Pour les articles homonymes, voirChevigny.
Suppléant de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe France | |
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Vice-président Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées | |
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Sénateur de la Cinquième République | |
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Député français Troisième législature de la Quatrième République française Meurthe-et-Moselle | |
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Sénateur de la Quatrième République | |
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Vice-président Conseil général de Meurthe-et-Moselle(d) | |
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Conseiller général de Meurthe-et-Moselle Canton de Longuyon | |
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Vice-président Chambre d'agriculture de Meurthe-et-Moselle(d) | |
à partir de | |
Maire Colmey | |
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Sénateur de la Communauté |
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Décès | |
Nom de naissance | |
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Famille | |
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Enfant | |
Parentèle | Robert de Boissonneaux de Chevigny (cousin germain) ![]() |
Propriétaire de | Château de Martigny de Colmey(d) ![]() |
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Membre de | |
Conflit | |
Archives conservées par | Service historique de la Défense (GR 16 P 162136, AC 21 P 712304)[1],[2] ![]() |
Pierre de Boissonneaux de Chevigny,ditPierre de Chevigny, né le àColmey (Meuthe-et-Moselle) et mort le dans la même commune, est unhomme politique, résistant et exploitant agricolefrançais.
Né le 3 juin 1914 auchâteau de Martigny (Colmey), d'un père officier d'infanterie coloniale et propriétaire foncier, Pierre de Chevigny entre à l'Ecole des Roches avant d'obtenir le diplôme de l’École nationale de la France d'outre-mer[3].
Lieutenant d'artillerie pendant lescombats de 1939-1940, d'abord affecté dans la D.C.A. àMetz, il prend ensuite part aux campagnes de Hollande et de Belgique. Fait prisonnier, il s'évade et rejoint les lignes françaises.
Pendant l'Occupation il s'engage dans laRésistance. Arrêté une première fois à Paris en février 1941, relaxé, il dirige le secteur lyonnais duréseau de renseignements militaires franco-britannique « Alliance ».
Quelques mois après son mariage, il est arrêté le par laGestapo, ainsi que sa femme qui s'était associée à son action clandestine[4].
Pierre de Chevigny connaît diverses prisons, dont celle de Fresnes, avant d'être déporté àBuchenwald[5] (matricule 43 827) par le convoi I.173 du[6]. Sur le point d'être mère, Madame de Chevigny est libérée après un long séjour àFresnes.
Après seize mois passés à Buchenwald, à la suite de la libération du camp du 11 avril 1945, Pierre de Chevigny rentre à Paris[4].
Le comportement de Pierre de Chevigny lui vaut lacroix de guerre avec deux citations, le grade de chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur attribuée à titre militaire et laMédaille de la Résistance[7],[4].
De retour à Colmey il reprend l’exploitation familiale qui avait beaucoup souffert de la guerre et de l’Occupation.
Sa réussite, ses compétences et ses intérêts pour les questions agricoles l’amènent à exercer de nombreuses responsabilités : président du comice agricole deBriey, président de la coopérative laitière du bassin deLongwy, il est par ailleurs vice-président de la Chambre d’agriculture[4].
Parallèlement à sa vie professionnelle et familiale, Pierre de Chevigny entreprend une carrière politique. Élu maire de Colmey en 1945, réélu en 1947 et jusqu’en 1989, il est conseiller général puis sénateur de Meurthe-et-Moselle de 1952 à 1956 puis de 1959 à 1974 et député de Meurthe-et-Moselle de 1956 à 1958[4].
Il décède à Colmey le 18 octobre 2001[4].
En 1943 il épouse Hélènedu Buisson de Courson (1917-2010)[3]. Ils ont 5 enfants, dontHubert de Chevigny[3].
Edgard Pisani le décrit ainsi :« l’homme le plus civil du monde : gai, l’esprit vif et critique, d’une franchise désarmante par sa spontanéité, malicieux, curieux, l’œil toujours en éveil, toujours en mouvement[10] ».