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| Pierre d'Ornellas | ||||||||
Pierre d'Ornellas le. | ||||||||
| Biographie | ||||||||
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| Naissance | (72 ans) àParis (France) | |||||||
| Ordre religieux | Institut Notre-Dame de Vie | |||||||
| Ordination sacerdotale | ||||||||
| Évêque de l'Église catholique | ||||||||
| Ordination épiscopale | par le card.Jean-Marie Lustiger | |||||||
| Archevêque deRennes, Dol et Saint-Malo | ||||||||
| Depuis le | ||||||||
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| Archevêquecoadjuteur deRennes, Dol et Saint-Malo | ||||||||
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| Évêque auxiliaire deParis | ||||||||
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| Évêque titulaire deNaraggara | ||||||||
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| « Propter nimiam caritatem suam » « À cause de son grand amour » | ||||||||
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Pierre d'Ornellas, né le àParis, est unévêquecatholiquefrançais,archevêque deRennes, Dol et Saint-Malo depuis le.
Il est responsable du groupe de travailbioéthique de laConférence des évêques de France[1].
Après avoir suivi des classes préparatoires scientifiques aulycée Janson-de-Sailly àParis, il intègre l'école d'ingénieurs desHautes études d'ingénieur (HEI) àLille.
Sa formation philosophique et théologique est répartie entre le studium de l'Institut Notre-Dame de Vie àVenasque (Vaucluse), la faculté de théologie de l'université de Fribourg enSuisse et la faculté de théologie de l'Institut catholique de Toulouse. Il obtient un doctorat de théologie dans ce dernier.
Membre de lafamille d'Ornellas, il est l'oncle à la mode de Bretagne (le cousin germain de son père) de lajournalistepolitiqueCharlotte d'Ornellas[2],[3].

Il a été ordonnéprêtre le, incardiné dans l'Institut Notre-Dame de Vie.Après un premier ministère comme enseignant de théologie au studium de l'Institut Notre-Dame de Vie et comme aumônier de collège et de lycée, il a été appelé par lecardinalJean-Marie Lustiger pour devenir son secrétaire particulier, charge qu'il a assumée de 1986 à 1991.
Après avoir ouvert une maison accueillant àBruxelles des séminaristes et des prêtres venus suivre des cours dans plusieurs lieux de formation de la capitale belge, il est revenu àParis comme directeur de l'école cathédrale de l'archidiocèse de Paris.
Nommé évêque auxiliaire de Paris le, il est consacré le de la même année par l'archevêque de Paris, le cardinal Jean-Marie Lustiger. Le, il est nomméarchevêque coadjuteur deRennes, Dol et Saint-Malo pour assisterFrançois Saint-Macary alors touché par la maladie[4]. En 2007, le papeBenoît XVI fait de Pierre d'Ornellas l'accompagnateur spirituel de laCommunauté de l’Arche[5].
Il devient l'archevêque de Rennes, Dol et Saint-Malo le, à la mort de François Saint-Macary. Le, il reçoit un évêque auxiliaire en la personne deNicolas Souchu[6]. Ce dernier le seconde pendant neuf ans, jusqu'au lorsqu'il est nomméévêque d'Aire et Dax.
Au sein de laConférence des évêques de France, il est membre de la Commission de la doctrinale et actuellement[Quand ?] membre du comité « Études et projets ». Le, il est réélu comme membre du Comité études et projet de la Conférence des évêques de France pour un mandat de trois ans[7] et élu en 2011 président de la Commission épiscopale catéchèse et le catéchuménat[8].
À l'automne 2006, alors qu'une polémique s'engage en France à propos duTéléthon dont une partie des dons sont utilisés pour la recherche sur l'embryon humain, Pierre d'Ornellas rappelle que l'Église veut défendre la dignité intrinsèque de tout être humain dès sa conception, c'est pourquoi elle n'accepte de recherches sur l'embryon humain que celles qui ont un but thérapeutique direct pour l'embryon lui-même[9].
En, à peine installé dans l'archidiocèse deRennes, il appelle les écoles privées catholiques à ne pas avoir peur d'affirmer leur caractère catholique[10].
En 2009, il critique l'attitude de l'archevêque Sobrinho qui avait excommunié au Brésil la mère d'une fillette qui avait avorté après avoir subi un inceste[11].
Le à Rennes, il prend position à propos de la manifestation organisée par l'Institut Civitas et réunissant 2 000 personnes, contre la représentation de la pièce deRomeo CastellucciSur le concept du visage du fils de Dieu authéâtre national de Bretagne, ainsi que contre la« christianophobie ».
Il se dit« affligé profondément » par« la virulence avec laquelle certains s'en prennent à des œuvres théâtrales »[12], il affirme aussi que la question posée par la pièce est :« Comment la beauté du Christ est-elle présente dans la déchéance la plus ordinaire ? » Si le passage le plus polémique de la pièce est un jet d’excréments sur l'effigie du Christ, il est selon Pierre d'Ornellas« impossible d'interpréter cette pièce comme une violence faite au Christ, bien au contraire »[13]. Il juge aussi qu'il« n'y a pas de christianophobie [car] le Christ sur la Croix a intégré tous les blasphèmes des hommes [et] toutes les dérisions ».
Il s'est ainsi désolidarisé de la position d'autres évêques commeRaymond Centène, évêque de Vannes.
En 2008, l'archevêque Pierre d'Ornellas est informé que Gaël Carissan, ordonné en 2000, prêtre deSaint-Malo, a eu des relations sexuelles avec un adolescent entre 2004 et 2006, essentiellement àRennes et àRome. Il ne dénonce pas le prêtre aux autorités judiciaires et décide simplement de le déplacer dans unecommunauté de l'Arche. Gaël Carissan est finalement condamné en 2019 à cinq ans de prison, dont trois avec sursis, pour agressions sexuelles. Pendant l'instruction, les enquêteurs ont trouvé près de 4 000 photos et films pornographiques homosexuels et hétérosexuels dans l'ordinateur de Gaël Carissan[14],[15].
Pierre d'Ornellas, accompagnateur spirituel de la Communauté de l’Arche, charge en 2014 le père Paul-Dominique Marcovits d'enquêter surles abus sexuels du père Thomas Philippe, fondateur de l'Arche. L'enquête canonique conclut à la véracité des abus sexuels commis par le prêtre sur de jeunes femmes accompagnées[16],[17].
En 2018, il publie une tribune dansOuest-France où il souhaite« faire heureusement la vérité sur les abus sexuels »[18].
Le, il informe dans un communiqué queYannick Poligné, prêtre dudiocèse de Rennes, a été mis en examen le pour viol aggravé sur mineur et usage de stupéfiants[19],[20],[21].
Durant l'entre-deux-tours, il s'oppose, sans la citer, àMarine Le Pen, mettant en avant « laconstruction européenne », l’« accueil de l’étranger » et une « économie ouverte sur le monde »[22].
Pierre d'Ornellas a ordonné les évêques suivants[23] :
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