le genre Pinus s'est considérablement diversifié, il occupe une grande partie des latitudes moyennes de l'hémisphère nord[25] mais la plupart des espèces apparues à cette époque vont disparaître lors de la grandeextinction K-Pg (fin du Crétacé, début duCénozoïque),

A l'Eocène, le climat devient plus tropical, les populations d'angiospermes explosent et les pins résistent principalement aux hautes latitudes au climat plus rigoureux, leur diversité a alors considérablement diminué depuis la fin du Crétacé. À l'Oligocène, le climat évolue vers une aridité plus forte, la végétation angiosperme tropicale recule au profit des pins qui se réinstallent aux latitudes moyennes. Les incendies deviennent plus fréquents de l'Oligocène au Miocène favorisant une nouvelle diversification des pins qui s'adapte aux différentes configuration de feux[25] (le nombre de pins issu d'une évolution liée à l'adaptation aux incendies est estimé à plus de soixante espèces[26]). Les alternances climatiques du Quaternaire accentueront cette diversification donnant naissance aux populations actuelles.

.Lespins du sous-genreStrobus se développent dans les zones montagneuses (Pinus cembra,Pinus sibirica,Pinus albicaulis,Pinus aristata) ou semi-désertiques (Pinus cembroides,Pinus edullis,Pinus monophylla,Pinus quadrifolia) où les incendies sont peu violents. Ils ont généralement des aiguilles courtes et une écorce mince[24].

Les pins du sous-genreStrobus constituent ainsi les populations principales des forêtssempervirentesboréales etsubalpines grâce à leur adaptation à la sécheresse et au froid, en particulier grâce à leurs fines aiguilles (cuticule épaisse,stomates enfoncés dans des puits ou des sillons), à leur endurcissement hivernal (fermeture des stomates, épaississement des tissus) et à la permanence du feuillage qui permet au printemps uneassimilation rapide sans attendre le développement de nouvelles aiguilles[27],[28].

Lespins du sous-genrePinus ont évolué en pins tolérants au feux de surfaces (fire-tolerator) et en pins adaptés aux feux de cime (fire-embracer).

Les pins tolérants aux feux de surface étaient exposés à de fréquents incendies de faibles intensités, ils se sont adaptés avec une plus grande croissance en hauteur, en augmentant l'épaisseur de leur écorce et en élaguant naturellement leurs branches basses (Pinus pinea,Pinus pinaster en Europe,Pinus sylvestris en Eurasie etPinus ponderosa en Amérique du Nord)[29]. Cette adaptation s'est concrétisée durant le Paléocène[2]. Ces pins ont de longues aiguilles, la litière qui en résulte privilégiant les feux de surface et n'étant pas propice aux feux de cimes[30].

Les pins adaptés aux intenses feux de cime ne résistent pas à l'incendie lui même mais sauvegardent leur population grâce à leurs cônes (Pinus halepensis,Pinus brutia en Méditerranée,Pinus contorta,Pinus banksiana,Pinus attenuata en Amérique). Les cônes restent attachés aux branches hautes et s'ouvrent lorsqu'ils ont été attaqués par le feu (sérotinie). Ces pins ont une écorce fine, des branches basses favorisant le propagation du feu et des aiguilles plus courtes que les pins tolérants au feu[31]. Ce type d'adaptation serait plus tardif que celui des pins tolérants aux incendies, elle se serait produite de l'Oligocène au milieu du Miocène, suggérant que ces périodes auraient connu un accroissement des incendies[32].

Distribution naturelle actuelle

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Carte de répartition (en vert) des espèces du genrePinus.
Article détaillé :Liste des Pins par région.

Larépartition géographique de ce genre est très vaste. On les trouve dans des régions assez variées, mais surtout dans les zones à climat tempéré-froid de l'hémisphère boréal, où ils occupent tous les étages de végétation de lataïga, du niveau de la mer jusqu'à la limite supérieure des forêts, même en terrain en permanence gelé. La plupart des forêts boréales ne sont dominées que par quelques espèces de conifères, l'épicéa principalement (Picea abies ouÉpicéa commun) sur les sols plus humides, et les pins (Pinus sylvestris ouPin sylvestre) sur les terrains plus secs[33].

Selon le principe de l'allocation des ressources qui reflète l'existence decompromis évolutifs entre différentstraits biologiques, la longévité des ligneux est inversement corrélée avec leur taux de croissance. Chez les pins, elle est corrélée à larésistance du bois à la pourriture fongique. Lesespèces pionnières qui colonisent desniches favorables, peuvent investir dans une croissance rapide, mais lorsqu'elles atteignent leur taille maximum et que leur croissance est ralentie, elles sont attaquées par cette pourriture. Si elles colonisent des sites moins favorables (froid, sécheresse), l'activité fongique plus limitée leur permet une croissance lente et une grande longévité[34],[35].

Systématique

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Article détaillé :Taxinomie du genrePinus.

Place au sein de la famille des Pinacées

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Le statut de genre monophyllétique des pins n'est pas contesté. Ils diffèrent clairement des autres genres du groupe. On connait depuis longtemps leurs spécificités morphologiques: Le nombre de leurs cotylédons, le groupement de leurs aiguilles en fascicules de 2 à 5, leur monoécie, la position de leurs graines par rapport aux écailles. Des études génétiques ont confirmé cette position[réf. souhaitée].

Classification interne

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On sépare généralement le genrePinus en deux grands sous-groupes: Les pins à bois durs (Diploxylon) et les pins à bois souple (Haploxylon). Les Diploxylon ont leursaiguilles fasciculées par deux, trois ou cinq et lesfascicules vasculaires de leurs aiguilles sont pairées, tandis que les Haploxylon ont des aiguilles toujours fasciculées par cinq et que leurs fascicules vasculaires sont solitaires. Leurscônes sont en général plus allongés et moins durs[36].Au niveau taxinomique, les deux groupes sont considérés comme des sous-genres : Les pins à bois durs sont regroupés dans le sous-genrePinus et ceux à bois doux dans le sous-genreStrobus[37].

Pinus krempfii a été un temps considéré comme ne faisant partie d'aucun des deux groupes, sur base de ses feuilles très différentes des aiguilles des autres pins; il a alors été classifié tout seul dans le sous-genreDucampopinus. Cependant les études les plus récentes basées sur des analyses moléculaires considèrent que cette différence ne reflète pas un éloignement évolutif réel et quePinus krempfii doit être intégré au sous-genreStrobus[38].

Au sein d'une mêmeespèce, on peut parfois observer des différences d'anatomie et d'écologie. Certaines de ces différences sont simplement le résultat d'adaptations locales, d'autres sont issues d'une différenciation datant duPléistocène. En effet laglaciation a à cette époque contraint les différentes espèces de pins (et d'arbres en général) à se réfugier dans de petites zones séparées les unes des autres, qui seules offraient encore des conditions viables pour lavégétation forestière[36].

Classification phylogénétique

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Article détaillé :Taxinomie du genre Pinus.

Utilisations, intérêt économique

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Bois d'œuvre et pâte à papier

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Le pin est unbois d'œuvre apprécié pour divers usages industriels (pâte à papier, comme bois d'œuvre, pour l'ameublement, lesparquets etlambris, bois de mine et poteaux télégraphiques, meubles, etc). Parce qu'il a abondamment été utilisé comme essence de reboisement à croissance rapide (en dépit du fait que ces boisements brûlent bien), son prix est accessible. Sempervirent, il est aussi utilisé commearbre d'ornement.

Gemme

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Larésine de pin (gemme) de certaines espècesest exploitée, essentiellement pour la production d'essence de térébenthine et decolophane.

Usages alimentaires

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L'écorce et/oul'aubier de différents pins (Pin sylvestre,Pin d'Alep) étaient parfois donnés ennourriture au bétail.[réf. nécessaire]

Gemme : Larésine de pin, facile à récolter, peut être infusée ; elle entrait ainsi dans la composition duclacquesin, uneliqueur populaire à la fin duXIXe siècle.

Lecambium : séché et broyé, il donne unefarine panifiable servant à faire un « pain d'écorce » notamment consommé dans les familles scandinaves pauvres jusqu'au début duXXe siècle.
Selon l'
ethnobotanisteFrançois Couplan, enEurope du nord etcentrale, le cambium depin sylvestre était ainsi récolté, séché, broyé et mangé mélangé à des farines de céréales (avoine notamment) en pain ou galettes ou bouilli. La recette la plus ancienne connue de « pain suédois », datée de l'an 400 environ, en contenait. Et lesVikings mangeaient des galettes de farine de pois (Pisum sativum subsp.arvense) mélangées à du cambium de pin sylvestre. Jusqu'à récemment, enLaponie, le peupleSaami mangeait couramment le cambium de pin. Les Amérindiens mangeaient, eux, le cambium deP. contorta (frais ou sec), et celui récolté sur le bas du tronc était réputé le meilleur[13].

Les pousses peuvent être mangées (comme celles de certains autres conifères), alors souvent hachées dans des salades ou utilisées pour faire des sirops et des desserts, mais leur saveur est plus fade que chez d'autres résineux. Dans les régions méditerranéennes et auPortugal les pousses de Pin parasol (Pinus pinea) étaient ainsi mangées, et elles faisaient partie des ingrédients deratafias (liqueurs à base de noix verte). Celles du Pin mugo (Pinus mugo) étaient récoltées dans les reliefs de l'Europe centrale, desBalkans, desApennins, ou au nord de l'Europe. Une recette consistait à les exposer au soleil dans un bocal durant 2 mois, pour en faire, après filtration, un sirop sucrant pour les infusions et le lait chaud, réputé aussi soigner la toux. Les Polonais conservaient les pousses deP. sylvestris dans dusucre, également pour faire un sirop contre la toux et les refroidissements. Jusqu'au début desannées 1900, les pousses de pins, séchées et moulues étaient parfois ajoutées à la farine deseigle, d'orge et depois pour faire des pains[13].

Lesinflorescences : les fleurs mâles sont comestibles (crues ou cuites) ; riches enpollen, elles étaient appréciées pour leur goût agréable ; celles deP. pinea étaient mangées autour de la Méditerranée, alors que celles deP. cembra l'étaient dans lesAlpes et lesCarpathes et enAsie. C'était un aliment courant en Pologne jusqu'à la fin desannées 1800[13].
les parties femelles sont les cônes (ou « pignes ») qui, récoltés jeunes, ont servi à aromatiser des liqueurs[39] ou plus simplement comme le faisaient les Savoyards à aromatiser l'eau de boisson (en y laissant tremper de jeunes cônes dePin sylvestre, dits « povots ») ; dans cette région le chef cuisinierMarc Veyrat les utilise aussi encore comme espèce aromatique en cuisine[13].

Lesgraines, notamment celles dupin parasol, ditespignons de pins, très nutritives et légèrement sucrées sont comestibles ; elles ont été mangées (et le sont encore) presque partout où poussaient les pins dans les zones tempérées et froides de l'hémisphère nord ; elles ont même constitué le socle de l'alimentation de certaines ethnies amérindiennes des montages du Sud-ouest des États-Unis et du nord du Mexique, ainsi que par certaines populations sibériennes qui en faisaient leur aliment de base en hiver. Plus au sud, en zone méditerranéenneP. pinea était localement cultivé pour les pignons (c'est le pin qui produit en Europe les plus grosses graines : jusqu'à 2 × 1 cm). Ces pignons étaient collectés au sol (où lesécureuils, oiseaux granivores et diversrongeurs les recherchent aussi activement) ou à partir de cônes récoltés juste avant maturité et ouverts par séchage au-dessus d'un feu[13].
Les Tunisiens broyaient les graines depin d'Alep et les délayaient dans du lait pour faire, après ajout de sucre, une crème liquide servie en dessert, notamment lors duRamadan. Elles étaient si recherchées, que localement les pinèdes ne parvenaient plus à se régénérer. En Pologne où lepin parasol est naturellement absent, jusqu'au début desannées 1900 on récoltait les graines dupin cembra (légèrement plus petites : 1,8 mm), consommées grillées ou utilisées comme source d'huile alimentaire[13]. Les Turcs, Crétois et Calabrais appréciaient, eux, les graines deP. brutia et en Europe des graines plus petites étaient récoltées surP. heldreichii,P. leucodermis,P. nigra etP. pinaster[13].
Actuellement le plus souvent importées de Chine et récoltées sur plusieurs essences de pins à grosses graines, les « pignons » sont principalement utilisés enpâtisserie etconfiserie, et pour faire despestos. Il est possible d'en extraire de l'huile comestible, comme on le faisait par exemple en Savoie. Ils peuvent aussi être simplement mangés crus ou grillés après retrait de leur enveloppe… Ils ont parfois un soupçon de goût de térébenthine, et rancissent assez vite à l'air libre[13].

Un centre anti-poison a suspecté en 2010 que la consommation de graines d'autres espèces pourrait provoquer unedysgueusie (perte de goût) retardée et provisoire[40],[41]

Article détaillé :Pignon (pin).

Usages médicinaux

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La gemme a des usages médicinaux. Le pin est réputéexpectorant, etvulnéraire en usage externe. La térébenthine a été utilisée commeantiseptique, simulant,expectorant etdiaphorétique[13], mais à forte dose ou chez les personnes qui y sont sensibles, elle affecte négativement le système rénal.
Son essence (essence de térébenthine) estantiseptique,vermifuge etrubéfiante. Sonhuile essentielle, balsamique, antiseptique et riche enlimonène est aussi réputée éloigner les insectes[13].
Du bois on extrait aussi (pardistillation) legoudron de Norvège, aux propriétésbalsamiques etantiseptiques.

Lesbourgeons de pin, très résineux, ont aussi une utilisation médicinale, commebalsamiques etdiurétiques, transformés notamment ensirops et pastilles.

Aspects culturels

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Étymologie

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« Pinus » est le nom donné par les latins auPin d'Alep qui désigne par métonymie l'ensemble des espèces du genre. Ce mot provient de la racineindo-européennepi qui a donné des noms se rapportant à lapoix tels queπίττα /pítta etπίσσα /píssa en grec ancien, ainsi quepix etpicis en latin. En grec ancien,πίτυς /pítus désigne le Pin d'Alep, ce qui a donnépinus en latin et « pin » en français[42].

Une grande variété de noms français a pour origine le nompin, tels quepinard etpinot gris etPinot noir, par rapport à la disposition des grains dans la grappe de raisin ;glande pinéale, lié à sa forme conique ou encorepéniche, liée à une autre signification du mot latinpinus désignant déjà en Rome antique un bateau fait de bois de pin[42].

Dans les langues germaniques,Kiefer provient d'un ancien nom du pinKien, signifiant « bâton résineux » et deFöhre provenant dunorroisForha qui désigne également le pin. Ce dernier nom a donné le motfir en anglais pour nommer le sapin. Dans cette dernière langue,pineapple (littéralement « pomme de pin ») désigne l'ananas par comparaison morphologique avec les pommes de pin, qui elles sont nomméespinecone. Dans la même démarche, l'espagnolpiña, qui a donné le cocktailpiña colada, désigne aussi bien la pomme de pin que l'ananas. Dans cette langue, de nombreuses métaphores utilisent le pin, commehacer el pino (« faire le poirier ») etpinpoyo (littéralement « petit pin ») signifiant « jeune enfant »[42].

Patronymes évoquant le pin

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Dupin commeAmantine Dupin, Delpi, Pignon commeFrançois Pignon, Pinot, Pinel, Pignol

Toponymes évoquant le pin

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La Baule-les-Pins,La Breille-les-Pins,Brette-les-Pins,Cuges-les-Pins,Juan-les-Pins,Kerfany-les-Pins,Nans-les-Pins,Le Pin-au-Haras,Pressigny-les-Pins,Quend-Plage-les-Pins,Roquefort-les-Pins,Saint-Brevin-les-Pins,Saint-Jacut-les-Pins,Saint-Jean-du-Pin,Sausset-les-Pins,Thorée-les-Pins,La Tour-du-Pin.

Au Japon

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Dans le jeu de cartes traditionnel japonaisHanafuda, des branches de pin sont représentées sur la série des 4 cartes du mois de janvier.

Mathématiques

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κῶνος, kônos (« cône ») est le nom en grec ancien de la pomme de pin qui a donné son nom à laforme géométrique. Les pommes de pin suivent lasuite de Fibonacci qui consiste en unesuite logique dans laquelle les nombres résultent de l'addition des deux précédents (1,2,3,5,8,13,21,34,...). La double spirale des pommes de pin est systématiquement composée de 8 écailles dans un sens et de 13 dans l'autre, tout comme l'ananas. Par comparaison, les cônes d'Épicéas (ou Épinettes au Québec) comportent une spirale 5 écailles dans un sens et de 8 dans un autre, tandis que ceux des Séquoïas sont composés de spirales en 3 et 5[42].

Annexes

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Liste des pins par ordre alphabétique des noms scientifiques

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SelonAljos Farjon :

Liste d'espèces

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Liste d'espèces

SelonCatalogue of Life[43] :

SelonGRIN[44] :

SelonITIS[45] :

SelonWorld Checklist of Selected Plant Families (WCSP)[46] :

SelonThe Plant List[47] :

Selon« Fossilworks Paleobiology Database » :

SelonTropicos[48] (Attention : liste brute contenant possiblement des synonymes) :

 

Notes et références

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Notes
  1. L'essence d'aiguilles de pin contient un fort pourcentage demonoterpènes (40 % d'α-pinène, 13 % deβ-pinène, 25 % delimonène). VoirBurdonet al. 2002,p. 363.
Références
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  5. Richardson 1998,p. 11.
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  7. [Boullard 1997]Bernard Boullard,Plantes & champignons : dictionnaire, Estem,,p. 623.
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  12. Mumm & Hilker 2006.
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  47. « Pinus »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surtheplantlist.org.
  48. « Tropicos », Missouri Botanical Garden(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Références taxinomiques

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Autres liens externes

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