Ne doit pas être confondu avecPilagá (langue).
LesPilagás sont un peuple amérindien de lafamilleGuaycurú qui habite au centre de laprovince de Formosa, enArgentine. Certains groupes vivent également dans la province duChaco.
Comme lesAbipones, lesMocovís et lesTobas, ils furent appelésFrentones par les Espagnols etGuaycurús par lesGuaranís, à cause de l'habitude qu'ils avaient de se raser la partie antérieure (frontale) du crâne.
Ils parlent leur propre langue ainsi que le castillan.
Ils étaient plus ou moins 4 500 en 2004-2005[1], répartis en 19 communautés du centre de laprovince de Formosa. Ces communautés sont : Campo del Cielo, Ayo La Bomba, El Simbolar, El Descanso, Pozo Molina, La Línea, Laqtasatanyi, Barrio Qompí Juan Sosa (à Pozo del Tigre), La Yolita ou Ceferino Namuncurá, Pozo Navagan, Cacique Coquero, Kilómetro 12, Estanislao del Campo, San Martín 2, Pozo de los Chanchos, Sanchez Ibarreta, Juan Bautista Alberdi, Bartolomé de las Casas (partagée avec les Tobas) et Colonia El Calaudillal.
Ils ont pu conserver une grande partie de leur culture autochtone. Ils sont de grande taille et de complexion forte.
À l'origine ils étaient chasseurs et cueilleurs. Parmi les fruits qu'ils collectaient, on comptait ceux ducaroubier du Chaco, duchañar, dumistol, dutuna ou figuier de Barbarie et dumolle.
En 1947, les Pilagás furent victimes d'un massacre perpétré par la gendarmerie argentine à Rincón Bomba. Entre 400 et 500 d'entre eux, tous sans défense, y laissèrent leur vie, et il y eut 200 disparus. Ces faits, occultés pendant des décennies, ont été mis au jour en 2005, à la suite d'une action en justice engagée par laFederación Pilagá contre l'État argentin.
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