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Pierrette Alarie

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Pour les articles homonymes, voirAlarie.

Pierrette Alarie
Description de l'image Pierrette Alarie (cropped).jpg.
Données clés
Nom de naissanceMarie Marguerite Pierrette Alarie
Naissance
Montréal
Québec,Canada
Décès (à 89 ans)
Victoria
Drapeau de la Colombie-BritanniqueColombie-Britannique
Activité principaleArtiste lyrique
Soprano
Années d'activité1938-1970(chant)
ÉditeursDucretet Thomson
Philips
Westminster
MaîtresJeanne Maubourg
Salvator Issaurel
ConjointLéopold Simoneau

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Pierrette Alarie, née le àMontréal et morte le àVictoria (Colombie-Britannique)[1], est unesopranocanadienne.

Biographie

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Origine et jeunesse

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Pierrette Alarie est née le àMontréal. Son père, Sylva Alarie estchef de chœur etd'orchestre et sa mère,Amanda Alarie[2], est comédienne et chanteuse, elle aussi soprano[3],[4]. Très jeune, elle étudie lechant et l'art dramatique auConservatoire Lassalle avecJeanne Maubourg. Vers l'âge de 14 ans, son talent lui vaut de passer à la radio à titre de comédienne[4],[3].

Carrière

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Chanteuse lyrique

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Pierrette Alarie et Léopold Houle
Pierrette Alarie et Léopold Houle

Peu avant 18 ans, elle fait ses débuts avec la compagnie d'opéra LesVariétés Lyriques, alors considéré comme un tremplin pour les jeunes artistes[5],[3]. En1940, elle fréquente le studio d'art lyrique deSalvator Issaurel. C'est alors qu'elle rencontre leténorLéopold Simoneau qui deviendra plus tard son mari[6]. En1943, elle tient le rôle de Barbarina dans l'opéraLe Mariage de Figaro deMozart produit à Montréal et dirigé par le chefThomas Beecham[4]. La même année, elle obtient une bourse pour étudier auCurtis Institute dePhiladelphie, où elle a étudié avecElisabeth Schumann[3],[7].

À 24 ans, avec les encouragements de Madame Schumann, elle participe auMetropolitan Opera Auditions of the Air (en), un concours de chant alors sous la responsabilité deWilfrid Pelletier[2]. Elle termine en troisième place[2] et est invitée, deux ans plus tard, à chanter auMetropolitan Opera deNew York. En 1945, elle y tient le rôle d'Oscar dans l’opéra deVerdi,Un ballo in maschera sous la direction du chefBruno Walter[8],[5]. Elle se produit un peu partout enEurope et enAmérique du Nord. En 1946, toujours au Metropolitan Opera, elle interprète le rôle d'Olympia, personnage féminin desContes d’Hoffmann deJacques Offenbach, au côté du ténorRaoul Jobin et du chefWilfrid Pelletier, tous deux québécois[4],[8]. En 1948, elle se produit sur la scène locale québécoise à la salle académique du collège àJoliette[9].

La soprano Pierrette Alarie discutant en coulisse avec le présentateur Roger Baulu
La soprano Pierrette Alarie discutant avec le présentateur Roger Baulu.

En1949, elle débute à l'Opéra comique deParis, ville où elle réside avec son mari Léopold Simoneau. Ensuite, le couple fait des représentations en duos dans divers festivals européens dont ceux d'Aix-en-Provence, de Glyndebourne et de Salzbourg[4]. Au milieu des années1950, de retour au Canada, elle fait de nombreuses apparitions à la radio et à latélévision de Radio-Canada. Elle décide de mettre fin à sa carrière en1970 en interprétantle Messie deHaendel, en compagnie de l'Orchestre symphonique de Montréal[4]. Elle devient ensuite professeur de musique.

Enseignement et mise en scène

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Elle enseigne à l'école Vincent d'Indy à Montréal. En 1972, elle déménage àSan Francisco avec sa famille[10]. Peu après s'y être installé, elle occupe un poste de professeur de mise en scène d'opéra au conservatoire de San Francisco, où son mari travaille déjà[10]. Elle garde cet emploi deux ans et donne ensuite des cours de chant privé[11]. De 1973 à 1977, durant l'été, elle enseigne à l'École des Beaux-Arts de BAnff, aujourd'hui leCentre d'arts de Banff[11]. En 1978, elle est engagée comme professeure de mise en scène à la Johannesen School of the Arts àVictoria au Canada, où elle déménage en 1982[11]. En1982, elle fonde avec son mari, leCanada Opéra Piccola un programme destiné aux jeunes chanteurs[12]. Elle sera directrice et metteure en scène de ce programme qu'ils dirigeront jusqu'en 1988, année ou celui-ci prendra fin faute de financement, entre autres[11],[13]. Le, Pierrette Allari et Léopold Simoneau sont de passage à l'émission radiophonique canadienne L'Art vocal[14]. En 1988, le livrePierrette Alarie, Léopold Simoneau : deux voix, un art, un ouvrage biographique deRenée Maheu qui décrit la vie et le parcours de ces deux artistes[13]. Le jeudi, elle est nommée compagnon de l'Ordre du Canada[15].

Mort

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Elle meurt, àVictoria, à l'âge de 89 ans[6]. Elle est incinérée et ses cendres sont remises à la famille[16].

Honneurs

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Notes et références

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  1. ALARIE-SIMONEAU, Pierrette — notice nécrologique[lire en ligne (page consultée le 13 juillet 2011)].
  2. ab etcMaheu,Renée.,Pierrette Alarie, Léopold Simoneau : deux voix, un art, Libre expression,(ISBN 2891113489,OCLC 18642980,lire en ligne)
  3. abc etd(en) Richard Turp, « In Memoriam: Pierrette Alarie (1921-2011) »,Opera Canada,vol. 52,no 3,‎,p. 12
  4. abcde etf« Décès de la soprano québécoise Pierrette Alarie »,La Presse,‎(lire en ligne, consulté le)
  5. a etb« Place aux livres »,Cap-aux-Diamants : La revue d'histoire du Québec,no 27,‎(ISSN 0829-7983 et1923-0923,lire en ligne, consulté le)
  6. a etbChristophe Huss, « La soprano Pierrette Alarie s'éteint »,Le Devoir,‎, B7(ISSN 0319-0722,lire en ligne)
  7. « Mlle Pierrette Alarie boursière du Curtis Institute pour un an »,La Presse,‎,p. 10(ISSN 0317-9249,lire en ligne)
  8. a etbMaheu,Renée, « Les grandes voix du Québec »,Cap-aux-Diamants : La revue d'histoire du Québec,no 35,‎(ISSN 0829-7983 et1923-0923,lire en ligne, consulté le)
  9. Rhéaume,Maurice, « 150 ans de grande musique à Joliette »,Histoire Québec,vol. 20,no 1,‎(ISSN 1201-4710 et1923-2101,lire en ligne, consulté le)
  10. a etbC. G., « Les Simoneau s'exilent »,La Presse,‎, A1 et A5(lire en ligne)
  11. abc etdClaude Gingras, « Pierrette Alarie et Léopold Simobeau, bref retour après 10 ans »,La Presse,‎, C1 et C4(lire en ligne)
  12. Christophe Huss, « Mozart rappelle les siens »,Le Devoir,‎, B8(lire en ligne)
  13. a etbMarc Samson, « La biographie de Pierrette Alarie et Léopold Simoneau »,Le Soleil,‎,p. C3(lire en ligne)
  14. « Pierrette Alarie et Léopold Simoneau deux gloires de l’art vocal canadien »,Ici Radio-Canada, 1966-1985,‎,p. 3(lire en ligne)
  15. « Nouveaux membres de l'Ordre »,La Presse,‎, A7(lire en ligne)
  16. Find a grave

Liens externes

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